
Il y a des jours comme ça. Des jours où on aimerait être sur la liste d'embarquement du premier avion prêt à quitter le territoire français. On rêve de se retrouver sur les plages de Sokhumi ou celles de Makhachkala. On imagine alors les belles cartes postales qu'on pourrait poster : un court texte exprimant la joie de vivre dans ces belles régions, loin de cette société française moribonde qui s'asphyxie lentement dans l'atmosphère viciée de l'été, sous le Palais de Cristal.