lundi 28 février 2011

samedi 26 février 2011

Craven A, suite et fin

Deux buralistes m'avaient affirmés que les Craven A sans filtres n'étaient plus à vendre. Je n'avais pas voulu les croire. Pourtant, ils ne m'avaient pas racontés d'histoires. A ce jour, tous les bureaux de tabac ont épuisés les stocks de Craven A. Je dois accepter la triste réalité : la Régie des Tabac ne distribue plus de cigarettes sans filtres. Je suis condamné à fumer des Winston.

mardi 22 février 2011

Iko Iko

Une semaine passée sans franchir le seuil de l'appartement. Troisième jour sans pain. Un seul paquet de Craven A en réserve. Deux poubelles de trente litres pleines sur le balcon. J'imagine la boite aux lettres débordante de prospectus publicitaires. Les conditions météorologiques ne sont pourtant pas mauvaises, bien au contraire. De la fenêtre, je vois en contrebas un amandier en fleurs. Mais rien ne m'incite à mettre un pied dehors. Les fréquentes conversations téléphoniques avec ma mère et BBL, quelques rares échanges de paroles sur Twitter suffisent à me faire oublier l'isolement dans lequel je me suis replié. Je ne me sens pas coupé du monde. D'autant moins que, lorsqu'il ne dort pas, Pat aime bien bavarder de choses et d'autres : de filles, de courses en voiture, de combats de boxes, de grandes évasions, de révolutions. Schnoo est plus réservée, mais se laisse parfois entraîner dans une discussion quand le sujet lui semble suffisamment intéressant, surtout si elle peut se montrer plus avisée, plus perspicace que Pat avec ses jugements souvent taillés à l'emporte-pièce. On passe de bons moments. D'ailleurs, pour éviter que la morosité ne plane sous les plafonds de l'appartement, fréquemment je fais jouer de la musique. Dans l'après-midi, Pat aime être bercé par des balades telle que Cutting board blues des Cowboy Junkies, tandis qu'Alice Austin fait rêver Schnoo avec Mystery. Evidemment en l'absence de BBL, les journées semblent toujours moins lumineuses. Alors, en attendant son retour, je repasse souvent Iko Iko de Long John Baldry, une reprise des Dixie Cups qui annonce le prochain carnaval. Au Mardi gras, l’hiver s’en va et BBL est là !

jeudi 10 février 2011

Rappel musical

J'ai entassé dernièrement pas mal de mp3 sur mon serveur, sans prendre la peine de les mettre ensuite en ligne. Bien que cela ne demande qu'une minute ou deux, je trouve assez fastidieuse la copie et l'adaptation du code html qui permet d'insérer de la musique dans le texte. Pourtant, j'aime bien réécouter quelques mp3 en remontant le fil des mes billets, parce que les sonorités musicales provoquent, avec une assez grande précision, le rappel de l'ambiance dans laquelle j'étais plongé au moment d'écrire. Sur Horizon, grâce au label mp3, je dénombre la publication de 12 morceaux. Il ne me reste plus qu'à inventer un prétexte pour en publier d'autres. C'est à dire qu'il me faut maintenant écrire un texte qui puisse être complété par un morceau de musique. Mais je manque d'inspiration.

Craven A Bis

Une bonne nouvelle : les deux buralistes qui m'avaient affirmés que les paquets de Craven A sans filtre n'étaient plus distribués, m'avaient racontés des craques, probablement dans le but de me vendre quand même des cigarettes, en l’occurrence des Winston. Les Craven sont donc toujours en vente. Mon système nerveux s'en porte d'autant mieux.

mardi 8 février 2011

L'angoisse

1962/63 - L'angoisse - 26/06/63 - Qu'est-ce que le symptôme, c'est la fuite du robinet. Le passage à l'acte c'est l'ouvrir, mais l'ouvrir sans savoir ce qu'on fait. - Quelque chose se produit qui libère une cause - Quant à l'acting-out, (...) ce n'est pas le fait d'ouvrir le robinet, (...) c'est simplement la présence ou non du jet.
Jacques Lacan

mercredi 2 février 2011

Craven A

J'ai fumé, ce matin, la dernière Craven A sans filtre. La Régie des Tabacs ne distribue plus que des cigarettes dotées d'un filtre. J'ai donc choisi de fumer des Winston, une marque que j'achetais régulièrement avant que je ne m'installe définitivement en France, il y longtemps, maintenant. Frank Zappa fumait des Winston. Je viens d'ouvrir le second paquet de la journée. J'ai légèrement mal au crâne. Je regrette déjà les Craven A. Je me sens aussi largué que Jeeter Lester, le patriarche de La route du tabac d'Erskine Caldwell. Pour me consoler, je pense à l'époque où la cigarette ne représentait pas encore le mal absolu pour les hygiénistes hystériques du IIIè millénaire. Je fais jouer Everybody's talking at me de Beautifull South. Cette version est un peu différente de celle de Harry Nilsson, dans Midnigth Cowboy. Pat est d'ailleurs très content d'entendre cette balade. Ce genre de musique évoque pour lui l'atmosphère au cours du long trajet fait entre la Mexique et le Michigan, quand, pour quelques jours seulement, j'avais de nouveau grillé des Winston.

La sieste

Il y a quelques jours, Pat faisait une importante découverte. Il s'est rendu compte que le routeur — matériel pour diriger les données à travers un réseau, soit, dans ce cas, un rectangle de la taille d'un gros livre de cuisine —, dégageait une douce et agréable chaleur. Il me faut dire que Pat a connu des jours difficiles dans sa jeunesse, avant de fuir à jamais sa lointaine Sibérie natale. Depuis qu'il vit ici, sous un climat un peu plus tempéré, Pat aime faire sa sieste dans des conditions qui lui font oublier les affres des épouvantables hivers passés dans la toundra. Pour lui, rien ne vaut un bon radiateur.pat sur le routeurAinsi, le routeur représente le chauffage idéal : un petit sommier en plastique tiède et bien lisse, sur lequel il peut coller son ventre quand, après une bon repas, lui vient l'envie de faire une courte sieste. Mais, pour éviter à Pat que son corps grassouillet ne soit bombardé par une trop grande quantité d'ondes électromagnétiques, je débranche alors délicatement le routeur. Puis, j'attends patiemment que Pat sorte de sa sieste. Quand Pat est de nouveau réveillé, lorsqu'il quitte à regret le douillet sommier électronique, après avoir vingt fois baillé tel le Roi de la savane, je reconnecte mon PC à Internet. Hé oui, je vis au rythme de mes animaux.

jeudi 27 janvier 2011

Sony Reader

J'avais plusieurs fois essayé de la dissuader, persuadé qu'il ne s'agissait là que d'un gadget électronique de plus, mais BBL n'a rien voulu entendre. Il y a une dizaine de jours, elle est rentrée à la maison avec, dans son sac, une boite en carton qu'elle m'a tendue en disant : "Tiens, c'est pour toi." La boite contenait un Sony Reader PRS-650 Touch Edition. Après avoir mis en fonction la petite machine, j'ai aussitôt été conquis. Je n'avais plus qu'à remercier vivement BBL et la féliciter pour cette excellente initiative. Depuis dix jours, mon temps de lecture quotidien a redoublé. Voilà plus d'une semaine que je n'ai pas ouvert de livre en papier. La lecture sur ce reader est aussi agréable à faire que sur un page bien imprimée. J'ai commencé par finir de lire Vingt-quatre heure de la vie d'une femme de Stefan Zweig que j'avais entrepris quelques jours auparavant sur le PC, mais vite abandonnée en raison de la fatigue visuelle procurée par l'écran LCD, comme tout écran rétro-éclairé. J'ai laissé de côté Les fous du roi de Robert Warren Penn entamé entre temps sur un livre de poche et je me suis attaqué, toujours sur le reader, aux Âmes mortes de Nicolas Gogol, un roman que je n'ai pas, à l'heure qu'il est, encore terminé. Hier, j'ai chargé l'oeuvre complète de Camus, tombée dans la domaine public au Canada. Après l'avoir transférée sur le Sony, j'ai lu, dans la nuit, une centaine de pages concernant ses chroniques, pour reprendre, cet après-midi, la lecture captivante et hilarante de Gogol. D'ailleurs, Pat et Schnoo aiment beaucoup que je les tienne au courant des péripéties de Pavel Ivanovitch Tchitchikov, que je leurs lise à voix haute quelques passages de ce merveilleux roman. Et c'est bien ce que je vais de nouveau faire, une fois cette note publiée. Allez, tout le monde grimpe dans la britchka. En route pour de nouvelles aventures et dites merci à BBL !

mercredi 12 janvier 2011

Skyline




The Ballroom Blitz

BBL a raison : je devrais laisser de côté mon PC plus souvent. Elle est contente de me lire en ligne, d'accéder à mes photos ou mes planches digitales, de suivre mes tumblrs ou posterous, pourtant elle pense que je ferai mieux de consacrer plus de temps à la lecture de romans. "Lis essentiellement des romans" me conseille-t-elle. Je suis d'accord avec BBL. D'autant plus d'accord que je me suis lassé des essais. En effet, au cours de ces dernières années, la sociologie, l'anthropologie, la linguistique, la philosophie ont rivalisé pour orchestrer le grand bal de mes neurones. Je réalise aujourd'hui que ma cervelle, qui a trop souvent été à la fête, n'a pas très bonne mine. Il est temps que je prenne la clef des romans pour rouvrir une porte laissée trop longtemps fermée. Il me faut franchir vers la lumière le seuil de la bibliothèque des livres qui ne se lisent qu'un crayon à la main. J'ai besoin d'évasion, de gambader loin des laboratoires, loin des fabriques de la pensée. J'ai ouvert dimanche soir Les Fous du Roi de Robert Penn Warren et repris la lecture de ce somptueux roman, un livre acheté d'occasion chez Gibert peu de temps après mon premier naufrage sur les côtes du Languedoc-Roussillon, il y a trente ans, maintenant. "C’était comme si le temps enduisait de son onguent rafraîchissant la pustule maligne et le prurit de l’âme." me rappelle Robert Penn Warren.

mardi 11 janvier 2011

Cinéma nocturne

Je suis fatigué. Je n'aurais jamais dû raconter à Pat et Schnoo que, dans ma jeunesse, j'allais souvent regarder au cinéma de très mauvais films de karaté, sous-titrés en français, produits à Hong Kong et distribués à bas prix dans des pays comme le bled. Pat et Schnoo ont alors insisté pour que je leur décrive quelques scènes. Je suis un piètre conteur, mais, pour leur faire plaisir, je me suis plié à leur demande. Ils étaient ravis. Seulement, voilà, depuis trois jours, je ne dors plus très bien. Mes nuits sont entrecoupées par les hurlements stridents de Schnoo fouettant l'air de ses quatre pattes, pendant que Pat, dans une course effrénée, saute bruyamment d'un meuble à l'autre, comme un vrai Bruce Lee d'appartement. Mes deux animaux n'ont rien trouvé de mieux que de reproduire les scènes que j'avais dépeintes avec force de détails. Des détails bien souvent inventés, mais qui les avaient, tous deux, fortement impressionnés. Plusieurs fois par nuit, Pat et Schnoo m'obligent à me lever pour mettre fin au simulacre de combats qu'ils ont décidés de jouer, histoire de faire passer plus rapidement le temps, quand ils trouvent que l'heure de la gamelle matinale ne vient pas assez vite. Bien entendu, j'ai parlé de tout ça par téléphone à BBL qui s'est tordue de rire. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Pat et Schnoo ne semblent pas vouloir renoncer de sitôt à leurs petites mises en scènes. Je les soupçonne même de préparer un magnifique scénario en prévision d'une superbe représentation dans la nuit de Jeudi, alors que BBL viendra tout juste de rentrer d'Angers. Mais tout n'est pas perdu : il me reste encore deux jours pour leur raconter l'histoire du Grand Bleu. Ce film est encore plus mauvais que le dernier des films de kung fu sortis des studios de Honk Kong, mais offre un sérieux avantage qui se laisse facilement deviner si Pat et Schnoo se mettaient en tête de le parodier. Blooop... bloooop... bloop...

jeudi 30 décembre 2010

samedi 18 décembre 2010

Aux anges

BBL est rentrée, hier. Depuis, Pat et Schnoo sont aux anges. Les gamelles s'emplissent comme par miracle. Les friandises sont abondantes. Le lit et les canapés semblent encore plus confortables. L'atmosphère du 205 s'est réchauffée de quelques degrés. En fin d'après-midi, au moment où le soleil était sur le point de se coucher, Pat a rapporté à Schnoo quelques paroles de Benoît XVI entendues, un peu plus tôt, sur Radio Vatican : "La présence invisible de ces esprits bienheureux nous est une grande aide, et d'un grand réconfort : ils marchent à côté de nous, ils nous protègent, en toute circonstance, ils nous défendent dans les dangers, et nous pouvons avoir recours à eux à tout moment." Pat tente de convaincre sa petite soeur que BBL est un ange, et Schnoo ne demande qu'à le croire. Tout va bien.

dimanche 12 décembre 2010

Prix Nobel de la Sieste

Depuis que le froid s'est installé, l'appartement a quelque chose du château de la Belle au Bois Dormant. Par bonheur pour Pat et Schnoo, le salon est meublé de deux canapés. Après quelques petites frictions pour savoir qui s'installerait sur celui-ci plutôt que sur celui-là, chacun a trouvé sa place. Depuis, Pat et Schnoo se sont lancés une sorte de défi. Tous les deux concourent dans l'espoir de se voir récompensés par le prestigieux Prix Nobel de la Sieste. Dans une telle ambiance, j'ai beaucoup de difficultés à fournir le moindre effort, ne serait-ce que celui de tenir ce blog à jour, d'autant plus que je n'ai rien d'un graphomane. Rédiger, à la suite, plus d'une dizaine de lignes me donne l'impression d'accomplir un travail titanesque. Quand je pense que BBL est capable, en une journée, d'écrire plus d'une dizaine de pages, et parfois bien plus quand elle déborde de travail, je loue le ciel de me permettre de vivre, en ce moment, au rythme de l'animal qui ne sait rien de notre si belle civilisation à la con. Heureusement pour BBL, l'heure des vacances sonnera en fin de semaine. Pat et Schnoo l'attendent avec impatience, sachant qu'ils auront à leur service un bipède supplémentaire pour répondre, l'ombre d'un désir à peine esquissé, sur le champ. Vivement les vacances !

lundi 22 novembre 2010

Welcome Schnoo

Emprisonnée dans la cage prêtée par H., c'est vers 15:30 h que la petite Schnoo a passé la porte du 205. Libérée dans l'appartement, son interminable errance dans le périmètre de la résidence, qui durait depuis cinq ou six ans déjà, touchait à sa fin. Elle n'aura plus à chercher refuge d'un jardin à l'autre, à fuir les chiens le coeur battant, à se protéger comme elle le pouvait des intempéries, à éviter les voitures, à respirer le gaz des pots d'échappement, à craindre les passants.schnoo cat Pat a été très surpris de retrouver Schnoo. Il n'avait pas revue sa petite soeur d'infortune depuis le printemps dernier, depuis le 23 Avril, exactement. Pat va peut-être moins bien dormir cette nuit parce que Schnoo ne connaît pas encore les règles de la maison. Aussi, Pat va devoir passer quelques temps à expliquer à Schnoo comment se conduire dans les jours à venir. Schnoo est une fille intelligente, c'est à cette qualité là qu'elle doit sa survie. Elle s’adaptera très vite. Bienvenue Schnoo !

dimanche 14 novembre 2010

Miracles

Le temps de confectionner un sandwich et de le dévorer, j'ai écouté d'une oreille distraite la radio. Des journalistes, des experts, des politologues parlaient, sur un ton solennel, compassé, cérémonieux, du remaniement ministériel qui vient d'avoir lieu. Pat, assis sur un siège à mes côtés, secouait sa tête d'un air désolé. Il se demandait comment je pouvais écouter ça, sans avaler de travers. Au cours de la journée, je n'avais pas pris le temps de lire les titres de la presse nationale, via Google News. Aussi, je découvrais l'affaire du jour. Mais, visiblement, ça n'intéressait pas Pat. Et, honnêtement, ça ne m'intéressait pas non plus. Alors, la dernière bouchée du sandwich ingurgitée, j'ai cherché une station qui diffusait un programme plus en accord avec la crème caramel que je prévoyais de déguster. Au grand soulagement de Pat, qui écoutait attentivement, je suis tombé sur Age Of Miracles, un excellent morceau de Chuck Prophet. Dès les premières notes, Pat, ayant aussitôt reconnu l'un des ses morceaux préférés, s'est mis à fredonner. Un véritable miracle venait de se réaliser : le répugnant marécage de la politique était subitement remplacé par les sables sucrés de l'Océan Pacifique.

mercredi 10 novembre 2010

Pat n'aime pas les modernes

J'ai publié un billet, Flickr, mon ami, sur SCH 2009. Ce blog est resté à l'abandon pendant plus de deux mois. C'est peut-être parce que les températures ont sensiblement chuté que je retrouve le goût d'écrire, de me tenir assis, occupé à pianoter sur le clavier du PC, à proximité du radiateur allumé en fin d'après-midi. Pat a vivement applaudi en me voyant brancher le chauffage. Puis, il m'a confié que, pour lui, la meilleure façon de se réchauffer, c'est de jouer avec BBL. Il est impatient de la voir rentrer à la maison. Alors, pour lui faire passer le temps, en attendant que BBL revienne à Montpellier, je lui lis des passages de La Généalogie de la Morale, du Gai Savoir ou du Zarathoustra. Pat, qui pourtant n'a rien d'un bovidé, aime ruminer les aphorismes de Nietzsche. Pat n'aime pas les écrivains d'aujourd'hui, ces squelettes de poissons d'eaux saumâtres, ces cadavres-vivants inconsistants. Il ne veut même pas y goûter. Je le comprends. Pat et moi, nous aimons les choses qui remplissent l'estomac. Nous détestons la cuisine moderne et personne mieux que Nietzsche ne prépare les opulents tajines allemands que nous aimons tant dévorer, pour les ruminer paisiblement, ensuite, affalés sur la canapé, tout en sirotant du lait frais, du thé ou du café.

lundi 8 novembre 2010

Vladimir

Le petit Vladimir s'est fait piéger, hier soir. La porte grillagée de la cage d'H. s'est refermée sur lui. Il sera stérilisé, vacciné, tatoué. Il ne vagabondera plus comme il l'a fait pendant ces deux années passées.VladimirH. l'hébergera chez elle, à la campagne. Il sera choyé. Il vivra bien moins dangereusement. C'est cette perspective qui me console un peu. Le petit Vladimir va me manquer. Il me manque déjà.

lundi 1 novembre 2010

Courte nuit

Je suis devant l'écran du PC depuis 04:00 AM. Je me suis levé parce que je n'avais plus sommeil. Bizarrement, Pat ne m'a pas suivi lorsque j'ai quitté la chambre. Il doit avoir encore quelques réserves dans l'estomac.landscapeJ'ai regardé avec horreur et fascination des photos satellites sur Google Maps montrant quelques lotissements résidentiels implantés au sud ouest de la Floride : ravages du collectivisme.landscapePat vient de se lever. Il hurle pour me signifier, comme tous les matins à cette heure-ci, qu'il est affamé. Ce post prend donc fin ici. On va déjeuner.

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