dimanche 30 juin 2013

30/30

C'est en écoutant un album de Death Cab for Cutie que je rédige le 30e billet, en ce 30 juin. Mon pari est gagné, puisque j'ai publié autant de billets qu'il y a de jours dans le mois. Remplir cette mission n'a pas été aussi facile qu'on peut le penser, surtout pour quelqu'un comme moi qui déteste les contraintes de toute sorte. Pourtant, je sais que c'est la contrainte qui permet de former ce qu'on pense pouvoir faire, mais qu'on ne met pas en oeuvre, justement parce qu'on est pas enclin à réaliser un projet qui n'a rien d'essentiel pour exister, rien de vital. Bref, cette espèce de défi m'aura permis de me creuser la cervelle pendant quelques minutes, quotidiennement, afin de produire un nombre suffisant de phrases pour constituer un semblant de billet, alors que, la plupart du temps, je n'ai rien de particulier à écrire. Non, décidément, je n'entre pas dans la catégorie des graphomanes, même si ces 30 publications successives pourraient le laisser croire. J'écrirai peut-être un 31e billet, avant la fin de cette journée, pour faire bonne mesure, mais rien n'est sûr.

samedi 29 juin 2013

Tour du quartier

Sur les conseils de mon vieil ami Charlie, qui m'a fait récemment remarquer que je ne marchais pas assez, hier, je suis parti, à pieds, faire le tour du quartier. L'idée de prendre quelques photographies, tout au long du parcours, n'est pas étrangère à la mise en action d'une telle expédition. Sans mon Nikon, je n'aurais probablement pas bougé de chez moi. Si je me déplace, c'est parce que j'ai un but, sinon, je ne gaspille pas de forces inutilement. Pat et moi, nous partageons un point de vue identique sur les économies de mouvements : n'user son corps que par nécessité, pour une finalité a priori bien établie. Pour nous, le sommet de l'horreur, c'est le sport. Passe encore l'idée absurde d'écrire, sur un blog, 30 billets dans le mois : performance idiote, mais relativement anodine sur le plan de l'effort corporel. Alors que courir après un ballon, faire un marathon, soulever des altères, grimper une falaise... représentent autant de choses hideuses, repoussantes qui, par simple évocation, peuvent nous rendre malade. Donc, hier, j'ai marché sur un parcours en boucle — plutôt mourir que de revenir sur mes pas — de 4 ou 5 kilomètres, environ. Ce n'est pas demain que ça se reproduira. A marquer d'une pierre blanche sur Horizon.

vendredi 28 juin 2013

Centre-ville


Aucune publication, hier, sur Horizon et ce soir, je ne vais pas m'étendre longuement. La fin de semaine a été assez épouvante et j'ai hâte de couper le PC. Juste un mot pour dire que je me suis rendu dans le quartier d'Antigone deux fois, en deux semaines. Alors que je n'y avais pas mis les pieds depuis deux ans. Rien n'a vraiment changé, sinon que le quartier m'a paru beaucoup plus sale que deux ans auparavant. Je ne sais pas dans quel état est le centre-ville — toute la partie qui va de la place de la Comédie aux jardins du Pérou, ou du côté de l'esplanade — parce que je ne m'y suis pas allé depuis quatre ou cinq ans. En réalisant ça, j'ai tout de même été un peu surpris, car je n'avais pas l'impression de ne pas m'être rendu au coeur de la ville depuis si longtemps. Une chose est sûre, c'est que ça ne m'a jamais manqué et que rien ne dit que j'y ferai un tour bientôt. Montmerdier n'a, pour moi, absolument aucun intérêt, ses habitants moins encore. Dernière note : j'ai fini L'Aleph de Borges, dans la nuit d'hier.

mercredi 26 juin 2013

Encore un rite

Selon Mary Douglas, le terme de rite est souvent synonyme de symbole. Il n’y a pas de rapports sociaux sans actes symboliques. Elle y assimile tout ce qu’elle appelle actes symboliques, ce qui suppose qu’il existe des rites en dehors du religieux. Nombre d’actions cérémonielles ne se revendiquent pas d’une pensée religieuse ou d’un rapport imminent au sacré. Cependant, en raison des pulsions émotives qu’elles mettent en jeu, et de leur capacité à symboliser, elle leur reconnaît le qualificatif de rituel. BBL a donc bien eu, de nouveau, affaire à un très sérieux rite de passage, dans l'après-midi. Un rite qui fera d'elle une initiée d'un niveau encore supérieur. Elle n'est pas tout à fait atteint le sommet de la montagne, mais s'en approche de près. Ce mercredi est donc à marquer d'une pierre blanche. Mes animaux et moi nous avons, à distance, été très vigilants sur le déroulement du rite. Mentalement, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour que la cérémonie s'accomplisse de manière parfaite. Ça a bien fonctionné. BBL, armée de son Power Point magique, a traversé sans encombre ce rituel de passage. Les sept sages, qui présidaient au rituel, donneront leur verdict dans peu de temps. Nous sommes confiants.

Corrections

BBL, qui a relevé une coquille dans le billet précédent, me l'a signalée au milieu de notre dernière conversation téléphonique. Je n'ai pas immédiatement fait la correction, et quand, plus d'une heure après, j'ai pensé à la faire, je ne me souvenais plus de quelle erreur BBL m'avait parlé. Il m'a fallu relire 4 ou 5 fois le billet pour, enfin, me rendre compte qu'il manquait l'article "le" dans la phrase suivante : « je ne prêche pourtant pas dans le désert ». BBL est une formidable correctrice : rien n'échappe à son oeil. Antidote que, par flemme, je n'utilise presque jamais, est bien loin de réaliser des corrections aussi minutieuses que celles pratiquées par BBL. C'est d'ailleurs, ce qui explique le fait que je me passe si facilement de ce logiciel. Par contre, c'est sûr, je ne pourrai pas me passer de BBL.

mardi 25 juin 2013

4 Lecteurs


Selon une infographie publiée, ce soir, par l'AFP, il y aurait 2,4 milliards d'utilisateurs d'Internet dans le monde. Alors, je me demande pourquoi je n'ai que 4 lecteurs — BBL, Pat, Schnoo & Saki — qui consultent régulièrement mes multiples blogs. Si l'on en croit l'AFP, je ne prêche pourtant pas dans le désert. C'est étrange. La rumeur, sur le Web, prétend qu'un blogeur qui n'a pas de lectorat est un blogueur qui sera vite amené à abandonner son blog. Je suis donc l'exception à cette règle à la con. D'ailleurs, je ne cherche pas à rameuter, comme le font les blogueurs exigeants en mal de reconnaissance, une bande d'idiots quasi-illettrés qui liront, forcément de travers, tout ce que je pourrai publier. Non, rien ne me poussera à ça. Je me passe très facilement de ce genre de lectorat et même de lectorat tout court. Exceptés mes 4 lecteurs qui valent largement les 2,4 milliards d'individus connectés à l'Internet. C'est pour ces quatre personnes que j'écris et, en réalité, c'est avant tout pour moi-même, dans un état d'esprit qui peut peut-être se rapprocher de ce que déclarait Sylvia Plath et plus sûrement de ce qu'annonçait La Voix, il y a peu de temps.

lundi 24 juin 2013

Intuition

Il y a deux ans, jour pour jour, j'ouvrais Immatriculation, sur Blogger, avec une citation de Bronislaw Malinowski au sujet de la kula. L'année suivante, j'ai fusionné ce blog avec Soustractions, sur lequel j'ai posté, dans l'après-midi, un court article sur L'intuition du joueur d'échecs. Saki, le plus jeune de mes animaux, qui suit, en ce moment, sur l'écran, ce que je suis en train d'écrire, me demande de lui lire, plus tard, d'autres articles sur l'intuition, car il sait que c'est le thème du dernier numéro de Sciences Humaines qui vient de paraître en ligne. Saki me dit que ses intuitions ne l'ont jamais trompé et il voudrait savoir ce qu'il en est chez le quadrupède humain, cet animal soit-disant doué de raison. C'est ce que je ferai, une fois ce billet publié. J'entends déjà Saki doucement ricaner.

Journalisme

J'ai dormi une bonne partie de la journée. C'était absolument nécessaire. Je manquais de sommeil. Je me couche tard, alors que Pat, le roi des mes animaux, me sort du lit quand le soleil se lève. Parfois, encore plus tôt. Je n'ai pas totalement comblé ce manque, mais ça va mieux. Je ne pique pas du nez sur le clavier du PC, comme c'est trop souvent le cas à cette heure-ci. Le quadrupède humain estudiantin, ce spécimen particulièrement stupide, qui peuple pour une grande part la ville de Montmerdier, au cours de l'année, a déserté la cité : il est rentré chez papa/maman, peut-être même chez papa/papa ou maman/maman — allez savoir ! En tout cas, Montmerdier est bien plus tranquille qu'à l'accoutumée et la circulation automobile bien plus fluide. C'est le grand avantage de l'été, ici, au Nord cette maudite ville. On peut certainement considérer ce billet comme un marronnier, car — je n'ai pas vérifié — je ne serais pas étonné de découvrir, sur Horizon, des textes disant sensiblement la même chose, en cette période, au cours des quatre années précédentes. Je suis maintenant au niveau du bon journaliste.

dimanche 23 juin 2013

El Aleph

Il me reste très peu de temps pour écrire un billet, afin de publier avant minuit, en cette ultime fin de semaine. Mais, comme souvent, je n'ai pas grand chose à dire, surtout quand la journée à été aussi calme que ce dimanche-ci. J'ai pu admirer le premier Power-Point réalisé, aujourd'hui, par BBL. Mais, je n'en dirai pas plus à ce sujet, pour le moment. J'ai ouvert un nouveau set sur Flickr, 6×6, pour rassembler quelques photographies recoupées en un format carré de 660×660 px par côtés. Je suis presque à la fin de L'Aleph de Borges. Je pensais, en débutant ce livre sur le Sony Reader, l'avoir déjà lu. Mais, je me suis rapidement rendu compte que ma mémoire se jouait de moi, car, après avoir parcouru quelques chapitres, j'ai du corriger mes pseudo-souvenirs : c'est la première fois que je lis cet excellent recueil de nouvelles. Comme d'habitude, j'ai cité à haute voix certains passages à mes animaux ravis d'entendre des bribes de texte du célèbre écrivain argentin traduit par Roger Caillois. Ce sera tout pour cette nuit fraîche et venteuse, brillamment éclairée par une Lune presque pleine.

samedi 22 juin 2013

Festivo vicinus

Au lendemain de La Fête de la Musique, une autre fête est venue réjouir le coeur du bon Français : La Fête des Voisins. En ce tout début d'été, festivo vicinus est un homme heureux, comblé. Pour lui, la saison commence merveilleusement bien. Bizarrement, personne de ma résidence n'a pensé à m'inviter à participer à cette soirée festive qui s'est tenue dans le parc, sous mes fenêtres. Je me demande pourquoi. En tout cas, c'est sans importance pour moi, surtout en comparaison de ma principale préoccupation : publier, au minimum, 30 billets au cours de ce mois de juin. Celui-ci sera le 21e, alors que nous sommes déjà le 22, presque le 23. J'ai donc pris un billet de retard. Il ne me reste qu'à peine plus d'une semaine pour atteindre le but que je m'étais fixé, au début du mois. Ces derniers jours, j'ai eu beau presser ma noble cervelle comme un pamplemousse, il n'en est pas sorti grand-chose. Ces fêtes m'ont perturbé. Il va falloir intensifier mes prochaines publications. J'y parviendrai !

vendredi 21 juin 2013

C'est la fête

Je donne une petite description, couleurs locales et nationales, de l'atmosphère qui règne en cette première soirée d'été, sur Traverses. Je n'en reparlerai pas ici, parce que c'est un sujet suffisamment trivial qui ne demande pas plus de mots que ceux que j'ai déjà écrit, il y a maintenant quelques minutes. Mes animaux, qui se méfient du quadrupède humain comme de la peste, sont véritablement désolés de savoir que j'appartiens théoriquement à cette espèce, bien qu'ils savent que presque tout me différencie des spécimens qui la composent. Ils sont heureux de constater que, par tous mes efforts, je fais en sorte de me tenir le plus loin possible de cette misérable engeance. Ils écoutent intrigués les sirènes des premières ambulances, qui remontent l'avenue en direction du CHU, ainsi que le vrombissement sourd et régulier des hélicoptères qui survolent, dans la même direction, la résidence. Pour quelques individus, la fête est déjà finie. Pour mes animaux et moi, il va falloir encore patienter, afin de retrouver un semblant de quiétude quand le soleil commencera à se lever. Et puis, en milieu de matinée, les bricoleurs reprendront le pouvoir...

Mal barré

Depuis 05:03:57 AM UTC, nous sommes en été. Depuis 07:30 AM CEST, un malade atteint d'une lésion du cervelet, c'est-à-dire l'un de mes voisins cérébelleux, s'acharne contre la végétation de son jardinet avec un taille-haie électrique. Depuis hier, en milieu d'après-midi, BBL est repartie. Autant dire que l'été ne commence pas sous les meilleurs auspices. Quand je pense que se rajoute à ça La Fête de la Musique, et qu'homo festivus est déjà, à l'heure qu'il est, en train de frétiller dans son caleçon, je me dis que, dès ce matin, les premiers signes annonçant une mauvaise saison sont réunis, et que, si le printemps a été pourri, l'été sera sûrement bien pire.

lundi 17 juin 2013

Bulletin météorologique

Bulletin météorologique relevé à 02:45 PM CEST : Temperature: 32.5°C | Humidity: 25% | Pressure: 1014hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: SSE | Wind Speed: 9.0km/h. Et deux images faites dans la soirée, publiées sur CNN : 1 | 2. Rien de plus à signaler, aujourd'hui.

dimanche 16 juin 2013

Double anniversaire

Throw Them To The Lions a aujourd'hui deux ans. C'est Tumblr qui, par mail, m'a rappelé cet anniversaire. Ce qui m'a donné l'occasion de penser à un autre anniversaire : l'ouverture de Scheiroblog, mon premier blog sur Blogger, il y a maintenant neuf ans. Journée tranquille. Dimanche paisible.

samedi 15 juin 2013

Back Home

BBL est de retour. Elle, qui rêvait de retrouver des températures dignes de la fin d'un printemps, est arrivée sous un ciel à peine voilé, avec 28°C, alors qu'il faisait tout juste 14°C, quand, vers 09:00 AM, elle quittait Angers. Mes animaux sont très contents de retrouver BBL, et moi aussi. Voilà, c'est noté d'un pierre blanche sur Horizon, qui, accessoirement, peut fonctionner comme un calendrier. Enfin, ne pas oublier de lire : La Promesse, sur Noyau Fondamental. Un dialogue publié à l'instant.

vendredi 14 juin 2013

En mission

Chacun de mes billets représente — pas seulement à mes yeux — une charmante et verdoyante oasis perdue, quelque part, dans l'immense désert culturel que représente le Web. J'ai parfaitement conscience, à chaque publication, de donner un peu de vie à ce sinistre paysage. Grâce à moi, les employés de la NSA, qui passent leur temps à espionner Internet, ne tombent pas irrémédiablement dans la mélancolie. Un blog comme Horizon favorise le maintien d'une belle et bonne santé mentale pour ses lecteurs. Je mesure toute l'utilité de mes écrits. Ce qui me pousse à rédiger régulièrement, depuis que j'ai réalisé combien cette activité pouvait être salvatrice pour un grand nombre d'individus assoiffés de culture, errants comme des âmes en peine dans cet environnement aride et inhospitalier. Je sais maintenant que j'ai une mission à remplir et qu'il en va de la survie de l'humanité. C'est une lourde responsabilité, je n'en doute pas, mais je ne faiblirai pas. Je publierai quoi qu'il m'en coûte. C'est juré. Je serai le gardien infaillible de cette douce et merveilleuse civilisation.

jeudi 13 juin 2013

Zone commerciale

Je n'ai pas passé beaucoup de temps sur le PC, aujourd'hui et je m'en félicite. J'ai encore cinq bonnes heures devant moi avant de considérer que la journée est totalement finie. J'ai donc tout le loisir de composer un billet pour Horizon, c'est-à-dire d'apposer une pierre de plus sur la Toile. On a maintenant l'impression que l'été n'est plus très loin. Depuis trois jours les températures sont en hausse, et passer, dans ces conditions, un moment à l'extérieur n'est pas trop désagréable. Mardi, j'ai fait une nouvelle série de prises de vue. Je me suis rendu dans une zone commerciale que j'avais vue en construction, il y a quelques années déjà, mais sur laquelle je n'étais jamais retourné. J'ai eu la surprise de voir qu'un cinéma s'était installé au beau milieu de cette assez vaste zone. Douze salles de projection. Mais je ne pourrais pas dire quels sont les films programmés en ce moment, car je n'ai même pas pensé à jeter un coup d'oeil sur les affiches. Ce qui en dit long sur l'intérêt que je porte actuellement au Septième art. Enfin... Ça m'aura tout de même permis de publier un 18e page sur Traverses : Zone commerciale. Ce sera tout pour le moment.

Black Background

J'ai eu la mauvaise surprise de voir que Tumblr affiche, depuis peu, toutes les images sur un fond noir. Les webmasters n'ont aucun sens esthétique et ne fréquentent sûrement pas les musées et les galeries d'art — moi non plus, d'ailleurs, mais je ne suis pas aussi ignare qu'eux en matière d'art —, sinon ils se seraient rendus compte que, dans ces endroits, on ne trouve pas de tableaux ou de photographies affichés sur un mur noir. Alors, pourquoi ces abrutis de webmasters, de Flickr à Tumblr, en passant par Blogger et Google Plus, forcent les utilisateurs à afficher leur images sur un background noir ? Il n'y a qu'une plate-forme comme Behance qui laisse le choix de la couleur du background à ses abonnés. J'ai beaucoup trop d'images, réparties sur beaucoup trop de blogs, et sur Flickr, pour toutes les transférer sur Behance. Je me demande si, dorénavant, je ne devrais pas me contenter d'alimenter uniquement cette plate-forme et de renoncer, ainsi, à publier sur toutes les autres. Sauf que Behance n'affiche pas les images en grand format — il y a trop longtemps que je n'avais pas ouvert ce site, et j'ai donc négligé ce problème. Reste une plate-forme allemande, quasi-inconnue, mais qui est vraiment très bien : Artdoxa. En tout cas, je devrais reconsidérer les choses quant aux publications d'images. Et surtout, regrouper, sur une seule plate-forme, une sélection de photographies réparties jusqu'à présent sur l'ensemble de mes multiples sites. Ce qui me demanderait beaucoup de travail. Beaucoup trop, peut-être...

lundi 10 juin 2013

149 - 106

En nombre de billets annuels sur Horizon, 2011, avec ses 103 publications, est aujourd'hui surpassée : je suis en train de rédiger le 106e. J'en arrive même à me demander si je ne pourrai battre tous les records de publications annuelles dès la fin de ce mois-ci, car 44 posts sont maintenant suffisants pour faire plus qu'en 2009. Mais, Pat vient de me faire remarquer que c'est une idée assez futile, pas vraiment digne d'un blogueur exigeant. Par contre, il n'est pas impossible que cela se produise avant la fin de l'été. Peut-être même, bien avant. Pat est d'accord : sans nuire à la qualité rédactionnelle, avant l'automne, c'est envisageable !

Tumblr × 3

Tumblr m'a expédié trois mails, ce matin, pour me rappeler que Vues des Anges, Capricorne et Symboles ont aujourd'hui deux ans. J'avais ouvert ces trois microblogs, l'un à la suite de l'autre. Le 10 juin 2011, je devais me sentir aussi désœuvré que ce je le ressens en ce moment. Avec, actuellement, ses 364 posts, seul Vues des Anges a été régulièrement alimenté, et connaît même un certain succès.

Bon à tirer

Il pleut. Il n'a presque pas cessé de pleuvoir de toute la journée. Je suis heureux. Pourtant, j'ai souffert à force de corrections. Mais, c'est fait ! Le texte, dont je parlais hier, où plutôt avant-hier — minuit a déjà sonné —, est enfin publié, sous un titre assez anodin : Mauvais rêve. Le comité de rédaction a accepté mes modifications sans trop rechigner. Je n'ai pas eu besoin de le menacer méchamment ; les mails échangés sont restés courtois. BBL et mes animaux sont fiers de moi, car Noyau Fondamental, revue de littérature d'avant-garde, très exigeante, appartenant à la célébrissime maison d'édition LOVIATAR, compte dorénavant dans son catalogue, une ou deux de mes nouvelles et quelques uns de mes poèmes en prose. Sur le Web, ça et là, des voix s'élèvent et se font entendre jusque dans l'antre de la plus connue des académies royales de Suède. On presse déjà la comité de m'accorder le prochain prix Nobel de Littérature. Je proteste parce que je pense que c'est un peu prématuré. Mon œuvre n'en est encore qu'à ses débuts. Je demande qu'on m'accorde un peu plus de temps. D'autant plus que je n'aime pas particulièrement ce types d'honneurs souvent liés à des considérations politiques. Certes, mes écrits sont en passe de changer la face du monde. Mais, quand même... Enfin... On en reparlera. Il pleut et c'est déjà très bien. Un tout petit orage suffit à faire mon bonheur. N'oubliez pas ! Je suis un poète.

samedi 8 juin 2013

Demande de corrections


La situation peut encore changer, mais, vue l'heure, c'est assez peu probable. Grâce au vent du Sud, qui pousse sur Montmerdier des nuages chargés de pluie, le voisinage ne batifole ni dans le parc, ni sur les balcons. Le mauvais temps protège des cons. Peut-être à cause de cette atmosphère plutôt calme et détendue, je me suis lancé dans l'écriture d'un texte, sorte de petite nouvelle qui m'a occupé une bonne partie de l'après-midi. BBL, qui, pour le moment, et mis à part mes animaux, est la seule a l'avoir lue, a apporté quelques demandes de corrections qu'elle m'a expédiées par mail, accompagnées du mot suivant :
Cher auteur, cher collègue,
Veuillez trouver en fichier joint une version révisé du texte que vous avez soumis à notre insigne comité de rédaction.
Notre expert n°1 attire votre attention sur quelques erreurs d'orthographe et propose quelques suggestions pour vous aider dans l'élaboration de votre littérature.
D'une façon générale, le comité de rédaction, réuni ce matin en séance plénière, note la pertinence de votre propos, son inscription dans les réalités empiriques et la finesse des références à la psychologie, particulièrement complexe, des personnages.
Quelques points, qui concernent notamment les changements de temps inexpliqués, restent à éclaircir.
Nous serions donc très heureux de publier votre texte dans notre (torchon) euh notre admirable revue, dont le niveau d'excellence dépend de nos (indigents) euh éminents experts, si vous acceptez de revoir votre copie selon nos brillantes remarques et suggestions.
Cher collègue, avec toute notre considération.
Le Dr. de la revue LOVIATAR !!
Évidemment, j'en tiendrai compte ;-) Mais, depuis, je n'ai pas pris le temps de reprendre cet écrit si brillant. On verra ça demain, dès l'aube. J'ai aussi passé un petit moment, ce matin, à fabriquer trois nouvelles planches pour Throw Them To The Lions : 1 | 2 | 3. Je peux donc conclure en disant que la journée d'aujourd'hui a été relativement calme, et fructueuse sur le plan de la créativité. Demain, les conditions météorologiques seront presque identiques à celles de ce samedi, ce qui fait que j'aurai, quand il prendra fin, toutes les raisons d'être satisfait de ce week-end.

Pull-over

Juste pour rappel, une note faite pour l'année prochaine, quand on parlera alors du temps magnifique qu'il faisait l'année précédente à Montmerdier. On lira donc qu'à 03:00 MP CEST, les conditions métérologiques étaient les suivantes : Temperature: 15°C | Humidity: 88% | Pressure: 1015hPa (Steady) | Conditions: Light Rain | Wind Direction: East | Wind Speed: 28km/h. Je viens d'enfiler un pull-over supplémentaire.

vendredi 7 juin 2013

De bonne humeur

Alors que je rédigeais le billet précédent, BBL a téléphoné. Elle sortait du travail, donc, comme tous les vendredi, du CHU d'Angers, et se retrouvait à l'extérieur avec une température de 28.7°C, selon le bulletin de Weather Underground. Quand je lui ai appris qu'il ne faisait que 21°C, au même moment, à Montmerdier, elle n'a pas pu s'empêcher de ricaner. Ça se comprend. Voilà, un nouveau week-end débute dans la bonne humeur. Par ailleurs, je remarque que j'ai atteint la centaine de billets publiés sur Horizon, depuis le début de l'année. Encore trois petites publications pour dépasser le nombre de billets publiés en 2011. Il ne m'aura fallu que six mois pour écrire, ici, autant qu'en une année, il y a deux ans. Et six mois seulement, pour écrire presque le double de textes par rapport à l'année dernière, ainsi que par rapport à l'année 2010. Plus qu'une cinquantaine de publications, avant le 31 décembre, pour battre tous les records ! Bien sûr, je veillerai à ce que la quantité ne se fasse pas au détriment de la qualité. Je ne saborderai pas, pour de viles raisons comptables, un blog comme Horizon, fait d'une série de textes dignes d'être inscrits au répertoire de la littérature exigeante, sinon mieux. Jusqu'ici, tout va bien.

Faire des courses

Pas de publication sur Horizon, hier. Ce qui devrait m'obliger à publier deux billets aujourd'hui, si je ne veux pas me laisser distancer quant à l'objectif à atteindre et décidé il y a deux jours. Il me faudrait même essayer de prendre un peu d'avance en ce début de mois, en publiant plusieurs billets par jour, ce qui me laisserait, par la suite, une marge de manœuvre concernant le rythme des publications. Dimanche dernier, je remarquais que du côté de la photographie, là aussi, on pouvait noter un certain ralentissement dans la cadence des mises en ligne de nouvelles images. Je me suis un peu rattrapé, hier, en créant une nouvelle page — la 17e — sur Traverses : Au Sud de la ville. 11 images faites sur le trajet qui m'a conduit, après de multiples détours, jusqu'au supermarché Géant Casino, situé dans la "zone industrielle" de Montmerdier. Faire des courses ! Cette corvée, m'a tellement fatigué, déprimé que, dans la soirée, je n'avais plus le courage, ni l'envie d'écrire pour Horizon. Sachant, maintenant, que, mes animaux et moi, nous avons de quoi nous nourrir pour une dizaine de jours, je me sens plus enclin à rédiger des billets, j'ai l'esprit beaucoup plus libre. D'ailleurs faire des photos, avant d'aller faire des courses, est généralement ce qui me motive à quitter l'appartement pour prendre la direction d'un supermarché. Sans cela, je pense que nous connaîtrions régulièrement quelques journées de triste disette. Comme quoi, et contrairement aux idées reçues, la photographie nourrit son homme et ses animaux.

mercredi 5 juin 2013

Tentative

Dans une folle tentative de dépassement de soi, je me suis mis en tête qu'Horizon, en ce mois de juin, serait le théâtre d'une performance inouïe si j'arrivais à y inscrire au moins 30 billets, soit un billet par jour. Je regrette un peu de ne pas y avoir pensé en février, mais ce sera toujours plus facile à réaliser qu'en juillet ou en août. Reste l'incontournable problème : avoir quelque chose à dire et donc à écrire, ce qui est, somme toute, assez rare. Aujourd'hui, pas plus qu'hier, je n'ai matière à rédiger un billet qui soit porteur d'informations, ce qui représente le minimum lorsqu'on tient un blog. Évidemment, révéler que je suis en compétition avec moi même, peut être considérer comme une information, mais ce n'est certainement pas un apport capital pour l'intelligibilité du monde. Quoique... Si l'on prend en compte les informations que la presse, et, plus généralement, les médias diffusent à longueur de temps, cette annonce — inscrire au moins 30 billets —, au regard des inepties dont nous abreuvent continuellement les journalistes, ne semble pas si anodine. D'autre part, je ne vois pas pourquoi ma parole devrait paraître moins importante que celle, par exemple, d'un éditorialiste d'un quotidien quelconque. Tout dépend du point de vue du lecteur. Pour BBL et mes animaux, un billet comme celui-ci a beaucoup plus d'intérêts que ce que peuvent écrire Natalie Nougayrède, ce soir, dans l'édito du Monde : « La preuve en est désormais apportée. De manière scientifique et irréfutable. Des armes chimiques ont bel et bien été employées en Syrie » ou Pierre Rousselin, ce matin, sur Le Figaro : « Le modèle turc en question ». Que représentent des infos sur la Syrie et la Turquie, pour BBL et mes animaux, en comparaison d'un billet qui parle de leur foyer, si cher à leur coeur ? Hein !?! Donc ce post a toute sa raison d'être. N'est-ce pas ?

mardi 4 juin 2013

Nulle

Une journée nulle. Nulle, dans le sens où je ne l'ai même pas vue passer. C'est à dire que ce mardi ne laissera pas la moindre trace dans ma mémoire. Je peux déjà le considérer comme une journée inexistante, un jour fantôme. Alors que le soleil est sur le point de se coucher, je me rends compte que je n'ai rien fait de particulier, depuis le réveil. Et si ce n'était le billet que je suis en train de composer, là, maintenant, me permettant de vérifier que je suis encore vivant, je pense que ce mardi aurait été encore plus insignifiant — en admettant que ce soit possible. Enfin, c'est comme ça... Ainsi va ma vie.

lundi 3 juin 2013

Isolation

Sans être parti, je ne suis déjà plus là. Je suis en train de réfléchir au meilleur moyen de m'isoler de ce monde de merde, encore plus intensément que je n'ai réussi à le faire jusqu'à présent. Je me dis qu'il doit être possible de construire un univers parallèle à cette civilisation à la con, une sorte d'abri dans lequel se réfugier facilement, le plus souvent possible, en attendant la fin des temps. Je mets de côté les solutions rapides et radicales telles que les drogues, trop illusoires, ou la transe, trop épuisante ; je ne pense pas aux techniques méditatives, tels que la prière, le yoga et ces choses là qui demandent d'avoir a priori la foi ; je délaisse la musique, pas toujours suffisamment prenante, mais aussi, parce que je ne veux pas perturber les moments de repos sacrés de mes animaux ; je ne peux uniquement compter sur la lecture, car je ne ferais que lire, ce qui a pour inconvénient une certaine passivité ; il y a bien le dessin, la peinture, la sculpture, le macramé, le sudoku et les mots croisés, mais ça ne me dit rien ; j'ai depuis longtemps cessé de jouer aux échecs contre l'ordinateur : à force de le battre régulièrement, je n'y prends plus beaucoup de plaisir. Alors, je réfléchis encore. Je trouverai.

dimanche 2 juin 2013

Photographie


Je n'ai pas fait de photos depuis le mardi 21 mai 2013. Ou, plutôt, je n'ai pas fait de série photographique qui vaille la peine d'être publiée en ligne, parce que, des photos, j'en prends tous les jours. Sauf que ce sont surtout des images de mes animaux, affichées régulièrement sur un blog que seule BBL est en mesure de consulter, et aussi, des images produites du haut du balcon qui me permettent, ensuite, de suivre l'évolution de la végétation dans le parc. J'aime particulièrement voir les arbres pousser, les voir prendre de l'ampleur, au fil du temps. J'aime aussi conserver des images du ciel, plus ou moins nuageux, toujours différent, jamais deux fois le même. Restent quelques images prises à l'intérieur de l'appartement, sortes de natures mortes faites du cadrage d'un amas d'objets qui, par ses formes et ses couleurs, a retenu, un instant, mon regard. Toujours est-il que je n'ai pas passé beaucoup de temps sur Photoshop, ces derniers jours. Pourtant, rien ne me pousse à sortir pour faire de nouveaux clichés. J'ai l'impression, depuis le 15 mars 2013, d'avoir accompli le tour de la ville, et je n'ai pas, pour le moment, envie de refaire ce parcours. D'où, certainement, l'augmentation de la publication de textes sur Horizon, puisque je consacre maintenant moins de temps à la photographie.

samedi 1 juin 2013

Sister Cities

C'est aujourd'hui le premier jour au cours duquel j'ai éprouvé la sensation de vivre au printemps. Malgré le vent assez fort, qui soufflait du Nord, vers 07:00 PM, le thermomètre indiquait 25°C. Ce qui m'a semblé presque extraordinaire. Je parle du temps parce que je n'ai pas grand chose à dire, peut-être encore moins qu'habituellement. La seule chose de marquante, qui s'est produite dans la journée, est venue du Net, sous la forme d'une newsletter de Weathervane Music annonçant la parution d'un nouvel enregistrement : "The band is Hop Along, a Philadelphia group headed up by one awesome front woman, singer and songwriter, Frances Quinlan. The song, “Sister Cities”, has strong ties back to the 90’s (think The Replacements, The Breeders…)." Alors, j'ai chargé Sister Cities, et j'ai eu le plaisir de retrouver le son des morceaux que j'aimais tant, il y a... 20 ans. Le temps passe vite... très vite.

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