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mardi 1 juillet 2014

Envol

Depuis hier, les deux jeunes pigeons, nés dans le cagibi, il y a exactement un mois, commencent à voler. Ce matin, j'ai distribué des graines sur le carrelage du balcon pour leur permettre de prendre des forces. L'un des deux ressemble à la mère dont le plumage est noir et blanc. L'autre a hérité des coloris gris des plumes paternelles. Longue vie à tous les deux !

mardi 27 mai 2014

Images


Ce blog manque cruellement d'images. Ne parlons même pas de musique. Il va falloir que je pense à améliorer ça. Ici, à Montmerdier, le soleil s'est couché à 07:14 PM CEST. Comme tous les soirs, les mouettes ont longuement plané en tourbillonnant, à quelques mètres au-dessus de la résidence, lançant leurs cris rauques et stridents. Bien plus haut, les martinets sillonnaient le ciel. C'est à cette heure-ci que le pigeon mâle et venu rejoindre sa femelle qui couve deux œufs dans le cagibi, au fond du balcon. Pat et moi, nous avons alors pris un peu l'air, observé les volatiles tout en parlant de choses et d'autres. Il m'a demandé où j'en étais de ma lecture du Festin nu de W. S. Burroughs. Je n'en suis qu'à la moitié. Mais, je n'ai pas pu résumer l'histoire pour Pat, parce que c'est infaisable. Ce roman est composé comme un collage de scènes plus délirantes les unes que les autres. Mais, le texte est captivant. Un vrai poème. Je publierai peut-être quelques passages sur Me Quem Luna Solet Deducere quand j'en aurai le temps. Les jours passent très vite. My year is a day.

vendredi 31 août 2012

I like birds


Le dernier né de mes oiseaux est mort dans la matinée. Hier encore, je le photographiai. Depuis quelques jours, il sortait de son nid pour arpenter le balcon. Il ne savait pas encore voler. Il est peut-être mort à cause de l'orage. Je n'ai pas su déterminer la cause de son décès. Il n'était pas blessé. Je l'ai enveloppé dans un beau linceul fait de papier journal. J'ai pris la voiture et j'ai roulé vers le nord de la ville, jusqu'à ce que je trouve l'endroit idéal : un champ de maïs pas encore fauché bordé sur un côté par de grands arbres. J'ai déposé le cadavre du jeune pigeon dans le creux profond du tronc de l'un de ces grands arbres. Un arbre sur lequel cet oiseau ne se sera jamais posé, mais qui lui sert maintenant de sépulture. Je suis rentré, j'ai écouté Eels, I like birds.

vendredi 1 juin 2012

vendredi 30 mars 2012

Un homme, un chat, des images

Le vent a tourné. Ce matin, des rafales d'air chaud remontent du Sud. Le thermomètre indique déjà 22°C. Dans la nuit, j'ai repris la lecture de L'homme sans qualités de Musil. Je n'avais pas pour habitude de relire des romans déjà lus. Pourtant, ces derniers mois, ce ne n'est pas la première fois que reprends ainsi la lecture d'un texte qui a marqué ma mémoire. J'ai quand même fini, Un Homme, le roman de Philip Roth dont je n'avais pas particulièrement apprécié les premières pages, pensant que son style était bien trop plat. J'en ai déduit par la suite que Roth avait accordé la tonalité de son écriture avec la banalité d'une vie sans reliefs qu'il dépeint en retraçant l'existence d'un homme ordinaire. Et, c'est plutôt bien réussi. Une bonne partie de la soirée d'hier s'est passée dans la transformation d'images glanées, presque au hasard, dans les archives du disque dur externe. Je l'ai ai d’abord publiées sur Mikkado pour les réunir ensuite sous la forme de trois albums que j'ai mis en ligne à partir de mon serveur : Sepia Half Tone | Album 1, Sepia Half Tone | Album 2 et Duo Tone. Je ne suis pas trop mécontent de ces trois séries d'images. Saki, qui est le seul de mes trois animaux à qui j'interdis de sortir sur le balcon — il prend beaucoup trop de risques en courant sur les balustrades —, passe une bonne partie de son temps, le nez collé sur la vitre de la porte-fenêtre du salon, à observer les mouvements qui se produisent dans le parc et particulièrement ceux des oiseaux qui voltigent d'une branche à l'autre, sous ses yeux, à la hauteur du quatrième étage. Saki sera bientôt un peu plus sage. Je lui laisserai alors une plus grande liberté. Cette liberté restreinte au minimum vital par l'environnement à la con que cette civilisation de merde composée d'une immense majorité de demeurés nous impose.

lundi 12 décembre 2011

Saki le Chasseur

J'avais bien entendu la porte-fenêtre de la chambre claquer. Je pensai alors que Saki n'avait fait que se ruer contre les vitres, ainsi qu'il le fait habituellement en voyant les pigeons se poser sur le balcon. Comme, j'étais en train d'écrire pour SCH 2009, je n'ai pas pris la peine d'aller calmer mon jeune animal, ni d'aller examiner l'état des rideaux, puisqu'ils n'ont maintenant de rideaux que le nom, et sont plus proches de ce qu'il faudrait définir comme des lambeaux de tissu plutôt que de rideaux véritables. Absorbé par mon texte, je n'y faisais plus attention, pensant que Saki finirait par se calmer de lui-même. Ainsi, je me replongeai dans la rédaction du billet, le regard fixé sur l'écran du PC. Jusqu'à ce que je lève distraitement les yeux au-dessus de l'écran pour soudainement entrevoir, face à la fenêtre du salon, en ombre chinoise, une sorte de gros écureuil courir frénétiquement sur la rambarde du balcon. Réalisant immédiatement qu'il s'agissait de Saki, et non pas d'un gros rongeur égaré au quatrième étage du bâtiment, je suis très rapidement sorti par la porte-fenêtre de la cuisine pour le récupérer. Mais comme un pigeon se tenait encore devant la fenêtre de la chambre, Saki a sauté de la rambarde, où il se tenait encore en équilibre, sur le sol du balcon, afin de reprendre son élan pour se propulser d'un nouveau bond vers l'oiseau. C'est ce bond que j'ai intercepté en capturant, à la volée, l'intrépide chasseur que j'ai aussitôt ramené à l'intérieur de l'appartement. Les fenêtres bien refermées, j'ai relâché le fauve qui n'était vraiment pas content d'être de retour en cage. C'est Pat, lui qui avait suivi d'assez loin toute l'affaire, observant les péripéties de Saki d'un air légèrement réprobateur — Pat ne saute jamais sur les pigeons —, qui a fait les frais de cette mauvaise humeur et de l’excitation du vaillant chasseur. Saki, très fier de son exploit, voulait surtout que Pat l'applaudisse et le félicite chaleureusement en le serrant dans ses bras. Mais Pat à horreur de ce genres d'effusions. Alors, il a calmé, grâce à quelques coups de pattes bien appuyés sur le crâne de Saki, l'enthousiasme débordant de ce celui-ci. Tout est maintenant rentré dans l'ordre. Pat et Saki, remis de leurs émotions, se sont plongés dans la sieste rituelle des après-midis tranquilles. Quant à Schnoo, qui dormait déjà profondément lors de l'évasion de Saki sur le balcon, légèrement dérangée par toute cette agitation, n'a fait que changer de côté pour se rendormir contre l'accoudoir du canapé. Je vais remettre à bien plus tard la publication d'un billet sur SCH 2009 pour piquer, moi aussi, un petit somme, et cela par simple solidarité avec mes animaux.

jeudi 30 juin 2011

15

Sugar-Boy conduisait la Cadillac et faisait plaisir à voir.

lundi 7 septembre 2009

Un couple d'étourneaux

J'ai vu passer un couple d'étourneaux quelques minutes avant le coucher du soleil. L'automne n'est plus très loin : dans deux semaines, selon le calendrier, l'été sera fini.voie rom"Le soleil couchant d'une vie éclaire de son implacable lumière horizontale le faux dans les sentiments".
François Mauriac, Mémoires intérieures, 1959

lundi 31 août 2009

Freedom

Rythme

J'aurai posté, à quelque chose près, autant de billets ce mois-ci que je ne l'ai fait en Juillet, bien que, ces derniers jours, le rythme de publication se soit sensiblement ralenti. J'ai passé beaucoup trop de temps sur FriendFeed.Humboldt & MagelanHumboldt & Magelan savent voler depuis la fin de la semaine. Aujourd'hui, ils ont passé tout l'après-midi, pas très loin de leur nid, à virlolter dans les environs. Leur mère les a bien nourris, ils sont en pleine forme. Leur père serait fier de les voir fendre l'air avec autant d'aisance.

mardi 18 août 2009

Magelan & Humboldt

Humboldt & MagelanMagelan - au fond - et Humboldt - au premier plan - ont aujourd'hui de longues plumes. Le temps de prendre leur envol ne tardera pas. Eux aussi rêvent de libertés.

samedi 8 août 2009

Humboldt & Magelan

Je craignais que la mère des deux oisillons qui était désorientée après le décès du mâle, ne veuille plus s'occuper de sa progéniture qui n'est pas encore en âge de subvenir seule à ses besoins en nourriture. Aussi, j'avais difficilement réussi a alimenter les oisillons, et, surtout, réussi à les faire boire, de peur que, livrés à eux-mêmes, ils ne se déshydratent rapidement. Mais, ce que je redoutais ensuite, c'est que, pour les avoir manipulés, ces petits oiseaux soient laissés complètement à l'abandon par leur mère.treeHeureusement, ça ne s'est pas passé de cette façon là. Dans la journée, la mère est enfin revenue, suite à deux jours d'absence. Après avoir longuement inspecté le terrain, après avoir évalué la situation, elle s'est remise à alimenter ses petits, en ignorant le fait qu'ils portaient mon odeur parce que je les avais pris dans mes mains pour les nourrir. Humboldt et Magelan sont en pleine forme. Un nouvel orage a éclaté en soirée. Jusque là, tout va bien.

vendredi 7 août 2009

Très occupé

J'ai été très occupé par les soins à donner aux deux oisillons orphelins. Ce qui fait que je n'ai presque pas touché au clavier du PC de toute cette journée qui s'achèvera dans quelques minutes. Question rédaction, j'essayerai de faire mieux demain, parce que ce soir ce post ne dépassera pas ces quelques mots.

Libellés

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