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lundi 27 mai 2013

1302

C'est en publiant deux images de Pat, 1301 et 1302, que GTK 751 a franchi, ce matin, la barre des 1300 images archivées. Soit presque le même nombre d'images que sur Flickr qui n'en compte, actuellement, qu'une cinquantaine de plus. Même en faisant abstraction du format 420×420 px, pour GTK 751, qui diffère complètement du format, bien plus large et rarement carré, des images affichées sur Flickr, les deux sites n'ont que très peu d'images en commun. Ce qui n'est pas le cas des mes autres photoblogs dont la majorité des images sont stockées sur Flickr. GTK 751 est un microblog à part. Horizon et GTK 751 [Mikkado] sont les deux blogs, parmi mes blogs accessibles au public, auxquels je tiens le plus. Pour cette raison, je ne fais aucune publicité sur le Web ni pour l'un, ni pour l'autre. J'ai d'ailleurs souvent pensé à en restreindre l'accès par un mot de passe, et il est parfaitement envisageable que cela se produise un jour ou l'autre.

dimanche 12 mai 2013

Rédacteur tenace


Le soleil était encore sous la ligne d'horizon, quand, ce matin, Pat m'a sorti du lit. Je n'aurai dormi que trois heures dans la nuit. Autant dire tout de suite que, sur le plan de la créativité, cette journée est à passer directement au compte des pertes. Je n'ai rien fait depuis ce matin, et j'en ferai encore moins dans les heures à venir. Ce billet n'aura pour fonction que celle de sauver l'honneur du blogueur, de signifier par là que son tenace et volontaire rédacteur aura, malgré tout, pu écrire quelques mots avant de sombrer dans le coma. Quelle bravoure !

mardi 23 avril 2013

Here we go again


Quand le soleil s'est levé, Pat est sorti un moment sur le balcon. Baigné dans la lumière de ce jour nouveau, Pat a jeté un regard vers le passé. Voilà trois ans aujourd'hui que Pat s'est installé au 205. Après avoir médité sur ces dernière années, Pat est rentré, s'est installé sur la table de la cuisine, et, heureux de vivre notre inséparable existence, nous avons partagé un excellent petit-déjeuner. Born for you by Rockie Charles.

mercredi 3 avril 2013

Des plans de destruction

« Les riches Troyens de Zélie qui boivent l’eau noire de l’Ésèpe ». J'ai relu une nouvelle de Jorge Luis Borges, hier dans la nuit sur mon Sony Reader. Pat, Schnoo et Saki avaient du mal à s'endormir. Ils s'ennuyaient un peu. Alors j'ai lu à voix-haute : « L’Immortel », le premier texte de L'Aleph. Mes animaux ont été passionnés par cette histoire. Ils m'ont fait promettre de leur lire les autres nouvelles de Borges, tous les soirs. Ils sont persuadés d'avoir reconnu la ville de Montmerdier dans la réflexion suivante : « Cette ville, pensais-je, est si horrible que sa seule existence et permanence, même au cœur d’un désert inconnu, contamine le passé et l’avenir, et de quelque façon compromet les astres. Aussi longtemps qu’elle subsistera, personne au monde ne sera courageux ou heureux. » Depuis ce matin, Pat et Saki élaborent des plans pour détruire Montmerdier, à jamais ; pour qu'il n'en subsiste pas la moindre trace, pas même dans les mémoires. Schnoo les encourage et donne, elle aussi, des conseils stratégiques. Je ne fais rien pour les dissuader, les détourner de leur vaste projet. Je suis certain qu'ils peuvent y parvenir sans mon aide. Je veux que ce soit leur victoire.

dimanche 10 février 2013

Hölderlin

J'ai acheté Hölderlin, par Philippe Lacoue-Labarthe, au format .epub que j'ai chargé dans le Sony Reader afin de le lire au lit dans la nuit. Pat, qui a pris connaissance du quatrième de couverture, est enchanté parce qu'il sait que je vais lui en faire la lecture. Aussi, je lui ai rapidement cité quelques passages, dont le suivant : « La question n'est pas de savoir si la pensée peut donner lieu à de la poésie. La question est plutôt: la pensée, lorsqu'elle pense vraiment (en vérité), n'est-elle pas inévitablement poétique ? » Pat est aux anges, persuadé qu'après la lecture du texte de PLL, nous allons pouvoir dormir comme de bienheureux savants ! J'en ai profité pour raconter à Saki et Schnoo — Pat était déjà au courant — la soirée que, BBL et moi, nous avions passée en écoutant une excellente conférence de PLL sur Hölderlin, il y a une quinzaine d'années. « Dommage que nous n'étions pas encore nés, se sont-ils exclamés, nous aussi, nous aurions bien assistés à cet événement ! » Hé oui, mes animaux, c'était le bon vieux temps.

mardi 27 novembre 2012

Tranches de Verbe

Il est temps de me payer une petite tranche de Verbe. Je peux le faire sans arrière pensée, sans crainte pour ma santé, parce qu'il est peu probable que, contrairement à certains bloggers, le Verbe puisse me rende obèse. Je suis assez content de moi, car, ces derniers jours, je n'ai pratiquement pas perdu mon temps en traînant sur les réseaux sociaux, ou plus exactement sur Google Plus, puisque c'est désormais le seul réseau que je fréquente. Dans le registre de mes fréquentations, je pourrais aussi prendre en compte Flickr, mais je ne le ferai pas parce qu'il y a bien longtemps que je n'entretiens plus aucune relation avec les membres de cette plate-forme. Je me contente d'y stocker quelques photos : une façon supplémentaire de les sauvegarder. Ces derniers jours, j'ai surtout passé du temps à lire après avoir copié plusieurs articles sur Cairn que j'ai transformés en epub pour les transférer sur mon e-reader. Le week-end s'est donc déroulé sous le signe de la lecture avec :
  • Penser l’ouverture au monde... et la participation sociale des sujets « en situation de handicap psychique »
  • La métaphore et le linguiste Giono, « un rêveur des montagnes »
  • Musil et Emerson : les mots que nous citons
  • L’Homme sans qualités et le « dixième caractère » : Musil lecteur d’Emerson
  • La description expérimentale chez Balzac et Musil
  • Eléments d’analyse : l’autobiographie de Michel Leiris
  • L’extase déchiffrée
Bien entendu, pour le bonheur de mes animaux, j'ai lu à haute voix quelques passages de ces articles. Ils ont été particulièrement attentifs à la lecture de « Penser l’ouverture au monde... » qu'ils m'ont d'ailleurs demandé de lire d'un bout à l'autre. Cet article les a littéralement emballés. Aussi, Pat, qui prenait des notes pendant que je lisais, m'a dit qu'il ne tarderait pas à écrire un mail à l'auteure afin de la féliciter pour son excellent travail. Ainsi, le week-end s'est très bien passé. Mes animaux et moi, nous avons eu matière à d'intéressantes discussions. Bien plus intéressantes que les maigres échanges de commentaires sur les réseaux sociaux. Hier et aujourd'hui, nous sommes restés silencieux, préférant méditer sur tout ce que nous avions pu tirer des ces articles et de nos conversations. Ce soir, j'ai utilisé Pixia pour faire deux nouvelles planches que j'ai ensuite publiées sur Semaine. BBL a donné son cours hebdomadaire dans l'après-midi. Mais ensuite, elle n'a pas trouvé la force de travailler à son projet de recherche. Elle est rentrée fatiguée. Elle a hâte de nous rejoindre pour participer à nos élucubrations, et de se payer, en notre compagnie, quelques petites tranches de Verbe. Vivement les vacances !

vendredi 21 septembre 2012

Summer of '12

Dernier jour d'été. Il ne pleut pas encore, mais j'ai l'impression que ça ne devrait pas tarder. Sur les arbres, quelques feuilles commencent à jaunir. J'ai fini La Plage de Cesare Pavese : « Je commençais à comprendre que rien n'est plus inhabitable qu'un lieu où l'on a été heureux. ». La Plage a été écrit en 1942. En lisant cette date, je me suis souvenu avoir vu, il y a maintenant très longtemps — BBL et mes animaux n'étaient pas encore de ce monde —, un film intitulé en français : Un Été 42. J'ai cherché sur le Web des informations sur Summer of '42. J'ai retrouvé des images de Jennifer O'Neill, l'actrice principale. Et puis, j'ai visionné des photos de l'île Nantucket sur laquelle le film fut tourné. J'ai alors réalisé que je n'avais pas vu l'Océan depuis plusieurs mois, ni même la Méditerranée qui, pourtant, s'étale à moins de 10 km d'ici. Si je sais que, deux ou trois jours avant le début de 2012, j'ai passé un moment au bord de l'Atlantique, je n'arrive pas à me rappeler quand est-ce que je me suis rendu du côté de Carnon ou de Palavas pour la dernière fois. Je ne pense pas y être allé depuis l'automne dernier. C'est, de toute façon, sans importance. Mes animaux ne savent rien de la mer et encore moins de l'océan. D'ailleurs, Pat n'aime pas le poisson et les chansons de Charles Trenet nous collent de l'urticaire. Bref, il professore est rentré à Turin, et moi, je vais me faire un café.

jeudi 30 août 2012

Mystery Girl


Le mois d'août prendra fin demain. BBL, qui est rentrée depuis près de deux semaines, passe la plupart de son temps en compagnie de nos animaux. Pat est particulièrement heureux d'avoir BBL à ses côtés. Sa présence lui permet d'oublier les interminables journées qu'il a été obligé de passer seul dans sa jeunesse, perdu dans la ville hostile, toujours en quête de nourriture, à la recherche d'un abri quelconque, sans jamais obtenir un véritable réconfort ni la moindre assurance d'un lendemain meilleur. Au cours de cette morne existence, Pat rêvait d'une jeune femme mystérieuse qui lui porterait secours en lui offrant un véritable refuge et des petits pâtés à volonté. Le rêve de Pat s'est réalisé, BBL, la fille du mystère*, s'est un jour présentée à lui. Pat est maintenant au comble du bonheur. *Romans, Mystery girl

dimanche 5 août 2012

Embouteillages

BBL est partie pour deux semaines. Je l'ai accompagnée à l'aéroport de Marignane, ce matin. Si la circulation était relativement fluide à l'aller, ce ne fut pas le cas au retour, en début d'après-midi. Je n'avais jamais pris la route avec autant de circulation. J'ai toujours évité les départs en vacances et quand il m'a fallu prendre la route au mois d'août pour un long trajet — ce qui m'est très rarement arrivé —, j'ai toujours choisi de rouler la nuit. Pour la première fois depuis que je conduis, je me suis retrouvé aujourd'hui pris dans une succession d'embouteillages sur l'autoroute. Quand je pense qu'il y a des milliers, sinon des millions de gens qui se tapent ça plusieurs fois par ans, et, vraisemblablement, tous les ans...
Ces quadrupèdes humains sont absolument étonnants ! J'en ai parlé à mes animaux, dès mon retour. Pat, qui pourtant sait ce que veut dire faire de très longs trajets en voiture, a été très surpris par mon récit et les descriptions de ce que j'ai pu voir sur la route, le temps du retour. Schnoo, toujours sceptique, avait un peu de mal à y croire. Quant à Saki, il se tordait de rire, car il est jeune. Il sait que les vacanciers sont stupides, mais il ne les imaginait pas aussi ravagés que ça. Dans deux semaines, je retournerai à Marignane, chercher BBL. Mes animaux m'ont demandé de penser à faire, cette fois, des photos montrant les hallucinés de l'autoroute. Je n'oublierai pas.

mardi 31 janvier 2012

Il a neigé

Temperature: 0.7°C | Humidity: 93% | Pressure: 1016.1hPa (Rising) | Conditions: Partly Cloudy | Wind Direction: West | Wind Speed: 0.0km/h
Il est tombé quelques flocons de neige, pendant deux ou trois minutes, vers 04:30 PM. Ensuite, le ciel s'est aussitôt dégagé et le soleil est revenu. Mes animaux sont restés très calmes, aujourd'hui : ils hibernent, tout en appréciant la douce chaleur de l'appartement. Tous les trois remercient le Ciel des félins de leurs avoir permis de trouver refuge au 205. Surtout Pat et Schnoo qui ont passé plus d'un hiver dehors, sans véritable abri. C'est différent pour Saki, car BBL l'a récupéré deux mois après sa naissance, en plein été : il n'aura pas connu les affres de la mauvaise saison, la quête désespérée d'un étroit recoin pour se protéger, tant bien que mal, du froid et de l'humidité. BBL se fait d'ailleurs un peu de soucis pour son Kerouac qui dort toujours à la belle étoile, alors qu'il a neigé toute la journée d'hier sur Angers. Elle a pu le ravitailler, en croquettes et petits pâtés, hier, dans la soirée, mais ne l'a pas trouvé, ce soir, en rentrant chez elle. Heureusement, Kerouac est un animal natif du Nord de la Loire, habitué aux frimas de l'hiver. Il fait maintenant presque nuit : l'heure où tous les chats sont gris. Pourvu que l'hiver ne soit pas trop rude ni trop long pour les innombrables stray cats sans véritable refuge.

vendredi 23 décembre 2011

Time Lines


Il va falloir que je m'absente pendant quelques jours — je pars au Pays Basque, dimanche prochain —. Sachant cela, Pat m'a proposé de me remplacer en tant que rédacteur de blogs. Comme je suis persuadé que le Roi de mes animaux fera un meilleur rédacteur que moi, je n'ai pas hésité une seconde et j'ai accepté sa proposition en le remerciant chaleureusement. Je lui ai demandé s'il pensait aussi alimenter les réseaux sociaux, tels que Twitter ou Google+, mais Pat m'a répondu qu'il n'en avait pas l'intention, que les réseaux sociaux n'avaient, à ses yeux, que très peu d'intérêts, qu'il voyait ça comme un vulgaire passe-temps, et qu'il ne fallait donc pas que je compte sur lui pour entretenir mes time lines pendant mon absence. Pat pense que c'est le genre de choses que je pourrai confier à Schnoo ou même à Saki. Mais, si je suis sûr que Schnoo s'en sortirait très bien, j'hésite beaucoup à déléguer cette tâche au petit Saki. Celui-ci met tant d'acharnement à détruire l'appartement que j'ai de fortes craintes quant à sa façon de gérer mes comptes Twitter, par exemple. J'imagine avec quel enthousiasme il saboterait les réseaux, si je lui en permettais l'accès. Je crois, qu'en cette fin d'année, Google+ et Twitter vont rester à l'abandon, car Schnoo vient de me faire savoir qu'elle n'avait pas vraiment envie de perdre son temps avec de telles futilités, qu'elle partageait l'avis de Pat à ce sujet. Je n'ose pas demander à BBL de s'en charger : elle a suffisamment de travail en ce moment, et, surtout, je sais qu'elle, non plus, n'apprécie pas beaucoup les réseaux sociaux. Et, comme dans le fond, je suis d'accord avec BBL et mes animaux — je pense aussi que cette activité n'est pas très enrichissante — je ne vais pas me faire de soucis pour si peu. D'autant plus que je considère 2011 comme une assez mauvaise année au regard de ce que j'ai pu produire et afficher sur le Web, particulièrement au cours du second semestre. Il est temps pour moi de faire un break dans ce domaine !

jeudi 22 décembre 2011

Température : 18° C

Nous sommes donc en hiver depuis ce matin. Pourtant, les conditions climatiques de la journée ne correspondent pas aux stéréotypes associés généralement à cette saison. A 03:00 PM, Weather Underground affichait le bulletin suivant : Temperature: 18°C | Humidity: 40% | Pressure: 1024hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: NNW | Wind Speed: 24km/h. Alors qu'il venait de faire un tour sur le balcon, j'ai entendu Pat, en conversation avec Schnoo, soupirer : "Ya plus de saison, ma bonne dame !". Saki s'est mis de la partie, en posant mille questions. Mes animaux ont débattu un petit moment au sujet du réchauffement climatique, mais sans grande conviction. Aucun des trois n'aime la pluie, ni la neige, ni le vent, ni le froid. Aussi, si l'atmosphère terrestre se réchauffe... Quant à BBL, c'est le genre de choses qui lui passe largement au-dessus de la tête. Elle a suffisamment d'autres sujets d’inquiétude, pour l'instant. Elle n'a pas prêté attention au débat. Comme sur cette affaire climatique, je n'ai pas d'opinion bien arrêtée, j'ai laissé mes animaux discuter sans intervenir, mais en pensant qu'il me faudrait rédiger, ce soir, pour Horizon, le 100e billet de l'année. Voilà, c'est fait !

mardi 13 décembre 2011

Civilisation

Pris, dans l'après-midi, d'une bouffée imprévisible de graphomanie aiguë, j'ai rédigé un billet pour SCH 2009. Ce blog en avait bien besoin, le dernier post datait du 2 juillet de cette année. Voilà, je suis calmé. Je n'ai plus à redouter ce type de crise dans un proche avenir. Enfin, je l'espère, parce qu'aligner, sans discontinuité, quelque chose comme 3540 signes, titre non-compris, est une aventure qui ne peut se répéter trop souvent. J'aurai alors l'impression de souffrir du mal si commun qui ronge inexorablement les bloggers, ceux qui se prennent pour des écrivains, ravageant le Web à coups de publications compulsivement répétées, histoire de se maintenir dans l'illusion d'être bientôt appelés à faire un beau discours lors du banquet annuel que donne l’Académie suédoise. Heureusement, tous n'ont pas cette ambition, et ne rêvent que d'un modeste prix Goncourt, sans penser vraiment que les pages de leurs blogs seront un jour réunies par les Éditions de la Pléiade. Malheureusement, la bloggosphere francophone est bien trop exiguë pour qu'il soit possible de ne pas manquer de perdre son équilibre mental, à un moment ou un autre, en glissant sur les feuilles électroniques de l'un de ces obsédés du verbe. Pire, la création assez récente de maisons d'éditions de livres numériques a exacerbé les délires des graphomanes en leur promettant de monnayer les sommes de stupidités qu'ils sont capables d'aligner sur des centaines de pages. Les plus timides d'entre eux n'y résistent plus et redoublent d'efforts, courbés en deux, dangereusement penchés sur les claviers, pour se faire remarquer. Quand je pense que cette civilisation est si fière de ses progrès technologiques qui ont fait naître le TGV et le Minitel, ivre de bonheur quand miroitent sous ses yeux les signes de sa sublime Culture, prête à reléguer au rang de sauvage un homme pour qui le nom de Frédéric Beigbeder ou Amélie Nothomb ou encore Amélie Poulain ne dirait absolument rien. Bon, j'arrête ici, parce que Pat, qui suis d'un oeil ce que je suis en train d'écrire, à la simple évocation du terme "civilisation", est à deux griffes de gerber ses croquettes...

lundi 12 décembre 2011

Saki le Chasseur

J'avais bien entendu la porte-fenêtre de la chambre claquer. Je pensai alors que Saki n'avait fait que se ruer contre les vitres, ainsi qu'il le fait habituellement en voyant les pigeons se poser sur le balcon. Comme, j'étais en train d'écrire pour SCH 2009, je n'ai pas pris la peine d'aller calmer mon jeune animal, ni d'aller examiner l'état des rideaux, puisqu'ils n'ont maintenant de rideaux que le nom, et sont plus proches de ce qu'il faudrait définir comme des lambeaux de tissu plutôt que de rideaux véritables. Absorbé par mon texte, je n'y faisais plus attention, pensant que Saki finirait par se calmer de lui-même. Ainsi, je me replongeai dans la rédaction du billet, le regard fixé sur l'écran du PC. Jusqu'à ce que je lève distraitement les yeux au-dessus de l'écran pour soudainement entrevoir, face à la fenêtre du salon, en ombre chinoise, une sorte de gros écureuil courir frénétiquement sur la rambarde du balcon. Réalisant immédiatement qu'il s'agissait de Saki, et non pas d'un gros rongeur égaré au quatrième étage du bâtiment, je suis très rapidement sorti par la porte-fenêtre de la cuisine pour le récupérer. Mais comme un pigeon se tenait encore devant la fenêtre de la chambre, Saki a sauté de la rambarde, où il se tenait encore en équilibre, sur le sol du balcon, afin de reprendre son élan pour se propulser d'un nouveau bond vers l'oiseau. C'est ce bond que j'ai intercepté en capturant, à la volée, l'intrépide chasseur que j'ai aussitôt ramené à l'intérieur de l'appartement. Les fenêtres bien refermées, j'ai relâché le fauve qui n'était vraiment pas content d'être de retour en cage. C'est Pat, lui qui avait suivi d'assez loin toute l'affaire, observant les péripéties de Saki d'un air légèrement réprobateur — Pat ne saute jamais sur les pigeons —, qui a fait les frais de cette mauvaise humeur et de l’excitation du vaillant chasseur. Saki, très fier de son exploit, voulait surtout que Pat l'applaudisse et le félicite chaleureusement en le serrant dans ses bras. Mais Pat à horreur de ce genres d'effusions. Alors, il a calmé, grâce à quelques coups de pattes bien appuyés sur le crâne de Saki, l'enthousiasme débordant de ce celui-ci. Tout est maintenant rentré dans l'ordre. Pat et Saki, remis de leurs émotions, se sont plongés dans la sieste rituelle des après-midis tranquilles. Quant à Schnoo, qui dormait déjà profondément lors de l'évasion de Saki sur le balcon, légèrement dérangée par toute cette agitation, n'a fait que changer de côté pour se rendormir contre l'accoudoir du canapé. Je vais remettre à bien plus tard la publication d'un billet sur SCH 2009 pour piquer, moi aussi, un petit somme, et cela par simple solidarité avec mes animaux.

dimanche 11 décembre 2011

Pat la Montagne

Les jours passent et se ressemblent. Il n'y a rien qui ressemble plus à un dimanche qu'un autre dimanche. Ce soir, c'est Pat qui a pris le relais de Saki : il pousse de petits cris de guerre en parcourant l'appartement. Ce qui est assez inhabituel, puisque Pat est plutôt du genre pacifique. Pacifique n'est peut-être pas le bon mot, car Schnoo et Saki ne le perçoivent pas sous les traits d'un sâdhu ayant fait allégeance à Shiva ou Vishnou. Pat a une personnalité assez autoritaire, heureusement, il n'a rien d'un incurable hippie, mais des traits de caractère qui le rapprocheraient un peu de la figure du Père de la Horde sauvage. Mais pas tout à fait quand même, car, ayant lu récemment Totem et Tabou, Pat craint maintenant de finir sous forme de tajine cuisiné par Saki et Schnoo. Il n'empêche qu'il aime qu'on le traite avec déférence, une notion que Saki n'a pas encore parfaitement assimilée. Ce qui fait que Pat maîtrise, du mieux qu'il le peut, ses émotions et ne se laisse aller que très rarement à des manifestations qui remettraient en cause l'image du Sage de la Montagne qu'il s'est patiemment forgé, peu de temps après l'arrivée de Saki, une image qu'il tient à conserver. D'où mon étonnement en remarquant que, ce soir, Pat se comportait un peu comme Saki, lorsque ce dernier annonce son départ en campagne, prêt à raser l'appartement, histoire de passer un bon moment tout en laissant libre cours à son vent de folie passagère. Mais Pat s'est rapidement repris. Le temps de rédiger ce billet, il avait retrouvé ses airs de majesté. Pat est la Montagne qui ne bouge jamais.

lundi 14 novembre 2011

Saki, Jesus and Mary

Je savais bien qu'il me faudrait mettre un petit mot, aujourd'hui, sur Horizon. Mais, je ne savais plus pour quelle raison j'avais gardé cette idée en tête toute la journée, car je ne me rappelais plus de quoi il était question. C'est en revoyant une photo de Saki que j'ai su pourquoi je voulais écrire sur ce blog : cela fait, exactement, trois mois qu'elle s'est installée au 205. Voilà trois mois que BBL a ramené Saki dans ses bras, après avoir découvert ce petit fauve errant, affamé, sur le parking de la résidence. Pat et Schnoo ont eu un peu de mal à accepter la présence de Saki, qui, les premiers temps, a eu quelques difficultés à se plier aux codes et aux bonnes manières des chats civilisés.
Mais, avec le temps, les choses s'arrangent : les conflits sont de moins en moins fréquents. Aussi, mes animaux commencent à cohabiter de façon plus pacifique, ce qui me permet de vivre plus détendu, sans avoir à jouer la police vingt fois par jour. C'est peut-être la musique qui a adouci les moeurs de Saki. Elle aime particulièrement, The Jesus and Mary Chains. Ce soir encore, Saki m'a demandé de lui repasser Drop, pour fêter ces trois mois passés en famille.
These twisted times
Can’t compare to mine
And heaven knows where loving goes

mercredi 9 novembre 2011

Stray Cat

Voilà un an que je n'ai pas revu Vladimir. C'est avec une certaine émotion que je me souviens de l'époque où je m'occupais régulièrement de lui, ainsi que de Schnoo — les deux survivants. Régulièrement, H. me donne des nouvelles de Vladimir. Mais ce sont toujours les mêmes : Vladimir n’apparaît qu'au moment des repas ; en dehors des heures de repas, H. ne le voit pas. Vladimir n'a jamais été un animal sociable. Si Pat ne lui accordait que très peu d'attention, Schnoo avait un peu de mal à supporter sa présence. Il y a un an, Vladimir était un petit sauvage. Aujourd'hui, il n'est toujours pas civilisé. Vladimir est un authentique stray cat.

jeudi 3 novembre 2011

Et les écluses des cieux s’ouvrirent

Météo France a placé trois départements en vigilance rouge ce jeudi en fin de journée, l'Hérault, l'Aveyron et la Lozère, en raison de forts risques d'inondations. Temperature: 17.8°C | Humidity: 92% | Pressure: 1001.2hPa (Falling) | Conditions: Light Rain | Wind Direction: SE | Wind Speed: 40.2km/h. En raison de ces conditions météorologiques, mes animaux refusent d'aller faire un tour sur le balcon. Pat, pour passer le temps, s'est mis en tête de raconter à Schnoo et Saki de grands contes mythologiques. Il a un faible pour les récits apocalyptiques. Je l'entends citer la Bible (Genèse 7:11) : « En ce jour-là se fendirent toutes les sources de l’immense abîme d’eau et les écluses des cieux s’ouvrirent. » Schnoo et Saki l'écoutent, médusées. Pat est très fier du succès remporté par ses histoires, fréquemment ponctuées d'éclairs et de coups de tonnerre. Il s'emporte, par moment, et son récit s'enflamme. Pat est un grand prédicateur !

dimanche 28 août 2011

Territoires

Voici deux semaines que Saki fait partie de la famille. Deux semaines qui ne se sont pas passées sans difficultés, puisque Pat et Schnoo ont du redéfinir leurs territoires dont les limites étaient totalement inconnues pour Saki. Celle-ci gambadait, au cours de la première semaine, dans tout l'appartement sans se préoccuper des frontières invisibles mises en place, fin novembre 2010, par ses deux aînés, après que Schnoo fut arrivée épuisée au 205, alors que Pat y était déjà confortablement installé depuis sept mois. Inévitablement, quelques bagarres ont éclaté. Heureusement pour elle, la petite Saki est d'une rapidité prodigieuse : ses merveilleux réflexes lui ont permis d'éviter, en grande partie, les nombreux coups de griffes qui lui étaient destinés, particulièrement ceux de Schnoo, la plus intransigeante quant à l'observation des bonnes manières. En une dizaine de jours, Saki s'est progressivement pliée aux règles imposées par les adultes. Il y a deux jours, la chute soudaine des températures tropicales, que nous subissions depuis dimanche dernier, a sûrement joué sur le comportement de mes animaux, car leurs relations se sont singulièrement améliorées. Bien sûr, tout n'est pas encore rentré dans l'ordre, mais BBL et moi ne sommes plus obligés de jouer les casques bleus et d'intervenir régulièrement, dix fois par jours, pour ramener la paix. Surtout, les nuits sont beaucoup moins mouvementées, ce qui me permet, de nouveau, d'aligner quelques mots sur les blogs dans la journée.

lundi 15 août 2011

Réfugiée

Hier, en fin d'après-midi, une voisine a téléphoné à BBL pour lui dire qu'elle avait vu passer dans son jardin un chaton qui lui semblait abandonné. Dix minutes plus tard, BBL remontait au 205, les bras chargés d'une petite femelle âgée d'environ deux mois. Ce qui n'a pas vraiment fait la joie de Pat et Schnoo, pas très contents de voir un petit animal empiéter sur leurs territoires. La nuit fût un peu agitée.chatonIl est très possible qu'on ne retrouve jamais le pauvre imbécile qui a mis ce petit animal à la porte. Ce qui est l'hypothèse la plus probable, car personne dans les alentours n'a entrepris de faire savoir, par voie d'affichage, qu'un chaton s'était échappé. Ce matin, je suis déjà persuadé que cette petite femelle ne nous quittera plus. Il ne reste plus qu'à lui donner un nom.

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