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lundi 23 août 2010

Rébellion matinale

Mal dormi. Temps gris, chaud et humide. Hier, dans la nuit, j'ai fini Le gai savoir de Nietzsche. Ce matin, au réveil, juste après avoir bu un café, j'ai relu l’intervention de Miguel de Unamuno du 12 octobre 1936 à l'Université de Salamanca, ainsi que les commentaires qu'en avait fait Michel del Castillo sur son blog et que j'avais conservés. Il est possible que je republie ses commentaires, puisque, malheureusement, depuis pas mal de temps déjà, del Castillo a bazardé sont site. Et, je me répète encore une fois, qu'il me faudra absolument lire Ortega y Gasset "dont La rébellion des masses, plus que tout le fatras marxisant, éclaire notre siècle" comme le rappelle del Castillo.

samedi 8 août 2009

Ensuite, tout devint blanc

"Ensuite, tout devint blanc." C'est sur cette phrase que Rob Riemen termine son livre. Que personne ne compte sur moi pour avoir une idée précise de ce que Riemen dit, de son discours, de sa thèse. Je ne prends jamais - ou presque - de notes et, généralement, j'oublie très rapidement ce que contiennent les livres. Même le contenu de ceux avec lesquels j'ai passé d'intenses moments faits d'un immense plaisir, celui que procure la lecture d'un très bon ouvrage.crayonsAprès le repas, j'ai chaussé mes lunettes, et j'ai, en moins d'une heure, achevé "La noblesse de l'esprit" que j'avais entamé il y a fort longtemps. Une chose est sûre : ce soir je n'ai pas perdu mon temps.

dimanche 19 juillet 2009

La noblesse de l'esprit

Vers 16 heures, j'ai entamé la lecture de "La noblesse de l'esprit, un idéal oublié" de Rob Riemen. Je m'étais arrêté à la préface de George Steiner que j'avais immédiatement lue quand j'ai eu ce livre en mains, à la fin du mois dernier, après que BBL me l'a ramené de la librairie.voie romRiemen parle de son amitié avec Élisabeth, la fille de Thomas Mann, et d'une rencontre à New York, au River Café, avec un ami cher à cette dernière, Joseph Goodman, un grand musicien, fou de l'immense poète Walt Whitman. J'aime beaucoup Walt Whitman que j'avais découvert après avoir vu l'excellent film de Jim Jarmusch : "Dawn by law". Je regrette seulement de ne jamais avoir lu Thomas Mann. Aussi, je me suis promis de me lancer très bientôt dans la lecture de cet illustre auteur. En attendant, j'en suis à la page 44 de "La noblesse de l'esprit", un livre qui débute de manière fort intéressante. Je me trouve juste à l'endroit où Riemen entame un chapitre sur Baruch Spinoza. J'adore !

vendredi 17 juillet 2009

Le désastre grandiose

Une nouvelle étape vient d'être franchie : alors que je n'avais pas codé la moindre ligne en HTML depuis des mois, ce soir j'ai de nouveau installé HTML-Kit afin de mettre en forme et de publier quelques extraits d'un bouquin de Cioran.lecturaC'est un portrait inédit de la France écrit en 1941, au coeur des années sombres dont Sylvie Pierre-Brossolette du magazine Le Point parle en ces termes :
"Ce court livre, édité par L'Herne, se lit aujourd'hui avec émotion, tant les accents de lucidité et de pessimisme auxquels cet auteur nous a habitués font réfléchir sur les ressorts profonds d'un pays à la fois jouisseur et désespéré. Cet amoureux de la France, né en 1911 en Roumanie, mort à Paris en 1995, au passé sulfureux, dissèque à sa façon les grandeurs et petitesses d'une nation qui le fascine."
Ces extraits sont à lire sous le titre  : Le grandiose désastre français.

Extermination

J'ai lu récemment qu'Emil Cioran - j'écris parfois Émile et d'autre fois Emil - lorsqu'il se retrouvait dans la rue, confronté aux passants, un mot lui venait spontanément à l'esprit : extermination ! Je n'ai même pas besoin de descendre dans la rue pour éprouver le même sentiment : il me suffit de faire un tour sur la bloggosphere.

lundi 29 juin 2009

Régression

J'ai demandé à BBL de m'acheter "La noblesse de l'esprit" de Rob Riemen, alors qu'elle se rendait en ville et passait par Sauramps.airplane avionElle est rentrée, deux heures plus tard, avec le livre en question, plus un bouquin de Slavoj Zizek : "Bienvenue dans le désert du réel" et un autre de l'antisémite Badiou : "Peut-on penser la politique ?".

Je n'en suis qu'au début de la lecture de "La folie de Dieu", un essai de Peter Sloterdijk, que j'ai commencé il y a déjà une quinzaine de jours, car je ne prends pas beaucoup de temps pour lire, en dehors de ce que je lis à l'écran.carnonIl me faudrait lâcher le PC plus longuement, au cours des journées, pour me remettre à lire sérieusement. J'ai l'impression de régresser.

vendredi 5 juin 2009

Fire

fire lierreJe recommence à penser que les relations interpersonnelles sont sans grande importance. Je ne devrais pas lire d'auteurs comme Slavoj Žižek ou Giorgio Agamben qui déconstruisent subjectivité et communauté, parce qu'ensuite je ne considère l'Autre que sous l'angle du cas clinique.

mardi 14 avril 2009

Après-guerres

Hier, j'ai fini Théorie des après-guerres de Peter Sloterdijk, soit des remarques du philosophe de Karlsruhe sur les relations franco-allemandes depuis 1945. Et comme d'hab, Sloterdijk met un problème en lumière sous un angle inattendu et donne un point de vue très intéressant qui conduit toujours vers encore plus d'interrogations. Pour lui, la France et l'Allemagne s'ignorent et c'est très bien ainsi, car cela évite tout risque de conflit. Je me suis ensuite de nouveau attaqué à Zizek au sujet du totalitarisme et je pense acheter bientôt un bouquin de Rob Riemen, Noblesse de l'esprit, où il est, entre autres, question de Goethe disant : « La civilisation est un exercice permanent de respect; du divin, de la terre, de la nature et de notre propre prochain et de notre dignité ».

mercredi 4 mars 2009

Liberté

Je suis en train de lire La Marionnette et le nain de Slavoj Zizek. Il dit que nous croyons trop à notre réalité, nous sommes les fantômes des générations passées. Un fantôme est un mort qui vient tourmenter les vivants. Or, nous ne sommes même pas assez vivants pour être tourmentés par les fantômes, c'est pourquoi nous sommes nous-mêmes des fantômes. Nous ne voulons rien savoir, nous autres postmodernes, de notre passé, et nous ne voulons pas non plus penser à notre futur. C'est pourquoi nous errons, comme des fantômes. A la page 167 on peut lire ce qui suit :
Il n'y a pas de liberté en dehors de la rencontre traumatique avec l'opacité du désir de l'Autre : la liberté ne veut pas dire simplement que je me débarrasse du désir de l'Autre - je suis en quelque sorte plongé dans ma liberté quand je fais face à cette opacité comme telle, privé de la couverture fantasmatique qui me dit ce que l'Autre veut de moi. Dans cette situation difficile, angoissante, où je sais que l'Autre veut quelque chose de moi sans savoir quoi, je suis renvoyé à moi-même, forcé à assumer le risque de déterminer librement les coordonnées de mon désir.
Je suis sûr qu'il y a là, dans cet extrait, de quoi vous faire réfléchir. Je vous laisse avec vos fantômes, je vais dormir... avec mes sept démons...

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