jeudi 26 décembre 2013

5200 photos en un an

Au moment où le soleil se couchait, j'ai réalisé que BBL m'avait offert le Nikon 1 J2, il y a tout juste un an. Pour célébrer cet anniversaire, je me suis précipité en dehors de l'appartement, non loin de la maison, sur l'avenue d'Assas, dans le but de faire quelques images. Elle ne sont pas nombreuses parce que la nuit est assez rapidement tombée. Sur une vingtaine de prises de vue, j'en ai retenu trois qui sont maintenant affichées sur LLIDS, sous le titre : Assas. Ce petit Nikon est une excellente machine à faire des images. Au mois de juin, je l'ai équipé d'un objectif 10mm f/2.8 qui ne quitte plus le boîtier. J'utilise cet appareil comme on se servait, in illud tempus, d'un Kodak Instamatic, c'est-à-dire sans jamais se préoccuper des réglages. Il m'accompagne dans presque tous mes déplacements. J'ai fait, avec ce Nikon, environ 5200 photos en un an.

samedi 21 décembre 2013

UFO


        Bryn Thomas  Firing Blank

Skipping Disk

Nous serons en hiver dans quelques minutes, à 18:11:00 CET exactement. Ceci est donc le dernier billet de l'automne 2013 qui ne restera pas inscrit dans ma mémoire comme le plus beau des automnes. En réalité, je ne l'ai pas vu passer et je n'arrive pas à réaliser que l'hiver est déjà là, que les fêtes de fin d'année sont sur le point de débuter, et, donc, que l'année 2013 va très bientôt s'achever. Avec Skipping Disk, Animal Kingdom illustre parfaitement mon état d'esprit en ce moment.
I'm feelin' like skipping disk I feel something but I don't know what it is It's like I'm moving? but I get nowhere I keep on turning and I am right back here again It's like I'm moving? but I get nowhere It's just an echo out in the air, oooooh ooooh oh

jeudi 19 décembre 2013

Trop de siestes ?

J'ai publié une photo, datant du 15 décembre dernier, pour célébrer le premier anniversaire de CNN. Je n'en avais pas de plus récente. Je me suis rendu compte, à cette occasion, que je n'ai quasiment pas fait de photos depuis ma dernière promenade dans les environs de Maurin, le 7 décembre. Mises à part trois prises de vue, rapidement exécutées vendredi dernier, à La Paillade, je n'ai presque pas utilisé mon Nikon pendant presque deux semaines. Pas même pour faire des portraits de mes animaux, ce, qu'habituellement, je ne manque pas de faire, quasi quotidiennement. Aussi, j'ai découvert que seule la photo publiée, ce soir, sur CNN, occupait la carte mémoire de mon appareil quand je me suis mis à la recherche d'une image pour marquer ce premier anniversaire. Je n'ai pas d'explication valable à ça. Trop de siestes, ces derniers temps ? Peut-être.

dimanche 8 décembre 2013

Je pense à eux

Ah ! Mais que deviendrais-je si je n'avais pas mes animaux pour surveiller mes actions, lire et relire, avant publication, ma production artistique ? D'autant plus que BBL, surchargée de travail, n'a pas en cette période une minute pour veiller, a posteriori, sur ce que je peux écrire pour Horizon et me faire part ensuite de ses lumineuses remarques. Sans eux, les billets, qui s'empilent sur ce blog, ne seraient qu'une longue série de textes vantant les mérites stylistiques de l'auteur, exposant la manière héroïque dont il conduit, d'une main ferme et vigoureuse, son valeureux discours jusqu'au point final. Sans eux, je serais un blogueur qui se laisserait aller, comme la plupart des écrivains, à chanter sa propre gloire de manière plus ou moins explicite, bien que les lecteurs aiment à ce que les artistes présentent la face humble de leur personnalité, c'est-à-dire qu'ils se montrent déguisés sous les oripeaux de l'humilité. C'est ce que me rappellent sans cesse mes animaux. « Ne gâche pas l'admiration sans bornes de tes lecteurs en mettant trop en avant tes indubitables talents. Pense de temps à autre à écrire quelques âneries, qu'elles ne soient pas quotidiennes, certes, mais pense tout de même à te montrer proche d'eux. Ne surestime pas leurs faibles capacités intellectuelles, elles sont le lot du quadrupède humain ordinaire », me disent-ils. J'ai là des conseillers forts raisonnables. Aussi, je n'hésite jamais à prendre en compte leurs recommandations. D'où les quelques banalités dans mes propos, des facilités qui émaillent, de-ci de-là, sur certains billets. Voilà, pour mes futurs biographes. Je tiens à leur faciliter la tâche. Je pense aussi à eux.

Une idée stupide

Mes animaux et moi nous n'avons pas mis longtemps pour nous mettre d'accord : l'idée, qui avait germé dans ma cervelle, pourtant bien faite, était une idée stupide. Mes animaux m'ont presque ri au nez, quand ils en ont pris connaissance. Ils ont bien retenu l'argument de la contrainte, qui seul semblait valable à leurs yeux, mais, dans l'ensemble, ce projet restait une idiotie. D'où le fait que je ne me suis pas torturé pour produire de quoi alimenter Horizon, depuis dimanche dernier. Je me suis contenté de mettre quelques photographies en ligne dont Pizza du jour qui représente l'ultime publication de la semaine. Je ne sais pas de quoi sera faite la semaine qui débute dans quelques heures — qui le saurait ? —, mais, ce qui est sûr, c'est que dorénavant je me garderai bien d'émettre par écrit le moindre projet concernant mon activité artistique — au sens premier, celui d'une aptitude à créer quelque chose. Perfectionnons notre esprit, mais évitons de brusquer bêtement notre subtil intellect par un volume inconsidéré de publications. Je retiendrai la leçon.

dimanche 1 décembre 2013

Challenge

En fin d'après-midi, m'est venue l'idée de publier un maximum de billets sur Horizon, tout au long de ce mois de décembre, afin de tenter de battre le record de publications mensuelles établi en juin dernier, et, de surcroît, dépasser ainsi la barre des 200 billets annuels, ce qui serait d'un certain point de vue assez remarquable. Pourtant, j'hésite à me lancer dans ce type de performances, parce que ça ressemble trop à cette idée à la con qui hante ces bourrins de coaches, et qui voudrait qu'on doive se dépasser pour exister, relever des challenges, mener sa vie comme une entreprise cotée en bourse. C'est le truc le plus stupide que l'on puisse faire, sans parler de la déplorable mentalité qui est le lot des crétins qui s'aventurent dans un projet pareil. D'un autre côté, je sais que ce type de contraintes pousse à se sortir d'un certain confort et oblige à réduire le taux naturel, inné, presque irréductible de laisser-aller qui est l'une des caractéristiques saillantes de ma conduite sur les chemins tortueux, non balisés et faiblement tracés de mon existence. Le perfectionnement de son esprit, comme le dirait Baudelaire, n'est pas la pire des choses à envisager, surtout pour un type comme moi qui n'a rien d'autre de mieux à faire, en dehors de veiller sur le bien-être de ses animaux. J'hésite encore parce que je ne suis pas gouverné par des pulsions masochistes telles que les décrit Freud dans son époustouflant portrait de Dovstoïevski — je suis en train de le lire —, bien au contraire. Écrire peut, pour moi, s'avérer parfois comme une véritable torture et je veux éviter de me touver dans une situation pareille. Aussi, je vais prendre conseil auprès de mes animaux, en discuter longuement avec eux, peser le pour et le contre — comme le fait si bien Pat quand il s'agit de choisir la meilleure manière d'entamer sa sieste — avant de déclarer qu'en ce mois de décembre, on pourra lire sur Horizon plus de 30 billets. Rien ne presse, ne nous emballons pas. Réfléchissons encore.

Revoir la Méditerranée


Fin juillet, je me demandais depuis combien de temps je n'avais pas mis les pieds sur le littoral méditerranéen. J'avais alors découvert que je n'y été pas allé depuis le 25 novembre 2012, bien que la plage la plus proche d'ici ne soit vraiment pas loin : à une dizaine de kilomètres de Montmerdier. Ce n'est qu'un an plus tard, presque jour pour jour, que je me suis rapproché de la Méditerranée, en me rendant à Palavas Les Flots le 20 novembre dernier, un mercredi. En raison d'un vent du Nord soufflant fort et parce que le ciel était assez couvert, il faisait vraiment froid ce jour-là. Conditions météorologiques idéales, offrant la garantie d'un espace littoral déserté par la foule de ces gens romantiques, flâneurs et désœuvrés qui arpentent les plages quand il fait beau. C'est ce qui m'a incité à me rendre dans les environs de Palavas pour faire quelques photos. J'ai d'ailleurs produit pas mal de photographies au cours du mois dernier, battant des records de publication, avec 112 images mises en ligne sur GTK 751. Le photoblog, LLIDS, a été lui aussi bien alimenté. Je ne sais pas si ce mois, qui débute, sera aussi propice à mon activité photographique que novembre dernier. Le froid y mettra peut-être un frein. On verra.

samedi 30 novembre 2013

What's Wrong With Me

J'avais presque cessé d'écouter de la musique, ou plutôt, je pouvais passer toute une journée sans faire jouer un morceau. Lors de son dernier séjour parmi nous, au début du mois, BBL m'a demandé, un matin, si j'étais toujours abonné à Daytrottrer. J'avais presque oublié l'existence de ce site. Je m'y suis donc reconnecté, mon abonnement courait toujours. J'ai alors chargé quelques albums pour BBL. Elle s'en allait le lendemain. Depuis son départ, j'ai repris l'habitude de passer, quotidiennement, plusieurs heures — souvent le casque rivé sur les oreilles — à (re)découvrir les milliers de mp3 téléchargés au fil des ans. Ce soir, Schnoo me demande de faire jouer l'un de ses morceaux préférés What's Wrong With Me, de Hurray For The Riff Raff, qu'elle dédicace à Pat. Dans moins d'une demie-heure, la page Novembre 2013 sera définitivement tournée. Ainsi va la vie.

jeudi 28 novembre 2013

Pauvre Swann

« Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, que j’ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre ! » Hé oui, Swann ! Combien de benêts, comme toi, se sont endormis dans l'un des wagons du train de l'Illusion, pour se réveiller, quelques milliers de kilomètres plus tard, et constater avec horreur qu'ils avaient ratée la gare où, depuis longtemps déjà, ils auraient du descendre ? Hier, dans la nuit, j'ai fini Un amour de Swann, plus vivant que Combray — le volume précédent —, mais qui reste quand même une lecture assez soporifique, dans son ensemble. Il y a bien chez Proust des passages captivants, particulièrement ceux où le narrateur donne libre cours à sa langue de pute parfaitement aiguisée, pourtant, après avoir lu ces deux premiers textes, je pense maintenant que Roland Barthes était dans le vrai : « Le grand plaisir, avec Marcel Proust, c’est qu’à chaque fois qu’on le relit, on saute des passages différents. » En effet, sauter des pages est le seul moyen d'avancer réellement dans la lecture d'un roman du célébrissime Marcel et d'avoir ainsi une chance d'atteindre la dernière ligne, sans trop éprouver la triste impression d'être en train de perdre son temps.

vendredi 22 novembre 2013

Schnoo


Ce soir, nous célébrons, en toute intimité, le 3e anniversaire de l'arrivée de Schnoo au 205. Trois belles années vécues dans la sérénité, si l'on excepte les petits accrochages, relativement rares, avec Pat et Saki, au sujet des limites territoriales quelques fois transgressées. Trois belles années, malgré tout. Schnoo se prépare pour le bal. Elle dansera toute la nuit. Saki est en train de choisir la musique Come on Baby, turn around!

jeudi 21 novembre 2013

Massacre

Les jardiniers, race d'abrutis dotés d'une cervelle dont le volume est sensiblement le même que celle d'un footballeur ou d'un touriste, ont, ce matin, massacré l'arbre qui pousse dans le parc, juste en face de mes fenêtres, et dont les branches s'élevaient plus haut que le balcon de l'appartement dans lequel je passe le plus clair de mon temps. Je ne dis pas "chez moi", parce qu'ici, comme ailleurs, je n'ai pas de "chez moi". "Chez moi" est un pays qui n'existe pas : un pays sans jardiniers, sans footballeurs et sans touristes. Je me demande comment cet arbre va bien pouvoir survivre, maintenant qu'il ne lui reste plus que deux malheureuses branches. Je suppose que ces abrutis de jardiniers auront bientôt un bon prétexte pour définitivement abattre cet arbre, en s'étonnant qu'il soit déjà moribond, alors qu'il n'a qu'une trentaine d'années. Connards !

lundi 18 novembre 2013

Rien


Je n'ai pas réduit ma consommation de café, je ne l'ai d'ailleurs pas augmentée, elle reste stable, alors que la production de billets pour mes blogs est réellement en chute libre. Je vois dans ce phénomène, qui n'a rien d'extraordinaire, le fait qu'en ce moment, je suis replié dans un univers de pensées orné de réflexions qui ne peuvent pas être rendues publiques, parce qu'elles n'intéresseraient vraiment personne, et qu'il y a déjà trop peu de monde qui s'intéresse à ce que je peux écrire. Publier quelques phrases donne quand même l'illusion de s'adresser à une intelligence quelconque, procure le sentiment de ne pas simplement monologuer, à longueur de temps. Certes, ce n'est pas aussi satisfaisant que de parler à mes animaux, qui représentent, pour moi, d'authentiques interlocuteurs, mais c'est une sorte de supplément à nos passionnantes conversations. Si, exceptés mes animaux, je ne parle jamais à personne où presque, c'est parce qu'il est généralement plus intéressant de parler à un mur, qui peut parfois renvoyer un écho, plutôt que de s'adresser à un quadrupède humain doté d'une cervelle tellement poreuse et inconsistante qu'il est alors impossible d'avoir le moindre retour sous forme de langage plus ou moins bien articulé. Et comme, je n'aime pas perdre mon temps, déjà dûment rempli par le foisonnement de mon courageux et infatigable intellect toujours prêt à déconstruire le monde, pour en examiner les rouages et en comprendre toute la complexité du fonctionnement, je m'abstiens le plus souvent de faire part de mes opinions qui, forcément, resteront incomprises du public. Non, je n'ai pas rien à dire, rien à écrire, mais ce que je ne veux surtout pas, c'est me fatiguer pour rien. D'où le faible volume de mes publications.

dimanche 17 novembre 2013

Insociabilité

Il a plu une bonne partie de la journée. Il ne fait pas vraiment froid, mais mes animaux fréquentent les radiateurs avec de plus en plus d'assiduité. Ils s'entraînent régulièrement pour opérer, tout en douceur, un passage en mode hibernation continue. J'ai fini la lecture des Aphorismes sur la sagesse de Schopenhauer, dans le courant de l'après-midi. Une lecture qui me renforce dans l'idée que je suis sur la bonne voie :
« L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira la solitude. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. »

samedi 16 novembre 2013

Patience

Depuis près de 200 000 ans, date de l'avènement de l'Homo sapiens idaltu, on n'a toujours pas inventé la levure qui permettrait aux cerveaux plats et ratatinés, dont est dotée l'immense majorité des quadrupèdes humains, de gonfler. C'est regrettable. Depuis deux ou trois jours, la connexion ADSL, qui me permet — entre autres — de publier des billets, tel que celui-ci, ou des photos sur le Web, telles que celles-ci ou celles-là, est complètement rétablie. Je n'ai même pas eu à intervenir pour cela. Il m'a simplement fallu patienter. Comme je patiente encore en espérant que l'hiver s'installera bientôt, sachant que les petits cerveaux plats et ratatinés resteront cloisonnés, à cause du mauvais temps, dans les appartements et auront donc moins tendance à beugler comme des cons, la nuit, sur les balcons.

dimanche 10 novembre 2013

Connexions

Depuis près d'un mois, je me connecte à l'Internet de façon aléatoire, quand la ligne ADSL fonctionne. Comme elle ne fonctionne que par intermittence et ne m'autorise à surfer que rarement plus de quelques minutes d'affilée, je me contente la plupart du temps de consulter mes mails, c'est-à-dire les newsletters, puisqu'il y a bien longtemps que plus personne ne m'écrit. Je n'ai pas l'intention de faire réparer la ligne, car ce dysfonctionnement m'oblige à passer moins de temps sur l'Internet, ce qui n'est pas une mauvaise chose, sachant que cela me permet d'avoir plus de temps pour des activités souvent bien plus intéressantes — la sieste, en particulier — que celle qui consiste à surfer sans but précis sur le Web. Malgré tout, j'ai pu alimenter en images quelques photoblogs, tels que GTK 751, CNN ou LLIDS, lorsque la ligne a fonctionné suffisamment longtemps sans interruption, permettant alors des publications. Ce qui est sûr, dorénavant, c'est que, connexion ADSL stable ou pas, je ne peux plus me permettre d'entretenir une myriade de blogs. Et s'il m'a fallu déjà en négliger un bon nombre, je vais faire en sorte de concentrer mon activité sur une poignée de sites et laisser définitivement le reste à l'abandon, peut-être même aller jusqu'à les écraser. Je sais, c'est triste, mais c'est nécessaire. Bien entendu, Horizon et GTK 751 survivront, ainsi que CNN ou peut-être LLIDS. Pour le reste, nous verrons.

samedi 2 novembre 2013

Pasa la vida



BBL était redescendue à Montmerdier samedi dernier. Elle est repartie dans l'après-midi. Nous n'avons passé que très peu de temps ensemble, puisque, le lendemain de son arrivée, dans la matinée, je quittai Montmerdier et prenais l'autoroute en direction du Pays Basque. Je n'en suis revenu qu'hier. BBL aura donc vécu une semaine en compagnie de nos animaux. Ce soir, les animaux sont tristes de ne plus avoir BBL à leurs côtés. Pasa la vida.

Y pasa la vida, igual que pasa la corriente cuando el río busca el mar y yo camino indiferente, donde me quieran llevar.

jeudi 24 octobre 2013

Activité restreinte


Seulement deux billets écrits pour Horizon au cours de ce mois d'octobre. C'est très peu. Pour autant, moins d'une poignée de billets publiés, sur une période d'un mois, n'est pas à considérer comme un fait exceptionnel ; il suffit de consulter les archives de ce blog pour s'en rendre compte. Je n'ai donc pas d'inquiétude à avoir, suite à cette remarque. Étant donné que je serai absent de chez moi, la semaine prochaine, il est d'ores et déjà certain qu'en ce mois d'octobre je ne battrai pas un record de publication. C'est surtout GTK 751 qui, ce mois-ci, a bénéficié du meilleur temps que j'ai pu accorder au développement de mes blogs, avec 40 images publiées. J'ai mis en ligne, dernièrement, d'autres images sur La Lumière Incertaine du Souvenir et Simulacres. Quelques autres encore sur Cloud Number Nine. J'ai même fabriqué 9 planches pour TTTTL. Je n'ai donc pas été totalement inactif, mais je ne suis pourtant pas très satisfait de mes publications ; non pas qu'elles soient moins de moins bonne qualité que celles publiées précédemment, mais parce que le coeur n'y était pas vraiment. J'ai alimenté ces blogs presque de façon automatique, routinière, par habitude. Cet état d'esprit changera peut-être à mon retour du Pays Basque où je ne suis pas rendu depuis 22 mois, presque deux ans, déjà. Presque deux ans, aussi, que je n'ai pas quitté Montmerdier. Jamais je ne m'étais fixé si longtemps sur une aire géographique aussi restreinte et pourrie.

vendredi 18 octobre 2013

A quoi bon ?

C'est régulier, à une période ou une autre, j'en arrive toujours à me demander s'il ne serait pas temps de mettre définitivement fin à cette manie qui consiste à créer des textes — insignifiants — afin d'alimenter mes blogs, dont celui-ci, en particulier. Ce questionnement survient généralement quelques jours après m'être déshabitué à produire des billets, car, contrairement à ce que prétendent les auteurs de littérature exigeante, cette espèce de pseudo écrivains foisonnante sur le Web francophone, écrire est loin de représenter une nécessité favorisant le sentiment d'exister. C'est plutôt, à mes yeux, une façon d'employer paisiblement des moments perdus, comme d'autres font du tricot, du macramé, des sudokus ou des mots croisés. Pour écrire véritablement, il faut avoir quelque chose à dire et très peu de gens ont réellement quelque chose à dire. Seule une infime partie des quadrupèdes humains a quelque chose de vraiment intéressant à dire ; elle seule est en mesure de produire des textes qui valent la peine d'être lus, des textes qui entreront sans ambiguïté dans la catégorie Littérature. Le reste relève de l'information insipide et du divertissement plus ou moins stupide. Et le discours sera d'autant plus stupide que l'auteur pensera pouvoir échapper facilement à la bêtise en se faisant de terribles illusions sur l'importance de ce qu'il aura à exprimer. Tout cela pour noter que, dans la fabrication de billets, qui demande pourtant une certaine régularité, chaque interruption prolongée m'amène à cette réflexion : « À quoi bon ? » « Oui ! À quoi bon ? » me demandent mes animaux qui pensent que je ferais mieux de faire la sieste avec eux, car, de leur point de vue, cela serait bien plus utile, puisque, même sans être pris par la fièvre de l'écriture, mon corps dégage une température constante de 37°C, soit un bon moyen de chauffer le lit. Ce qui, en ce début d'automne, n'est certainement pas désagréable pour ces paresseux félins frileux. Je ne leur donne pas tort : la sieste est certainement une activité bien plus noble et digne d'intérêts que la fabrication d'un blog, soit l'interminable production d'un discours inepte.

jeudi 3 octobre 2013

Bureau

J'ai réaménagé la chambre et fait en sorte que le bureau qui s'y trouvait, et que j'avais retiré, soit remis en place. J'ai surtout voulu qu'il devienne un peu plus sûr — il menaçait en permanence de s'écrouler — et un peu plus fonctionnel. Je pensais qu'une fois cette opération effectuée, j'allais m'y attabler et noircir à l'encre des pages et des pages de cahier. Je n'ai pas pu produire un mot. Aussi, pour me consoler, j'ai fait deux photos.

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