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samedi 27 juin 2015

Sans Horizon

Je n'ai plus d'Horizon. Je ne peux plus l'apercevoir, ni même l'entrevoir de façon fugitive. Je reste assis, ici, en plein brouillard, désorienté. Depuis quelques jours, régulièrement, j'ouvre et je referme presque aussitôt ce blog. Je ne parviens pas à prendre de décision. Je ne sais pas si j'abandonne ou si je fais disparaître cette publication, ou, au contraire, si je reprendrais bientôt, péniblement, la rédaction de nouveau billets, afin de donner un nouvel élan à Horizon. Horizon a vu le jour en 2009, presque par hasard et sous un autre nom : Notesu. Pour plusieurs raisons, 2009 reste une année remarquable dans le cours de mon existence, car une nouvelle période se dessinait alors pour moi. D’abord, parce qu'avec l'aide de la médecine, je m'autorisais, cette année là, à verser une louche de rab dans cours de ma destinée. Mais, pour des raisons toutes aussi importantes, 2009 ouvrait vers un nouvel avenir. Cette période est désormais terminée, et ce blog, si je ne le fais pas disparaître, en témoignera. L'Horizon, vers lequel mon regard était toujours tourné, a donc aujourd'hui disparu. Il n'existe plus. C'est cette situation qui me met dans l'indécision et qui fait que je ne peux rien dire, rien savoir, pour l'instant, sur le devenir de cette publication. Horizon deviendra-t-il un champ de ruines ? C'est possible. La végétation va-t-elle repousser sur ses ruines ? Et, de petits animaux vont-t-ils reprendre possession de ce territoire ? C'est possible, aussi. Je ne le sais pas.

samedi 2 mai 2015

À l'Ombre

Une note pour signaler la publication de « À l'Ombre du Grand Sycomore », soit une série de 7 textes écrits en une semaine, peu de temps après la perte de connexion du PC avec l'Internet. J'avais presque oublié l'existence de ces textes et j'ai hésité avant de les mettre en ligne. Ils ne sont pas bons et seul « Allô — Nabilla, c'est qui ça ? » mérite à peine d'être lu. Je n'ai d'ailleurs pas pris le temps de les relire attentivement, j'y penserai peut-être un de ces jours. Je me contente, aujourd'hui, de faire savoir publiquement, c'est-à-dire d'apprendre aux deux ou trois personnes susceptibles de lire ce billet, que j'ai passé successivement plusieurs jours à écrire, au cours du mois de novembre 2014. Mais, en réalité, ce que je note, ici, en ce moment, me permettra surtout de me souvenir, le jour où je relirai ce billet, que traînent sur le Web des textes insignifiants et lourdingues qui auraient dû rester dans les archives, dans les profondeurs du disque dur de ma machine. Tout ce que vous publierez sur le Web pourra être retenu contre vous... Mise en garde de mon conseiller juridique.

jeudi 1 août 2013

Stable et constant

Première journée d'août ni bonne, ni mauvaise. Journée ordinaire. La densité de population a sensiblement baissé dans la résidence, mais on est loin du taux minimum acceptable en cette période. C'est la crise. C'est regrettable. Après avoir écrit ce qui précède, j'ai souri en relisant un billet publié le 3 août 2012, et mon sourire s'est élargi à la lecture de la phrase suivante : « Cet été sera sûrement le pire de la dernière décennie. » Ce qui fait que j'ai remonté le cours du temps en m'intéressant à ce que je disais, du même ordre, aux mois d'août précédents : rien de particulier en 2011, mais, en 2010, c'était à partir du 18 que le ciel s'assombrissait. Par contre en 2009, dès le 2 août, je parlais du voisinage dans des termes similaires à ceux que j'ai pu employer dernièrement. On ne pourra pas dire que j'ai des sautes d'humeur : pendant quatre ans, au mois d'août, mon état d'esprit est resté stable et constant face à l'environnement social, l'ethos communicatif de mes voisins, qui, malheureusement, ne varie pas beaucoup, non plus.

vendredi 5 juillet 2013

Humeur noire

Pas de billet publié hier, sur Horizon. J'ai préféré écrire pour Traverses : Cons fleuris. Mon humeur n'est plus sombre, comme elle l'était il y a trois jours, non. Elle est depuis devenue aussi noire que le boîtier de mon Nikon. C'est surtout le manque de sommeil qui me met dans cet état, mais aussi le fait que la densité démographique n'a pas tellement baissé dans mon environnement, alors que je comptais sur l'arrivé de l'été pour que s'allège le fardeau de la promiscuité. Hier, pas plus qu'aujourd'hui, je n'ai réussi à me replonger dans la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, débutée en même temps que mon humeur s'obscurcissait. Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de pages. J'en suis ici. Pour ce que j'en ai lu, ce roman me semble plutôt bien. Ce qui ne me surprends pas trop, parce que je conserve le souvenir de quelques passages d'un autre roman — il me faudrait rechercher le titre — de P. A., lu il y a maintenant 20 ans. Je viens de jeter un oeil sur Wikipedia, il s'agit de La Musique du hasard. Un bon roman. C'est sûr. Allez ! J'arrête abruptement mon billet ici, parce que Saki, le plus jeune de mes animaux, fait tout pour que je m'intéresse à lui. Il s'ennuie. Aussi, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ce que j'écris. Je reprendrai le clavier peut-être demain.

dimanche 16 juin 2013

Double anniversaire

Throw Them To The Lions a aujourd'hui deux ans. C'est Tumblr qui, par mail, m'a rappelé cet anniversaire. Ce qui m'a donné l'occasion de penser à un autre anniversaire : l'ouverture de Scheiroblog, mon premier blog sur Blogger, il y a maintenant neuf ans. Journée tranquille. Dimanche paisible.

samedi 1 juin 2013

Sister Cities

C'est aujourd'hui le premier jour au cours duquel j'ai éprouvé la sensation de vivre au printemps. Malgré le vent assez fort, qui soufflait du Nord, vers 07:00 PM, le thermomètre indiquait 25°C. Ce qui m'a semblé presque extraordinaire. Je parle du temps parce que je n'ai pas grand chose à dire, peut-être encore moins qu'habituellement. La seule chose de marquante, qui s'est produite dans la journée, est venue du Net, sous la forme d'une newsletter de Weathervane Music annonçant la parution d'un nouvel enregistrement : "The band is Hop Along, a Philadelphia group headed up by one awesome front woman, singer and songwriter, Frances Quinlan. The song, “Sister Cities”, has strong ties back to the 90’s (think The Replacements, The Breeders…)." Alors, j'ai chargé Sister Cities, et j'ai eu le plaisir de retrouver le son des morceaux que j'aimais tant, il y a... 20 ans. Le temps passe vite... très vite.

dimanche 26 mai 2013

Les Arpenteurs Célestes

Quand BBL a appris, ce matin, la disparition programmée des Arpenteurs Célestes à cause de la future fermeture de Jux, elle m'a demandé de conserver une trace des Arpenteurs. L'idée était bonne. C'est donc ce que j'ai fait, en reproduisant la première page du site, par le biais d'une capture d'écran : Les Arpenteurs Célestes.

mardi 23 avril 2013

Here we go again


Quand le soleil s'est levé, Pat est sorti un moment sur le balcon. Baigné dans la lumière de ce jour nouveau, Pat a jeté un regard vers le passé. Voilà trois ans aujourd'hui que Pat s'est installé au 205. Après avoir médité sur ces dernière années, Pat est rentré, s'est installé sur la table de la cuisine, et, heureux de vivre notre inséparable existence, nous avons partagé un excellent petit-déjeuner. Born for you by Rockie Charles.

lundi 28 janvier 2013

Flash Back I


Je parlais de S.T. qui, cet l'après-midi, a provoqué une sorte de flash back dans le cours indolent de mon existence, mais c'était oublier que BBL en avait provoquée un autre, hier, en me demandant ce que j'avais fait des photos prises lors de notre dernier séjour au Bled. Je n'en savais rien, je pensais qu'elles étaient stockées sur un disque dur externe que je n'utilise plus. Mais en fouillant dans les entrailles de mon PC, j'ai découvert ensuite, dans la soirée, que ces images étaient bien archivées sur la machine que j'utilise en ce moment. J'en ai recadrées quelques unes et, après les avoir publiées sur Traverses, j'ai contacté BBL. Heureux flash back pour elle et moi ! Surtout en plein hiver. Ce fut d'ailleurs l'occasion de montrer ces photos à mes animaux. Eux aussi veulent aller voir de plus près MB où les détritus de poissons ne manquent pas ! Pourquoi pas, mes animaux ? Comme le dit Sugar RaySomeday

Flash Back II

S.T., dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis une quinzaines d'années, m'a contacté par téléphone en début d'après-midi. Conversation joyeuse pendant une demie-heure. Je ne lui ai pas demandé pourquoi, après tant d'années, il me recontactait. Il n'aurait pas pu me répondre, je le sais. Il nous arrive de céder à une impulsion, qui peut parfois se présenter assez régulièrement à l'esprit sans nous faire passer à l'acte, et puis, un jour, sans même y penser, on met en oeuvre cette idée. Elle s'était pourtant déjà maintes fois répétée sans jamais nous avoir fait broncher, mais pas cette fois-ci. Vient le moment d'après, celui pendant lequel on se demande pourquoi on a cédé à cette impulsion, si ça valait vraiment la peine, si c'était nécessaire. Mais, pour ça non plus, on a pas de réponse. On ne sait qu'une chose : imperceptiblement, le cours de notre existence vient d'être légèrement modifié, on voit les choses un peu différemment, au moins momentanément. Le flash back jette une lumière un peu étrange sur le présent. Un présent qui, pendant quelques instants, n'est plus tout à fait le même, quelque chose d'inattendu est remontée d'un lointain passé pour le transfigurer.

mercredi 5 décembre 2012

Take Five

Chose inhabituelle, il y a deux jours, j'ai pris plaisir à écrire. J'ai passé une heure ou deux, dans l'après-midi, à rédiger un Poème à la con. Je m'en suis si bien sorti avec ce texte que j'ai récolté des encouragements. C'est vraiment un événement qui fera date dans ma vie de blogueur. J'imagine que ça ne se reproduira pas avant une éternité. Aujourd'hui, à Norwak dans le Connecticut, Dave Brubeck est mort. Il avait 91 ans. Take Five, peut-être le morceau le plus célèbre de ce pianiste, me ramène au temps des origines, parce qu'il servait d'indicatif à une émission quotidienne de la R.T.M. [S.N.R.T] que tout le monde, à cette époque, écoutait sur la gamme d'ondes "Moyennes fréquences", faute de pouvoir écouter clairement une autre radio, puisqu'il n'y en avait pas d'autre. Ou, du moins, pas d'autre station qui puissent être captée avec une bonne réception. Mises à part les bases américaines, qui émettaient en F.M. dans un très court rayon, il était impossible d'écouter une station radio, autre que la radio nationale, sans perdre régulièrement le son qui, de plus, était parasité par un bruit difficilement supportable dans la journée et légèrement moins la nuit quand les conditions atmosphériques étaient suffisamment bonnes. Alors il n'était pas rare d'entamer les après-midi avec Take Five annonçant, à 2:00 PM, le début d'une émission qui durait jusqu'au soir. Une émission qui s'est répétée pendant des années sans que l'indicatif ne soit une seule fois différent. Take Five était devenu inséparable des premiers moments de l'après-midi.

vendredi 23 novembre 2012

dimanche 11 mars 2012

L'éternel retour

Je viens de jeter un coup d'oeil à ce que j'avais pu écrire en mars 2011. Je ne suis pas remonté dans le temps plus loin que l'année dernière, ça m'a semblé inutile, puisque je sais que mon existence était sensiblement pareille à celle qui se déroule en ce moment : 2009 et 2010 ayant été presque identiques aux années suivantes, ainsi qu'aux années précédentes. L'éternel retour ! Il ne me reste plus qu'environ 70 pages pour terminer L’Écriture ou la vie de Jorge Semprun. Une atmosphère qui dénote un peu au regard des deux précédents romans — Jacques et son Maître de Milan Kundera et Est, Ouest de Salman Rushdie — que j'ai lus depuis que BBL a repris le TGV en direction d'Angers, il y a maintenant deux semaines. J'ai aussi relu, pendant cette période, quelques nouvelles de Flannery O'Connor qui occupe l'une des meilleures places sur l'échelle des valeurs que j'accorde aux romanciers. Enfin, j'ai lu une cinquantaine de pages de Un Homme, écrites par Philip Roth, et je ne suis pas sûr de pouvoir lire les 130 pages suivantes, d'arriver au bout de ce roman qui me semble absolument inintéressant. Pas vraiment mauvais, mais complètement atone. Je passe de moins en moins de temps sur les réseaux sociaux : Twitter n'est plus qu'un vague souvenir, Google+ ne m'occupe que quelques minutes au cours de mes journées, et l'engouement du départ pour Pinterest est en passe de retomber. Mon abonnement pour Flickr arrive à échéance : il expire le 14 mars. Je sais que je vais le renouveler, même si je n'ai publié aucune image sur cette plate-forme depuis le 10 novembre 2010. Je me suis contenté de regarder les photos mises en lignes par mes contacts, en ne prenant que très rarement le temps d'inscrire un commentaire. J'ai recentré, ces jours-ci, mon activité sur trois Tumblr : Écumes, Semaine et Casaesauria. Lentement, mais sûrement, je mets de plus en plus de distances entre Web et moi. Je passe encore beaucoup de temps à naviguer sur le Net, mais je ne me rends, maintenant, que rarement loin des sites qui me semblent les plus intéressants. Je navigue de moins en moins souvent au hasard, pour passer le temps, par simple curiosité. Je rêve de plus en plus souvent de laisser tomber définitivement cet univers, de ne plus me connecter. Ça se réalisera, bientôt.

mardi 6 décembre 2011

Images et sons

Comme je suis assez satisfait des images publiées récemment sur le Web, j'ai poursuivi le travail de retouches et de publications. J'ai mis en ligne, dans l'après-midi trois nouvelles photos accompagnées de mp3 : Beautiful Day, My Blushing Grape et Maybeline. Ce qui me pose le plus de problèmes, parce que ça me prend pas mal de temps, c'est de sélectionner des mp3 dont la couleur musicale entre en résonance avec la tonalité des images. Je ne suis pas toujours sûr d'avoir fait le meilleur choix quant à la musique. Mais, pour le moment, je ne suis pas trop mécontent du résultat obtenu dans le montage son/image. Aussi, j'envisage de nouvelles et prochaines publications.

lundi 5 décembre 2011

Images

C'est quelque chose qui ne se produit pas souvent, mais qui m'arrive de temps en temps : fouiller les archives photographiques stockées sur le HDD du PC. Le premier décembre, j'ai remonté à la surface des photos que ma mémoire avait repoussées dans l'ombre opaque des souvenirs lointains. Comme certains de ces clichés n'ont jamais été publiés, j'ai pensé qu'il était peut-être intéressant de les mettre en lumière, c'est à dire de les afficher sur une page Web. C'est ce que j'ai fait pour deux images de la côte basque. Je ne sais plus à quelles époques correspondent ces photos, je n'ai pas pris la peine de lire les données EXIF inscrites sur les fichiers originaux. Mais ceci est sans importance. Parce que j'écoutais de la musique en retouchant ces photos, j'ai eu envie de les mettre en ligne ces images en y associant des mp3, comme il m'arrive de le faire sur des billets publiés sur Horizon. C'est ainsi que depuis jeudi dernier deux nouvelles pages flottent sur le Net : Looking for Summer et Lonely Last Summer. Enjoy !

mardi 22 novembre 2011

Schnoo donne une fête


Mes animaux et moi, nous avons fêté le premier anniversaire de l'arrivée de Schnoo au 205. BBL regrette d'être absente et Schnoo regrette que BBL ne puisse participer à cette fête. Pâtés et friandises à volonté ! Schnoo s'est endormie, heureuse d'être si bien choyée.

lundi 14 novembre 2011

Saki, Jesus and Mary

Je savais bien qu'il me faudrait mettre un petit mot, aujourd'hui, sur Horizon. Mais, je ne savais plus pour quelle raison j'avais gardé cette idée en tête toute la journée, car je ne me rappelais plus de quoi il était question. C'est en revoyant une photo de Saki que j'ai su pourquoi je voulais écrire sur ce blog : cela fait, exactement, trois mois qu'elle s'est installée au 205. Voilà trois mois que BBL a ramené Saki dans ses bras, après avoir découvert ce petit fauve errant, affamé, sur le parking de la résidence. Pat et Schnoo ont eu un peu de mal à accepter la présence de Saki, qui, les premiers temps, a eu quelques difficultés à se plier aux codes et aux bonnes manières des chats civilisés.
Mais, avec le temps, les choses s'arrangent : les conflits sont de moins en moins fréquents. Aussi, mes animaux commencent à cohabiter de façon plus pacifique, ce qui me permet de vivre plus détendu, sans avoir à jouer la police vingt fois par jour. C'est peut-être la musique qui a adouci les moeurs de Saki. Elle aime particulièrement, The Jesus and Mary Chains. Ce soir encore, Saki m'a demandé de lui repasser Drop, pour fêter ces trois mois passés en famille.
These twisted times
Can’t compare to mine
And heaven knows where loving goes

vendredi 11 novembre 2011

11|11|11 Les soldats

Le onze est un de mes chiffres préférés. Nous sommes le 11|11|11, ce qui m'incite à écrire ces quelques mots, tout en pensant à ce jour d'armistice marquant la fin de la Grande Guerre. Une guerre dont mon grand-père paternel a été démobilisé, les poumons gazés. Une guerre dont le frère aîné de mon grand-père maternel est rentré, une jambe amputée. Une guerre dont mon arrière-grand-père maternel n'aura pas connu la fin, mort quelque part - je n'ai jamais su où - sur une ligne de front, en 1917.
Gloire aux ancêtres !

mercredi 9 novembre 2011

Stray Cat

Voilà un an que je n'ai pas revu Vladimir. C'est avec une certaine émotion que je me souviens de l'époque où je m'occupais régulièrement de lui, ainsi que de Schnoo — les deux survivants. Régulièrement, H. me donne des nouvelles de Vladimir. Mais ce sont toujours les mêmes : Vladimir n’apparaît qu'au moment des repas ; en dehors des heures de repas, H. ne le voit pas. Vladimir n'a jamais été un animal sociable. Si Pat ne lui accordait que très peu d'attention, Schnoo avait un peu de mal à supporter sa présence. Il y a un an, Vladimir était un petit sauvage. Aujourd'hui, il n'est toujours pas civilisé. Vladimir est un authentique stray cat.

mardi 5 juillet 2011

34.8°C avec 22% d'humidité

Bizarrement, alors que le soleil commençait à décliner, la température est brusquement montée de quelques degrés, pour atteindre les 34.8°C avec 22% d'humidité, à 07:56 PM, selon les relevés de Weather Underground. Et comme ces relevés sont faits à l'aéroport de Fréjorgues, je suppose que la température en ville, sur Montmerdier, devait être encore un peu plus élevée. Mes animaux se déplacent avec lenteur, à la recherche du meilleur endroit pour faire la sieste, celui où s'écoulera un léger courant d'air, là où le carrelage semblera le plus frais.voie romaineLe vent est maintenant complètement tombé, la température n'est plus que de 32.8°C. Je dois me faire un peu vieux parce que je ne trouve pas cette chaleur bien agréable, même si ça ne me dérange pas plus que ça. Dans un passé encore récent, lorsqu'il arrivait que, dans ce maudit pays, la température franchisse la barre des 35°C, j'étais plutôt content : ça me rappelait le bon temps, celui de ma jeunesse, quand il était fréquent que le thermomètre affiche 45°C, au coeur de l'été ; lorsque le Chergui venant de l'est soufflait un air brûlant sur la plaine de Meknes. Mais ce soir, je ne suis pas plus heureux que ça. Cette chaleur atmosphérique n'évoque aucun souvenir particulier. Je n'ai d'ailleurs pas envie d'y penser. Il ne fait que 18.8°C à Angers. Je vais appeler BBL pour lui parler de tout ça.

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