J’ai rapidement parcouru ce blog. Je me rends compte de la facilité avec laquelle je rédigeais de petits textes pour entretenir le rythme de mes publications. Au cours de la rédaction de ces textes, je ne me posais pas beaucoup de questions sur la profondeur du discours qui, quelques minutes plus tard, s’afficherait en ligne. Une phrase ou deux reflétant l’humeur du moment, la copie d’un bulletin météo, un commentaire sous une photo, suffisaient à produire un billet. J’éprouve, aujourd'hui, un peu de mal à retrouver cet élan.

J’ai délaissé l’idée d’échafauder ce blog en une lente accumulation de points zéro du temps. Je n'avais pour mobile que le simple plaisir de réactualiser le souvenir d’un bref instant passé pour en faire, à la relecture, un nouveau un temps présent, un nouveau
point zéro, selon la formule de Paolo Spinicci qui se demande comment peuvent s’harmoniser l’objectivité rigide et la subjectivité fluente du temps et qui propose donc de prendre appui sur un point zéro, qui serait d’ordre subjectif :
"Dans le présent, chaque instant s’impose à la subjectivité comme le point zéro du temps."Mais, je crois maintenant être en mesure de dessiner de futurs points zéro sur la ligne d’
Horizon.