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vendredi 14 août 2015

Saki, 3 ans au 205


Nous avons célébré le 3e anniversaire de l'arrivée de Saki au 205.

mercredi 23 avril 2014

Quatre ans


C'était un vendredi, il y a exactement quatre ans, Pat venait se réfugier au 205. Cela faisait déjà un peu plus d'un an que nous nous connaissions. Pat et moi, nous avons passé la journée à parler du bon vieux temps. Schnoo et Saki ont largement participé à cette longue et agréable conversation. Nous sommes la bande des quatre. Absolument inséparables.

mardi 15 avril 2014

Patience

Un très beau portrait de Saki au regard très expressif. Le plus jeune de mes animaux est vraiment magnifique. Un texte, publié dans l'après-midi, sur Noyau Fondamental. Avec Le Match, la liste des billets sur ce blogs s'allonge un peu, bien qu'elle ne soit pas très fournie. Noyau Fondamental a vu le jour le 15 avril 2013 — un an ! — et ne compte, pour le moment, que 27 publications. Ce qui prouve, sans appel, que je n'appartiens pas à la catégorie des graphomanes. Le printemps est bien installé sur la région et je ne peux m'empêcher de regretter l'hiver, période pendant laquelle le quadrupède humain est le moins enclin à emmerder son voisin. Heureusement, dans une dizaine de jours, les vacances débuteront et la majeure partie des locataires de la résidence ira se faire voir ailleurs. C'est, en tout cas, ce que, mes animaux et moi, nous espérons. Patience.

mardi 4 mars 2014

Résistance


Ce qui est déplorable, lamentable, désolant quand on s'est mis en tête de tenir à jour son blog, c'est qu'on se voit contraint d'écrire, alors qu'on a presque rien à dire, la plupart du temps. Donc, résigné, on écrit ce qu'on peut ; on se dit qu'on résiste, histoire de se rassurer et de faire semblant de croire en Deleuze, ce grand délirant. Beaucoup de vent soufflant du Nord, ce matin. Un ciel bleu pâle parsemé de tous petits nuages informes, insignifiants. Saki et moi, nos regards orientés vers les rambardes du balcon, nous attendons Schwartz qui devrait être déjà là.

mercredi 26 février 2014

Entre Dos Aguas

Il est souvent près de minuit quand je pense à écrire un billet pour Horizon. Ce qui fait que, d’ordinaire, je renonce rapidement à cette idée, car je n'ai plus l'énergie nécessaire pour entreprendre une tâche qui me demande généralement beaucoup d'efforts. Aujourd'hui, je n'attendrai pas la nuit pour penser à écrire parce que je veux être sûr de laisser, ici, un repère chronologique en inscrivant une information entendue sur France Culture, à midi et demi : la mort de Paco de Lucia, hier à Cancún. Par le passé, la musique de Francisco Sánchez Gómez, de son vrai nom, m'a très souvent tenu compagnie. C'est aussi la seconde fois que je m'attriste sur le décès de FSG, car, par erreur, ma mère m'avait déjà annoncé, il y a quelques années, la mort du guitariste. J'aurais pu faire une photo de la statue de Paco de Lucia qui se dresse à l'entrée du port d'Algeciras, la dernière fois que je m'y suis rendu accompagné de BBL. Mais, je n'y avais alors pas pensé et c'est maintenant sans importance. Le ciel, qui était couvert et gris, ce matin, commence à se dégager. Le soleil est de retour. Saki et moi, nous guettons l'arrivée de Schwartz sur le balcon. Entre dos aguas.

lundi 10 février 2014

Schwartz


Ceci est un épisode qui concerne l'histoire de Schwartz, ce bel animal, aux yeux vert* émeraude, au pelage tout noir, qui court en liberté dans le parc de la résidence depuis l'automne — il est probablement né l'été dernier ou à la fin du printemps. Je l'avais fait entrer, une nuit de novembre, dans l'appartement, lorsqu'il était venu gratter à la porte. Malheureusement, il n'avait pas apprécié la présence de mes trois fidèles compagnons à qui il avait cherché des noises. Aussi, je nourrissais ce petit sauvage uniquement dans le parc, quand nous nous rencontrions de temps en temps. Mais, en début d'année, Schwartz avait découvert la possibilité d'accéder d'une autre manière au 4e étage : il se faufilait sur les échafaudages, appuyés depuis des semaines contre la façade de l'immeuble, pour grimper sur le balcon. Le moyen idéal pour se faire servir quotidiennement deux boîtes de pâté et une gamelle de croquettes. Au coucher du soleil, dès que les peintres quittaient les lieux, Schwartz montait jusqu'au balcon pour miauler sous les fenêtres, au grand dam de Pat et Saki, les deux mâles de la maison. Schnoo, la femelle, n'y prêtait guère attention. Schwartz avait appris à monter et, surtout, à descendre par les échelles. Et puis, dernièrement, les ouvriers, qui travaillent aux ravalements des bâtiments de la résidence, ont déplacé les échafaudages sur la gauche de la façade, à plus d'un mètre de la rambarde de notre balcon. J'ai cru alors que le petit diable noir serait privé du service de restauration rapide, sorte de drive-in situé à quelques dizaines de mètres en hauteur. Mais, non ! Schwartz n'a mis longtemps à retrouver son chemin et n'a pas non plus hésité à franchir d'un bond la distance entre les échafaudages et le balcon. Évidemment, j'ai fait plein de photos qui montrent Schwartz en train de grimper sur les échafaudages, de courir sur le balcon, ou bien en train de manger dans la cuisine — seule pièce à laquelle je lui laissais un accès. Mais aussi, des images de Schwartz en train de se disputer — régulièrement — avec Saki, les deux se traitant de tous les noms, chacun séparé uniquement par les vitres des fenêtres qui donnent sur le balcon. De son côté, Pat se contentait de suivre attentivement les altercations, parce que son flegme à toute épreuve l'empêchait de participer au jeu des menaces et des démonstrations de force. C'est ainsi que j'ai publié en ligne de nombreuses photographies que seule BBL a le loisir de regarder, car elle est la seule à avoir l'autorisation de consulter le blog sur lequel s'affichent ces images. Pourtant, et c'est là que je voulais en venir, je n'ai pas résisté à rendre publique, sur La lumière incertaine du souvenir, deux images de Schwartz. Mais, auparavant, on peut le voir, le 15 novembre, sur Mikkado. Depuis vendredi soir, ce petit sauvage au pelage noir n'est pas remonté au quatrième. J'ai supposé que les ouvriers avaient déplacé les échelles et qu'il en manquait peut-être une. Pat et Saki lui ont fait signe du haut du balcon. Voilà pour l'épisode rendu public de l'histoire de Schwartz. Les lecteurs d'Horizon savent dorénavant que, mes animaux et moi, nous formons désormais un gang de cinq. Les lecteurs feront bien de ne pas l'oublier.

*Vert associé à émeraude est invariable

vendredi 22 novembre 2013

Schnoo


Ce soir, nous célébrons, en toute intimité, le 3e anniversaire de l'arrivée de Schnoo au 205. Trois belles années vécues dans la sérénité, si l'on excepte les petits accrochages, relativement rares, avec Pat et Saki, au sujet des limites territoriales quelques fois transgressées. Trois belles années, malgré tout. Schnoo se prépare pour le bal. Elle dansera toute la nuit. Saki est en train de choisir la musique Come on Baby, turn around!

mercredi 14 août 2013

Saki, 2e anniversaire


Nous avons fêté le 2e anniversaire de l'arrivée de Saki au 205. Sentimentalement, c'est certainement, pour moi, le plus bel événement de ces dernières années, auquel s'ajoute, précédemment, l'arrivée de Pat, puis celle de Schnoo. Je pensais avoir rédigé un billet célébrant le premier anniversaire de cet événement, mais, en août 2012, je n'ai rien écrit à ce sujet, sur Horizon. Je me rends compte que je m'étais contenté d'en parler sur un blog inaccessible au public, que seule BBL et mes animaux peuvent lire. Saki est un animal heureux d'avoir survécu. Il sait parfaitement transmettre sa joie de vivre. C'est un petit Dieu. Longue vie à Saki !

jeudi 1 août 2013

vendredi 5 juillet 2013

Humeur noire

Pas de billet publié hier, sur Horizon. J'ai préféré écrire pour Traverses : Cons fleuris. Mon humeur n'est plus sombre, comme elle l'était il y a trois jours, non. Elle est depuis devenue aussi noire que le boîtier de mon Nikon. C'est surtout le manque de sommeil qui me met dans cet état, mais aussi le fait que la densité démographique n'a pas tellement baissé dans mon environnement, alors que je comptais sur l'arrivé de l'été pour que s'allège le fardeau de la promiscuité. Hier, pas plus qu'aujourd'hui, je n'ai réussi à me replonger dans la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, débutée en même temps que mon humeur s'obscurcissait. Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de pages. J'en suis ici. Pour ce que j'en ai lu, ce roman me semble plutôt bien. Ce qui ne me surprends pas trop, parce que je conserve le souvenir de quelques passages d'un autre roman — il me faudrait rechercher le titre — de P. A., lu il y a maintenant 20 ans. Je viens de jeter un oeil sur Wikipedia, il s'agit de La Musique du hasard. Un bon roman. C'est sûr. Allez ! J'arrête abruptement mon billet ici, parce que Saki, le plus jeune de mes animaux, fait tout pour que je m'intéresse à lui. Il s'ennuie. Aussi, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ce que j'écris. Je reprendrai le clavier peut-être demain.

lundi 24 juin 2013

Intuition

Il y a deux ans, jour pour jour, j'ouvrais Immatriculation, sur Blogger, avec une citation de Bronislaw Malinowski au sujet de la kula. L'année suivante, j'ai fusionné ce blog avec Soustractions, sur lequel j'ai posté, dans l'après-midi, un court article sur L'intuition du joueur d'échecs. Saki, le plus jeune de mes animaux, qui suit, en ce moment, sur l'écran, ce que je suis en train d'écrire, me demande de lui lire, plus tard, d'autres articles sur l'intuition, car il sait que c'est le thème du dernier numéro de Sciences Humaines qui vient de paraître en ligne. Saki me dit que ses intuitions ne l'ont jamais trompé et il voudrait savoir ce qu'il en est chez le quadrupède humain, cet animal soit-disant doué de raison. C'est ce que je ferai, une fois ce billet publié. J'entends déjà Saki doucement ricaner.

jeudi 30 mai 2013

Rien ne vaut le café

Je me suis allongé sur le lit, dans la chambre, après avoir ingurgité, vers 02:30 PM, une pizza au fromage et un morceau de pâte d'amandes en guise de dessert, tout en buvant du café au lait. Pat s'est installé sur ma poitrine, Schnoo s'est sagement endormie sur un oreiller, et Saki sur le linge propre laissé en tas, depuis deux ou trois jours, sur le bureau. J'ai allumé le Sony Reader pour lire la suite de la longue préface, entamée hier dans la nuit, écrite par Howard Cunnell pour l'édition de Sur la route, publiée assez récemment dans sa première version, celle qui a été dactylographiée sur un rouleau. Une préface qui remet radicalement en cause toutes les légendes qui courent sur Jack Kerouac et ce roman. J'ai relevé une phrase directement en rapport avec l'un de mes derniers billets sur Horizon : Performance. Un billet qui évoque une conversation téléphonique avec BBL au cours de laquelle je déplore ma faible productivité au regard de l'écrit, conséquence d'une existence vécue sans absorption de stimulants chimiques puissants. Mais, sur ce point, le passage, relevé dans la préface de Sur la route, m'a rassuré : « Quant à la légende qui veut que Kerouac ait carburé à la benzédrine, voici ce que l’auteur confie à [l'un de ses amis] Cassady : "J’ai écrit ce livre sous l’emprise du CAFÉ, rappelle-toi mon principe : ni benzédrine, ni herbe, rien ne vaut le café pour doper le mental." » Si Kerouac procède comme ça, alors rien n'est perdu pour moi, et Horizon a donc encore de beaux jours devant lui. Je vais me refaire un café.

vendredi 24 mai 2013

It's Friday !

A 06:00 PM CEST, le bulletin météorologique, pour la ville de Montmerdier, était le suivant : Temperature: 17°C | Humidity: 34% | Pressure: 1014hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: WNW | Wind Speed: 33km/h. Pour BBL, ce fut encore pire : la température n'aura pas dépassé les 13°C, aujourd'hui, et il a plu sur Angers. La durée du jour est bien trop longue pour qu'on puisse avoir l'impression d'être en automne, et donc, encore moins en hiver. Pourtant, on n'a vraiment pas le sentiment d'être au printemps, fin mai, qui plus est. J'ai même pensé rallumer les radiateurs. Mais, bon... Dans un sens c'est pas plus mal : moins souvent de cons sur les balcons ! C'est aujourd'hui la pleine Lune. Mes animaux me semblent un peu fébriles, surtout Saki qui est encore bien jeune. Il n'a pas cessé de courir d'une pièce à l'autre, au cours de la journée. Enfin... Zeus merci, nous sommes vendredi : la semaine de labeur est finie !

mercredi 3 avril 2013

Des plans de destruction

« Les riches Troyens de Zélie qui boivent l’eau noire de l’Ésèpe ». J'ai relu une nouvelle de Jorge Luis Borges, hier dans la nuit sur mon Sony Reader. Pat, Schnoo et Saki avaient du mal à s'endormir. Ils s'ennuyaient un peu. Alors j'ai lu à voix-haute : « L’Immortel », le premier texte de L'Aleph. Mes animaux ont été passionnés par cette histoire. Ils m'ont fait promettre de leur lire les autres nouvelles de Borges, tous les soirs. Ils sont persuadés d'avoir reconnu la ville de Montmerdier dans la réflexion suivante : « Cette ville, pensais-je, est si horrible que sa seule existence et permanence, même au cœur d’un désert inconnu, contamine le passé et l’avenir, et de quelque façon compromet les astres. Aussi longtemps qu’elle subsistera, personne au monde ne sera courageux ou heureux. » Depuis ce matin, Pat et Saki élaborent des plans pour détruire Montmerdier, à jamais ; pour qu'il n'en subsiste pas la moindre trace, pas même dans les mémoires. Schnoo les encourage et donne, elle aussi, des conseils stratégiques. Je ne fais rien pour les dissuader, les détourner de leur vaste projet. Je suis certain qu'ils peuvent y parvenir sans mon aide. Je veux que ce soit leur victoire.

dimanche 10 février 2013

Hölderlin

J'ai acheté Hölderlin, par Philippe Lacoue-Labarthe, au format .epub que j'ai chargé dans le Sony Reader afin de le lire au lit dans la nuit. Pat, qui a pris connaissance du quatrième de couverture, est enchanté parce qu'il sait que je vais lui en faire la lecture. Aussi, je lui ai rapidement cité quelques passages, dont le suivant : « La question n'est pas de savoir si la pensée peut donner lieu à de la poésie. La question est plutôt: la pensée, lorsqu'elle pense vraiment (en vérité), n'est-elle pas inévitablement poétique ? » Pat est aux anges, persuadé qu'après la lecture du texte de PLL, nous allons pouvoir dormir comme de bienheureux savants ! J'en ai profité pour raconter à Saki et Schnoo — Pat était déjà au courant — la soirée que, BBL et moi, nous avions passée en écoutant une excellente conférence de PLL sur Hölderlin, il y a une quinzaine d'années. « Dommage que nous n'étions pas encore nés, se sont-ils exclamés, nous aussi, nous aurions bien assistés à cet événement ! » Hé oui, mes animaux, c'était le bon vieux temps.

mardi 25 décembre 2012

Un arbre

Depuis que je suis adulte, j'ai eu 35 fois l'occasion d'acheter un arbre de Noël, mais, n'en voyant pas la nécessité, je ne l'ai jamais fait. Et, je crois même que jamais je n'ai envisagé réellement de faire un tel achat, que cette idée ne m'a jamais effleuré l'esprit. Sauf, cette année. Comme BBL — absente de la maison pendant 47 jours — rentrait samedi, je suis allé la veille faire quelques courses. En sortant du supermarché, j'ai aperçu dans un coin du parking de jeunes conifères coupés et entassés, prêts à la vente. En voyant ces arbres, j'ai pensé à Saki qui n'a jamais eu la possibilité de grimper sur un tronc, de sauter de branche en branche, de hurler sa joie du haut d'une cime, puisque cet animal n'a jamais eu rien d'autre que les rideaux, les étagères, les tables et bureaux, les Towers faites de plusieurs étages de toile tendue sur des tubes en PVC, le frigo, les rambardes du balcon pour prendre de la hauteur. L'année dernière, à son arrivée dans l'appartement, un philodendron de plus d'un mètre vivotait dans un coin, mais j'ai du mettre cette plante au rencard, car Saki en déchiquetait les feuilles qu'il mâchouillait ensuite. Or, le philodendron est toxique. C'était d'ailleurs la seule plante de l'appartement, et, mis à part les pots d'herbe à chat, Saki ne sait donc presque rien d'autre du règne végétal, sinon pour avoir pris connaissance de l'existence de quelques fruits et légumes. Il aime les feuilles qui se mangent en salade — la mâche en particulier. Bien sûr, il déteste les oignons, ainsi que les bananes. Tout ça, c'est bien joli, mais ça ne vaut pas la proximité d'un arbre. C'est pourquoi, vendredi dernier, en voyant des sapins proposés à la vente, pour la première fois de ma vie, j'ai pensé en acheter un, histoire de faire plaisir au plus jeune de mes animaux. Je ne l'ai pas fait parce que j'étais assez pressé, mais depuis je le regrette un peu. J'irai bientôt dans une pépinière me renseigner sur les possibilités de faire pousser rapidement un arbre en appartement. Un eucalyptus, par exemple.

dimanche 5 août 2012

Embouteillages

BBL est partie pour deux semaines. Je l'ai accompagnée à l'aéroport de Marignane, ce matin. Si la circulation était relativement fluide à l'aller, ce ne fut pas le cas au retour, en début d'après-midi. Je n'avais jamais pris la route avec autant de circulation. J'ai toujours évité les départs en vacances et quand il m'a fallu prendre la route au mois d'août pour un long trajet — ce qui m'est très rarement arrivé —, j'ai toujours choisi de rouler la nuit. Pour la première fois depuis que je conduis, je me suis retrouvé aujourd'hui pris dans une succession d'embouteillages sur l'autoroute. Quand je pense qu'il y a des milliers, sinon des millions de gens qui se tapent ça plusieurs fois par ans, et, vraisemblablement, tous les ans...
Ces quadrupèdes humains sont absolument étonnants ! J'en ai parlé à mes animaux, dès mon retour. Pat, qui pourtant sait ce que veut dire faire de très longs trajets en voiture, a été très surpris par mon récit et les descriptions de ce que j'ai pu voir sur la route, le temps du retour. Schnoo, toujours sceptique, avait un peu de mal à y croire. Quant à Saki, il se tordait de rire, car il est jeune. Il sait que les vacanciers sont stupides, mais il ne les imaginait pas aussi ravagés que ça. Dans deux semaines, je retournerai à Marignane, chercher BBL. Mes animaux m'ont demandé de penser à faire, cette fois, des photos montrant les hallucinés de l'autoroute. Je n'oublierai pas.

dimanche 1 avril 2012

Saki


Saki aimerait bien faire un tour à l'extérieur, sur le balcon. Tout en regardant en contrebas vers le parc, Saki pense à sa courte existence.
Il écoute défiler Ain't It The Life des Foo Fighters
One day we all can say we're gone
And haunt the ground we're from
Everything's so open wide
Here within the divide
Ain't it the life, got no crime, just sail on by

vendredi 30 mars 2012

Un homme, un chat, des images

Le vent a tourné. Ce matin, des rafales d'air chaud remontent du Sud. Le thermomètre indique déjà 22°C. Dans la nuit, j'ai repris la lecture de L'homme sans qualités de Musil. Je n'avais pas pour habitude de relire des romans déjà lus. Pourtant, ces derniers mois, ce ne n'est pas la première fois que reprends ainsi la lecture d'un texte qui a marqué ma mémoire. J'ai quand même fini, Un Homme, le roman de Philip Roth dont je n'avais pas particulièrement apprécié les premières pages, pensant que son style était bien trop plat. J'en ai déduit par la suite que Roth avait accordé la tonalité de son écriture avec la banalité d'une vie sans reliefs qu'il dépeint en retraçant l'existence d'un homme ordinaire. Et, c'est plutôt bien réussi. Une bonne partie de la soirée d'hier s'est passée dans la transformation d'images glanées, presque au hasard, dans les archives du disque dur externe. Je l'ai ai d’abord publiées sur Mikkado pour les réunir ensuite sous la forme de trois albums que j'ai mis en ligne à partir de mon serveur : Sepia Half Tone | Album 1, Sepia Half Tone | Album 2 et Duo Tone. Je ne suis pas trop mécontent de ces trois séries d'images. Saki, qui est le seul de mes trois animaux à qui j'interdis de sortir sur le balcon — il prend beaucoup trop de risques en courant sur les balustrades —, passe une bonne partie de son temps, le nez collé sur la vitre de la porte-fenêtre du salon, à observer les mouvements qui se produisent dans le parc et particulièrement ceux des oiseaux qui voltigent d'une branche à l'autre, sous ses yeux, à la hauteur du quatrième étage. Saki sera bientôt un peu plus sage. Je lui laisserai alors une plus grande liberté. Cette liberté restreinte au minimum vital par l'environnement à la con que cette civilisation de merde composée d'une immense majorité de demeurés nous impose.

mardi 31 janvier 2012

Il a neigé

Temperature: 0.7°C | Humidity: 93% | Pressure: 1016.1hPa (Rising) | Conditions: Partly Cloudy | Wind Direction: West | Wind Speed: 0.0km/h
Il est tombé quelques flocons de neige, pendant deux ou trois minutes, vers 04:30 PM. Ensuite, le ciel s'est aussitôt dégagé et le soleil est revenu. Mes animaux sont restés très calmes, aujourd'hui : ils hibernent, tout en appréciant la douce chaleur de l'appartement. Tous les trois remercient le Ciel des félins de leurs avoir permis de trouver refuge au 205. Surtout Pat et Schnoo qui ont passé plus d'un hiver dehors, sans véritable abri. C'est différent pour Saki, car BBL l'a récupéré deux mois après sa naissance, en plein été : il n'aura pas connu les affres de la mauvaise saison, la quête désespérée d'un étroit recoin pour se protéger, tant bien que mal, du froid et de l'humidité. BBL se fait d'ailleurs un peu de soucis pour son Kerouac qui dort toujours à la belle étoile, alors qu'il a neigé toute la journée d'hier sur Angers. Elle a pu le ravitailler, en croquettes et petits pâtés, hier, dans la soirée, mais ne l'a pas trouvé, ce soir, en rentrant chez elle. Heureusement, Kerouac est un animal natif du Nord de la Loire, habitué aux frimas de l'hiver. Il fait maintenant presque nuit : l'heure où tous les chats sont gris. Pourvu que l'hiver ne soit pas trop rude ni trop long pour les innombrables stray cats sans véritable refuge.

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