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mardi 30 septembre 2014

Réflexions

Message sur FB à l'intention de Marie qui considère sa peinture et le chant, qu'elle pratique régulièrement, comme des passes-temps : « Si l'écriture, les collages et la photographie sont pour moi aussi des passes-temps au sens où je n'en tire aucun profit économique, ce n'en sont pourtant pas réellement : parce que ce sont des vecteurs, des outils qui me permettent d'aller toujours plus en avant dans l'exploration de mon propre devenir et c'est aussi une façon de découvrir le monde par réflexivité, en miroir. Donc, la possibilité de passer facilement de l'autre côté de ce miroir, d'examiner l'envers du décor, en quelque sorte. Quand je chemine sur cette putain de planète, Marie, j'aime savoir où je pose mes pieds.»

vendredi 11 juillet 2014

Le hasard

« La tempête qui agite les choses, c'est le hasard. » Friedrich Nietzsche

Eleutheria

Juste après le petit-déjeuner, nous avons été amenés à discuter du concept de liberté. Mes animaux sont d'accord avec moi : la liberté est une pure illusion que seuls les petits cerveaux naïfs prennent pour une condition accessible, avec un peu travail et de la « volonté ». Une fois la discussion terminée, avant de retourner nous coucher pour la sieste matinale, nous avons fait cliqueter nos chaînes en un véritable concert, comme nous savons si bien en faire pour exprimer la profondeur du Grand Refus.

dimanche 6 juillet 2014

Le bonheur

J'ai repris, en début d'après-midi, la lecture d'un essai que j'avais laissé de côté pendant pas mal de temps : Les Lignes et les jours, soit les carnets de notes de Peter Sloterdijk, écrits entre 2008­ et 2011. J'ai, entre autres, conservé la citation suivante :
Qu’est-ce que la vie quotidienne, sinon un récit de deuxième classe ? De nouveaux rideaux dans la chambre d’enfant, de nouveaux matelas dans la chambre à coucher, de nouvelles couleurs aux murs de l’entrée, 50 % de remise, c’est ça, le bonheur.
Je pense qu'il ne faut pas lire cet aphorisme sous les couleurs de l'ironie. Je crois qu'on doit en comprendre le sens en le lisant au pied de la lettre. Parce que le bonheur, c'est bien ça et rien d'autre. 50 % de remise, c'est déjà pas mal, et il faut être vraiment naïf pour en attendre plus. Pat n'est pas tout à fait d'accord avec Peter et moi, et me dit qu'on peut, peut-être sur Amazon, en attendre plus à l'occasion d'une vente flash... Pat est un éternel optimiste.

samedi 28 juin 2014

Égards

Quand j'ai appris à mes animaux qu'Arthur Schopenhauer vouvoyait ses chiens, les trois se sont exclamés en cœur : « Et alors, et nous ? Ne méritons-nous pas au moins autant d'égards que les chiens d'Arthur ? » J'ai approuvé, disant que ce n'était pas une mauvaise idée, qu'ils le méritaient certainement. Je leur ai demandé de bien vouloir me laisser le temps de m'y faire. Bons princes, mes animaux m'ont laissé toute une semaine pour m'y préparer. Ce qui me laisse le temps de leur apprendre que le Zarathoustra de Friedrich Nietzsche tutoyait son aigle et son serpent.

mercredi 21 mai 2014

La véritable nature de la vie

J'hésite entre les deux points de vue suivants sur la véritable nature de la vie : d'un côté, un âpre combat qui demande courage, volonté, déter-mination, sans oublier une bonne dose de ruses et quelques trahisons ; de l'autre, une niaiserie sentimentale facile à surmonter avec l'aide d'un petit manuel comme Le parfait stoïque en dix leçons. Ma raison balance.

mercredi 30 avril 2014

3/10

Si je devais noter, sur dix, les romans que j'ai le plus aimé, Le Château de Kafka, Les Frères Karamazov ou L'Idiot de Dostoïevski, Les Âmes mortes de Gogol, Trois contes de Flaubert, L'Homme sans qualités de Musil, Le Livre de Sable de Borges, par exemple, recevraient cette note sans la moindre hésitation. En prenant, ces romans — il y en a bien d'autres — pour la référence la plus élevée, j'accorderais alors un 3/10 à La Carte et le territoire de Houellebecq. Il me reste une demi-page à lire pour finir réellement ce roman. Si, au cours de cette lecture, j'ai qualifié quelques petits passages de "pas mal" et certains, beaucoup plus rares, d'un "c'est bien", globalement, ce texte est à ranger dans la littérature indigente. Les parties qui concernent l'assassinat de Houellebecq, personnage du roman, et l'enquête qui s'en suit, sont particulièrement nulles. J'en ai conclu que, si ses écrits précédents sont de la même veine — il n'y a aucune raison pour qu'ils ne le soient pas —, je n'avais pas couru, jusqu'à présent, le danger de passer à côté de l'oeuvre d'un écrivain méritant qu'on lui accorde un peu de temps, d'attention. Voilà, il ne me reste plus qu'à lire la dernière demi-page du seul roman de Houellebecq que le hasard m'aura conduit à ouvrir, mais je peux déjà affirmer que La Carte et le territoire ne restera pas longtemps inscrit dans ma mémoire, ni même dans celle de mon Sony Reader. Je n'ai pas encore décidé de quoi sera faite ma prochaine lecture romanesque. Côté journal de bord, je n'ai pas encore terminé Les Lignes et les jours de Sloterdijk. Je me délecte de ses remarques à caractère philosophique sur la Civilisation, la Culture, en ce début de IIIe millénaire.

jeudi 3 avril 2014

Le temps sans âge


Ce matin, vers 10 h, j'ai récupéré, dans la boîte aux lettres, le bouquin de Marc Augé : Une ethnologie de soi : Le temps sans âge, commandé, hier, via Amazon. Je pensais le lire après en avoir fini avec le dernier essai de Peter Sloterdijk, Les lignes et les jours, entamé la semaine dernière ; mais, à l'heure du repas, en début d'après-midi, j'étais déjà arrivé au bout de la lecture d'Une ethnologie de soi. Je n'ai pas perdu mon temps. La critique (« ce petit livre est une merveille »), faite par Roger-Pol Droit, n'était donc pas mensongère. Il me reste à poursuivre Les lignes et les jours, mais aussi à finir Sous les yeux d’Occident, l'un des célèbres romans de Joseph Conrad que je lis en alternance avec les carnets de notes de Sloterdijk. Je me demande pourquoi je passe, quotidiennement, autant de temps sur le Web, alors que j'ai largement de quoi occuper ma puissante cervelle, sans parler de la fabrication de planches qui n'a pas cessé.

dimanche 17 novembre 2013

Insociabilité

Il a plu une bonne partie de la journée. Il ne fait pas vraiment froid, mais mes animaux fréquentent les radiateurs avec de plus en plus d'assiduité. Ils s'entraînent régulièrement pour opérer, tout en douceur, un passage en mode hibernation continue. J'ai fini la lecture des Aphorismes sur la sagesse de Schopenhauer, dans le courant de l'après-midi. Une lecture qui me renforce dans l'idée que je suis sur la bonne voie :
« L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira la solitude. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. »

samedi 18 mai 2013

Lectura

Fait assez rare pour être signalé : j'ai coupé le PC, vers midi, pour le rallumer, il y a une demie-heure environ. J'ai passé l'après-midi à lire, ce qui m'a permis d'arriver à 80 pages de la fin du second tome de L'Homme sans qualités, un roman que j'aurais mis beaucoup de temps à relire, mais avec le même plaisir qu'éprouvé lors de la première lecture faite il y a, maintenant, une dizaine d'années. Hier, dans la nuit, sur mon Sony Reader, j'ai entamé Luna Park de Bret Easton Ellis. Les premiers chapitres sont assez marrants, mais je ne sais pas si j'irai jusqu'au bout de ce roman. Je crains de m'en lasser rapidement. On verra. Je peux peut-être considérer Luna Park comme une sorte d'illustration du dernier essai de Guy Debord : Commentaires sur la société du spectacle, que j'ai fini avant-hier. Je pense dorénavant passer moins de temps sur le PC et beaucoup plus à lire, comme je le faisais avant l'arrivée de l'ADSL. C'est du moins, ce que je vais tenter de faire. Une bonne résolution plus facile à mettre désormais en pratique que par le passé, puisque l'effet de fascination produit par le Web s'estompe de semaine en semaine.

samedi 11 mai 2013

Certaines lectures


Neuf planches, depuis le début du mois, sur TTTTL. J'en ai composé trois dans l'après-midi, mais je n'ai rien fait de plus. Bien que je sois levé depuis 06:30 AM, la journée est passée sans que je m'en rende compte. J'ai l'impression d'avoir perdu la notion du temps, l'impression que les 12 heures précédentes se sont contractées en quelques minutes. Étrange sensation. Enfin, pas si étrange que ça, puisque c'est une situation qu'il m'arrive de vivre assez souvent, surtout quand je me plonge dans certaines lectures. Ce qui fut en partie le cas, aujourd'hui, après avoir découvert pas mal de textes intéressants sur le Tumblr d’Élodie Gendreau, dont un texte de Stig Dagerman que je garderai en mémoire : Notre besoin de consolation est impossible à rassasier.

mercredi 27 février 2013

Le « lointain »

À l’inverse de l’espace actif et de l’espace tactile, l’espace visuel est entouré d’une muraille impénétrable que nous appelons l’horizon ou le « lointain ». Le lointain de la mouche est à un demi-mètre, celui de l’homme à 6 ou 8 kilomètres.

Jacob von Uexküll, Mondes animaux et monde humain

dimanche 10 février 2013

Hölderlin

J'ai acheté Hölderlin, par Philippe Lacoue-Labarthe, au format .epub que j'ai chargé dans le Sony Reader afin de le lire au lit dans la nuit. Pat, qui a pris connaissance du quatrième de couverture, est enchanté parce qu'il sait que je vais lui en faire la lecture. Aussi, je lui ai rapidement cité quelques passages, dont le suivant : « La question n'est pas de savoir si la pensée peut donner lieu à de la poésie. La question est plutôt: la pensée, lorsqu'elle pense vraiment (en vérité), n'est-elle pas inévitablement poétique ? » Pat est aux anges, persuadé qu'après la lecture du texte de PLL, nous allons pouvoir dormir comme de bienheureux savants ! J'en ai profité pour raconter à Saki et Schnoo — Pat était déjà au courant — la soirée que, BBL et moi, nous avions passée en écoutant une excellente conférence de PLL sur Hölderlin, il y a une quinzaine d'années. « Dommage que nous n'étions pas encore nés, se sont-ils exclamés, nous aussi, nous aurions bien assistés à cet événement ! » Hé oui, mes animaux, c'était le bon vieux temps.

samedi 17 novembre 2012

Presque rien de neuf

Les jours passent et se ressemblent. Ils se ressemblent tellement que je n'ai rien eu à signaler sur Horizon, depuis samedi dernier. Quelques photos publiées sur Écumes, d'autres sur Simulacres, la copie d'un extrait du journal de Jean Giono... et quelques publications encore, disséminées sur mes différents blogs, tel que Vue des Anges, ou sur Flickr, et, bien sûr, la poursuite de ma collection d'images sur Pinterest. C'est à dire rien de plus que la routine habituelle. La seule nouveauté, c'est l'ouverture de Google Play au territoire français. Aussi, pour le première fois, j'ai acheté un mp3 : Runaway Train de Soul Asylum que j'ai aussitôt expédié, par mail, à BBL pour qu'elle le charge dans son Walkman. Elle pourra le passer en boucle au cours du trajet en TGV qui la ramènera à la maison, dans quelques jours. Quand je ne suis pas occupé par mes blogs, une fois accompli le minimum des taches ménagères indispensables au bon fonctionnement du 205, je fais la lecture à mes animaux. Revue.org offre la possibilité de charger des numéros entiers au format .epub. Alors, muni de mon e-reader, je divertis Pat, Saki & Schnoo avec, par exemple : "Les guerres de Karl Kraus", ou "Gilles Deleuze et Félix Guattari : Territoires et devenirs", ou bien "La Biopolitique (d')après Michel Foucault". Mes animaux, blottis contre les radiateurs, aiment ces moments de lecture qui les font somnoler comme des call-girls conviées à un important séminaire. Ces textes nourrissent et enjolivent leur imaginaire, mon récit réchauffe l'atmosphère de l'appartement et les plonge dans une douce torpeur qui les conduit, la plupart du temps, vers d'agréables rêveries. Et moi aussi.

mardi 25 septembre 2012

J'abolirai la réalité !

J'avais repris la lecture de L'homme sans qualités de Musil, le 30 mars. Je n'ai toujours pas fini ce "roman" que je lis par intermittence. Je ne suis plus très loin de la fin, puisque je suis entré récemment dans la partie que Musil n'a jamais pu complètement terminer, faite de manuscrits publiés après sa mort. Je progresse dans ma lecture le plus lentement possible. J'aime Musil.
« Et que feriez-vous si on vous donne le gouvernement du monde  ? » demanda la belle Diotime au séduisant Ulrich. « J'abolirai la réalité ! »

samedi 24 décembre 2011

Tempéraments


Une belle journée, bien ensoleillée, bien calme, parfaite pour peaufiner l'Art de la Sieste. Mes animaux sereins, BBL plongée dans ses articles, j'en ai profité pour entamer Tempéraments philosophiques de Peter Sloterdijk, commandé sur Amazon, il y a deux jours — un tout petit livre de 156 pages.

mardi 26 avril 2011

Plus ou moins

En remontant, au fil du temps, dans la liste des billets publiés sur ce blog, je ne suis rendu compte qu'en juillet 2009 j'avais mis en ligne 37 posts. Il s'agit d'un record en ce qui concerne Horizon. Mais, je dois souligner qu'une telle quantité de publications s'était faite sans grandes difficultés, puisque les billets sont, dans l'ensemble, composés de cinq ou six phrases, tout au plus. Le billet, celui qu'en ce moment même je suis en train de composer, sera le 38ème mis en ligne depuis le début de l'année. Il m'aura donc fallu presque quatre mois pour produire autant de textes qu'en juillet 2009. Et comme le mois d'avril tire à sa fin, il est à peine envisageable de battre ce record. D'ailleurs, je déteste les records et tout ce qui ressemble à ce genres de défis. Je suis persuadé que le monde se porterait à merveille si personne n'avait en tête de faire plus que la fois précédente. Généralement, faire plus ne veux pas dire faire mieux, bien au contraire. Moi, j'aime faire toujours moins, moins que la veille, mais ça me pose un problème : celui de savoir que j'en fais toujours plus que demain. Il me faudra trouver une solution à cet espèce de paradoxe...

jeudi 3 mars 2011

Comptabilité

Il ne me reste plus que 172 pages à lire pour terminer Les Aventures de Tchitchikov, autrement dit Les Âmes mortes, de Nicolas Gogol. Comme je n'en suis qu'à la 123ème page de Tu dois changer ta vie !, le dernier essai de Peter Sloterdijk entamé hier, je n'ai plus qu'environ 500 pages à lire pour arriver au bout de cet ouvrage. Ensuite, il me faudra poursuivre ma lecture sur un peu plus d'une millier de pages, afin de prendre connaissance de l'oeuvre complète de Flannery O'Connor, sachant que je ne relirai peut-être pas Les braves gens ne courent pas les rues, l'un de ses recueils composé de 10 excellentes nouvelles, puisque je l'ai lu il y a tout juste un an. J'aurai donc l'esprit suffisamment occupé dans les prochains jours. C'est un bon prétexte pour délaisser Twitter pendant quelques temps. Twitter sur lequel j'ai inscris, à 20:40 h, le 10.000éme message ou tweet dans le jargon du microblogger. Voilà, ce sera tout. L'exercice de comptabilité s'arrête ici.

mercredi 10 novembre 2010

Pat n'aime pas les modernes

J'ai publié un billet, Flickr, mon ami, sur SCH 2009. Ce blog est resté à l'abandon pendant plus de deux mois. C'est peut-être parce que les températures ont sensiblement chuté que je retrouve le goût d'écrire, de me tenir assis, occupé à pianoter sur le clavier du PC, à proximité du radiateur allumé en fin d'après-midi. Pat a vivement applaudi en me voyant brancher le chauffage. Puis, il m'a confié que, pour lui, la meilleure façon de se réchauffer, c'est de jouer avec BBL. Il est impatient de la voir rentrer à la maison. Alors, pour lui faire passer le temps, en attendant que BBL revienne à Montpellier, je lui lis des passages de La Généalogie de la Morale, du Gai Savoir ou du Zarathoustra. Pat, qui pourtant n'a rien d'un bovidé, aime ruminer les aphorismes de Nietzsche. Pat n'aime pas les écrivains d'aujourd'hui, ces squelettes de poissons d'eaux saumâtres, ces cadavres-vivants inconsistants. Il ne veut même pas y goûter. Je le comprends. Pat et moi, nous aimons les choses qui remplissent l'estomac. Nous détestons la cuisine moderne et personne mieux que Nietzsche ne prépare les opulents tajines allemands que nous aimons tant dévorer, pour les ruminer paisiblement, ensuite, affalés sur la canapé, tout en sirotant du lait frais, du thé ou du café.

lundi 18 octobre 2010

Jamais plus, toujours moins

La règle absolue est de rendre plus que nous n’avons reçu. Jamais moins, toujours plus. La règle absolue de la pensée est de rendre le monde tel qu’il nous a été donné – inintelligible. Et, si possible, de le rendre encore un peu plus inintelligible.
Jean Baudrillard - Le crime parfait
Je suis en train de lire une série d'hommages rendus par une pléiade d'artistes et intellectuels américains, au lendemain de la mort de Baudrillard qui a connu Outre Atlantique une immense renommée, bien supérieure encore à l’écho qu’il eut en France. Ce qui ne me semble pas tellement surprenant puisque, dans ce pays, ce sont des protoplasmes comme Onfray, BHL, Enthoven - découvert la semaine dernière -, Maffesoli ou E. Badinter qui font office de penseurs. Les Johnny Hallyday de la pensée. Triste situation, triste spectacle. Baudrillard avait bien vu la fonction séductrice de la simulation dans les médias, et bien compris que les masses ne sont en rien victimes d’une idéologie dominante, mais complices de la pourriture qui ronge la société, au point de la rendre totalement transparente et parfaitement intelligible. Rien d'étonnant, puisque qu'aucun de ces rapiats ne veut rendre plus qu'il n'a reçu mais cherche, au contraire, à capter, pour le thésauriser jalousement, le moindre don. Aussi, le monde rétrécit de jour en jour. Plus je me débats contre cette sensation d'étranglement, plus je suffoque.

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