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jeudi 3 avril 2014

Le temps sans âge


Ce matin, vers 10 h, j'ai récupéré, dans la boîte aux lettres, le bouquin de Marc Augé : Une ethnologie de soi : Le temps sans âge, commandé, hier, via Amazon. Je pensais le lire après en avoir fini avec le dernier essai de Peter Sloterdijk, Les lignes et les jours, entamé la semaine dernière ; mais, à l'heure du repas, en début d'après-midi, j'étais déjà arrivé au bout de la lecture d'Une ethnologie de soi. Je n'ai pas perdu mon temps. La critique (« ce petit livre est une merveille »), faite par Roger-Pol Droit, n'était donc pas mensongère. Il me reste à poursuivre Les lignes et les jours, mais aussi à finir Sous les yeux d’Occident, l'un des célèbres romans de Joseph Conrad que je lis en alternance avec les carnets de notes de Sloterdijk. Je me demande pourquoi je passe, quotidiennement, autant de temps sur le Web, alors que j'ai largement de quoi occuper ma puissante cervelle, sans parler de la fabrication de planches qui n'a pas cessé.

jeudi 28 novembre 2013

Pauvre Swann

« Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, que j’ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre ! » Hé oui, Swann ! Combien de benêts, comme toi, se sont endormis dans l'un des wagons du train de l'Illusion, pour se réveiller, quelques milliers de kilomètres plus tard, et constater avec horreur qu'ils avaient ratée la gare où, depuis longtemps déjà, ils auraient du descendre ? Hier, dans la nuit, j'ai fini Un amour de Swann, plus vivant que Combray — le volume précédent —, mais qui reste quand même une lecture assez soporifique, dans son ensemble. Il y a bien chez Proust des passages captivants, particulièrement ceux où le narrateur donne libre cours à sa langue de pute parfaitement aiguisée, pourtant, après avoir lu ces deux premiers textes, je pense maintenant que Roland Barthes était dans le vrai : « Le grand plaisir, avec Marcel Proust, c’est qu’à chaque fois qu’on le relit, on saute des passages différents. » En effet, sauter des pages est le seul moyen d'avancer réellement dans la lecture d'un roman du célébrissime Marcel et d'avoir ainsi une chance d'atteindre la dernière ligne, sans trop éprouver la triste impression d'être en train de perdre son temps.

dimanche 17 novembre 2013

Insociabilité

Il a plu une bonne partie de la journée. Il ne fait pas vraiment froid, mais mes animaux fréquentent les radiateurs avec de plus en plus d'assiduité. Ils s'entraînent régulièrement pour opérer, tout en douceur, un passage en mode hibernation continue. J'ai fini la lecture des Aphorismes sur la sagesse de Schopenhauer, dans le courant de l'après-midi. Une lecture qui me renforce dans l'idée que je suis sur la bonne voie :
« L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira la solitude. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. »

lundi 2 septembre 2013

Hier, dans la nuit

Hier, dans la nuit, j'ai entamé la Trilogie New Yorkaise de Paul Auster et, donc, le premier des récits : Cité de verre. C'est très bien. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour finir de lire cette trilogie, car les moments que je consacre à la lecture se font presque aussi rares, bien que plus conséquents, que ceux consacrés à la rédaction de textes pour mes blogs. Même mes photoblogs sont quasiment en panne. Il m'arrive, certains jours, de ne pas faire de photos. Ce qui, pour moi, est assez inhabituel. Le seul photoblog que j'ai chichement alimenté, c'est GTK 751. L'été m'a tué.

mardi 25 juin 2013

4 Lecteurs


Selon une infographie publiée, ce soir, par l'AFP, il y aurait 2,4 milliards d'utilisateurs d'Internet dans le monde. Alors, je me demande pourquoi je n'ai que 4 lecteurs — BBL, Pat, Schnoo & Saki — qui consultent régulièrement mes multiples blogs. Si l'on en croit l'AFP, je ne prêche pourtant pas dans le désert. C'est étrange. La rumeur, sur le Web, prétend qu'un blogeur qui n'a pas de lectorat est un blogueur qui sera vite amené à abandonner son blog. Je suis donc l'exception à cette règle à la con. D'ailleurs, je ne cherche pas à rameuter, comme le font les blogueurs exigeants en mal de reconnaissance, une bande d'idiots quasi-illettrés qui liront, forcément de travers, tout ce que je pourrai publier. Non, rien ne me poussera à ça. Je me passe très facilement de ce genre de lectorat et même de lectorat tout court. Exceptés mes 4 lecteurs qui valent largement les 2,4 milliards d'individus connectés à l'Internet. C'est pour ces quatre personnes que j'écris et, en réalité, c'est avant tout pour moi-même, dans un état d'esprit qui peut peut-être se rapprocher de ce que déclarait Sylvia Plath et plus sûrement de ce qu'annonçait La Voix, il y a peu de temps.

lundi 3 juin 2013

Isolation

Sans être parti, je ne suis déjà plus là. Je suis en train de réfléchir au meilleur moyen de m'isoler de ce monde de merde, encore plus intensément que je n'ai réussi à le faire jusqu'à présent. Je me dis qu'il doit être possible de construire un univers parallèle à cette civilisation à la con, une sorte d'abri dans lequel se réfugier facilement, le plus souvent possible, en attendant la fin des temps. Je mets de côté les solutions rapides et radicales telles que les drogues, trop illusoires, ou la transe, trop épuisante ; je ne pense pas aux techniques méditatives, tels que la prière, le yoga et ces choses là qui demandent d'avoir a priori la foi ; je délaisse la musique, pas toujours suffisamment prenante, mais aussi, parce que je ne veux pas perturber les moments de repos sacrés de mes animaux ; je ne peux uniquement compter sur la lecture, car je ne ferais que lire, ce qui a pour inconvénient une certaine passivité ; il y a bien le dessin, la peinture, la sculpture, le macramé, le sudoku et les mots croisés, mais ça ne me dit rien ; j'ai depuis longtemps cessé de jouer aux échecs contre l'ordinateur : à force de le battre régulièrement, je n'y prends plus beaucoup de plaisir. Alors, je réfléchis encore. Je trouverai.

mercredi 22 mai 2013

Luna Park

J'ai lu une cinquantaine de page de Luna Park dans l'après-midi, mais je n'irai pas plus loin. A la lecture de quelques passages, faite pour mes animaux, ceux-ci se sont exclamés : « Mais, laisse tomber ces inepties ! On dirait que tu nous cites des pages du magazine Closer. Tu n'as vraiment rien de mieux à lire ? » Ils ont raison. C'est un bouquin pour collégiens attardés. C'est l'impression que j'en avais eu dès les premières pages, mais arrivé à la 65e, je lâche l'affaire. Je comprends mieux pourquoi Bret E. Ellis rencontre un tel succès : c'est nul. Luna Park est un scénario pour série télévisée, rien de plus. Ce soir je vais lire : Se sacrifier pour exister et Le handicap neuro-psychique dans les processus démentiels, les deux derniers articles de BBL, qui, je le sais déjà, seront mille fois plus intéressants que ce roman écrit par une petite cervelle pour de petits cerveaux.

L'Homme sans qualités

Robert Musil avait mis plus de 20 ans à rédiger L'Homme sans qualités, un roman qu'il n'a jamais achevé puisqu'il y travaillait encore le matin de sa mort, le 15 avril 1942. J'ai mis plus d'un an à relire cet ouvrage. Je l'ai lu lentement, page à page, en prenant soin de ne sauter aucune phrase. J'ai fini L'Homme sans qualités, hier dans la nuit. Je me sens, depuis, un peu désemparé. J'ai à portée de main un tas de romans à lire. Bien entendu, j'en ai lu d'autres dans l’intervalle. J'ai entamé Luna Park de Bret Easton Ellis, samedi dernier. Mais, je sens déjà que L'Homme sans qualités, dont le second tome est posé à coté de moi, près du PC, va me manquer.

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