Je ne sais pas si, à quelques kilomètres d'ici, plus au sud, les hordes de vacanciers en shorts, bikini et tongs attendent aussi patiemment que les tourterelles que la météo change. J'imagine cette masse désemparée parce qu'elle ne peut pas batifoler en bordure de mer, dans son bac à sable puant la crème solaire mélangée à la sueur rance. Elle doit se sentir privée de vacances. Je suppose même qu'une partie d'entre elle tente de se replier vers la ville - Montpellier ne se trouve qu'à 10 Km au nord des plages. Il est possible que quelques uns se détachent de cette partie et s'égarent dans le quartier.

Pauvre vacancier qui se fait si chier, loin de son parasol et de sa serviette de plage ! Bien qu'il ne soit pas trop à plaindre. Celui à qui va toute ma compassion, c'est celui qui, les jours de pluie, s'inflige la visite des musées, galeries d'art et monuments historiques... Ça c'est terrible !