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dimanche 13 juillet 2014

On y est presque

Allez ! Encore une ½ heure, grosso modo, à patienter et nous n'entendront plus parler de Coupe du monde, pendant quatre ans. Évidemment, les crétins amateurs de sport auront, d'ici là, bien d'autres occasions de vociférer devant un écran TV. Mais, la compétition la plus ravageuse pour l'équilibre mental des racornis du bulbe, celle qui les pousse le plus à s'agiter en hurlant comme des cons, sera terminée. Il suffira ensuite de tenir bon au cours de la soirée de demain, particulièrement pendant les feux d'artifice, summum de ces festivités, et nous seront débarrassés des épisodes les plus insupportables de l'été. Il pleut sur Montmerdier.

samedi 5 juillet 2014

Festivus festivus

En composant la liste des nuisances à venir, je n'avais pas pris en compte La Fête des voisins. Cet événement mondain annuel m'était sorti de l'esprit. Actuellement, la soirée tire à sa fin. Homo festivus blablate encore pour quelques minutes, tout en débarrassant les restes. Il range les tables, les chaises, les couverts, les bouteilles. Il rassemble aussi sa marmaille qui n'a pas cessé de brailler une seconde. Dans quelques minutes homo festivus sera dans ses appartements, commentera brièvement la petite réunion avant de s'affaler devant sa TV. Encore un peu de patience, et le volume sonore produit par les conversations animées de la festive assemblée finira par s’éteindre. Je n'ai pas eu envie de m'isoler sous mon casque audio, ce soir. Pourtant, j'ai de nouveau chargé, hier, sur Daytrotter, quatre albums que je n'ai pas pris le temps d'écouter sérieusement. Ce que je vais peut-être faire maintenant parce que je n'ai pas sommeil.

vendredi 4 juillet 2014

1 - 0 !!!

Merci mon Zeus, notre prière a bien été entendue : « Après avoir encaissé un but dès le premier quart d'heure, les Bleus n'ont su renverser la tendance et s'inclinent en quarts de finale du Mondial (1-0). » Les soirées à venir seront désormais plus faciles à supporter et surtout celle-ci. C'est avec un immense plaisir que nous entendons gémir sur les balcons. Les braillards du voisinage, de France et de Navarre, ont enfin mis une sourdine. Nous voici donc presque débarrassés, et pour quatre ans, de ce lamentable cirque.

jeudi 3 juillet 2014

Allez l'Allemagne !

Je ne savais pas jusqu'à quand durerait l'épouvantable spectacle de la Coupe du monde de football. Je viens de me renseigner, via Google : jusqu'au 13 juillet. Encore 10 jours à patienter. D'après la newsletters du quotidien Le Monde, reçue ce matin, l'équipe d'Allemagne joue contre celle de la France, demain soir. Je suppose que, si les Allemands emportent ce match, les Français seront alors éliminés et ne participeront plus à ce putain de cirque. Ce qui aurait pour conséquence, dans les 10 jours à venir, nettement moins de bordel dans le voisinage, puisque je ne pense pas avoir de voisins germains ou germaniques — ni brésiliens d'ailleurs. D'ores et déjà, mes animaux et moi, nous commençons à prier pour que l'équipe de football allemande écrase celle de la France. Pour nous, ça sera toujours ça de gagné, en attendant le 15 juillet, car j'imagine aussi le bordel qui se prépare pour la fête du 14, avec ses feux d’artifice à la con.

lundi 30 juin 2014

She might be dead

Je bénis les ingénieurs de German Maestro qui m'auront permis de m'isoler, en début de soirée, du bordel qu'ont foutu les putains de braillards du voisinage, amateurs de football. J'ai donc passé 2 h, avec le casque sur les oreilles, à explorer le site de Daytrotter : je ne connais qu'un petit nombre des musiciens — célèbres, pour certains — qui enregistrent dans ces studios. J'ai retrouvé, ce soir, un groupe dont j'avais totalement oublié l'existence et qui, pourtant, faisait partie de mon quotidien musical, il y a une vingtaine d'années : The Presidents of the USA. Lump était alors au sommet des charts en 1995. La version qu'ils enregistrent aux Big Orange Studios, Austin, TX, le 7 juin 2007 est, bien sûr, différente : Lump.
She's lump, she's lump She's in my head She's lump, she's lump, she's lump She might be dead

samedi 14 juin 2014

Prisonniers

Je maudis le jour où j'ai échoué, ici, à Montmerdier. J'ai eu, par la suite, deux ou trois fois l'occasion de renflouer mon embarcation afin de m'arracher de cet enfer, mais chaque fois l'opération s'est soldée par un échec. Je suis donc resté planté dans cette région marécageuse à l'atmosphère pestilentielle. Je suis maintenant trop vieux, trop pauvre et pas suffisamment stupide pour espérer, un jour, me barrer d'ici. Sachez que je ne joue jamais au Loto. C'est absolument inutile, je ne peux rien y gagner. Si j'étais verni, cela se saurait : il y a longtemps que je n'habiterais plus dans le coin. Je suis condamné à finir mes jours, ainsi que mes animaux — notre sort est lié —, dans cette ville de merde. Je ne pense pas qu'il puisse y avoir de villes vraiment plus vivables que Montmerdier, mais, je sais, pour avoir vécu quelques temps ailleurs, en France, qu'il existe des endroits où les gens sont un peu moins cons que dans le sud-est de ce pays. Non, l'ensoleillement ne fait pas tout, contrairement, à ce que prétend la doxa. Le soleil ravage encore plus rapidement les cervelles rabougries des buveurs de pastis amateurs de football, de beach-volley et de soirées entre copaings. Rien ne changera dans cet environnement, et si, par hasard quelque chose était amenée à changer, cela ne pourrait qu'être pire. Comme nous ne pouvons, mes animaux et moi, nous tirer de ce merdier, pas plus que nous y adapter, il nous faut, au jour le jour, inventer des solutions qui nous permettent de subsister tant bien que mal. Nous discutons très souvent de cette situation. Nous savons en permanence où nous positionner, comment nous comporter pour faire face à ce bordel quotidien. Nous nous soutenons mutuellement. De ce côté, aucun problème. Ce sont d'ailleurs mes animaux qui m'incitent à parler publiquement de çà, à ne pas tenter de nier l'existence des barreaux de la cage qui nous retient prisonniers. Nous imaginons parfaitement que le public ne veut rien connaître de pareilles histoires. Mais nous savons que nous ne devons pas rester muets, ce qui nous mettrait psychologiquement en danger. Mes animaux, fins connaisseurs des âmes en tout genre, me poussent donc à décrire et publier nos états d'humeur sur Horizon, ce que je viens de faire, ce soir encore... Avec un peu plus de mots qu'habituellement, certes.

jeudi 12 juin 2014

Désastre

La coupe du monde de football a débuté dans la soirée. Inutile de consulter les médias pour le savoir, il n'y a qu'à entendre les beuglements de tous les connards qui, dans le voisinage, sont actuellement scotchés devant un écran TV. C'est dans une période comme celle-ci que l'on prend vraiment la mesure du désastre dans lequel se trouve plongée cette civilisation de merde qui fabrique, à très grande échelle, des masses de crétins bornés et irrécupérables. Vu l'ampleur du marasme, il n'est pas difficile de prédire un avenir encore plus sombre pour l'état du monde. Un monde absolument unique, irremplaçable, qui n'a désormais plus aucune chance de revoir, un jour, briller la moindre lumière, en dehors de celle qui illumine les écrans tout en ravageant les petites cervelles fascinées, totalement aliénées.

samedi 24 mai 2014

Le spécialiste

Il me suffit de croiser deux ou trois fois, sur le parking de la résidence, dans le hall d'entrée, le long des boîtes aux lettres, dans les couloirs ou les escaliers, un voisin — ce qui suit s'applique aussi bien à une voisine — pour que celui-ci devienne, pour moi, totalement transparent. J'en saurai alors plus sur son compte que sa propre mère et la N.S.A. réunis. Rien de très surprenant à çà. C'est mon métier, je suis un spécialiste.

Profession : voisinologue.

lundi 28 avril 2014

Statistiques

Rien de plus réjouissant, en cette saison, que de lire les statistiques fournies pas les Services d'urgences des hôpitaux de France. On y apprend, qu'au printemps, les accidents résultants de la manipulation d'outils tels que les perceuses, disqueuses, ponceuses, tondeuses à gazon, tailles-haies, etc., sont en forte augmentation. J'en arrive presque à croire qu'il y aurait une Justice en ce bas monde. C'est assez rassurant.

dimanche 20 avril 2014

Caverne

Qu'il puisse se raconter des histoires, çà, je peux le comprendre. C'est cette capacité qui fait l'une des principales caractéristiques de l'homme. L'animal, toujours en prise avec la réalité, est beaucoup moins stupide et n'a surtout pas de temps à perdre avec de telles futilités. Que le quadrupède humain se raconte des histoires, d'accord ! La durée de son existence étant relativement longue, il lui faut bien occuper sa petite cervelle à quelque chose, une fois son ventre plein. Mais, ce que j'ai beaucoup plus de mal à comprendre, c'est comment il en arrive à croire à ses propres histoires, toutes ces fadaises produites par son imagination, ces balivernes qu'il confond avec ce que le monde est réellement. Pourquoi pousser si loin ce besoin d'aveuglement permanent, ce désir inexorable de se rouler inlassablement dans la fange malodorante de la caverne platonicienne ? Lisez un quotidien, allumez la radio, interrogez votre voisin et vous saurez immédiatement de quoi il est question, ici.

mardi 15 avril 2014

Patience

Un très beau portrait de Saki au regard très expressif. Le plus jeune de mes animaux est vraiment magnifique. Un texte, publié dans l'après-midi, sur Noyau Fondamental. Avec Le Match, la liste des billets sur ce blogs s'allonge un peu, bien qu'elle ne soit pas très fournie. Noyau Fondamental a vu le jour le 15 avril 2013 — un an ! — et ne compte, pour le moment, que 27 publications. Ce qui prouve, sans appel, que je n'appartiens pas à la catégorie des graphomanes. Le printemps est bien installé sur la région et je ne peux m'empêcher de regretter l'hiver, période pendant laquelle le quadrupède humain est le moins enclin à emmerder son voisin. Heureusement, dans une dizaine de jours, les vacances débuteront et la majeure partie des locataires de la résidence ira se faire voir ailleurs. C'est, en tout cas, ce que, mes animaux et moi, nous espérons. Patience.

samedi 12 avril 2014

Rafistoleurs

« Flirte avec la paresse », tel était le conseil de Rob Brezsny, la semaine passée. C'est ce que je me suis efforcé de faire, avec un certain succès. D'où le faible nombre de publications sur mes photoblogs et, surtout, le fait que je n'ai pas rédigé la moindre phrase pour Horizon. J'ai d'ailleurs pu remarquer que les bricoleurs ne sont pas nés sous le signe du Capricorne, ou qu'ils ne lisent pas Brezsny : au cours de la semaine dernière, ces cons-là s'en sont donnés à cœur-joie. Les petits cerveaux, qui peuplent le voisinage, ont rivalisé d'efforts dans le maniement des perceuses, ponceuses, marteaux et autres outils du genre, pour faire de notre vie — celle de mes animaux et la mienne — un enfer sonore. Être Français, c'est vouer une passion au bricolage. Parce que ce maudit conservateur est incapable d'innover, d'évacuer le passé pour réellement faire du neuf, il se donne l'illusion du progrès en bricolant. Alors, bien sûr, rien n'est jamais achevé, au moins pour un temps donné. Personne ne peut dire dans ce pays : « Voilà, c'est fait ! C'est tout neuf, tout beau, tout propre, ça tiendra pendant des années, flirtons dès à présent avec la paresse. » Non ! Son pauvre esprit paralysé par son amour pour l'Histoire, le Français aime conserver les ruines, vénérer les vieilles pierres. Il consacre ainsi sa vie au rafistolage sans fin. Toujours dans la demie-mesure. C'est le propriétaire d'un arpent de choux qui élève un troupeau de chèvres. Sombre idiot !

samedi 16 novembre 2013

Patience

Depuis près de 200 000 ans, date de l'avènement de l'Homo sapiens idaltu, on n'a toujours pas inventé la levure qui permettrait aux cerveaux plats et ratatinés, dont est dotée l'immense majorité des quadrupèdes humains, de gonfler. C'est regrettable. Depuis deux ou trois jours, la connexion ADSL, qui me permet — entre autres — de publier des billets, tel que celui-ci, ou des photos sur le Web, telles que celles-ci ou celles-là, est complètement rétablie. Je n'ai même pas eu à intervenir pour cela. Il m'a simplement fallu patienter. Comme je patiente encore en espérant que l'hiver s'installera bientôt, sachant que les petits cerveaux plats et ratatinés resteront cloisonnés, à cause du mauvais temps, dans les appartements et auront donc moins tendance à beugler comme des cons, la nuit, sur les balcons.

mercredi 14 août 2013

Espace viable

Dans la nuit du lundi au mardi, BBL a débarqué en Corse pour quelques jours de vacances chez ses parents. Mes animaux et moi, nous sommes toujours là, à Montmerdier, incarcérés entre les murs d'un appartement d'où nous ne devons pas bouger, car il représente, pour nous et pour le moment, le seul endroit viable sur cette planète, le seul espace où il nous est possible de mener notre existence avec le minimum d'emmerdements. Les briques, le béton et les vitres du 205 sont les remparts qui nous permettent de maintenir une mince et symbolique frontière entre nous et cette putain de civilisation. Bien entendu, nous ne sommes pas totalement isolés, puisque nous devons endurer le bruit provoqué, jours et nuits, sans interruption, par le quadrupède civilisé. Cette espèce ne supporte pas de vivre plus d'une minute dans le silence — la dernière minute de silence date des lendemains du 11 septembre 2001 — sans avoir le sentiment de devenir folle, d'être larguée dans la nature. Accidentellement confronté au silence, le misérable représentant de la société occidentale, face à l'horreur de son abyssal vide intérieur, est pris d'un terrifiant vertige. Alors par tous les moyens, il s'arrange pour faire de son environnement un bordel permanent qui lui procure le sentiment de ne jamais vivre seul, l'assurance que les membres du troupeau sont à proximité. L'homme civilisé est perpétuellement en insécurité, la trouille ne le quitte jamais. La France est un pays hautement civilisé. Dans ce pays, l'ombre d'une femme voilée, la silhouette lointaine d'un mendiant bulgare ou roumain peuvent mettre à dure épreuve les nerfs du plus courageux de ses ressortissants. Alors, pour atténuer sa peur, il fait du bruit. Le plus de bruit possible. Avec sa voiture, sa moto, sa TV, sa radio, sa chaîne stéréo, sa perceuse, sa disqueuse, sa tondeuse, son taille-haie, son aspirateur, son mixeur, sa machine à laver. Régulièrement, il fait sonner son réveil, active l'alarme sur son i-Phone, son i-Pad, son i-Watch. Et, comme tout ça ne le rassure pas complètement, il hurle, il braille, il vocifère, il a toujours la gueule ouverte. Il y a même celui qui passe son temps à siffler, à chanter. Ce con-là siffle en se rasant, il chante sous la douche. Pauvre péteux ! Aussi et parce que mes animaux et moi, nous ne sommes séparés de cette espèce, dite évoluée, que par les murs faméliques de notre appartement, nous n'arrivons pas à nous isoler complètement. Il nous est difficile de vivre uniquement penchés sur nos magnifiques et somptueux paysages intérieurs, car les quadrupèdes civilisés, « vivant » à proximité, nous détournent régulièrement de nos merveilleux voyages qui se déroulent quotidiennement sous le plafond des pièces de notre refuge fragile et incertain — incertain, puisque d'autres pensent actuellement pouvoir nous rejeter à la rue, vers les bas-fonds. Nous résisterons.

jeudi 1 août 2013

Stable et constant

Première journée d'août ni bonne, ni mauvaise. Journée ordinaire. La densité de population a sensiblement baissé dans la résidence, mais on est loin du taux minimum acceptable en cette période. C'est la crise. C'est regrettable. Après avoir écrit ce qui précède, j'ai souri en relisant un billet publié le 3 août 2012, et mon sourire s'est élargi à la lecture de la phrase suivante : « Cet été sera sûrement le pire de la dernière décennie. » Ce qui fait que j'ai remonté le cours du temps en m'intéressant à ce que je disais, du même ordre, aux mois d'août précédents : rien de particulier en 2011, mais, en 2010, c'était à partir du 18 que le ciel s'assombrissait. Par contre en 2009, dès le 2 août, je parlais du voisinage dans des termes similaires à ceux que j'ai pu employer dernièrement. On ne pourra pas dire que j'ai des sautes d'humeur : pendant quatre ans, au mois d'août, mon état d'esprit est resté stable et constant face à l'environnement social, l'ethos communicatif de mes voisins, qui, malheureusement, ne varie pas beaucoup, non plus.

vendredi 5 juillet 2013

Humeur noire

Pas de billet publié hier, sur Horizon. J'ai préféré écrire pour Traverses : Cons fleuris. Mon humeur n'est plus sombre, comme elle l'était il y a trois jours, non. Elle est depuis devenue aussi noire que le boîtier de mon Nikon. C'est surtout le manque de sommeil qui me met dans cet état, mais aussi le fait que la densité démographique n'a pas tellement baissé dans mon environnement, alors que je comptais sur l'arrivé de l'été pour que s'allège le fardeau de la promiscuité. Hier, pas plus qu'aujourd'hui, je n'ai réussi à me replonger dans la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, débutée en même temps que mon humeur s'obscurcissait. Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de pages. J'en suis ici. Pour ce que j'en ai lu, ce roman me semble plutôt bien. Ce qui ne me surprends pas trop, parce que je conserve le souvenir de quelques passages d'un autre roman — il me faudrait rechercher le titre — de P. A., lu il y a maintenant 20 ans. Je viens de jeter un oeil sur Wikipedia, il s'agit de La Musique du hasard. Un bon roman. C'est sûr. Allez ! J'arrête abruptement mon billet ici, parce que Saki, le plus jeune de mes animaux, fait tout pour que je m'intéresse à lui. Il s'ennuie. Aussi, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ce que j'écris. Je reprendrai le clavier peut-être demain.

mardi 2 juillet 2013

La crise

J'ai complété le billet d'hier en écrivant un texte, Attendre l'été, sur Traverses. Aujourd'hui, mon humeur — sombre — ne s'est pas améliorée, c'est peut-être même le contraire. C'est la crise ! Les voisins, qui, jusqu'à présent, désertaient la résidence dès le début juillet, n'on pas l'air de vouloir partir et je crains d'être obligé de supporter, tout l'été, les plus miséreux d'entre eux ou les plus angoissés par l'avenir économique de ce maudit pays, ceux qui lorgnent fébrilement sur leur pouvoir d'achat et qui ne partiront donc pas en vacances. C'est vraiment la crise !

lundi 24 juin 2013

Journalisme

J'ai dormi une bonne partie de la journée. C'était absolument nécessaire. Je manquais de sommeil. Je me couche tard, alors que Pat, le roi des mes animaux, me sort du lit quand le soleil se lève. Parfois, encore plus tôt. Je n'ai pas totalement comblé ce manque, mais ça va mieux. Je ne pique pas du nez sur le clavier du PC, comme c'est trop souvent le cas à cette heure-ci. Le quadrupède humain estudiantin, ce spécimen particulièrement stupide, qui peuple pour une grande part la ville de Montmerdier, au cours de l'année, a déserté la cité : il est rentré chez papa/maman, peut-être même chez papa/papa ou maman/maman — allez savoir ! En tout cas, Montmerdier est bien plus tranquille qu'à l'accoutumée et la circulation automobile bien plus fluide. C'est le grand avantage de l'été, ici, au Nord cette maudite ville. On peut certainement considérer ce billet comme un marronnier, car — je n'ai pas vérifié — je ne serais pas étonné de découvrir, sur Horizon, des textes disant sensiblement la même chose, en cette période, au cours des quatre années précédentes. Je suis maintenant au niveau du bon journaliste.

samedi 22 juin 2013

Festivo vicinus

Au lendemain de La Fête de la Musique, une autre fête est venue réjouir le coeur du bon Français : La Fête des Voisins. En ce tout début d'été, festivo vicinus est un homme heureux, comblé. Pour lui, la saison commence merveilleusement bien. Bizarrement, personne de ma résidence n'a pensé à m'inviter à participer à cette soirée festive qui s'est tenue dans le parc, sous mes fenêtres. Je me demande pourquoi. En tout cas, c'est sans importance pour moi, surtout en comparaison de ma principale préoccupation : publier, au minimum, 30 billets au cours de ce mois de juin. Celui-ci sera le 21e, alors que nous sommes déjà le 22, presque le 23. J'ai donc pris un billet de retard. Il ne me reste qu'à peine plus d'une semaine pour atteindre le but que je m'étais fixé, au début du mois. Ces derniers jours, j'ai eu beau presser ma noble cervelle comme un pamplemousse, il n'en est pas sorti grand-chose. Ces fêtes m'ont perturbé. Il va falloir intensifier mes prochaines publications. J'y parviendrai !

vendredi 21 juin 2013

Mal barré

Depuis 05:03:57 AM UTC, nous sommes en été. Depuis 07:30 AM CEST, un malade atteint d'une lésion du cervelet, c'est-à-dire l'un de mes voisins cérébelleux, s'acharne contre la végétation de son jardinet avec un taille-haie électrique. Depuis hier, en milieu d'après-midi, BBL est repartie. Autant dire que l'été ne commence pas sous les meilleurs auspices. Quand je pense que se rajoute à ça La Fête de la Musique, et qu'homo festivus est déjà, à l'heure qu'il est, en train de frétiller dans son caleçon, je me dis que, dès ce matin, les premiers signes annonçant une mauvaise saison sont réunis, et que, si le printemps a été pourri, l'été sera sûrement bien pire.

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