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mardi 17 septembre 2013

Zéro

J'ai fini, il y a deux jours, la Trilogie New Yorkaise de Paul Auster. Un très bon roman. Comme, depuis, je n'ai pas encore entamé d'autre ouvrage, je suis revenu sur un roman de Bret Easton Ellis, abandonné au bout de quelques chapitres, le mois dernier, en me disant que je m'étais peut-être trompé quant aux qualités littéraires de Luna Park. J'ai donc poursuivi sur deux où trois chapitres supplémentaires. Non, c'est illisible. Ce roman ne vaut absolument rien, à tout point de vue. Il ne permet même pas de tuer le temps, tellement c'est ennuyeux, bourré de clichés, et même de publicités : B.E.E. arrive à caser, sur chaque page, trois ou quatre marques de fringues, de voitures, d'électro-ménagers, de boissons, de chaînes d'hôtels ou de restaurants, etc.. C'est le genre de bouquins idéal pour n'importe quel débile mental gavé de série TV. C'est vraiment nul. Aussi nul que des vacances sur la côte méditerranéenne française, en plein été.

lundi 2 septembre 2013

Hier, dans la nuit

Hier, dans la nuit, j'ai entamé la Trilogie New Yorkaise de Paul Auster et, donc, le premier des récits : Cité de verre. C'est très bien. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour finir de lire cette trilogie, car les moments que je consacre à la lecture se font presque aussi rares, bien que plus conséquents, que ceux consacrés à la rédaction de textes pour mes blogs. Même mes photoblogs sont quasiment en panne. Il m'arrive, certains jours, de ne pas faire de photos. Ce qui, pour moi, est assez inhabituel. Le seul photoblog que j'ai chichement alimenté, c'est GTK 751. L'été m'a tué.

vendredi 9 août 2013

BBL est repartie


BBL est repartie hier, dans l'après-midi. Je l'ai accompagné à la gare. Elle reprenait le travail, ce matin. Son séjour à Montmerdier a encore été de courte durée. Mes animaux et moi sommes un peu tristes, aujourd'hui, de ne plus avoir BBL à nos côtés. La seule petite consolation, c'est que, depuis mercredi, les conditions météorologiques se sont nettement améliorées. Et s'il a fait un peu plus de 30°C dans la journée, ce fut très facilement supportable, car l'air n'était pas chargée d'humidité puisque le vent soufflait — et souffle encore — du Nord. J'ai repris la lecture de L'invention de la solitude, dans l'après-midi. Il me reste très peu de pages à lire pour terminer ce très bon roman de Paul Auster. BBL le lira pendant ses vacances qui débutent ce soir. Elle partira pour la Corse, lundi dans la nuit.

vendredi 2 août 2013

Des courses et des tweets

Le taux d'humidité dans l'air remonte, mais le climat reste encore supportable. J'ai attendu presque 08:00 PM pour aller faire des courses au supermarché, en me disant qu'il n'y aurait peut-être pas grand monde. Je ne me suis pas trompé. Ces courses ont été moins désagréables à faire qu'habituellement. Demain, BBL sera de retour. On mangera bien pendant le week-end. Je peux me remettre, l'âme en paix, dans la lecture du roman d'Auster, parce que je n'ai pas l'intention de perdre ma soirée à surfer sur le Web. Je passe de moins en moins de temps sur le Net. D'ailleurs, je n'ai même pas pris la peine en de signaler, fin juillet, sur Twitter, que mon compte entrait dans sa 7e année. C'est maintenant sans importance.

mercredi 31 juillet 2013

Graffiti

Encore quelques minutes pour rédiger un dernier billet daté de juillet 2013. Un mois qui s'effacera rapidement de ma mémoire, ou qui restera enfouit dans mes souvenirs comme un juillet noir. Heureusement, le vent a fini par tourner dans les tous derniers jours. Mes animaux recommencent, depuis peu, à vivre de manière plus enjouée, surtout qu'ils savent maintenant que BBL sera de retour en fin de semaine. J'ai passé, aujourd'hui, beaucoup plus de temps à écouter de la musique qu'au cours de ces dernières semaines. Hier, dans la nuit, j'ai repris la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, un très bon roman que j'avais complètement délaissé. Je n'avais même plus envie de lire. Je crois que mon état d'esprit, en ce mois de juillet, se résume par l'aphorisme rédigé ce matin sur Noyau Fondamental. Dans très peu de temps, nous passerons en août et je n'imagine pas cette nouvelle période de 31 jours aussi pourrie que la précédente. Les choses devraient donc s'améliorer.
Un graffiti en mi interior
 Me dice que mañana es hoy

                                            Inmigrantes

vendredi 5 juillet 2013

Humeur noire

Pas de billet publié hier, sur Horizon. J'ai préféré écrire pour Traverses : Cons fleuris. Mon humeur n'est plus sombre, comme elle l'était il y a trois jours, non. Elle est depuis devenue aussi noire que le boîtier de mon Nikon. C'est surtout le manque de sommeil qui me met dans cet état, mais aussi le fait que la densité démographique n'a pas tellement baissé dans mon environnement, alors que je comptais sur l'arrivé de l'été pour que s'allège le fardeau de la promiscuité. Hier, pas plus qu'aujourd'hui, je n'ai réussi à me replonger dans la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, débutée en même temps que mon humeur s'obscurcissait. Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de pages. J'en suis ici. Pour ce que j'en ai lu, ce roman me semble plutôt bien. Ce qui ne me surprends pas trop, parce que je conserve le souvenir de quelques passages d'un autre roman — il me faudrait rechercher le titre — de P. A., lu il y a maintenant 20 ans. Je viens de jeter un oeil sur Wikipedia, il s'agit de La Musique du hasard. Un bon roman. C'est sûr. Allez ! J'arrête abruptement mon billet ici, parce que Saki, le plus jeune de mes animaux, fait tout pour que je m'intéresse à lui. Il s'ennuie. Aussi, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ce que j'écris. Je reprendrai le clavier peut-être demain.

dimanche 23 juin 2013

El Aleph

Il me reste très peu de temps pour écrire un billet, afin de publier avant minuit, en cette ultime fin de semaine. Mais, comme souvent, je n'ai pas grand chose à dire, surtout quand la journée à été aussi calme que ce dimanche-ci. J'ai pu admirer le premier Power-Point réalisé, aujourd'hui, par BBL. Mais, je n'en dirai pas plus à ce sujet, pour le moment. J'ai ouvert un nouveau set sur Flickr, 6×6, pour rassembler quelques photographies recoupées en un format carré de 660×660 px par côtés. Je suis presque à la fin de L'Aleph de Borges. Je pensais, en débutant ce livre sur le Sony Reader, l'avoir déjà lu. Mais, je me suis rapidement rendu compte que ma mémoire se jouait de moi, car, après avoir parcouru quelques chapitres, j'ai du corriger mes pseudo-souvenirs : c'est la première fois que je lis cet excellent recueil de nouvelles. Comme d'habitude, j'ai cité à haute voix certains passages à mes animaux ravis d'entendre des bribes de texte du célèbre écrivain argentin traduit par Roger Caillois. Ce sera tout pour cette nuit fraîche et venteuse, brillamment éclairée par une Lune presque pleine.

lundi 10 juin 2013

Bon à tirer

Il pleut. Il n'a presque pas cessé de pleuvoir de toute la journée. Je suis heureux. Pourtant, j'ai souffert à force de corrections. Mais, c'est fait ! Le texte, dont je parlais hier, où plutôt avant-hier — minuit a déjà sonné —, est enfin publié, sous un titre assez anodin : Mauvais rêve. Le comité de rédaction a accepté mes modifications sans trop rechigner. Je n'ai pas eu besoin de le menacer méchamment ; les mails échangés sont restés courtois. BBL et mes animaux sont fiers de moi, car Noyau Fondamental, revue de littérature d'avant-garde, très exigeante, appartenant à la célébrissime maison d'édition LOVIATAR, compte dorénavant dans son catalogue, une ou deux de mes nouvelles et quelques uns de mes poèmes en prose. Sur le Web, ça et là, des voix s'élèvent et se font entendre jusque dans l'antre de la plus connue des académies royales de Suède. On presse déjà la comité de m'accorder le prochain prix Nobel de Littérature. Je proteste parce que je pense que c'est un peu prématuré. Mon œuvre n'en est encore qu'à ses débuts. Je demande qu'on m'accorde un peu plus de temps. D'autant plus que je n'aime pas particulièrement ce types d'honneurs souvent liés à des considérations politiques. Certes, mes écrits sont en passe de changer la face du monde. Mais, quand même... Enfin... On en reparlera. Il pleut et c'est déjà très bien. Un tout petit orage suffit à faire mon bonheur. N'oubliez pas ! Je suis un poète.

samedi 8 juin 2013

Demande de corrections


La situation peut encore changer, mais, vue l'heure, c'est assez peu probable. Grâce au vent du Sud, qui pousse sur Montmerdier des nuages chargés de pluie, le voisinage ne batifole ni dans le parc, ni sur les balcons. Le mauvais temps protège des cons. Peut-être à cause de cette atmosphère plutôt calme et détendue, je me suis lancé dans l'écriture d'un texte, sorte de petite nouvelle qui m'a occupé une bonne partie de l'après-midi. BBL, qui, pour le moment, et mis à part mes animaux, est la seule a l'avoir lue, a apporté quelques demandes de corrections qu'elle m'a expédiées par mail, accompagnées du mot suivant :
Cher auteur, cher collègue,
Veuillez trouver en fichier joint une version révisé du texte que vous avez soumis à notre insigne comité de rédaction.
Notre expert n°1 attire votre attention sur quelques erreurs d'orthographe et propose quelques suggestions pour vous aider dans l'élaboration de votre littérature.
D'une façon générale, le comité de rédaction, réuni ce matin en séance plénière, note la pertinence de votre propos, son inscription dans les réalités empiriques et la finesse des références à la psychologie, particulièrement complexe, des personnages.
Quelques points, qui concernent notamment les changements de temps inexpliqués, restent à éclaircir.
Nous serions donc très heureux de publier votre texte dans notre (torchon) euh notre admirable revue, dont le niveau d'excellence dépend de nos (indigents) euh éminents experts, si vous acceptez de revoir votre copie selon nos brillantes remarques et suggestions.
Cher collègue, avec toute notre considération.
Le Dr. de la revue LOVIATAR !!
Évidemment, j'en tiendrai compte ;-) Mais, depuis, je n'ai pas pris le temps de reprendre cet écrit si brillant. On verra ça demain, dès l'aube. J'ai aussi passé un petit moment, ce matin, à fabriquer trois nouvelles planches pour Throw Them To The Lions : 1 | 2 | 3. Je peux donc conclure en disant que la journée d'aujourd'hui a été relativement calme, et fructueuse sur le plan de la créativité. Demain, les conditions météorologiques seront presque identiques à celles de ce samedi, ce qui fait que j'aurai, quand il prendra fin, toutes les raisons d'être satisfait de ce week-end.

jeudi 30 mai 2013

Rien ne vaut le café

Je me suis allongé sur le lit, dans la chambre, après avoir ingurgité, vers 02:30 PM, une pizza au fromage et un morceau de pâte d'amandes en guise de dessert, tout en buvant du café au lait. Pat s'est installé sur ma poitrine, Schnoo s'est sagement endormie sur un oreiller, et Saki sur le linge propre laissé en tas, depuis deux ou trois jours, sur le bureau. J'ai allumé le Sony Reader pour lire la suite de la longue préface, entamée hier dans la nuit, écrite par Howard Cunnell pour l'édition de Sur la route, publiée assez récemment dans sa première version, celle qui a été dactylographiée sur un rouleau. Une préface qui remet radicalement en cause toutes les légendes qui courent sur Jack Kerouac et ce roman. J'ai relevé une phrase directement en rapport avec l'un de mes derniers billets sur Horizon : Performance. Un billet qui évoque une conversation téléphonique avec BBL au cours de laquelle je déplore ma faible productivité au regard de l'écrit, conséquence d'une existence vécue sans absorption de stimulants chimiques puissants. Mais, sur ce point, le passage, relevé dans la préface de Sur la route, m'a rassuré : « Quant à la légende qui veut que Kerouac ait carburé à la benzédrine, voici ce que l’auteur confie à [l'un de ses amis] Cassady : "J’ai écrit ce livre sous l’emprise du CAFÉ, rappelle-toi mon principe : ni benzédrine, ni herbe, rien ne vaut le café pour doper le mental." » Si Kerouac procède comme ça, alors rien n'est perdu pour moi, et Horizon a donc encore de beaux jours devant lui. Je vais me refaire un café.

vendredi 24 mai 2013

Scrivener

Régulièrement, au cours de ces dernières années, je suis tombé sur des billets, des articles dont les auteurs portaient aux nues un logiciel sensé faciliter l'écriture : Scrivener. Même le New York Times, en janvier 2008, faisait les louanges de ce logiciel spécialement conçu pour les écrivains, journalistes, étudiants, etc.. A force d'en entendre parler, j'ai chargé et installé, hier, ce software. Il ne présente que très peu d'intérêts, et n'a absolument rien de révolutionnaire. Je ne tarderai pas à le désinstaller. Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski n'a jamais eu besoin d'un truc pareil pour composer son oeuvre, donc je m'en passerai tout aussi facilement.

mercredi 22 mai 2013

Luna Park

J'ai lu une cinquantaine de page de Luna Park dans l'après-midi, mais je n'irai pas plus loin. A la lecture de quelques passages, faite pour mes animaux, ceux-ci se sont exclamés : « Mais, laisse tomber ces inepties ! On dirait que tu nous cites des pages du magazine Closer. Tu n'as vraiment rien de mieux à lire ? » Ils ont raison. C'est un bouquin pour collégiens attardés. C'est l'impression que j'en avais eu dès les premières pages, mais arrivé à la 65e, je lâche l'affaire. Je comprends mieux pourquoi Bret E. Ellis rencontre un tel succès : c'est nul. Luna Park est un scénario pour série télévisée, rien de plus. Ce soir je vais lire : Se sacrifier pour exister et Le handicap neuro-psychique dans les processus démentiels, les deux derniers articles de BBL, qui, je le sais déjà, seront mille fois plus intéressants que ce roman écrit par une petite cervelle pour de petits cerveaux.

L'Homme sans qualités

Robert Musil avait mis plus de 20 ans à rédiger L'Homme sans qualités, un roman qu'il n'a jamais achevé puisqu'il y travaillait encore le matin de sa mort, le 15 avril 1942. J'ai mis plus d'un an à relire cet ouvrage. Je l'ai lu lentement, page à page, en prenant soin de ne sauter aucune phrase. J'ai fini L'Homme sans qualités, hier dans la nuit. Je me sens, depuis, un peu désemparé. J'ai à portée de main un tas de romans à lire. Bien entendu, j'en ai lu d'autres dans l’intervalle. J'ai entamé Luna Park de Bret Easton Ellis, samedi dernier. Mais, je sens déjà que L'Homme sans qualités, dont le second tome est posé à coté de moi, près du PC, va me manquer.

samedi 18 mai 2013

Lectura

Fait assez rare pour être signalé : j'ai coupé le PC, vers midi, pour le rallumer, il y a une demie-heure environ. J'ai passé l'après-midi à lire, ce qui m'a permis d'arriver à 80 pages de la fin du second tome de L'Homme sans qualités, un roman que j'aurais mis beaucoup de temps à relire, mais avec le même plaisir qu'éprouvé lors de la première lecture faite il y a, maintenant, une dizaine d'années. Hier, dans la nuit, sur mon Sony Reader, j'ai entamé Luna Park de Bret Easton Ellis. Les premiers chapitres sont assez marrants, mais je ne sais pas si j'irai jusqu'au bout de ce roman. Je crains de m'en lasser rapidement. On verra. Je peux peut-être considérer Luna Park comme une sorte d'illustration du dernier essai de Guy Debord : Commentaires sur la société du spectacle, que j'ai fini avant-hier. Je pense dorénavant passer moins de temps sur le PC et beaucoup plus à lire, comme je le faisais avant l'arrivée de l'ADSL. C'est du moins, ce que je vais tenter de faire. Une bonne résolution plus facile à mettre désormais en pratique que par le passé, puisque l'effet de fascination produit par le Web s'estompe de semaine en semaine.

samedi 11 mai 2013

Certaines lectures


Neuf planches, depuis le début du mois, sur TTTTL. J'en ai composé trois dans l'après-midi, mais je n'ai rien fait de plus. Bien que je sois levé depuis 06:30 AM, la journée est passée sans que je m'en rende compte. J'ai l'impression d'avoir perdu la notion du temps, l'impression que les 12 heures précédentes se sont contractées en quelques minutes. Étrange sensation. Enfin, pas si étrange que ça, puisque c'est une situation qu'il m'arrive de vivre assez souvent, surtout quand je me plonge dans certaines lectures. Ce qui fut en partie le cas, aujourd'hui, après avoir découvert pas mal de textes intéressants sur le Tumblr d’Élodie Gendreau, dont un texte de Stig Dagerman que je garderai en mémoire : Notre besoin de consolation est impossible à rassasier.

mardi 30 avril 2013

Tenebrae

Le samedi 30 avril 2011, je lançais Me Quem Luna Solet Deducere*. En deux ans, j'ai publié sur ce blog 44 textes littéraires, principalement des extraits de romans. Je n'ai publié qu'un seul texte, cette année : un article d'Ivo Andrić qui parle de ponts. Je repense au Pont sur la Drina, écrit par Andrić, que j'ai lu il y a déjà quelques années. L'un des meilleurs romans parmi ceux que j'ai pu lire. Le mois d'avril s'achève sous un ciel couvert et gris. Il n'a presque pas cessé de pleuvoir depuis vendredi dernier. J'ai donc passé pas mal de temps à pianoter sur le clavier du PC. Surtout hier, pour rédiger La Voix, et, ensuite, dans la foulée, Ce que je fais dans la vie. BBL et mes animaux ont bien aimé ces deux billets. A cause des mauvaises conditions météorologiques, je n'ai pas fait beaucoup de photos, mais j'en ai quand même publiées quelques unes sur GTK 751. Celle-ci est la dernière des images mises en ligne au cours de ce mois-ci. Il fait maintenant presque nuit, mais c'est à peine si je le remarque parce que les nuits ne contrastent pas beaucoup avec les jours ténébreux qui les précédent.

*Moi qui n'a d'autre escorte que la Lune

mercredi 17 avril 2013

Projets

Je viens, à l'instant, de terminer la mise en page de Noyau Fondamental. Je persiste à penser que je vais publier sur ce blog, ouvert il y a seulement deux jours, des textes expérimentaux, c'est-à-dire que je m'apprête à mettre en ligne les phrases qui me passeront par la tête quand me viendra l'envie de défouler mes dix doigts en pianotant sur le clavier du PC. On verra ce que ça produira. Narcissiquement, je ne prends pas beaucoup de risques, parce que je suis certain que personne ne prendra le temps de lire mes futures publications. Comme, de surcroît, de moins en moins d'individus sont en mesure d'évaluer la qualité littéraire d'un texte, il est peu probable que je sois un jour obligé de fuir la Toile, accablé par les quolibets des lecteurs éventuels. Reste, pour que ce nouveau blog prenne forme, à surmonter mon épouvantable flemme qui fait que, la plupart du temps, je ne donne que trop rarement suite à mes géniales élucubrations. Ne pas désespérer : ce projet se réalisera peut-être...

jeudi 4 avril 2013

Hasardeux

Après avoir passé plus d'une heure à mettre en page Le périurbain, pourquoi, comment ?, un texte de Jacques Lévy sur l'urbanisme, en y incluant des images, après avoir vérifié que ce texte soit parfaitement lisible, purgé de toutes les inévitables coquilles, puis après l'avoir enfin publié, j'en arrive à me demander ce qui m'a poussé à passer autant de temps à réaliser une chose pareille. C'est, pour moi, un questionnement fréquent, un "à quoi bon" qui succède à presque toutes mes publications. Généralement, j'ai la réponse : la satisfaction d'avoir sous les yeux des données — images, textes — que je tiens à conserver et que je n'aurai pas de mal à retrouver quand j'en sentirai la nécessité, car publier est un bon moyen de classifier ma production. Mais, ce dernier texte ne m'appartient pas et, contrairement à certains textes littéraires, qui ne m'appartiennent pas non plus, mais qui pourraient éventuellement intéresser un quasi-improbable internaute doté de plus de deux ou trois neurones, amateur de belles Lettres, je suis persuadé que Le périurbain..., ne sera jamais lu par qui ce soit. Je me dis donc que j'aurais pu m'éviter de perdre mon temps. Mais, d'un autre côté, je me dis qu'un texte comme celui-ci, pourrait donner une chance à celui qui le lirait de se coucher moins con qu'il ne l'était le matin, au réveil. Cette éventualité a moins de chances de se réaliser que celles d'empocher le gros lot au loto, mais j'aime l'idée que ça puisse se produire quand même, un jour ou l'autre. C'est ma façon de provoquer le plus hasardeux des heureux hasards.

mercredi 3 avril 2013

Des plans de destruction

« Les riches Troyens de Zélie qui boivent l’eau noire de l’Ésèpe ». J'ai relu une nouvelle de Jorge Luis Borges, hier dans la nuit sur mon Sony Reader. Pat, Schnoo et Saki avaient du mal à s'endormir. Ils s'ennuyaient un peu. Alors j'ai lu à voix-haute : « L’Immortel », le premier texte de L'Aleph. Mes animaux ont été passionnés par cette histoire. Ils m'ont fait promettre de leur lire les autres nouvelles de Borges, tous les soirs. Ils sont persuadés d'avoir reconnu la ville de Montmerdier dans la réflexion suivante : « Cette ville, pensais-je, est si horrible que sa seule existence et permanence, même au cœur d’un désert inconnu, contamine le passé et l’avenir, et de quelque façon compromet les astres. Aussi longtemps qu’elle subsistera, personne au monde ne sera courageux ou heureux. » Depuis ce matin, Pat et Saki élaborent des plans pour détruire Montmerdier, à jamais ; pour qu'il n'en subsiste pas la moindre trace, pas même dans les mémoires. Schnoo les encourage et donne, elle aussi, des conseils stratégiques. Je ne fais rien pour les dissuader, les détourner de leur vaste projet. Je suis certain qu'ils peuvent y parvenir sans mon aide. Je veux que ce soit leur victoire.

lundi 4 mars 2013

Port Ariane


Une courte série de photos, faites hier, à Lattes. "Courte série" parce que, suite à une vingtaine de prises de vue, la batterie du Nikon est tombée à plat. Malgré cet incident, je suis rentré satisfait d'avoir ramené quelques images d'un quartier devant lequel je suis passé de nombreuses fois en voiture, tout en me disant, à chaque passage, qu'il me faudrait m'y arrêter quelques instants pour me faire une idée plus précise sur ce qu'il me semblait être une horreur urbanistique. Hier, je n'ai pas été déçu : les bâtiments de ce quartier sont particulièrement moches et l'ensemble ne donne vraiment pas envie d'y habiter. En faisant passer un canal au centre de ce ramassis d'immeubles bariolés, je suppose que le cabinet d'architecte, qui a conçu cet endroit, voulait une ressemblance avec la ville de Venise. C'est complètement raté : ça a tout l'air d'un décor de film en carton-pâte, catégorie B ou même C. Je ne suis pourtant pas mécontent de cette courte promenade qui m'aura aussi permis de rapporter l'image d'un pont enjambant le Lez, influencé peut-être par la lecture, faite la veille, d'un très beau texte d'Ivo Andrić : Les Ponts.

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