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lundi 2 juin 2014

Pulsations

A minuit, j'ai terminé l'excellent roman de William S. Burroughs, Le Festin nu. « Le festin nu exige de la part du lecteur un Silence absolu sans quoi il n’entendra que son propre pouls… » J'ai suivi à la lettre la prescription donnée par Burroughs et j'ai entendu bien plus que mon propre pouls, qui a, d'ailleurs, presque cessé de battre. Quand je pense que j'ai perdu mon temps à lire Houellebecq, il y a quelques semaines, alors que j'avais, depuis des mois, Le Festin nu à portée de clic, enregistré dans le disque mémoire du Sony Reader... Je ne sais pas encore quel sera le prochain roman qui occupera le milieu de mes nuits. Je penche pour Hermann Hesse : Damian ou Peter Camenzind. J'en parlerai avec mes animaux.

dimanche 11 mai 2014

Écrivains sociaux

En tournant la molette du mon petit transistor Sony, je suis tombé sur une station radio — Europe I, RTL, France Info ? — disant que The Eurovision Song Contest venait d'avoir lieu et que la France était classée dernière. J'ai alors pensé que si ce genre de concours devait aussi se faire pour la littérature, la France ne s'en sortirait pas mieux. Si je n'arrive pas à écouter plus de 30 secondes une chanson française, je ne parviens pas non plus à lire plus de trois pages quand il s'agit d'un roman français. J'ai réellement fait un effort en allant jusqu'à la fin du dernier bouquin de Houellebecq, le mois passé — je ne suis pas près de recommencer. Quant à ceux qui se prétendent écrivains, mais qui n'arrivent même pas à franchir l'entrée d'une maison d'édition, et qui doivent alors se contenter d'écrire sur un blog — au mieux, de publier, au format EPUB, un texte calamiteux — n'en parlons pas. Twitter est peuplé de ce type d'artistes graphomanes. Ils crânent sérieusement lorsqu’ils sont parvenus à faire lire leur misérable prose à une dizaine de personnes dans leur entourage, soit quelques semi-illettrés rencontrés via les réseaux sociaux — Twitter en particulier. Il y a quelques années, on parlait de "cas sociaux". Cette catégorie a, de nos jours, cédé sa place aux "écrivains sociaux" — double cas.

mercredi 30 avril 2014

3/10

Si je devais noter, sur dix, les romans que j'ai le plus aimé, Le Château de Kafka, Les Frères Karamazov ou L'Idiot de Dostoïevski, Les Âmes mortes de Gogol, Trois contes de Flaubert, L'Homme sans qualités de Musil, Le Livre de Sable de Borges, par exemple, recevraient cette note sans la moindre hésitation. En prenant, ces romans — il y en a bien d'autres — pour la référence la plus élevée, j'accorderais alors un 3/10 à La Carte et le territoire de Houellebecq. Il me reste une demi-page à lire pour finir réellement ce roman. Si, au cours de cette lecture, j'ai qualifié quelques petits passages de "pas mal" et certains, beaucoup plus rares, d'un "c'est bien", globalement, ce texte est à ranger dans la littérature indigente. Les parties qui concernent l'assassinat de Houellebecq, personnage du roman, et l'enquête qui s'en suit, sont particulièrement nulles. J'en ai conclu que, si ses écrits précédents sont de la même veine — il n'y a aucune raison pour qu'ils ne le soient pas —, je n'avais pas couru, jusqu'à présent, le danger de passer à côté de l'oeuvre d'un écrivain méritant qu'on lui accorde un peu de temps, d'attention. Voilà, il ne me reste plus qu'à lire la dernière demi-page du seul roman de Houellebecq que le hasard m'aura conduit à ouvrir, mais je peux déjà affirmer que La Carte et le territoire ne restera pas longtemps inscrit dans ma mémoire, ni même dans celle de mon Sony Reader. Je n'ai pas encore décidé de quoi sera faite ma prochaine lecture romanesque. Côté journal de bord, je n'ai pas encore terminé Les Lignes et les jours de Sloterdijk. Je me délecte de ses remarques à caractère philosophique sur la Civilisation, la Culture, en ce début de IIIe millénaire.

dimanche 27 avril 2014

La Carte

Je suis encore sous le coup de l'émotion provoquée, ce matin, par la publication d'un billet composé de 2234 signes. J'ai un peu de mal à réaliser que je suis l'auteur d'un tel exploit. Il va falloir que je m'y fasse. C'est peut-être la création d'une planche représentant William S. Burroughs, un instant auparavant, qui m'a incité à écrire autant de mots. Je ne trouve pas d'autres explications. Demain, débute une nouvelle semaine, mais je n'ai, actuellement, aucun projet pour occuper dignement les jours à venir. Je pense finir la lecture du dernier roman de Michel Houellebecq, La Carte et le territoire, que j'avais entamé à sa sortie et que j'avais laissé tomber au bout d'une trentaine de pages. Je l'ai repris, il y a trois ou quatre jours. Je pense maintenant le lire jusqu'au bout. Ce n'est pas ce que j'ai lu de pire, mais le problème, c'est que Houellebecq ne m'apporte rien ou pas grand chose. Son texte n'a rien de révélateur à mes yeux. Son regard désabusé sur la société française est habilement retranscrit, la distance qui fait l'ironie de son discours est bien choisie, on y trouve de bons mots, mais son point de vue n'est pas en décalage suffisant avec le mien, ce qui fait que la lecture de ce roman ne m'emballe pas beaucoup. C'est le premier ouvrage de cet auteur que je lis, et je crois bien que ce sera le dernier. Je pense déjà au prochain livre que j'ouvrirai, sans savoir encore vers quel écrivain je me dirigerai, mais ça ne sera certainement pas un auteur encore en vie. Un bon écrivain est un écrivain mort ou presque !

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