jeudi 26 décembre 2013

5200 photos en un an

Au moment où le soleil se couchait, j'ai réalisé que BBL m'avait offert le Nikon 1 J2, il y a tout juste un an. Pour célébrer cet anniversaire, je me suis précipité en dehors de l'appartement, non loin de la maison, sur l'avenue d'Assas, dans le but de faire quelques images. Elle ne sont pas nombreuses parce que la nuit est assez rapidement tombée. Sur une vingtaine de prises de vue, j'en ai retenu trois qui sont maintenant affichées sur LLIDS, sous le titre : Assas. Ce petit Nikon est une excellente machine à faire des images. Au mois de juin, je l'ai équipé d'un objectif 10mm f/2.8 qui ne quitte plus le boîtier. J'utilise cet appareil comme on se servait, in illud tempus, d'un Kodak Instamatic, c'est-à-dire sans jamais se préoccuper des réglages. Il m'accompagne dans presque tous mes déplacements. J'ai fait, avec ce Nikon, environ 5200 photos en un an.

samedi 21 décembre 2013

UFO


        Bryn Thomas  Firing Blank

Skipping Disk

Nous serons en hiver dans quelques minutes, à 18:11:00 CET exactement. Ceci est donc le dernier billet de l'automne 2013 qui ne restera pas inscrit dans ma mémoire comme le plus beau des automnes. En réalité, je ne l'ai pas vu passer et je n'arrive pas à réaliser que l'hiver est déjà là, que les fêtes de fin d'année sont sur le point de débuter, et, donc, que l'année 2013 va très bientôt s'achever. Avec Skipping Disk, Animal Kingdom illustre parfaitement mon état d'esprit en ce moment.
I'm feelin' like skipping disk I feel something but I don't know what it is It's like I'm moving? but I get nowhere I keep on turning and I am right back here again It's like I'm moving? but I get nowhere It's just an echo out in the air, oooooh ooooh oh

jeudi 19 décembre 2013

Trop de siestes ?

J'ai publié une photo, datant du 15 décembre dernier, pour célébrer le premier anniversaire de CNN. Je n'en avais pas de plus récente. Je me suis rendu compte, à cette occasion, que je n'ai quasiment pas fait de photos depuis ma dernière promenade dans les environs de Maurin, le 7 décembre. Mises à part trois prises de vue, rapidement exécutées vendredi dernier, à La Paillade, je n'ai presque pas utilisé mon Nikon pendant presque deux semaines. Pas même pour faire des portraits de mes animaux, ce, qu'habituellement, je ne manque pas de faire, quasi quotidiennement. Aussi, j'ai découvert que seule la photo publiée, ce soir, sur CNN, occupait la carte mémoire de mon appareil quand je me suis mis à la recherche d'une image pour marquer ce premier anniversaire. Je n'ai pas d'explication valable à ça. Trop de siestes, ces derniers temps ? Peut-être.

dimanche 8 décembre 2013

Je pense à eux

Ah ! Mais que deviendrais-je si je n'avais pas mes animaux pour surveiller mes actions, lire et relire, avant publication, ma production artistique ? D'autant plus que BBL, surchargée de travail, n'a pas en cette période une minute pour veiller, a posteriori, sur ce que je peux écrire pour Horizon et me faire part ensuite de ses lumineuses remarques. Sans eux, les billets, qui s'empilent sur ce blog, ne seraient qu'une longue série de textes vantant les mérites stylistiques de l'auteur, exposant la manière héroïque dont il conduit, d'une main ferme et vigoureuse, son valeureux discours jusqu'au point final. Sans eux, je serais un blogueur qui se laisserait aller, comme la plupart des écrivains, à chanter sa propre gloire de manière plus ou moins explicite, bien que les lecteurs aiment à ce que les artistes présentent la face humble de leur personnalité, c'est-à-dire qu'ils se montrent déguisés sous les oripeaux de l'humilité. C'est ce que me rappellent sans cesse mes animaux. « Ne gâche pas l'admiration sans bornes de tes lecteurs en mettant trop en avant tes indubitables talents. Pense de temps à autre à écrire quelques âneries, qu'elles ne soient pas quotidiennes, certes, mais pense tout de même à te montrer proche d'eux. Ne surestime pas leurs faibles capacités intellectuelles, elles sont le lot du quadrupède humain ordinaire », me disent-ils. J'ai là des conseillers forts raisonnables. Aussi, je n'hésite jamais à prendre en compte leurs recommandations. D'où les quelques banalités dans mes propos, des facilités qui émaillent, de-ci de-là, sur certains billets. Voilà, pour mes futurs biographes. Je tiens à leur faciliter la tâche. Je pense aussi à eux.

Une idée stupide

Mes animaux et moi nous n'avons pas mis longtemps pour nous mettre d'accord : l'idée, qui avait germé dans ma cervelle, pourtant bien faite, était une idée stupide. Mes animaux m'ont presque ri au nez, quand ils en ont pris connaissance. Ils ont bien retenu l'argument de la contrainte, qui seul semblait valable à leurs yeux, mais, dans l'ensemble, ce projet restait une idiotie. D'où le fait que je ne me suis pas torturé pour produire de quoi alimenter Horizon, depuis dimanche dernier. Je me suis contenté de mettre quelques photographies en ligne dont Pizza du jour qui représente l'ultime publication de la semaine. Je ne sais pas de quoi sera faite la semaine qui débute dans quelques heures — qui le saurait ? —, mais, ce qui est sûr, c'est que dorénavant je me garderai bien d'émettre par écrit le moindre projet concernant mon activité artistique — au sens premier, celui d'une aptitude à créer quelque chose. Perfectionnons notre esprit, mais évitons de brusquer bêtement notre subtil intellect par un volume inconsidéré de publications. Je retiendrai la leçon.

dimanche 1 décembre 2013

Challenge

En fin d'après-midi, m'est venue l'idée de publier un maximum de billets sur Horizon, tout au long de ce mois de décembre, afin de tenter de battre le record de publications mensuelles établi en juin dernier, et, de surcroît, dépasser ainsi la barre des 200 billets annuels, ce qui serait d'un certain point de vue assez remarquable. Pourtant, j'hésite à me lancer dans ce type de performances, parce que ça ressemble trop à cette idée à la con qui hante ces bourrins de coaches, et qui voudrait qu'on doive se dépasser pour exister, relever des challenges, mener sa vie comme une entreprise cotée en bourse. C'est le truc le plus stupide que l'on puisse faire, sans parler de la déplorable mentalité qui est le lot des crétins qui s'aventurent dans un projet pareil. D'un autre côté, je sais que ce type de contraintes pousse à se sortir d'un certain confort et oblige à réduire le taux naturel, inné, presque irréductible de laisser-aller qui est l'une des caractéristiques saillantes de ma conduite sur les chemins tortueux, non balisés et faiblement tracés de mon existence. Le perfectionnement de son esprit, comme le dirait Baudelaire, n'est pas la pire des choses à envisager, surtout pour un type comme moi qui n'a rien d'autre de mieux à faire, en dehors de veiller sur le bien-être de ses animaux. J'hésite encore parce que je ne suis pas gouverné par des pulsions masochistes telles que les décrit Freud dans son époustouflant portrait de Dovstoïevski — je suis en train de le lire —, bien au contraire. Écrire peut, pour moi, s'avérer parfois comme une véritable torture et je veux éviter de me touver dans une situation pareille. Aussi, je vais prendre conseil auprès de mes animaux, en discuter longuement avec eux, peser le pour et le contre — comme le fait si bien Pat quand il s'agit de choisir la meilleure manière d'entamer sa sieste — avant de déclarer qu'en ce mois de décembre, on pourra lire sur Horizon plus de 30 billets. Rien ne presse, ne nous emballons pas. Réfléchissons encore.

Revoir la Méditerranée


Fin juillet, je me demandais depuis combien de temps je n'avais pas mis les pieds sur le littoral méditerranéen. J'avais alors découvert que je n'y été pas allé depuis le 25 novembre 2012, bien que la plage la plus proche d'ici ne soit vraiment pas loin : à une dizaine de kilomètres de Montmerdier. Ce n'est qu'un an plus tard, presque jour pour jour, que je me suis rapproché de la Méditerranée, en me rendant à Palavas Les Flots le 20 novembre dernier, un mercredi. En raison d'un vent du Nord soufflant fort et parce que le ciel était assez couvert, il faisait vraiment froid ce jour-là. Conditions météorologiques idéales, offrant la garantie d'un espace littoral déserté par la foule de ces gens romantiques, flâneurs et désœuvrés qui arpentent les plages quand il fait beau. C'est ce qui m'a incité à me rendre dans les environs de Palavas pour faire quelques photos. J'ai d'ailleurs produit pas mal de photographies au cours du mois dernier, battant des records de publication, avec 112 images mises en ligne sur GTK 751. Le photoblog, LLIDS, a été lui aussi bien alimenté. Je ne sais pas si ce mois, qui débute, sera aussi propice à mon activité photographique que novembre dernier. Le froid y mettra peut-être un frein. On verra.

samedi 30 novembre 2013

What's Wrong With Me

J'avais presque cessé d'écouter de la musique, ou plutôt, je pouvais passer toute une journée sans faire jouer un morceau. Lors de son dernier séjour parmi nous, au début du mois, BBL m'a demandé, un matin, si j'étais toujours abonné à Daytrottrer. J'avais presque oublié l'existence de ce site. Je m'y suis donc reconnecté, mon abonnement courait toujours. J'ai alors chargé quelques albums pour BBL. Elle s'en allait le lendemain. Depuis son départ, j'ai repris l'habitude de passer, quotidiennement, plusieurs heures — souvent le casque rivé sur les oreilles — à (re)découvrir les milliers de mp3 téléchargés au fil des ans. Ce soir, Schnoo me demande de faire jouer l'un de ses morceaux préférés What's Wrong With Me, de Hurray For The Riff Raff, qu'elle dédicace à Pat. Dans moins d'une demie-heure, la page Novembre 2013 sera définitivement tournée. Ainsi va la vie.

jeudi 28 novembre 2013

Pauvre Swann

« Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, que j’ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre ! » Hé oui, Swann ! Combien de benêts, comme toi, se sont endormis dans l'un des wagons du train de l'Illusion, pour se réveiller, quelques milliers de kilomètres plus tard, et constater avec horreur qu'ils avaient ratée la gare où, depuis longtemps déjà, ils auraient du descendre ? Hier, dans la nuit, j'ai fini Un amour de Swann, plus vivant que Combray — le volume précédent —, mais qui reste quand même une lecture assez soporifique, dans son ensemble. Il y a bien chez Proust des passages captivants, particulièrement ceux où le narrateur donne libre cours à sa langue de pute parfaitement aiguisée, pourtant, après avoir lu ces deux premiers textes, je pense maintenant que Roland Barthes était dans le vrai : « Le grand plaisir, avec Marcel Proust, c’est qu’à chaque fois qu’on le relit, on saute des passages différents. » En effet, sauter des pages est le seul moyen d'avancer réellement dans la lecture d'un roman du célébrissime Marcel et d'avoir ainsi une chance d'atteindre la dernière ligne, sans trop éprouver la triste impression d'être en train de perdre son temps.

vendredi 22 novembre 2013

Schnoo


Ce soir, nous célébrons, en toute intimité, le 3e anniversaire de l'arrivée de Schnoo au 205. Trois belles années vécues dans la sérénité, si l'on excepte les petits accrochages, relativement rares, avec Pat et Saki, au sujet des limites territoriales quelques fois transgressées. Trois belles années, malgré tout. Schnoo se prépare pour le bal. Elle dansera toute la nuit. Saki est en train de choisir la musique Come on Baby, turn around!

jeudi 21 novembre 2013

Massacre

Les jardiniers, race d'abrutis dotés d'une cervelle dont le volume est sensiblement le même que celle d'un footballeur ou d'un touriste, ont, ce matin, massacré l'arbre qui pousse dans le parc, juste en face de mes fenêtres, et dont les branches s'élevaient plus haut que le balcon de l'appartement dans lequel je passe le plus clair de mon temps. Je ne dis pas "chez moi", parce qu'ici, comme ailleurs, je n'ai pas de "chez moi". "Chez moi" est un pays qui n'existe pas : un pays sans jardiniers, sans footballeurs et sans touristes. Je me demande comment cet arbre va bien pouvoir survivre, maintenant qu'il ne lui reste plus que deux malheureuses branches. Je suppose que ces abrutis de jardiniers auront bientôt un bon prétexte pour définitivement abattre cet arbre, en s'étonnant qu'il soit déjà moribond, alors qu'il n'a qu'une trentaine d'années. Connards !

lundi 18 novembre 2013

Rien


Je n'ai pas réduit ma consommation de café, je ne l'ai d'ailleurs pas augmentée, elle reste stable, alors que la production de billets pour mes blogs est réellement en chute libre. Je vois dans ce phénomène, qui n'a rien d'extraordinaire, le fait qu'en ce moment, je suis replié dans un univers de pensées orné de réflexions qui ne peuvent pas être rendues publiques, parce qu'elles n'intéresseraient vraiment personne, et qu'il y a déjà trop peu de monde qui s'intéresse à ce que je peux écrire. Publier quelques phrases donne quand même l'illusion de s'adresser à une intelligence quelconque, procure le sentiment de ne pas simplement monologuer, à longueur de temps. Certes, ce n'est pas aussi satisfaisant que de parler à mes animaux, qui représentent, pour moi, d'authentiques interlocuteurs, mais c'est une sorte de supplément à nos passionnantes conversations. Si, exceptés mes animaux, je ne parle jamais à personne où presque, c'est parce qu'il est généralement plus intéressant de parler à un mur, qui peut parfois renvoyer un écho, plutôt que de s'adresser à un quadrupède humain doté d'une cervelle tellement poreuse et inconsistante qu'il est alors impossible d'avoir le moindre retour sous forme de langage plus ou moins bien articulé. Et comme, je n'aime pas perdre mon temps, déjà dûment rempli par le foisonnement de mon courageux et infatigable intellect toujours prêt à déconstruire le monde, pour en examiner les rouages et en comprendre toute la complexité du fonctionnement, je m'abstiens le plus souvent de faire part de mes opinions qui, forcément, resteront incomprises du public. Non, je n'ai pas rien à dire, rien à écrire, mais ce que je ne veux surtout pas, c'est me fatiguer pour rien. D'où le faible volume de mes publications.

dimanche 17 novembre 2013

Insociabilité

Il a plu une bonne partie de la journée. Il ne fait pas vraiment froid, mais mes animaux fréquentent les radiateurs avec de plus en plus d'assiduité. Ils s'entraînent régulièrement pour opérer, tout en douceur, un passage en mode hibernation continue. J'ai fini la lecture des Aphorismes sur la sagesse de Schopenhauer, dans le courant de l'après-midi. Une lecture qui me renforce dans l'idée que je suis sur la bonne voie :
« L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira la solitude. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. »

samedi 16 novembre 2013

Patience

Depuis près de 200 000 ans, date de l'avènement de l'Homo sapiens idaltu, on n'a toujours pas inventé la levure qui permettrait aux cerveaux plats et ratatinés, dont est dotée l'immense majorité des quadrupèdes humains, de gonfler. C'est regrettable. Depuis deux ou trois jours, la connexion ADSL, qui me permet — entre autres — de publier des billets, tel que celui-ci, ou des photos sur le Web, telles que celles-ci ou celles-là, est complètement rétablie. Je n'ai même pas eu à intervenir pour cela. Il m'a simplement fallu patienter. Comme je patiente encore en espérant que l'hiver s'installera bientôt, sachant que les petits cerveaux plats et ratatinés resteront cloisonnés, à cause du mauvais temps, dans les appartements et auront donc moins tendance à beugler comme des cons, la nuit, sur les balcons.

dimanche 10 novembre 2013

Connexions

Depuis près d'un mois, je me connecte à l'Internet de façon aléatoire, quand la ligne ADSL fonctionne. Comme elle ne fonctionne que par intermittence et ne m'autorise à surfer que rarement plus de quelques minutes d'affilée, je me contente la plupart du temps de consulter mes mails, c'est-à-dire les newsletters, puisqu'il y a bien longtemps que plus personne ne m'écrit. Je n'ai pas l'intention de faire réparer la ligne, car ce dysfonctionnement m'oblige à passer moins de temps sur l'Internet, ce qui n'est pas une mauvaise chose, sachant que cela me permet d'avoir plus de temps pour des activités souvent bien plus intéressantes — la sieste, en particulier — que celle qui consiste à surfer sans but précis sur le Web. Malgré tout, j'ai pu alimenter en images quelques photoblogs, tels que GTK 751, CNN ou LLIDS, lorsque la ligne a fonctionné suffisamment longtemps sans interruption, permettant alors des publications. Ce qui est sûr, dorénavant, c'est que, connexion ADSL stable ou pas, je ne peux plus me permettre d'entretenir une myriade de blogs. Et s'il m'a fallu déjà en négliger un bon nombre, je vais faire en sorte de concentrer mon activité sur une poignée de sites et laisser définitivement le reste à l'abandon, peut-être même aller jusqu'à les écraser. Je sais, c'est triste, mais c'est nécessaire. Bien entendu, Horizon et GTK 751 survivront, ainsi que CNN ou peut-être LLIDS. Pour le reste, nous verrons.

samedi 2 novembre 2013

Pasa la vida



BBL était redescendue à Montmerdier samedi dernier. Elle est repartie dans l'après-midi. Nous n'avons passé que très peu de temps ensemble, puisque, le lendemain de son arrivée, dans la matinée, je quittai Montmerdier et prenais l'autoroute en direction du Pays Basque. Je n'en suis revenu qu'hier. BBL aura donc vécu une semaine en compagnie de nos animaux. Ce soir, les animaux sont tristes de ne plus avoir BBL à leurs côtés. Pasa la vida.

Y pasa la vida, igual que pasa la corriente cuando el río busca el mar y yo camino indiferente, donde me quieran llevar.

jeudi 24 octobre 2013

Activité restreinte


Seulement deux billets écrits pour Horizon au cours de ce mois d'octobre. C'est très peu. Pour autant, moins d'une poignée de billets publiés, sur une période d'un mois, n'est pas à considérer comme un fait exceptionnel ; il suffit de consulter les archives de ce blog pour s'en rendre compte. Je n'ai donc pas d'inquiétude à avoir, suite à cette remarque. Étant donné que je serai absent de chez moi, la semaine prochaine, il est d'ores et déjà certain qu'en ce mois d'octobre je ne battrai pas un record de publication. C'est surtout GTK 751 qui, ce mois-ci, a bénéficié du meilleur temps que j'ai pu accorder au développement de mes blogs, avec 40 images publiées. J'ai mis en ligne, dernièrement, d'autres images sur La Lumière Incertaine du Souvenir et Simulacres. Quelques autres encore sur Cloud Number Nine. J'ai même fabriqué 9 planches pour TTTTL. Je n'ai donc pas été totalement inactif, mais je ne suis pourtant pas très satisfait de mes publications ; non pas qu'elles soient moins de moins bonne qualité que celles publiées précédemment, mais parce que le coeur n'y était pas vraiment. J'ai alimenté ces blogs presque de façon automatique, routinière, par habitude. Cet état d'esprit changera peut-être à mon retour du Pays Basque où je ne suis pas rendu depuis 22 mois, presque deux ans, déjà. Presque deux ans, aussi, que je n'ai pas quitté Montmerdier. Jamais je ne m'étais fixé si longtemps sur une aire géographique aussi restreinte et pourrie.

vendredi 18 octobre 2013

A quoi bon ?

C'est régulier, à une période ou une autre, j'en arrive toujours à me demander s'il ne serait pas temps de mettre définitivement fin à cette manie qui consiste à créer des textes — insignifiants — afin d'alimenter mes blogs, dont celui-ci, en particulier. Ce questionnement survient généralement quelques jours après m'être déshabitué à produire des billets, car, contrairement à ce que prétendent les auteurs de littérature exigeante, cette espèce de pseudo écrivains foisonnante sur le Web francophone, écrire est loin de représenter une nécessité favorisant le sentiment d'exister. C'est plutôt, à mes yeux, une façon d'employer paisiblement des moments perdus, comme d'autres font du tricot, du macramé, des sudokus ou des mots croisés. Pour écrire véritablement, il faut avoir quelque chose à dire et très peu de gens ont réellement quelque chose à dire. Seule une infime partie des quadrupèdes humains a quelque chose de vraiment intéressant à dire ; elle seule est en mesure de produire des textes qui valent la peine d'être lus, des textes qui entreront sans ambiguïté dans la catégorie Littérature. Le reste relève de l'information insipide et du divertissement plus ou moins stupide. Et le discours sera d'autant plus stupide que l'auteur pensera pouvoir échapper facilement à la bêtise en se faisant de terribles illusions sur l'importance de ce qu'il aura à exprimer. Tout cela pour noter que, dans la fabrication de billets, qui demande pourtant une certaine régularité, chaque interruption prolongée m'amène à cette réflexion : « À quoi bon ? » « Oui ! À quoi bon ? » me demandent mes animaux qui pensent que je ferais mieux de faire la sieste avec eux, car, de leur point de vue, cela serait bien plus utile, puisque, même sans être pris par la fièvre de l'écriture, mon corps dégage une température constante de 37°C, soit un bon moyen de chauffer le lit. Ce qui, en ce début d'automne, n'est certainement pas désagréable pour ces paresseux félins frileux. Je ne leur donne pas tort : la sieste est certainement une activité bien plus noble et digne d'intérêts que la fabrication d'un blog, soit l'interminable production d'un discours inepte.

jeudi 3 octobre 2013

Bureau

J'ai réaménagé la chambre et fait en sorte que le bureau qui s'y trouvait, et que j'avais retiré, soit remis en place. J'ai surtout voulu qu'il devienne un peu plus sûr — il menaçait en permanence de s'écrouler — et un peu plus fonctionnel. Je pensais qu'une fois cette opération effectuée, j'allais m'y attabler et noircir à l'encre des pages et des pages de cahier. Je n'ai pas pu produire un mot. Aussi, pour me consoler, j'ai fait deux photos.

jeudi 26 septembre 2013

Jour de deuil

Mon père est mort à Saint Jean de Luz, ce matin, un peu avant onze heures. Il était né au mois d'avril en 1933. Il a très bien vécu.

dimanche 22 septembre 2013

Nous y sommes


Ici, sur Montmerdier, la nuit ne va plus tarder à s'installer. Dernières lueurs du jour dans un ciel d'été. Nous seront en automne d'ici environ deux heures, à 10:44:08 PM CEST, exactement. BBL et moi, nous manquons vraiment de sommeil ; BBL, particulièrement. La vie n'est pas toujours facile. L'automne apportera un vent plus frais, un air bien plus favorable.

samedi 21 septembre 2013

Fin d'été

Dernier jour de l'été, le jour que j'attendais, plus où moins patiemment, depuis 2000 ans. C'est fait, nous y sommes presque : demain commence l'automne chargé des meilleures promesses. BBL, nos animaux et moi, nous retrouvons bientôt toute la sérénité perdue, on ne sait où, au cours de ce putain d'été. Do you remember ?

mardi 17 septembre 2013

Zéro

J'ai fini, il y a deux jours, la Trilogie New Yorkaise de Paul Auster. Un très bon roman. Comme, depuis, je n'ai pas encore entamé d'autre ouvrage, je suis revenu sur un roman de Bret Easton Ellis, abandonné au bout de quelques chapitres, le mois dernier, en me disant que je m'étais peut-être trompé quant aux qualités littéraires de Luna Park. J'ai donc poursuivi sur deux où trois chapitres supplémentaires. Non, c'est illisible. Ce roman ne vaut absolument rien, à tout point de vue. Il ne permet même pas de tuer le temps, tellement c'est ennuyeux, bourré de clichés, et même de publicités : B.E.E. arrive à caser, sur chaque page, trois ou quatre marques de fringues, de voitures, d'électro-ménagers, de boissons, de chaînes d'hôtels ou de restaurants, etc.. C'est le genre de bouquins idéal pour n'importe quel débile mental gavé de série TV. C'est vraiment nul. Aussi nul que des vacances sur la côte méditerranéenne française, en plein été.

vendredi 13 septembre 2013

Paraskévidékatriaphobie

« Etes-vous paraskévidékatriaphobiques ? » C'est la question que j'ai posée, ce matin, après le petit-déjeuner, à mes animaux. « Et, toi ? » m'ont-ils aussitôt répondu. Nous avons longuement discuté la question, puis la conversation a dérivé un moment sur les superstitions, celle du chat noir qui porterait la poisse au quadrupède humain, en particulier. Nous avons tout de même fini par conclure que les vendredis 13 n'ont aucune incidence sur nos existences, pas même le fait de nous pousser à remplir une grille de loto. De toute façon, nous ne jouons jamais au loto sachant que la probabilité de gagner le gros lot est absolument infime. S'ajoute à ce refus de jouer, l'idée que nous n'avons pas réellement besoin d'argent, en tout cas, d'argent qui servirait à consommer des produits dont nous ne voyons pas la nécessité. Nous refusons, surtout, de perdre notre temps en participant à cette arnaque institutionnelle. Plus généralement, nous n’aimons pas les jeux de hasard, mis à part le 421. Alea jacta est.

lundi 2 septembre 2013

Hier, dans la nuit

Hier, dans la nuit, j'ai entamé la Trilogie New Yorkaise de Paul Auster et, donc, le premier des récits : Cité de verre. C'est très bien. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour finir de lire cette trilogie, car les moments que je consacre à la lecture se font presque aussi rares, bien que plus conséquents, que ceux consacrés à la rédaction de textes pour mes blogs. Même mes photoblogs sont quasiment en panne. Il m'arrive, certains jours, de ne pas faire de photos. Ce qui, pour moi, est assez inhabituel. Le seul photoblog que j'ai chichement alimenté, c'est GTK 751. L'été m'a tué.

dimanche 1 septembre 2013

Temps agréable

Temperature: 30°C | Humidity: 29% | Pressure: 1019hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: NNE | Wind Speed: 24km/h. Il fait encore assez chaud, bien que le soleil soit sur le point de se coucher, mais ce n'est pas désagréable puisque le vent bien sec souffle du Nord. Depuis le début de l'été, ce premier septembre est certainement la plus belle journée, sur le plan climatique, qu'il ait pu faire sur Montmerdier.

samedi 31 août 2013

En attendant l'équinoxe

Plus que 22 jours à patienter pour passer en automne, pour en finir avec l'été. Dans un peu plus d'une heure, on sera débarrassé du mois août. C'est déjà pas mal ! Le plus dur est fait. L'automne vient.

samedi 24 août 2013

Humidity: 94%

Je n'ai rien publié sur Horizon, depuis 10 jours. Je n'ai d'ailleurs rien écrit sur aucun de mes blogs, car, dans ce maudit pays, les conditions météorologiques sont tellement pourries qu'elles coupent toute envie de rédiger le moindre petit billet. Ce matin, le taux d'humidité dans l'air bat des records : Temperature: 21°C | Humidity: 94% | Pressure: 1014hPa (Steady) | Conditions: Scattered Clouds | Wind Direction: Variable | Wind Speed: 4km/h. Je ne reprendrai le clavier que lorsque la situation atmosphérique se sera améliorée. Au cours de mon existence, je ne pense pas avoir déjà vécu un été aussi merdique que celui-ci, peut-être parce que je n'ai passé, de toute ma vie, que très peu d'étés à Montmerdier. Dire qu'il y a des gens qui payent pour passer leurs vacances dans la région, et qu'ils sont prêts à se tuer sur les routes pour ça ! Putain de civilisation.

mercredi 14 août 2013

Saki, 2e anniversaire


Nous avons fêté le 2e anniversaire de l'arrivée de Saki au 205. Sentimentalement, c'est certainement, pour moi, le plus bel événement de ces dernières années, auquel s'ajoute, précédemment, l'arrivée de Pat, puis celle de Schnoo. Je pensais avoir rédigé un billet célébrant le premier anniversaire de cet événement, mais, en août 2012, je n'ai rien écrit à ce sujet, sur Horizon. Je me rends compte que je m'étais contenté d'en parler sur un blog inaccessible au public, que seule BBL et mes animaux peuvent lire. Saki est un animal heureux d'avoir survécu. Il sait parfaitement transmettre sa joie de vivre. C'est un petit Dieu. Longue vie à Saki !

Espace viable

Dans la nuit du lundi au mardi, BBL a débarqué en Corse pour quelques jours de vacances chez ses parents. Mes animaux et moi, nous sommes toujours là, à Montmerdier, incarcérés entre les murs d'un appartement d'où nous ne devons pas bouger, car il représente, pour nous et pour le moment, le seul endroit viable sur cette planète, le seul espace où il nous est possible de mener notre existence avec le minimum d'emmerdements. Les briques, le béton et les vitres du 205 sont les remparts qui nous permettent de maintenir une mince et symbolique frontière entre nous et cette putain de civilisation. Bien entendu, nous ne sommes pas totalement isolés, puisque nous devons endurer le bruit provoqué, jours et nuits, sans interruption, par le quadrupède civilisé. Cette espèce ne supporte pas de vivre plus d'une minute dans le silence — la dernière minute de silence date des lendemains du 11 septembre 2001 — sans avoir le sentiment de devenir folle, d'être larguée dans la nature. Accidentellement confronté au silence, le misérable représentant de la société occidentale, face à l'horreur de son abyssal vide intérieur, est pris d'un terrifiant vertige. Alors par tous les moyens, il s'arrange pour faire de son environnement un bordel permanent qui lui procure le sentiment de ne jamais vivre seul, l'assurance que les membres du troupeau sont à proximité. L'homme civilisé est perpétuellement en insécurité, la trouille ne le quitte jamais. La France est un pays hautement civilisé. Dans ce pays, l'ombre d'une femme voilée, la silhouette lointaine d'un mendiant bulgare ou roumain peuvent mettre à dure épreuve les nerfs du plus courageux de ses ressortissants. Alors, pour atténuer sa peur, il fait du bruit. Le plus de bruit possible. Avec sa voiture, sa moto, sa TV, sa radio, sa chaîne stéréo, sa perceuse, sa disqueuse, sa tondeuse, son taille-haie, son aspirateur, son mixeur, sa machine à laver. Régulièrement, il fait sonner son réveil, active l'alarme sur son i-Phone, son i-Pad, son i-Watch. Et, comme tout ça ne le rassure pas complètement, il hurle, il braille, il vocifère, il a toujours la gueule ouverte. Il y a même celui qui passe son temps à siffler, à chanter. Ce con-là siffle en se rasant, il chante sous la douche. Pauvre péteux ! Aussi et parce que mes animaux et moi, nous ne sommes séparés de cette espèce, dite évoluée, que par les murs faméliques de notre appartement, nous n'arrivons pas à nous isoler complètement. Il nous est difficile de vivre uniquement penchés sur nos magnifiques et somptueux paysages intérieurs, car les quadrupèdes civilisés, « vivant » à proximité, nous détournent régulièrement de nos merveilleux voyages qui se déroulent quotidiennement sous le plafond des pièces de notre refuge fragile et incertain — incertain, puisque d'autres pensent actuellement pouvoir nous rejeter à la rue, vers les bas-fonds. Nous résisterons.

samedi 10 août 2013

Été

Voici les conditions météorologiques, relevées à l'instant, qui font que la saison actuelle mérite d'être dénommée "Été" : Temperature: 32°C | Humidity: 29% | Pressure: 1016hPa (Falling) | Conditions: Clear | Wind Direction: North | Wind Speed: 17km/h.

vendredi 9 août 2013

BBL est repartie


BBL est repartie hier, dans l'après-midi. Je l'ai accompagné à la gare. Elle reprenait le travail, ce matin. Son séjour à Montmerdier a encore été de courte durée. Mes animaux et moi sommes un peu tristes, aujourd'hui, de ne plus avoir BBL à nos côtés. La seule petite consolation, c'est que, depuis mercredi, les conditions météorologiques se sont nettement améliorées. Et s'il a fait un peu plus de 30°C dans la journée, ce fut très facilement supportable, car l'air n'était pas chargée d'humidité puisque le vent soufflait — et souffle encore — du Nord. J'ai repris la lecture de L'invention de la solitude, dans l'après-midi. Il me reste très peu de pages à lire pour terminer ce très bon roman de Paul Auster. BBL le lira pendant ses vacances qui débutent ce soir. Elle partira pour la Corse, lundi dans la nuit.

mercredi 7 août 2013

Nouvelle Lune

Enfin, une belle journée sur Montmerdier. Il a plu ce matin, avant que le jour ne se lève. Il pleut de nouveau, à l'instant. Demain, jeudi, les conditions météorologiques devraient être à peu près les mêmes que celles d'aujourd'hui. Ce temps orageux me met en joie, au point de renouer avec la poésie exigeante : Tristes baignades. Nouvelle Lune dans la nuit. Le mois de Ramadan touche donc à sa fin. Demain, c'est l'Aïd el fitr.

lundi 5 août 2013

Humidity

Relevé, à l'instant, sur W.U. : Temperature: 24°C | Humidity: 89% | Pressure: 1016hPa (Steady) | Conditions: Mostly Cloudy | Wind Direction: NE | Wind Speed: 11km/h Sans commentaire.

dimanche 4 août 2013

C'est les vacances

S'il y a deux jours, le climat était tout juste supportable. Ce n'est plus le cas depuis hier, et encore moins aujourd'hui. Je ne sais pas ce que ces idiots de vacanciers viennent chercher dans cette région sinistrée, en s'entassant comme des boeufs sur les bords de la Méditerranée, mais s'ils viennent pour les conditions climatiques, en référence à une vision du Sud totalement fantasmée par les producteurs de télévision ou pour la douceur de vivre, vantée par la doxa, mais qui, dans la réalité, n'a jamais existé, là encore, ils se sont fait avoir dans les grandes longueurs par les médias et les publicités mensongères produites par l'Office du tourisme régionale. Mais aussi encouragés par le bouche à oreille — autre nom de la doxa — de tous ces crétins qui, de retour chez eux, n'osent pas avouer qu'ils ont vécu l'enfer au point de nier les conditions réelles de leurs "merveilleuses" vacances. Abrutis comme ils le sont, ces derniers reviendront dans les environs l'année suivante, la cervelle encore plus propre, encore mieux karshérisée, encore plus convaincus de vivre, le temps de leur séjour dans cet infâme merdier, une période paradisiaque. Putain de civilisation.

vendredi 2 août 2013

Des courses et des tweets

Le taux d'humidité dans l'air remonte, mais le climat reste encore supportable. J'ai attendu presque 08:00 PM pour aller faire des courses au supermarché, en me disant qu'il n'y aurait peut-être pas grand monde. Je ne me suis pas trompé. Ces courses ont été moins désagréables à faire qu'habituellement. Demain, BBL sera de retour. On mangera bien pendant le week-end. Je peux me remettre, l'âme en paix, dans la lecture du roman d'Auster, parce que je n'ai pas l'intention de perdre ma soirée à surfer sur le Web. Je passe de moins en moins de temps sur le Net. D'ailleurs, je n'ai même pas pris la peine en de signaler, fin juillet, sur Twitter, que mon compte entrait dans sa 7e année. C'est maintenant sans importance.

jeudi 1 août 2013

Stable et constant

Première journée d'août ni bonne, ni mauvaise. Journée ordinaire. La densité de population a sensiblement baissé dans la résidence, mais on est loin du taux minimum acceptable en cette période. C'est la crise. C'est regrettable. Après avoir écrit ce qui précède, j'ai souri en relisant un billet publié le 3 août 2012, et mon sourire s'est élargi à la lecture de la phrase suivante : « Cet été sera sûrement le pire de la dernière décennie. » Ce qui fait que j'ai remonté le cours du temps en m'intéressant à ce que je disais, du même ordre, aux mois d'août précédents : rien de particulier en 2011, mais, en 2010, c'était à partir du 18 que le ciel s'assombrissait. Par contre en 2009, dès le 2 août, je parlais du voisinage dans des termes similaires à ceux que j'ai pu employer dernièrement. On ne pourra pas dire que j'ai des sautes d'humeur : pendant quatre ans, au mois d'août, mon état d'esprit est resté stable et constant face à l'environnement social, l'ethos communicatif de mes voisins, qui, malheureusement, ne varie pas beaucoup, non plus.

Mañana es hoy

mercredi 31 juillet 2013

Graffiti

Encore quelques minutes pour rédiger un dernier billet daté de juillet 2013. Un mois qui s'effacera rapidement de ma mémoire, ou qui restera enfouit dans mes souvenirs comme un juillet noir. Heureusement, le vent a fini par tourner dans les tous derniers jours. Mes animaux recommencent, depuis peu, à vivre de manière plus enjouée, surtout qu'ils savent maintenant que BBL sera de retour en fin de semaine. J'ai passé, aujourd'hui, beaucoup plus de temps à écouter de la musique qu'au cours de ces dernières semaines. Hier, dans la nuit, j'ai repris la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, un très bon roman que j'avais complètement délaissé. Je n'avais même plus envie de lire. Je crois que mon état d'esprit, en ce mois de juillet, se résume par l'aphorisme rédigé ce matin sur Noyau Fondamental. Dans très peu de temps, nous passerons en août et je n'imagine pas cette nouvelle période de 31 jours aussi pourrie que la précédente. Les choses devraient donc s'améliorer.
Un graffiti en mi interior
 Me dice que mañana es hoy

                                            Inmigrantes

L'été ?

Temperature: 33°C | Humidity: 31% | Pressure: 1017hPa (Falling) | Conditions: Clear | Wind Direction: East | Wind Speed: 15km/h. Des conditions météorologiques correctes, une atmosphère agréable se sont enfin installées, depuis deux jours, sur Montmerdier. Il était temps. Cet saison commence enfin à ressembler à l'été. Je suis de meilleure humeur. Et, parce que j'ai été obligé de sortir, hier matin, j'en ai profité pour ajouter quelques clichés à ma collection. Avec le Nikon J2, j'ai passé le cap des 3000 prises de vue. Par ailleurs, en apercevant des serviettes de plages sécher sur l'un des balcons visibles de ma fenêtre, je me suis demandé depuis combien de temps je n'avais pas vu la mer. C'est cette image qui m'a donné la réponse : depuis le dimanche 25 novembre 2012. Comme je ne tiens absolument pas à savoir à quoi ressemblent les plages de la région, en ce moment, je crois que je vais patienter encore quelques mois, attendre que le froid se soit bien installer avant de me rapprocher de la Méditerranée. Je ne suis pas pressé. L'hiver viendra.

dimanche 28 juillet 2013

Pack my jack

JJ Cale passed away at 8:00 pm on Friday July 26 at Scripps Hospital in La Jolla, CA. John Weldon Cale a donc bouclé son sac et s'est tiré, vendredi dernier. C'est certainement ce qu'il y avait de mieux à faire, surtout si l'été du côté de San Diego est aussi pourri qu'ici. Pack my jack and I'll be gone
I said trouble, trouble follows easy
Follows me everywhere I go
Trouble, trouble follows easy
Follows me everywhere I go

Montmerdier | Suite

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : Temperature: 28.6°C | Humidity: 71% | Pressure: 1011hPa (Steady) | Conditions: Overcast | Wind Direction: SSW | Wind Speed: 6.8km/h. Rien de plus à dire.

Super !

De mieux en mieux : Temperature: 26°C | Humidity: 89% | Pressure: 1010hPa (Steady) | Conditions: Mostly Cloudy | Wind Direction: SE | Wind Speed: 22km/h. Se tirer d'ici est devenu mon leitmotiv.

vendredi 26 juillet 2013

Montmerdier

Des conditions météorologiques encore plus pourries que celles d'hier. Actuellement : Temperature: 27°C | Humidity: 74% | Pressure: 1013hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: ESE | Wind Speed: 22km/h.

jeudi 25 juillet 2013

Tropiques

Je viens de relever le bulletin météo de W.U. : Temperature: 29°C | Humidity: 70% | Pressure: 1015hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: SSE | Wind Speed: 15km/h. Je rêve de plus en plus souvent de quitter Montmerdier où les étés rivalisent avec les conditions climatiques que l'on est obligé de subir quand on vit sous les tropiques. C'est le type de climat que je déteste le plus. Quand je pense qu'il y a des gens, suffisamment stupides et intoxiqués par la publicité des agences de tourisme, qui sont prêts à payer, puis à passer d'interminables heures dans un avion pour séjourner dans ces régions chaudes et humides...

mardi 23 juillet 2013

Ça va, ça ne va pas

BBL a retiré son plâtre, ce matin, et a débuté les séances de kinésithérapie. Ça va. Son coude ne devrait pas lui poser trop de problèmes à l'avenir. A 05:00 PM, W.U. publiait le bulletin météorologique suivant : Temperature: 29°C | Humidity: 70% | Pressure: 1013hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: South | Wind Speed: 18km/h. Ça ne va pas. Autant aller vivre sur l'une des berges de l'embouchure du Mekong !

vendredi 19 juillet 2013

Atmosphère

BBL, accidentée mercredi matin en allant travailler, ne s'est rendue aux urgences du CHU qu'hier soir, car dans un premier temps elle pensait qu'elle n'avait rien de grave, seulement quelques contusions. Elle est rentrée chez elle, en taxi dans la nuit, son bras cassé immobilisé dans une attelle. Elle est retournée travailler, ce matin. Mes animaux et moi, nous étions consternés. Je savais, dès le 21 juin, que cet été 2013 n'apporterait que des ennuis. Je ne m'étais pas trompé. Ce ne sont plus les étés comme Rilke a pu les connaître, ou même comme j'ai pu en connaître, ailleurs. L'été, en France, est depuis toujours la plus mauvaise des saisons. Mais, depuis que la soi-disant fête de la musique — fêtes des ivrognes en réalité, comme tout ce qui porte le nom de fête dans ce pays — a été instaurée, cette période est devenue catastrophique. C'est normal. Placer l'été sous le signe de la débauche, pour une nation qui ne sait déjà pas se tenir, car elle considère que « là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir », ne présageait rien de bon. Les étés sont donc de plus en plus pourris. Cette atmosphère estivale délétère ne peut être que propice aux emmerdements. Vivement l'automne !

lundi 15 juillet 2013

Merdique

Nous sommes à la moitié du mois et, jusqu'à présent, mes prémonitions se sont avérées exactes : juillet est particulièrement merdique. A tous points de vue, en commençant par les conditions climatiques : un temps relativement chaud, mais presque pas de vent soufflant du Nord, donc une atmosphère chargée d'humidité, type climat tropical. Ce que je déteste. Je ne suis pas le seul, mes animaux aussi détestent ce temps. A ce stade, je ne trouve plus beaucoup de plaisir à écrire, et les billets sur Horizon se font rares. Mes photoblogs sont eux aussi presque en panne, car si j'emporte toujours le Nikon avec moi, quand je suis contraint de sortir, il m'arrive, de plus en plus souvent, de rentrer sans avoir une seule fois déclenché l'appareil. Aussi, quand, vendredi 12, Flickr m'a expédié un mail disant : « Just a friendly reminder that your Flickr Pro account has expired », je n'ai rien fait pour renouveler mon abonnement, en pensant que ça attendrait encore quelques jours, sinon quelques semaines. En effet, je n'aurai pas beaucoup de photos à mettre en ligne dans un proche avenir. Seul Caseasauria — il me faudra trouver, pour ce blog, un nouveau titre, celui-ci ne fait plus sens — s'est enrichi de nouvelles images au cours du week-end passé : Les Matelles et A la source. Ce sera tout pour le moment.

mercredi 10 juillet 2013

Les mauvais relents


Le mois de Ramadan a débuté aujourd'hui. Ça ne signifie, maintenant, plus grand chose pour moi. Ma mauvaise humeur est passée. Ce qui ne veut dire pour autant que je suis de bonne humeur. Pour être de bonne humeur, en ces temps bordéliques de fin de civilisation, il faut être un peu niais et ne pas voir, ne pas comprendre où se dirige le monde. Mes animaux, eux-mêmes, sentent bien que l'atmosphère générale n'est pas actuellement propice à l'insouciance. Les occasions de se réjouir se font de plus en plus rares, sinon exceptionnelles. Il suffit de sortir quelques minutes sur son balcon pour saisir tous les mauvais relents portés par le vent, quelque soit sa direction. C'est ainsi ! BBL, mes animaux et moi, nous nous sommes trompés d'époque. Nous reviendrons, portés par la circularité du temps.

lundi 8 juillet 2013

Réouverture

Pas de billet publier, hier, et juste un petit mot ce soir pour signaler le fait que j'ai relancé Caseasauria, un blog dont j'avais effacé tout le contenu, fin mars. Je l'ai relancé avec Route, un billet composé de quatre images faites dans l'après-midi en rentrant de Gigean. Je les avais auparavant publiées sur Écumes, mais j'en ai marre d'être obligé de cliquer trois fois sur la même image pour l'afficher dans son format original. C'est le principal inconvénient du template Tumblr sur lequel j'ai construit Écumes, sans parler de l'affichage sur fond noir. J'ai réglé Caseasauria pour qu'il supporte les photographies au format 1024 pixels, dans la largeur, ce qui évite d'avoir à les ouvrir dans une autre fenêtre. C'est parfait. C'est ce que je voulais. D'autres images viendront bientôt compléter ce photoblog.

samedi 6 juillet 2013

Barrières

Hier, BBL, qui voulait échapper à l'enfer du réel, s'est cassée le nez, au bord du Monde, sur une barrière automatique. Sa tentative d'évasion a échoué. Depuis, elle révise ses plans. Je suis de moins mauvaise humeur. J'ai mieux dormi cette nuit. Mais, je suis encore loin d'être de joyeuse humeur. Pour le moment, je cogite. Tout comme BBL, je révise mes plans. Mes innombrables tentatives d'évasion ont, jusqu'à présent, toutes lamentablement échoué. Je suis sérieusement amoché, mais je ne renoncerai jamais. Dès que j'en ai la possibilité, je corrige mes projets. Les choses sont un peu plus compliquées depuis que j'ai mes animaux sont sous ma responsabilité. Il est hors de question que je m'évade sans eux. Alors, je pense, je calcule, je réfléchis. Ce qui est peut-être une erreur, car je ferais peut-être mieux de ne pas y penser et de ne compter que sur la chance, de me laisser guider par mon instinct. Mais, la Roue de la Fortune semble actuellement bloquée. On dirait même qu'elle est crevée. Mon, instinct, au fil du temps, et à force de recevoir des trempes, s'est émoussé. Je cogite surtout pour passer le temps, pour patienter en attendant que le Mécano céleste vienne réparer la Roue. Rien ne presse. Un jour, BBL, mes animaux et moi, nous pulvériserons les barrières.

vendredi 5 juillet 2013

Humeur noire

Pas de billet publié hier, sur Horizon. J'ai préféré écrire pour Traverses : Cons fleuris. Mon humeur n'est plus sombre, comme elle l'était il y a trois jours, non. Elle est depuis devenue aussi noire que le boîtier de mon Nikon. C'est surtout le manque de sommeil qui me met dans cet état, mais aussi le fait que la densité démographique n'a pas tellement baissé dans mon environnement, alors que je comptais sur l'arrivé de l'été pour que s'allège le fardeau de la promiscuité. Hier, pas plus qu'aujourd'hui, je n'ai réussi à me replonger dans la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, débutée en même temps que mon humeur s'obscurcissait. Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de pages. J'en suis ici. Pour ce que j'en ai lu, ce roman me semble plutôt bien. Ce qui ne me surprends pas trop, parce que je conserve le souvenir de quelques passages d'un autre roman — il me faudrait rechercher le titre — de P. A., lu il y a maintenant 20 ans. Je viens de jeter un oeil sur Wikipedia, il s'agit de La Musique du hasard. Un bon roman. C'est sûr. Allez ! J'arrête abruptement mon billet ici, parce que Saki, le plus jeune de mes animaux, fait tout pour que je m'intéresse à lui. Il s'ennuie. Aussi, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ce que j'écris. Je reprendrai le clavier peut-être demain.

mercredi 3 juillet 2013

Un certain rythme

Je me demande si je tente de réitérer « l'exploit » de juin, c'est à dire publier autant, sinon plus, de billets qu'il y a de jours dans le mois, mais en réalité, je n'en ai pas tellement envie. Ou plutôt, je ne tiens pas à ce que produire du texte devienne une contrainte machinale. Je vais tout de même essayer d'écrire le plus souvent possible, parce que quitte à tenir un blog, autant l'alimenter fréquemment. D'autant plus que relever le défi fixé le mois dernier s'est révélé être une entreprise assez agréable à mener. Je ne sais donc pas, pour l'instant, si le compteur d'Horizon affichera 31 billets, fin juillet. Je ne prévois rien qui puisse aller dans ce sens, pour le moment. Mais, je vais tenter de garder un certain rythme de publication. Ça me semble maintenant plus facile qu'auparavant.

mardi 2 juillet 2013

La crise

J'ai complété le billet d'hier en écrivant un texte, Attendre l'été, sur Traverses. Aujourd'hui, mon humeur — sombre — ne s'est pas améliorée, c'est peut-être même le contraire. C'est la crise ! Les voisins, qui, jusqu'à présent, désertaient la résidence dès le début juillet, n'on pas l'air de vouloir partir et je crains d'être obligé de supporter, tout l'été, les plus miséreux d'entre eux ou les plus angoissés par l'avenir économique de ce maudit pays, ceux qui lorgnent fébrilement sur leur pouvoir d'achat et qui ne partiront donc pas en vacances. C'est vraiment la crise !

lundi 1 juillet 2013

Pierre noire

Le premier jour de l'été, j'ai eu le pressentiment que cette saison ne serait sûrement pas fameuse. Ce premier juillet en apporte la confirmation : journée à marquer d'une pierre noire, sur Horizon. BBL mes animaux et moi, nous en connaissons les raisons, les autres n'ont pas besoin de les savoir. Donc, je ne m'étendrai pas là-dessus. Allez mourir, il n'y a rien à voir ! D'ailleurs, je me demande si l'on peut parler d'été, car, à l'heure qu'il est, rien n'indique que la période estivale a déjà débuté, surtout pas le niveau des températures : Temperature: 20°C | Humidity: 78% | Pressure: 1017hPa (Steady) | Conditions: Partly Cloudy | Wind Direction: South | Wind Speed: 15km/h. Mais, bon, passons. C'est comme ça. Rien ne va dans ce maudit pays. La Roue hexagonale de la Fortune est crevée...

dimanche 30 juin 2013

30/30

C'est en écoutant un album de Death Cab for Cutie que je rédige le 30e billet, en ce 30 juin. Mon pari est gagné, puisque j'ai publié autant de billets qu'il y a de jours dans le mois. Remplir cette mission n'a pas été aussi facile qu'on peut le penser, surtout pour quelqu'un comme moi qui déteste les contraintes de toute sorte. Pourtant, je sais que c'est la contrainte qui permet de former ce qu'on pense pouvoir faire, mais qu'on ne met pas en oeuvre, justement parce qu'on est pas enclin à réaliser un projet qui n'a rien d'essentiel pour exister, rien de vital. Bref, cette espèce de défi m'aura permis de me creuser la cervelle pendant quelques minutes, quotidiennement, afin de produire un nombre suffisant de phrases pour constituer un semblant de billet, alors que, la plupart du temps, je n'ai rien de particulier à écrire. Non, décidément, je n'entre pas dans la catégorie des graphomanes, même si ces 30 publications successives pourraient le laisser croire. J'écrirai peut-être un 31e billet, avant la fin de cette journée, pour faire bonne mesure, mais rien n'est sûr.

samedi 29 juin 2013

Tour du quartier

Sur les conseils de mon vieil ami Charlie, qui m'a fait récemment remarquer que je ne marchais pas assez, hier, je suis parti, à pieds, faire le tour du quartier. L'idée de prendre quelques photographies, tout au long du parcours, n'est pas étrangère à la mise en action d'une telle expédition. Sans mon Nikon, je n'aurais probablement pas bougé de chez moi. Si je me déplace, c'est parce que j'ai un but, sinon, je ne gaspille pas de forces inutilement. Pat et moi, nous partageons un point de vue identique sur les économies de mouvements : n'user son corps que par nécessité, pour une finalité a priori bien établie. Pour nous, le sommet de l'horreur, c'est le sport. Passe encore l'idée absurde d'écrire, sur un blog, 30 billets dans le mois : performance idiote, mais relativement anodine sur le plan de l'effort corporel. Alors que courir après un ballon, faire un marathon, soulever des altères, grimper une falaise... représentent autant de choses hideuses, repoussantes qui, par simple évocation, peuvent nous rendre malade. Donc, hier, j'ai marché sur un parcours en boucle — plutôt mourir que de revenir sur mes pas — de 4 ou 5 kilomètres, environ. Ce n'est pas demain que ça se reproduira. A marquer d'une pierre blanche sur Horizon.

vendredi 28 juin 2013

Centre-ville


Aucune publication, hier, sur Horizon et ce soir, je ne vais pas m'étendre longuement. La fin de semaine a été assez épouvante et j'ai hâte de couper le PC. Juste un mot pour dire que je me suis rendu dans le quartier d'Antigone deux fois, en deux semaines. Alors que je n'y avais pas mis les pieds depuis deux ans. Rien n'a vraiment changé, sinon que le quartier m'a paru beaucoup plus sale que deux ans auparavant. Je ne sais pas dans quel état est le centre-ville — toute la partie qui va de la place de la Comédie aux jardins du Pérou, ou du côté de l'esplanade — parce que je ne m'y suis pas allé depuis quatre ou cinq ans. En réalisant ça, j'ai tout de même été un peu surpris, car je n'avais pas l'impression de ne pas m'être rendu au coeur de la ville depuis si longtemps. Une chose est sûre, c'est que ça ne m'a jamais manqué et que rien ne dit que j'y ferai un tour bientôt. Montmerdier n'a, pour moi, absolument aucun intérêt, ses habitants moins encore. Dernière note : j'ai fini L'Aleph de Borges, dans la nuit d'hier.

mercredi 26 juin 2013

Encore un rite

Selon Mary Douglas, le terme de rite est souvent synonyme de symbole. Il n’y a pas de rapports sociaux sans actes symboliques. Elle y assimile tout ce qu’elle appelle actes symboliques, ce qui suppose qu’il existe des rites en dehors du religieux. Nombre d’actions cérémonielles ne se revendiquent pas d’une pensée religieuse ou d’un rapport imminent au sacré. Cependant, en raison des pulsions émotives qu’elles mettent en jeu, et de leur capacité à symboliser, elle leur reconnaît le qualificatif de rituel. BBL a donc bien eu, de nouveau, affaire à un très sérieux rite de passage, dans l'après-midi. Un rite qui fera d'elle une initiée d'un niveau encore supérieur. Elle n'est pas tout à fait atteint le sommet de la montagne, mais s'en approche de près. Ce mercredi est donc à marquer d'une pierre blanche. Mes animaux et moi nous avons, à distance, été très vigilants sur le déroulement du rite. Mentalement, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour que la cérémonie s'accomplisse de manière parfaite. Ça a bien fonctionné. BBL, armée de son Power Point magique, a traversé sans encombre ce rituel de passage. Les sept sages, qui présidaient au rituel, donneront leur verdict dans peu de temps. Nous sommes confiants.

Corrections

BBL, qui a relevé une coquille dans le billet précédent, me l'a signalée au milieu de notre dernière conversation téléphonique. Je n'ai pas immédiatement fait la correction, et quand, plus d'une heure après, j'ai pensé à la faire, je ne me souvenais plus de quelle erreur BBL m'avait parlé. Il m'a fallu relire 4 ou 5 fois le billet pour, enfin, me rendre compte qu'il manquait l'article "le" dans la phrase suivante : « je ne prêche pourtant pas dans le désert ». BBL est une formidable correctrice : rien n'échappe à son oeil. Antidote que, par flemme, je n'utilise presque jamais, est bien loin de réaliser des corrections aussi minutieuses que celles pratiquées par BBL. C'est d'ailleurs, ce qui explique le fait que je me passe si facilement de ce logiciel. Par contre, c'est sûr, je ne pourrai pas me passer de BBL.

mardi 25 juin 2013

4 Lecteurs


Selon une infographie publiée, ce soir, par l'AFP, il y aurait 2,4 milliards d'utilisateurs d'Internet dans le monde. Alors, je me demande pourquoi je n'ai que 4 lecteurs — BBL, Pat, Schnoo & Saki — qui consultent régulièrement mes multiples blogs. Si l'on en croit l'AFP, je ne prêche pourtant pas dans le désert. C'est étrange. La rumeur, sur le Web, prétend qu'un blogeur qui n'a pas de lectorat est un blogueur qui sera vite amené à abandonner son blog. Je suis donc l'exception à cette règle à la con. D'ailleurs, je ne cherche pas à rameuter, comme le font les blogueurs exigeants en mal de reconnaissance, une bande d'idiots quasi-illettrés qui liront, forcément de travers, tout ce que je pourrai publier. Non, rien ne me poussera à ça. Je me passe très facilement de ce genre de lectorat et même de lectorat tout court. Exceptés mes 4 lecteurs qui valent largement les 2,4 milliards d'individus connectés à l'Internet. C'est pour ces quatre personnes que j'écris et, en réalité, c'est avant tout pour moi-même, dans un état d'esprit qui peut peut-être se rapprocher de ce que déclarait Sylvia Plath et plus sûrement de ce qu'annonçait La Voix, il y a peu de temps.

lundi 24 juin 2013

Intuition

Il y a deux ans, jour pour jour, j'ouvrais Immatriculation, sur Blogger, avec une citation de Bronislaw Malinowski au sujet de la kula. L'année suivante, j'ai fusionné ce blog avec Soustractions, sur lequel j'ai posté, dans l'après-midi, un court article sur L'intuition du joueur d'échecs. Saki, le plus jeune de mes animaux, qui suit, en ce moment, sur l'écran, ce que je suis en train d'écrire, me demande de lui lire, plus tard, d'autres articles sur l'intuition, car il sait que c'est le thème du dernier numéro de Sciences Humaines qui vient de paraître en ligne. Saki me dit que ses intuitions ne l'ont jamais trompé et il voudrait savoir ce qu'il en est chez le quadrupède humain, cet animal soit-disant doué de raison. C'est ce que je ferai, une fois ce billet publié. J'entends déjà Saki doucement ricaner.

Journalisme

J'ai dormi une bonne partie de la journée. C'était absolument nécessaire. Je manquais de sommeil. Je me couche tard, alors que Pat, le roi des mes animaux, me sort du lit quand le soleil se lève. Parfois, encore plus tôt. Je n'ai pas totalement comblé ce manque, mais ça va mieux. Je ne pique pas du nez sur le clavier du PC, comme c'est trop souvent le cas à cette heure-ci. Le quadrupède humain estudiantin, ce spécimen particulièrement stupide, qui peuple pour une grande part la ville de Montmerdier, au cours de l'année, a déserté la cité : il est rentré chez papa/maman, peut-être même chez papa/papa ou maman/maman — allez savoir ! En tout cas, Montmerdier est bien plus tranquille qu'à l'accoutumée et la circulation automobile bien plus fluide. C'est le grand avantage de l'été, ici, au Nord cette maudite ville. On peut certainement considérer ce billet comme un marronnier, car — je n'ai pas vérifié — je ne serais pas étonné de découvrir, sur Horizon, des textes disant sensiblement la même chose, en cette période, au cours des quatre années précédentes. Je suis maintenant au niveau du bon journaliste.

dimanche 23 juin 2013

El Aleph

Il me reste très peu de temps pour écrire un billet, afin de publier avant minuit, en cette ultime fin de semaine. Mais, comme souvent, je n'ai pas grand chose à dire, surtout quand la journée à été aussi calme que ce dimanche-ci. J'ai pu admirer le premier Power-Point réalisé, aujourd'hui, par BBL. Mais, je n'en dirai pas plus à ce sujet, pour le moment. J'ai ouvert un nouveau set sur Flickr, 6×6, pour rassembler quelques photographies recoupées en un format carré de 660×660 px par côtés. Je suis presque à la fin de L'Aleph de Borges. Je pensais, en débutant ce livre sur le Sony Reader, l'avoir déjà lu. Mais, je me suis rapidement rendu compte que ma mémoire se jouait de moi, car, après avoir parcouru quelques chapitres, j'ai du corriger mes pseudo-souvenirs : c'est la première fois que je lis cet excellent recueil de nouvelles. Comme d'habitude, j'ai cité à haute voix certains passages à mes animaux ravis d'entendre des bribes de texte du célèbre écrivain argentin traduit par Roger Caillois. Ce sera tout pour cette nuit fraîche et venteuse, brillamment éclairée par une Lune presque pleine.

samedi 22 juin 2013

Festivo vicinus

Au lendemain de La Fête de la Musique, une autre fête est venue réjouir le coeur du bon Français : La Fête des Voisins. En ce tout début d'été, festivo vicinus est un homme heureux, comblé. Pour lui, la saison commence merveilleusement bien. Bizarrement, personne de ma résidence n'a pensé à m'inviter à participer à cette soirée festive qui s'est tenue dans le parc, sous mes fenêtres. Je me demande pourquoi. En tout cas, c'est sans importance pour moi, surtout en comparaison de ma principale préoccupation : publier, au minimum, 30 billets au cours de ce mois de juin. Celui-ci sera le 21e, alors que nous sommes déjà le 22, presque le 23. J'ai donc pris un billet de retard. Il ne me reste qu'à peine plus d'une semaine pour atteindre le but que je m'étais fixé, au début du mois. Ces derniers jours, j'ai eu beau presser ma noble cervelle comme un pamplemousse, il n'en est pas sorti grand-chose. Ces fêtes m'ont perturbé. Il va falloir intensifier mes prochaines publications. J'y parviendrai !

vendredi 21 juin 2013

C'est la fête

Je donne une petite description, couleurs locales et nationales, de l'atmosphère qui règne en cette première soirée d'été, sur Traverses. Je n'en reparlerai pas ici, parce que c'est un sujet suffisamment trivial qui ne demande pas plus de mots que ceux que j'ai déjà écrit, il y a maintenant quelques minutes. Mes animaux, qui se méfient du quadrupède humain comme de la peste, sont véritablement désolés de savoir que j'appartiens théoriquement à cette espèce, bien qu'ils savent que presque tout me différencie des spécimens qui la composent. Ils sont heureux de constater que, par tous mes efforts, je fais en sorte de me tenir le plus loin possible de cette misérable engeance. Ils écoutent intrigués les sirènes des premières ambulances, qui remontent l'avenue en direction du CHU, ainsi que le vrombissement sourd et régulier des hélicoptères qui survolent, dans la même direction, la résidence. Pour quelques individus, la fête est déjà finie. Pour mes animaux et moi, il va falloir encore patienter, afin de retrouver un semblant de quiétude quand le soleil commencera à se lever. Et puis, en milieu de matinée, les bricoleurs reprendront le pouvoir...

Mal barré

Depuis 05:03:57 AM UTC, nous sommes en été. Depuis 07:30 AM CEST, un malade atteint d'une lésion du cervelet, c'est-à-dire l'un de mes voisins cérébelleux, s'acharne contre la végétation de son jardinet avec un taille-haie électrique. Depuis hier, en milieu d'après-midi, BBL est repartie. Autant dire que l'été ne commence pas sous les meilleurs auspices. Quand je pense que se rajoute à ça La Fête de la Musique, et qu'homo festivus est déjà, à l'heure qu'il est, en train de frétiller dans son caleçon, je me dis que, dès ce matin, les premiers signes annonçant une mauvaise saison sont réunis, et que, si le printemps a été pourri, l'été sera sûrement bien pire.

lundi 17 juin 2013

Bulletin météorologique

Bulletin météorologique relevé à 02:45 PM CEST : Temperature: 32.5°C | Humidity: 25% | Pressure: 1014hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: SSE | Wind Speed: 9.0km/h. Et deux images faites dans la soirée, publiées sur CNN : 1 | 2. Rien de plus à signaler, aujourd'hui.

dimanche 16 juin 2013

Double anniversaire

Throw Them To The Lions a aujourd'hui deux ans. C'est Tumblr qui, par mail, m'a rappelé cet anniversaire. Ce qui m'a donné l'occasion de penser à un autre anniversaire : l'ouverture de Scheiroblog, mon premier blog sur Blogger, il y a maintenant neuf ans. Journée tranquille. Dimanche paisible.

samedi 15 juin 2013

Back Home

BBL est de retour. Elle, qui rêvait de retrouver des températures dignes de la fin d'un printemps, est arrivée sous un ciel à peine voilé, avec 28°C, alors qu'il faisait tout juste 14°C, quand, vers 09:00 AM, elle quittait Angers. Mes animaux sont très contents de retrouver BBL, et moi aussi. Voilà, c'est noté d'un pierre blanche sur Horizon, qui, accessoirement, peut fonctionner comme un calendrier. Enfin, ne pas oublier de lire : La Promesse, sur Noyau Fondamental. Un dialogue publié à l'instant.

vendredi 14 juin 2013

En mission

Chacun de mes billets représente — pas seulement à mes yeux — une charmante et verdoyante oasis perdue, quelque part, dans l'immense désert culturel que représente le Web. J'ai parfaitement conscience, à chaque publication, de donner un peu de vie à ce sinistre paysage. Grâce à moi, les employés de la NSA, qui passent leur temps à espionner Internet, ne tombent pas irrémédiablement dans la mélancolie. Un blog comme Horizon favorise le maintien d'une belle et bonne santé mentale pour ses lecteurs. Je mesure toute l'utilité de mes écrits. Ce qui me pousse à rédiger régulièrement, depuis que j'ai réalisé combien cette activité pouvait être salvatrice pour un grand nombre d'individus assoiffés de culture, errants comme des âmes en peine dans cet environnement aride et inhospitalier. Je sais maintenant que j'ai une mission à remplir et qu'il en va de la survie de l'humanité. C'est une lourde responsabilité, je n'en doute pas, mais je ne faiblirai pas. Je publierai quoi qu'il m'en coûte. C'est juré. Je serai le gardien infaillible de cette douce et merveilleuse civilisation.

jeudi 13 juin 2013

Zone commerciale

Je n'ai pas passé beaucoup de temps sur le PC, aujourd'hui et je m'en félicite. J'ai encore cinq bonnes heures devant moi avant de considérer que la journée est totalement finie. J'ai donc tout le loisir de composer un billet pour Horizon, c'est-à-dire d'apposer une pierre de plus sur la Toile. On a maintenant l'impression que l'été n'est plus très loin. Depuis trois jours les températures sont en hausse, et passer, dans ces conditions, un moment à l'extérieur n'est pas trop désagréable. Mardi, j'ai fait une nouvelle série de prises de vue. Je me suis rendu dans une zone commerciale que j'avais vue en construction, il y a quelques années déjà, mais sur laquelle je n'étais jamais retourné. J'ai eu la surprise de voir qu'un cinéma s'était installé au beau milieu de cette assez vaste zone. Douze salles de projection. Mais je ne pourrais pas dire quels sont les films programmés en ce moment, car je n'ai même pas pensé à jeter un coup d'oeil sur les affiches. Ce qui en dit long sur l'intérêt que je porte actuellement au Septième art. Enfin... Ça m'aura tout de même permis de publier un 18e page sur Traverses : Zone commerciale. Ce sera tout pour le moment.

Black Background

J'ai eu la mauvaise surprise de voir que Tumblr affiche, depuis peu, toutes les images sur un fond noir. Les webmasters n'ont aucun sens esthétique et ne fréquentent sûrement pas les musées et les galeries d'art — moi non plus, d'ailleurs, mais je ne suis pas aussi ignare qu'eux en matière d'art —, sinon ils se seraient rendus compte que, dans ces endroits, on ne trouve pas de tableaux ou de photographies affichés sur un mur noir. Alors, pourquoi ces abrutis de webmasters, de Flickr à Tumblr, en passant par Blogger et Google Plus, forcent les utilisateurs à afficher leur images sur un background noir ? Il n'y a qu'une plate-forme comme Behance qui laisse le choix de la couleur du background à ses abonnés. J'ai beaucoup trop d'images, réparties sur beaucoup trop de blogs, et sur Flickr, pour toutes les transférer sur Behance. Je me demande si, dorénavant, je ne devrais pas me contenter d'alimenter uniquement cette plate-forme et de renoncer, ainsi, à publier sur toutes les autres. Sauf que Behance n'affiche pas les images en grand format — il y a trop longtemps que je n'avais pas ouvert ce site, et j'ai donc négligé ce problème. Reste une plate-forme allemande, quasi-inconnue, mais qui est vraiment très bien : Artdoxa. En tout cas, je devrais reconsidérer les choses quant aux publications d'images. Et surtout, regrouper, sur une seule plate-forme, une sélection de photographies réparties jusqu'à présent sur l'ensemble de mes multiples sites. Ce qui me demanderait beaucoup de travail. Beaucoup trop, peut-être...

lundi 10 juin 2013

149 - 106

En nombre de billets annuels sur Horizon, 2011, avec ses 103 publications, est aujourd'hui surpassée : je suis en train de rédiger le 106e. J'en arrive même à me demander si je ne pourrai battre tous les records de publications annuelles dès la fin de ce mois-ci, car 44 posts sont maintenant suffisants pour faire plus qu'en 2009. Mais, Pat vient de me faire remarquer que c'est une idée assez futile, pas vraiment digne d'un blogueur exigeant. Par contre, il n'est pas impossible que cela se produise avant la fin de l'été. Peut-être même, bien avant. Pat est d'accord : sans nuire à la qualité rédactionnelle, avant l'automne, c'est envisageable !

Tumblr × 3

Tumblr m'a expédié trois mails, ce matin, pour me rappeler que Vues des Anges, Capricorne et Symboles ont aujourd'hui deux ans. J'avais ouvert ces trois microblogs, l'un à la suite de l'autre. Le 10 juin 2011, je devais me sentir aussi désœuvré que ce je le ressens en ce moment. Avec, actuellement, ses 364 posts, seul Vues des Anges a été régulièrement alimenté, et connaît même un certain succès.

Bon à tirer

Il pleut. Il n'a presque pas cessé de pleuvoir de toute la journée. Je suis heureux. Pourtant, j'ai souffert à force de corrections. Mais, c'est fait ! Le texte, dont je parlais hier, où plutôt avant-hier — minuit a déjà sonné —, est enfin publié, sous un titre assez anodin : Mauvais rêve. Le comité de rédaction a accepté mes modifications sans trop rechigner. Je n'ai pas eu besoin de le menacer méchamment ; les mails échangés sont restés courtois. BBL et mes animaux sont fiers de moi, car Noyau Fondamental, revue de littérature d'avant-garde, très exigeante, appartenant à la célébrissime maison d'édition LOVIATAR, compte dorénavant dans son catalogue, une ou deux de mes nouvelles et quelques uns de mes poèmes en prose. Sur le Web, ça et là, des voix s'élèvent et se font entendre jusque dans l'antre de la plus connue des académies royales de Suède. On presse déjà la comité de m'accorder le prochain prix Nobel de Littérature. Je proteste parce que je pense que c'est un peu prématuré. Mon œuvre n'en est encore qu'à ses débuts. Je demande qu'on m'accorde un peu plus de temps. D'autant plus que je n'aime pas particulièrement ce types d'honneurs souvent liés à des considérations politiques. Certes, mes écrits sont en passe de changer la face du monde. Mais, quand même... Enfin... On en reparlera. Il pleut et c'est déjà très bien. Un tout petit orage suffit à faire mon bonheur. N'oubliez pas ! Je suis un poète.

samedi 8 juin 2013

Demande de corrections


La situation peut encore changer, mais, vue l'heure, c'est assez peu probable. Grâce au vent du Sud, qui pousse sur Montmerdier des nuages chargés de pluie, le voisinage ne batifole ni dans le parc, ni sur les balcons. Le mauvais temps protège des cons. Peut-être à cause de cette atmosphère plutôt calme et détendue, je me suis lancé dans l'écriture d'un texte, sorte de petite nouvelle qui m'a occupé une bonne partie de l'après-midi. BBL, qui, pour le moment, et mis à part mes animaux, est la seule a l'avoir lue, a apporté quelques demandes de corrections qu'elle m'a expédiées par mail, accompagnées du mot suivant :
Cher auteur, cher collègue,
Veuillez trouver en fichier joint une version révisé du texte que vous avez soumis à notre insigne comité de rédaction.
Notre expert n°1 attire votre attention sur quelques erreurs d'orthographe et propose quelques suggestions pour vous aider dans l'élaboration de votre littérature.
D'une façon générale, le comité de rédaction, réuni ce matin en séance plénière, note la pertinence de votre propos, son inscription dans les réalités empiriques et la finesse des références à la psychologie, particulièrement complexe, des personnages.
Quelques points, qui concernent notamment les changements de temps inexpliqués, restent à éclaircir.
Nous serions donc très heureux de publier votre texte dans notre (torchon) euh notre admirable revue, dont le niveau d'excellence dépend de nos (indigents) euh éminents experts, si vous acceptez de revoir votre copie selon nos brillantes remarques et suggestions.
Cher collègue, avec toute notre considération.
Le Dr. de la revue LOVIATAR !!
Évidemment, j'en tiendrai compte ;-) Mais, depuis, je n'ai pas pris le temps de reprendre cet écrit si brillant. On verra ça demain, dès l'aube. J'ai aussi passé un petit moment, ce matin, à fabriquer trois nouvelles planches pour Throw Them To The Lions : 1 | 2 | 3. Je peux donc conclure en disant que la journée d'aujourd'hui a été relativement calme, et fructueuse sur le plan de la créativité. Demain, les conditions météorologiques seront presque identiques à celles de ce samedi, ce qui fait que j'aurai, quand il prendra fin, toutes les raisons d'être satisfait de ce week-end.

Pull-over

Juste pour rappel, une note faite pour l'année prochaine, quand on parlera alors du temps magnifique qu'il faisait l'année précédente à Montmerdier. On lira donc qu'à 03:00 MP CEST, les conditions métérologiques étaient les suivantes : Temperature: 15°C | Humidity: 88% | Pressure: 1015hPa (Steady) | Conditions: Light Rain | Wind Direction: East | Wind Speed: 28km/h. Je viens d'enfiler un pull-over supplémentaire.

vendredi 7 juin 2013

De bonne humeur

Alors que je rédigeais le billet précédent, BBL a téléphoné. Elle sortait du travail, donc, comme tous les vendredi, du CHU d'Angers, et se retrouvait à l'extérieur avec une température de 28.7°C, selon le bulletin de Weather Underground. Quand je lui ai appris qu'il ne faisait que 21°C, au même moment, à Montmerdier, elle n'a pas pu s'empêcher de ricaner. Ça se comprend. Voilà, un nouveau week-end débute dans la bonne humeur. Par ailleurs, je remarque que j'ai atteint la centaine de billets publiés sur Horizon, depuis le début de l'année. Encore trois petites publications pour dépasser le nombre de billets publiés en 2011. Il ne m'aura fallu que six mois pour écrire, ici, autant qu'en une année, il y a deux ans. Et six mois seulement, pour écrire presque le double de textes par rapport à l'année dernière, ainsi que par rapport à l'année 2010. Plus qu'une cinquantaine de publications, avant le 31 décembre, pour battre tous les records ! Bien sûr, je veillerai à ce que la quantité ne se fasse pas au détriment de la qualité. Je ne saborderai pas, pour de viles raisons comptables, un blog comme Horizon, fait d'une série de textes dignes d'être inscrits au répertoire de la littérature exigeante, sinon mieux. Jusqu'ici, tout va bien.

Faire des courses

Pas de publication sur Horizon, hier. Ce qui devrait m'obliger à publier deux billets aujourd'hui, si je ne veux pas me laisser distancer quant à l'objectif à atteindre et décidé il y a deux jours. Il me faudrait même essayer de prendre un peu d'avance en ce début de mois, en publiant plusieurs billets par jour, ce qui me laisserait, par la suite, une marge de manœuvre concernant le rythme des publications. Dimanche dernier, je remarquais que du côté de la photographie, là aussi, on pouvait noter un certain ralentissement dans la cadence des mises en ligne de nouvelles images. Je me suis un peu rattrapé, hier, en créant une nouvelle page — la 17e — sur Traverses : Au Sud de la ville. 11 images faites sur le trajet qui m'a conduit, après de multiples détours, jusqu'au supermarché Géant Casino, situé dans la "zone industrielle" de Montmerdier. Faire des courses ! Cette corvée, m'a tellement fatigué, déprimé que, dans la soirée, je n'avais plus le courage, ni l'envie d'écrire pour Horizon. Sachant, maintenant, que, mes animaux et moi, nous avons de quoi nous nourrir pour une dizaine de jours, je me sens plus enclin à rédiger des billets, j'ai l'esprit beaucoup plus libre. D'ailleurs faire des photos, avant d'aller faire des courses, est généralement ce qui me motive à quitter l'appartement pour prendre la direction d'un supermarché. Sans cela, je pense que nous connaîtrions régulièrement quelques journées de triste disette. Comme quoi, et contrairement aux idées reçues, la photographie nourrit son homme et ses animaux.

mercredi 5 juin 2013

Tentative

Dans une folle tentative de dépassement de soi, je me suis mis en tête qu'Horizon, en ce mois de juin, serait le théâtre d'une performance inouïe si j'arrivais à y inscrire au moins 30 billets, soit un billet par jour. Je regrette un peu de ne pas y avoir pensé en février, mais ce sera toujours plus facile à réaliser qu'en juillet ou en août. Reste l'incontournable problème : avoir quelque chose à dire et donc à écrire, ce qui est, somme toute, assez rare. Aujourd'hui, pas plus qu'hier, je n'ai matière à rédiger un billet qui soit porteur d'informations, ce qui représente le minimum lorsqu'on tient un blog. Évidemment, révéler que je suis en compétition avec moi même, peut être considérer comme une information, mais ce n'est certainement pas un apport capital pour l'intelligibilité du monde. Quoique... Si l'on prend en compte les informations que la presse, et, plus généralement, les médias diffusent à longueur de temps, cette annonce — inscrire au moins 30 billets —, au regard des inepties dont nous abreuvent continuellement les journalistes, ne semble pas si anodine. D'autre part, je ne vois pas pourquoi ma parole devrait paraître moins importante que celle, par exemple, d'un éditorialiste d'un quotidien quelconque. Tout dépend du point de vue du lecteur. Pour BBL et mes animaux, un billet comme celui-ci a beaucoup plus d'intérêts que ce que peuvent écrire Natalie Nougayrède, ce soir, dans l'édito du Monde : « La preuve en est désormais apportée. De manière scientifique et irréfutable. Des armes chimiques ont bel et bien été employées en Syrie » ou Pierre Rousselin, ce matin, sur Le Figaro : « Le modèle turc en question ». Que représentent des infos sur la Syrie et la Turquie, pour BBL et mes animaux, en comparaison d'un billet qui parle de leur foyer, si cher à leur coeur ? Hein !?! Donc ce post a toute sa raison d'être. N'est-ce pas ?

mardi 4 juin 2013

Nulle

Une journée nulle. Nulle, dans le sens où je ne l'ai même pas vue passer. C'est à dire que ce mardi ne laissera pas la moindre trace dans ma mémoire. Je peux déjà le considérer comme une journée inexistante, un jour fantôme. Alors que le soleil est sur le point de se coucher, je me rends compte que je n'ai rien fait de particulier, depuis le réveil. Et si ce n'était le billet que je suis en train de composer, là, maintenant, me permettant de vérifier que je suis encore vivant, je pense que ce mardi aurait été encore plus insignifiant — en admettant que ce soit possible. Enfin, c'est comme ça... Ainsi va ma vie.

lundi 3 juin 2013

Isolation

Sans être parti, je ne suis déjà plus là. Je suis en train de réfléchir au meilleur moyen de m'isoler de ce monde de merde, encore plus intensément que je n'ai réussi à le faire jusqu'à présent. Je me dis qu'il doit être possible de construire un univers parallèle à cette civilisation à la con, une sorte d'abri dans lequel se réfugier facilement, le plus souvent possible, en attendant la fin des temps. Je mets de côté les solutions rapides et radicales telles que les drogues, trop illusoires, ou la transe, trop épuisante ; je ne pense pas aux techniques méditatives, tels que la prière, le yoga et ces choses là qui demandent d'avoir a priori la foi ; je délaisse la musique, pas toujours suffisamment prenante, mais aussi, parce que je ne veux pas perturber les moments de repos sacrés de mes animaux ; je ne peux uniquement compter sur la lecture, car je ne ferais que lire, ce qui a pour inconvénient une certaine passivité ; il y a bien le dessin, la peinture, la sculpture, le macramé, le sudoku et les mots croisés, mais ça ne me dit rien ; j'ai depuis longtemps cessé de jouer aux échecs contre l'ordinateur : à force de le battre régulièrement, je n'y prends plus beaucoup de plaisir. Alors, je réfléchis encore. Je trouverai.

dimanche 2 juin 2013

Photographie


Je n'ai pas fait de photos depuis le mardi 21 mai 2013. Ou, plutôt, je n'ai pas fait de série photographique qui vaille la peine d'être publiée en ligne, parce que, des photos, j'en prends tous les jours. Sauf que ce sont surtout des images de mes animaux, affichées régulièrement sur un blog que seule BBL est en mesure de consulter, et aussi, des images produites du haut du balcon qui me permettent, ensuite, de suivre l'évolution de la végétation dans le parc. J'aime particulièrement voir les arbres pousser, les voir prendre de l'ampleur, au fil du temps. J'aime aussi conserver des images du ciel, plus ou moins nuageux, toujours différent, jamais deux fois le même. Restent quelques images prises à l'intérieur de l'appartement, sortes de natures mortes faites du cadrage d'un amas d'objets qui, par ses formes et ses couleurs, a retenu, un instant, mon regard. Toujours est-il que je n'ai pas passé beaucoup de temps sur Photoshop, ces derniers jours. Pourtant, rien ne me pousse à sortir pour faire de nouveaux clichés. J'ai l'impression, depuis le 15 mars 2013, d'avoir accompli le tour de la ville, et je n'ai pas, pour le moment, envie de refaire ce parcours. D'où, certainement, l'augmentation de la publication de textes sur Horizon, puisque je consacre maintenant moins de temps à la photographie.

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