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vendredi 31 octobre 2014

Bilan mensuel

Dernier jour du mois, seule raison d'écrire pour Horizon, parce que je n'ai pas grand-chose à dire. Je me contenterai de faire un court bilan mensuel, en écrivant que ce mois d'octobre 2014 ne fut ni bon ni mauvais. Un mois neutre. J'ai très peu fait de photographies, avec, pour conséquences, encore moins de publications. C'est La Lumière Incertaine Du Souvenir qui récolte le plus d'images avec 10 publications, suivit par Simulacres qui n'en compte que la moitié. S'ajoutent à ces photographies, 7 planches/collages sur Le Jour Ne Se Lèvera Plus Jamais. Côté textes, je n'en ai publié qu'un seul, sur Traverses : Il faut savoir écrire. Je pourrais recenser ce que j'ai aussi mis en ligne sur les Tumblr, mais c'est assez marginal. Je serai peut-être plus créatif en novembre si le froid s'installe, car je suis comme ma VW Passat : je fonctionne mieux en hiver. Ma cervelle doit être composée de gènes spécifiquement allemands, ce qui n'aurait rien de surprenant au regard de mon ascendance. Vivement l'hiver !

lundi 8 septembre 2014

Psychopathe

La pleine lune, qui favorise le manque de sommeil, les conditions climatiques — Temperature: 25°C | Humidity: 82% | Pressure: 1015hPa (Falling) | Conditions: Mostly Cloudy | Wind Direction: SSE | Wind Speed: 24km/h —, absolument merdiques, identiques à celles du mois d'août, font de moi un véritable psychopathe, prêt à mettre le feu au monde entier. Heureusement, je ne suis dans cet état que depuis hier et, d'ici deux ou trois jours, mon humeur aura retrouvé la bonhomie qui, habituellement, me caractérise. Ce n'est qu'une toute petite question de patience.

samedi 6 septembre 2014

A. & B.

Ici, en enfer, et plus précisément à Montmerdier, les jours passent et se ressemblent. Seules les nouvelles en provenance d'Australie, celles que nous donnent régulièrement A. et B., les deux artistes, nous secouent suffisamment pour que nous ne nous enlisions pas définitivement dans les marécages de la morne routine. Demain sera encore un jour ancien.

jeudi 3 juillet 2014

Allez l'Allemagne !

Je ne savais pas jusqu'à quand durerait l'épouvantable spectacle de la Coupe du monde de football. Je viens de me renseigner, via Google : jusqu'au 13 juillet. Encore 10 jours à patienter. D'après la newsletters du quotidien Le Monde, reçue ce matin, l'équipe d'Allemagne joue contre celle de la France, demain soir. Je suppose que, si les Allemands emportent ce match, les Français seront alors éliminés et ne participeront plus à ce putain de cirque. Ce qui aurait pour conséquence, dans les 10 jours à venir, nettement moins de bordel dans le voisinage, puisque je ne pense pas avoir de voisins germains ou germaniques — ni brésiliens d'ailleurs. D'ores et déjà, mes animaux et moi, nous commençons à prier pour que l'équipe de football allemande écrase celle de la France. Pour nous, ça sera toujours ça de gagné, en attendant le 15 juillet, car j'imagine aussi le bordel qui se prépare pour la fête du 14, avec ses feux d’artifice à la con.

samedi 14 juin 2014

Prisonniers

Je maudis le jour où j'ai échoué, ici, à Montmerdier. J'ai eu, par la suite, deux ou trois fois l'occasion de renflouer mon embarcation afin de m'arracher de cet enfer, mais chaque fois l'opération s'est soldée par un échec. Je suis donc resté planté dans cette région marécageuse à l'atmosphère pestilentielle. Je suis maintenant trop vieux, trop pauvre et pas suffisamment stupide pour espérer, un jour, me barrer d'ici. Sachez que je ne joue jamais au Loto. C'est absolument inutile, je ne peux rien y gagner. Si j'étais verni, cela se saurait : il y a longtemps que je n'habiterais plus dans le coin. Je suis condamné à finir mes jours, ainsi que mes animaux — notre sort est lié —, dans cette ville de merde. Je ne pense pas qu'il puisse y avoir de villes vraiment plus vivables que Montmerdier, mais, je sais, pour avoir vécu quelques temps ailleurs, en France, qu'il existe des endroits où les gens sont un peu moins cons que dans le sud-est de ce pays. Non, l'ensoleillement ne fait pas tout, contrairement, à ce que prétend la doxa. Le soleil ravage encore plus rapidement les cervelles rabougries des buveurs de pastis amateurs de football, de beach-volley et de soirées entre copaings. Rien ne changera dans cet environnement, et si, par hasard quelque chose était amenée à changer, cela ne pourrait qu'être pire. Comme nous ne pouvons, mes animaux et moi, nous tirer de ce merdier, pas plus que nous y adapter, il nous faut, au jour le jour, inventer des solutions qui nous permettent de subsister tant bien que mal. Nous discutons très souvent de cette situation. Nous savons en permanence où nous positionner, comment nous comporter pour faire face à ce bordel quotidien. Nous nous soutenons mutuellement. De ce côté, aucun problème. Ce sont d'ailleurs mes animaux qui m'incitent à parler publiquement de çà, à ne pas tenter de nier l'existence des barreaux de la cage qui nous retient prisonniers. Nous imaginons parfaitement que le public ne veut rien connaître de pareilles histoires. Mais nous savons que nous ne devons pas rester muets, ce qui nous mettrait psychologiquement en danger. Mes animaux, fins connaisseurs des âmes en tout genre, me poussent donc à décrire et publier nos états d'humeur sur Horizon, ce que je viens de faire, ce soir encore... Avec un peu plus de mots qu'habituellement, certes.

jeudi 12 juin 2014

Désastre

La coupe du monde de football a débuté dans la soirée. Inutile de consulter les médias pour le savoir, il n'y a qu'à entendre les beuglements de tous les connards qui, dans le voisinage, sont actuellement scotchés devant un écran TV. C'est dans une période comme celle-ci que l'on prend vraiment la mesure du désastre dans lequel se trouve plongée cette civilisation de merde qui fabrique, à très grande échelle, des masses de crétins bornés et irrécupérables. Vu l'ampleur du marasme, il n'est pas difficile de prédire un avenir encore plus sombre pour l'état du monde. Un monde absolument unique, irremplaçable, qui n'a désormais plus aucune chance de revoir, un jour, briller la moindre lumière, en dehors de celle qui illumine les écrans tout en ravageant les petites cervelles fascinées, totalement aliénées.

lundi 9 juin 2014

Ça commence

Commence, aujourd'hui, avec 29° C en début d'après-midi, la saison la plus pourrie de l'année, à vivre ici, à Montmerdier. Heureusement, le taux d'humidité, à ce moment-là, n'était que de 16 %. Mais, ça ne durera pas : bientôt, s'installera un sale climat, avec son atmosphère moite et suffocante, comparable à celui qui règne sous les tropiques. J'aurai sûrement l'occasion de revenir sur ce problème au cours de l'été. Maudite saison ! Seule consolation : la ville tardera plus à se vider d'une importante partie des débiles qui y habitent le restant de l'année.

mardi 27 mai 2014

Horreur

Un frisson d'horreur a couru tout le long de mon échine. Conséquence inévitable du coup d’œil jeté vers l'évier, en rentrant dans la cuisine pour me refaire un café. J'ai failli rebrousser chemin, me passer de café.

Trop humain

Parfois, je me dis que je n'aurai peut-être aucun mal à aimer un être humain, si seulement il se comportait comme un véritable animal.

Clever

Parfois, je me trouve spirituel et particulièrement intelligent. So clever, smart, bright, brilliant, brainy... En ce moment, par exemple.

mercredi 21 mai 2014

La voix de la raison

Je suis saisi d'un sentiment étrange, assez ambivalent, à la lecture des quatre ou cinq billets qui précèdent celui-ci : j'arrive à me convaincre que je ne suis pas tout à fait idiot, mais cette sensation est aussitôt contredite par une petite voix qui se faufile sous mon crâne pour me dire d'un ton suave : « Si tu n'es pas complètement idiot, ainsi que tu aimerais le croire, que fais-tu alors à perdre bêtement ton temps en écrivant pour un blog que personne, ou presque, ne lira jamais ? » Oui...

lundi 12 mai 2014

Atrabileux

Une petite rectification concernant le billet précédent que je viens de relire à l'instant : j'ai tout de même pu découvrir, parmi les centaines de blogs qui se voudraient "littéraires", quelques billets rédigés par de rares personnes qui manient avec une certaine sûreté la syntaxe en langue française et, parfois même, avec pas mal d'élégance. J'essaye, comme je le peux, de corriger la désagréable impression qu'un éventuel lecteur d'Horizon pourrait avoir à la lecture de mes derniers billets, pensant qu'il a affaire à un vieillard non seulement cacochyme, mais, de surcroît, atrabileux*. Un sentiment qui ne serait pourtant pas très éloigné de la réalité. Si quiconque parvenait à l'idée de m'en faire le reproche, je suis prêt à déployer, pour ma défense, toute une série de mauvaises excuses préparées de longue date avec le plus grand soin. Celle ou celui qui voudrait ainsi me faire exprimer quelques regrets, n'obtiendrait alors presque rien. Oui, je sais... Mais, que voulez-vous ? A mon âge on ne se corrige pas.

* Lire : Humeurs.

dimanche 11 mai 2014

Cacochyme

J'ai toujours été très en avance sur mon âge. Aujourd'hui, je suis un vieillard cacochyme. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire les billets qui précèdent : reflets de mon humeur, indices sur mon état d'esprit.

lundi 28 avril 2014

So please...

Ce matin, les yeux à peine ouverts, en allumant la première Camel, sous mon crâne s'est alors mis à jouer Little White Lies de Deer Tick.
So please let me be lonely tonight,
How many times I thought that you were right,
But I knew that they were all Little White Lies.

mardi 11 mars 2014

L'instant propice

Je suis particulièrement content des deux images faites hier soir, Lundi soir, et publiées sur La Lumière incertaine du souvenir. D'autant plus content, que je n'ai eu qu'à soulever mon bras, tendre le Nikon vers le ciel et déclencher deux fois l'obturateur pour obtenir ces photographies. L'instant propice : une lumière rasante à la tombée du jour, un ciel océanique voilé par de longues vagues nuageuses, une demie-lune bien éclairée et contrastée, un petit avion à la silhouette noire bien dessinée, un pigeon qui se déplace rapidement. Et, ce que les images n'expriment pas, mais qui peut se deviner : le bruit assourdi, à peine audible, du moteur de l'avion mêlé aux faibles rumeurs de la ville. Pas un souffle de vent. Dans mon esprit, la musique de Bon Iver,Flume, l'un des meilleurs morceaux découvert sur Daytrotter, l'année dernière.

mardi 4 mars 2014

Résistance


Ce qui est déplorable, lamentable, désolant quand on s'est mis en tête de tenir à jour son blog, c'est qu'on se voit contraint d'écrire, alors qu'on a presque rien à dire, la plupart du temps. Donc, résigné, on écrit ce qu'on peut ; on se dit qu'on résiste, histoire de se rassurer et de faire semblant de croire en Deleuze, ce grand délirant. Beaucoup de vent soufflant du Nord, ce matin. Un ciel bleu pâle parsemé de tous petits nuages informes, insignifiants. Saki et moi, nos regards orientés vers les rambardes du balcon, nous attendons Schwartz qui devrait être déjà là.

lundi 3 mars 2014

Timeline

Quand, un lundi matin, tu lis ce qui suit sur la timeline de ton compte Twitter, instinctivement tu poses ta main sur la crosse de ton revolver :
« Bonjour, mes piafs bigarrés de la Twittosphère! Je souhaite de tout coeur que, comme moi, vous vous leviez pour faire ce que vous aimez. »

samedi 1 février 2014

Occuper les journées

Des conditions météorologiques épouvantables, c'est-à-dire qu'il pleut et qu'il fait assez froid — environ 10° C. J'avais prévu de faire quelques courses cet après-midi, car les stocks alimentaires sont au plus bas, mais je ne m'aventurerai pas à l'extérieur de l'appartement plongé dans la pénombre tellement le ciel est sombre. Mes animaux ne s'éloignent pas des radiateurs et ne réclament même pas leur repas. Ils dorment en attendant des jours meilleurs. Aussi, je n'ai rien de mieux à faire que de relater cette situation sur Horizon. Bizarrement, la connexion ADSL fonctionne normalement depuis quelques jours, mais ça ne durera sûrement pas. Je n'ai presque pas utilisé le Nikon en ce début d'année, ce qui fait que je passe le temps en dessinant quotidiennement des planches que j'affiche sur Le jour ne se lèvera jamais. À l'heure qu'il est, ce blog compte 31 planches, dont 29 publiées au cours de la dernière semaine de janvier. Quelques textes très courts, écrits pour Noyau Fondamental, sont à lire : reflets de mon état d'esprit en cette période hivernale. Le dernier écrit, Le temps perdu, date de ce matin. Rien de plus, pour l'instant.

mercredi 1 janvier 2014

Construction / Déconstruction

Écrire en gardant à l'esprit que quelqu'un lira peut-être le texte que l'on est en train de rédiger, influence fortement le contenu et la manière de le présenter. Pour la photographie, c'est pareil. Depuis quelques jours, ma connexion ADSL est particulièrement instable, ce qui fait que je peux rester, plusieurs heures durant, sans avoir accès au Net. Aussi, je pense sérieusement me débarrasser du fil qui me relie au Web, c'est-à-dire résilier le contrat passé avec Alice, sans envisager de prendre un nouvel abonnement chez un autre provider. Ce qui me retient un peu d'en arriver là, c'est de penser que je n'écrirai plus avec l'idée de publier et je ne photographierai plus, non plus, dans cette optique. Pour ces deux activités, qui occupent presque quotidiennement une bonne part de mon temps, je peux alors prévoir, dans cette éventualité, des changements assez radicaux et surtout une forte baisse quant à ma productivité. En poussant le raisonnement un peu plus loin, je peux imaginer que mon état psychologique en viendrait à être légèrement modifié, car communiquer sur le Web, c'est aussi, et peut-être avant tout, construire une image de soi. Or, cette construction édifiée sur la Toile a commencé, pour moi, il y a maintenant une quinzaine d'années. C'est aujourd'hui quelque chose de tellement ancré dans ma routine existentielle que je me demande comment, si je décidais me couper définitivement d'Internet, je vivrais l'abandon de cette lente et interminable construction. C'est peut-être une expérience à réaliser. Reste aussi à savoir si je laisserais des traces de ce chantier, qui au fil du temps a pris de vastes proportions, où si je m'arrangerais pour faire en sorte qu'il n'en restera pas une seule ruine discernable sur le Web. Je vais en parler à mes animaux.

samedi 21 décembre 2013

Skipping Disk

Nous serons en hiver dans quelques minutes, à 18:11:00 CET exactement. Ceci est donc le dernier billet de l'automne 2013 qui ne restera pas inscrit dans ma mémoire comme le plus beau des automnes. En réalité, je ne l'ai pas vu passer et je n'arrive pas à réaliser que l'hiver est déjà là, que les fêtes de fin d'année sont sur le point de débuter, et, donc, que l'année 2013 va très bientôt s'achever. Avec Skipping Disk, Animal Kingdom illustre parfaitement mon état d'esprit en ce moment.
I'm feelin' like skipping disk I feel something but I don't know what it is It's like I'm moving? but I get nowhere I keep on turning and I am right back here again It's like I'm moving? but I get nowhere It's just an echo out in the air, oooooh ooooh oh

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