jeudi 30 décembre 2010

samedi 18 décembre 2010

Aux anges

BBL est rentrée, hier. Depuis, Pat et Schnoo sont aux anges. Les gamelles s'emplissent comme par miracle. Les friandises sont abondantes. Le lit et les canapés semblent encore plus confortables. L'atmosphère du 205 s'est réchauffée de quelques degrés. En fin d'après-midi, au moment où le soleil était sur le point de se coucher, Pat a rapporté à Schnoo quelques paroles de Benoît XVI entendues, un peu plus tôt, sur Radio Vatican : "La présence invisible de ces esprits bienheureux nous est une grande aide, et d'un grand réconfort : ils marchent à côté de nous, ils nous protègent, en toute circonstance, ils nous défendent dans les dangers, et nous pouvons avoir recours à eux à tout moment." Pat tente de convaincre sa petite soeur que BBL est un ange, et Schnoo ne demande qu'à le croire. Tout va bien.

dimanche 12 décembre 2010

Prix Nobel de la Sieste

Depuis que le froid s'est installé, l'appartement a quelque chose du château de la Belle au Bois Dormant. Par bonheur pour Pat et Schnoo, le salon est meublé de deux canapés. Après quelques petites frictions pour savoir qui s'installerait sur celui-ci plutôt que sur celui-là, chacun a trouvé sa place. Depuis, Pat et Schnoo se sont lancés une sorte de défi. Tous les deux concourent dans l'espoir de se voir récompensés par le prestigieux Prix Nobel de la Sieste. Dans une telle ambiance, j'ai beaucoup de difficultés à fournir le moindre effort, ne serait-ce que celui de tenir ce blog à jour, d'autant plus que je n'ai rien d'un graphomane. Rédiger, à la suite, plus d'une dizaine de lignes me donne l'impression d'accomplir un travail titanesque. Quand je pense que BBL est capable, en une journée, d'écrire plus d'une dizaine de pages, et parfois bien plus quand elle déborde de travail, je loue le ciel de me permettre de vivre, en ce moment, au rythme de l'animal qui ne sait rien de notre si belle civilisation à la con. Heureusement pour BBL, l'heure des vacances sonnera en fin de semaine. Pat et Schnoo l'attendent avec impatience, sachant qu'ils auront à leur service un bipède supplémentaire pour répondre, l'ombre d'un désir à peine esquissé, sur le champ. Vivement les vacances !

lundi 22 novembre 2010

Welcome Schnoo

Emprisonnée dans la cage prêtée par H., c'est vers 15:30 h que la petite Schnoo a passé la porte du 205. Libérée dans l'appartement, son interminable errance dans le périmètre de la résidence, qui durait depuis cinq ou six ans déjà, touchait à sa fin. Elle n'aura plus à chercher refuge d'un jardin à l'autre, à fuir les chiens le coeur battant, à se protéger comme elle le pouvait des intempéries, à éviter les voitures, à respirer le gaz des pots d'échappement, à craindre les passants.schnoo cat Pat a été très surpris de retrouver Schnoo. Il n'avait pas revue sa petite soeur d'infortune depuis le printemps dernier, depuis le 23 Avril, exactement. Pat va peut-être moins bien dormir cette nuit parce que Schnoo ne connaît pas encore les règles de la maison. Aussi, Pat va devoir passer quelques temps à expliquer à Schnoo comment se conduire dans les jours à venir. Schnoo est une fille intelligente, c'est à cette qualité là qu'elle doit sa survie. Elle s’adaptera très vite. Bienvenue Schnoo !

dimanche 14 novembre 2010

Miracles

Le temps de confectionner un sandwich et de le dévorer, j'ai écouté d'une oreille distraite la radio. Des journalistes, des experts, des politologues parlaient, sur un ton solennel, compassé, cérémonieux, du remaniement ministériel qui vient d'avoir lieu. Pat, assis sur un siège à mes côtés, secouait sa tête d'un air désolé. Il se demandait comment je pouvais écouter ça, sans avaler de travers. Au cours de la journée, je n'avais pas pris le temps de lire les titres de la presse nationale, via Google News. Aussi, je découvrais l'affaire du jour. Mais, visiblement, ça n'intéressait pas Pat. Et, honnêtement, ça ne m'intéressait pas non plus. Alors, la dernière bouchée du sandwich ingurgitée, j'ai cherché une station qui diffusait un programme plus en accord avec la crème caramel que je prévoyais de déguster. Au grand soulagement de Pat, qui écoutait attentivement, je suis tombé sur Age Of Miracles, un excellent morceau de Chuck Prophet. Dès les premières notes, Pat, ayant aussitôt reconnu l'un des ses morceaux préférés, s'est mis à fredonner. Un véritable miracle venait de se réaliser : le répugnant marécage de la politique était subitement remplacé par les sables sucrés de l'Océan Pacifique.

mercredi 10 novembre 2010

Pat n'aime pas les modernes

J'ai publié un billet, Flickr, mon ami, sur SCH 2009. Ce blog est resté à l'abandon pendant plus de deux mois. C'est peut-être parce que les températures ont sensiblement chuté que je retrouve le goût d'écrire, de me tenir assis, occupé à pianoter sur le clavier du PC, à proximité du radiateur allumé en fin d'après-midi. Pat a vivement applaudi en me voyant brancher le chauffage. Puis, il m'a confié que, pour lui, la meilleure façon de se réchauffer, c'est de jouer avec BBL. Il est impatient de la voir rentrer à la maison. Alors, pour lui faire passer le temps, en attendant que BBL revienne à Montpellier, je lui lis des passages de La Généalogie de la Morale, du Gai Savoir ou du Zarathoustra. Pat, qui pourtant n'a rien d'un bovidé, aime ruminer les aphorismes de Nietzsche. Pat n'aime pas les écrivains d'aujourd'hui, ces squelettes de poissons d'eaux saumâtres, ces cadavres-vivants inconsistants. Il ne veut même pas y goûter. Je le comprends. Pat et moi, nous aimons les choses qui remplissent l'estomac. Nous détestons la cuisine moderne et personne mieux que Nietzsche ne prépare les opulents tajines allemands que nous aimons tant dévorer, pour les ruminer paisiblement, ensuite, affalés sur la canapé, tout en sirotant du lait frais, du thé ou du café.

lundi 8 novembre 2010

Vladimir

Le petit Vladimir s'est fait piéger, hier soir. La porte grillagée de la cage d'H. s'est refermée sur lui. Il sera stérilisé, vacciné, tatoué. Il ne vagabondera plus comme il l'a fait pendant ces deux années passées.VladimirH. l'hébergera chez elle, à la campagne. Il sera choyé. Il vivra bien moins dangereusement. C'est cette perspective qui me console un peu. Le petit Vladimir va me manquer. Il me manque déjà.

lundi 1 novembre 2010

Courte nuit

Je suis devant l'écran du PC depuis 04:00 AM. Je me suis levé parce que je n'avais plus sommeil. Bizarrement, Pat ne m'a pas suivi lorsque j'ai quitté la chambre. Il doit avoir encore quelques réserves dans l'estomac.landscapeJ'ai regardé avec horreur et fascination des photos satellites sur Google Maps montrant quelques lotissements résidentiels implantés au sud ouest de la Floride : ravages du collectivisme.landscapePat vient de se lever. Il hurle pour me signifier, comme tous les matins à cette heure-ci, qu'il est affamé. Ce post prend donc fin ici. On va déjeuner.

dimanche 31 octobre 2010

Rires sous l'Empire du Bien

BBL m'a offert en début de semaine les Essais de Philippe Muray. Depuis, BBL, Pat et moi nous passons de bons moments à hurler de rire chaque fois que ma chérie s'empare de l'épais volume pour en lire des passages à haute voix. Ce qui se produit plusieurs fois par jour. "La perspective de pouvoir me désolidariser encore de quelques-unes des valeurs qui prétendent unir tant bien que mal cette humanité en déroute est l'un des plaisirs qui me tiennent en vie", disait Muray. C'est le plaisir de lire ce genre de littérature qui nous permet, à nous trois, d'aller plus loin dans le refus de nombreuses valeurs actuelles que la doxa rabâche sans relâche. A commencer par la tolérance, la transparence, la résistance, la solidaristance, la sécuristance, la citoyennance, la travaillance, la grèvistance, la vacance, la bonheurance, la gastronomistance, l'oeunologistance, la voyageance, la culculturance, la poésistance, la technoécolonanoscience et toutes ces choses hyper-modernes, mais pourtant déjà bien rances, qui submergent la vie politique, merdiatique. Le rappel quotidien de ces valeurs moisies, inévitables dans les conversations mondaines, ruminées à longueur de temps par des troupeaux de blogueurs, empoisonne l'existence. Bien entendu, ce ne sont pas les quelques rares écrivains de la trempe de Muray qui mettront fin au cauchemar climatisé dans lequel la société s'est embarquée au siècle dernier. Mais des textes comme les siens permettent de respirer un peu d'air frai, de rigoler. Une larme roule sur le mur de cristal.

lundi 18 octobre 2010

Jamais plus, toujours moins

La règle absolue est de rendre plus que nous n’avons reçu. Jamais moins, toujours plus. La règle absolue de la pensée est de rendre le monde tel qu’il nous a été donné – inintelligible. Et, si possible, de le rendre encore un peu plus inintelligible.
Jean Baudrillard - Le crime parfait
Je suis en train de lire une série d'hommages rendus par une pléiade d'artistes et intellectuels américains, au lendemain de la mort de Baudrillard qui a connu Outre Atlantique une immense renommée, bien supérieure encore à l’écho qu’il eut en France. Ce qui ne me semble pas tellement surprenant puisque, dans ce pays, ce sont des protoplasmes comme Onfray, BHL, Enthoven - découvert la semaine dernière -, Maffesoli ou E. Badinter qui font office de penseurs. Les Johnny Hallyday de la pensée. Triste situation, triste spectacle. Baudrillard avait bien vu la fonction séductrice de la simulation dans les médias, et bien compris que les masses ne sont en rien victimes d’une idéologie dominante, mais complices de la pourriture qui ronge la société, au point de la rendre totalement transparente et parfaitement intelligible. Rien d'étonnant, puisque qu'aucun de ces rapiats ne veut rendre plus qu'il n'a reçu mais cherche, au contraire, à capter, pour le thésauriser jalousement, le moindre don. Aussi, le monde rétrécit de jour en jour. Plus je me débats contre cette sensation d'étranglement, plus je suffoque.

dimanche 10 octobre 2010

Nous sommes le 10/10/10

Nous sommes le 10/10/10. Cette date particulière est l'unique cause qui m'incite à fabriquer un billet. J'aurais pu prendre pour prétexte le fait que le département de l'Hérault soit classé en en alerte orange, ce qui pourrait représenter quelques chose d’événementielle, mais qui est, en réalité, surtout en cette saison, une situation météorologique des plus banales. Je suis même surpris que cette maudite ville n'ait pas encore été inondée, ce qui arrive régulièrement dès que l'automne s'annonce.cloudsComme, depuis deux jours, le ciel est bien nuageux, et que, depuis ce matin, la pluie n'a presque pas cessé de tomber, Pat et moi, nous n'avons rien fait de plus aujourd'hui que de nous traîner d'un canapé à l'autre en cherchant, sans y parvenir vraiment, à oublier que nous étions en train de vivre la première journée véritablement pourrie depuis le printemps dernier. Résigné, j'ai dessiné quelques nuages de mots en utilisant Wordle, un outil sur lequel j'ai, par hasard, remis la main alors que je l'avais recherché, il y a quelques jours, sans parvenir à le dénicher. Pat a trouvé ça assez intéressant. J'ai expédié quelques captures d'écrans de ces beaux nuages de mots à BBL qui nous a renvoyée, par mail, plein de jolis mots bleus ciel, jaunes soleil.

dimanche 26 septembre 2010

Always The Sun

Temperature: 15°C | Humidity: 28% | Pressure: 1009hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: NNW | Wind Speed: 22km/h
Je n’arrive pas à y croire : la semaine dernière nous étions encore en été, je n’imaginais pas que j’allais si rapidement me mettre à grelotter. Pat va devoir s’habituer à vivre avec les portes-fenêtres fermées.always the sunPour lui faire oublier la sensation d’être incarcéré, je lui fais défiler sur l’écran les photos que BBL nous a expédiées. On découvre son quartier, un lotissement situé dans un endroit boisé de chênes, parcouru de rues bien asphaltées bordées de trottoirs bien propres – nulles poubelles éventrées, débordantes ou renversées -, le long desquelles s’alignent de petites maisons bien blanches surmontées de toits ardoisés à forte pente. BBL habite maintenant loin de la zone sinistrée que représente la région de Montmerdier.belle-vuePat me demande si, nous aussi, nous émigrerons, un jour. Il veut savoir quand est-ce que nous fuirons le tiers-monde pour rejoindre BBL, et prendre, ensemble, la clef des champs. Pat ne comprend pas que, lui et moi, soyons considérés par les voisins comme deux possibles gredins, repoussés aux marges de la Bonne Société, accusés d’être irrigués d'un sang impur, coupables d’êtres porteurs d’un ADN étrange qui s’apparenterait à celui de la horde des Junkies disparus. Mais Pat est encore un peu trop jeune pour vraiment prendre conscience de tout ça. Il sait seulement qu’un jour, BBL, lui et moi, fatigués d’avoir trop souvent croisé sur notre chemin la race des citoyens civilisés, nous finirons par nous évader. J’ai rassuré Pat en lui disant que nous irons vivre dans un pays où le plus proche voisin sera à des années-lumière de l’endroit où nous habiterons, un pays où même l’eau chaude n’aura toujours pas été inventée, une contrée fertile où il ne viendrait jamais à l’esprit de personne d’élaguer une haie ou bien de répandre du compost - avec ou sans agrumes - dans la nature. J’ai décrit à Pat un univers sans média pour colporter des fadaises et des insanités. J’ai parlé d’un paradis sans voisins, sans bricoleurs, sans sportifs et sans touristes. A l’évocation de cette terre promise, Pat s’est lové sur la couette entre deux oreillers. Il m’a dit que je pouvais laisser les portes-fenêtres fermées.

mardi 21 septembre 2010

Fin de l'été

Dans moins d’une heure, l’été 2010 aura pris fin. Ce matin j’ai sorti un pull-over du placard, un vêtement que je n’avais pas eu à porter depuis plus de trois mois. Avec Pat , on discute de la meilleure manière de passer en mode hibernation. Pat craint que le stock de boites de pâtés et de sacs de croquettes ne soit pas suffisant pour affronter les rigueurs de l’hiver. Si je l’écoutais, il me faudrait en commander une demi-tonne chez Royal-Felix, sans oublier quelques palettes de fines et moelleuses tranches de dindes dorées au four. Pat est un fin gourmet. BBL n’a pas les mêmes préoccupations que Pat. Elle se demande simplement comment tenir le coup jusqu’à la fin de l’année universitaire sans succomber au burn-out.satelliteJe fais ce que je peux pour tenter de rassurer Pat et BBL en notant toutes leurs appréhensions, disant que je vais examiner la situation de près et trouver une solution à chaque problème. Je leur explique qu’il suffit de réfléchir plus pour penser plus, que j’ai beaucoup appris en suivant la politique et les méthodes du gouvernement dernièrement, et qu’on trouvera bien un bouc émissaire avant l’hiver…

mercredi 15 septembre 2010

When you scan the radio

BBL, qui nous avait rejoint samedi dernier, est repartie très tôt hier matin. J'ai doublé les rations de Pat pour essayer de le consoler de ce départ. Mais rien n'y fait. Affichant une triste mine, il déambule d'une pièce à l'autre. Alors, pour égayer l'atmosphère, pour que Pat retrouve la sensation des bons moments passés à jouer avec BBL, jusqu'à en perdre le souffle, je lui repasse Such Great Heights par The Postal Service. BBL apprécie particulièrement ce morceau d'electropop. Seuls deux musiciens, Ben Gibbard [vocals, guitar] et Jimmy Tamborello [electronics] composent cette formation. Give Up, sur lequel s'inscrit Such Great Heights est un bon album réalisé en février 2003. Iron & Wine reprendra Such Great Heights l'année suivante. Mais BBL, Pat et moi nous préférons la version originale. Et, j'entends maintenant Pat fredonner : And when you scan the radio / I hope this song will guide you home...

vendredi 10 septembre 2010

Run run run away

Pat déteste que je lui colle de la pommade dans les oreilles. Pourtant, il faut que je guérisse son otite. Je passe beaucoup de temps à la persuader de se laisser faire, jusqu'à ce que je parvienne à l'immobiliser pour le soigner : une opération qui ne dure pas plus d'une demie-minute. Malgré ça, une fois les soins finis, Pat est capable de me faire la tête pendant plus d'une heure. Il voit en moi un véritable tortionnaire. Il me fuit si je tente de l'approcher. Heureusement, lui et moi, nous finissons toujours par conclure une paix fraternelle. Je sais que Pat aime la musisque. Il me suffit de faire jouer quelques bons morceaux pour dissiper sa mauvaise humeur. Il y a deux jours, Pat m'a confié qu'il appréciait beaucoup What Part Of Forever de Cee Lo Green. C'est particulièrement l'intro qui lui plaît, lorsque Cee Lo se met à siffler. Alors, ce soir, ce morceau est passé plusieurs fois, en boucle. Run run run away so lost lost never comin...

ARTDOXA

Dans la nuit, je me suis inscrit sur ARTDOXA, the community for contemporary art, artists and audience. Ce site construit par Jonathan Meese est basé en Allemagne. C'est une véritable réussite, tant sur le plan ergonomique qu'esthétique. Après avoir découvert cette communauté, dans la soirée, je n'ai pas hésité à la rejoindre car la plupart des membres d'ARTDOXA - une quarantaine - ont un bon niveau artistique, ce qui est assez rare s'agissant d'autres communautés de ce type. Il se trouve que, généralement, sur la plupart des sites communautaires qui regroupent des "artistes", les pièces intéressantes sont noyées sous un fatras de choses innommables. Je n'ai publié que deux collages pour le moment. C'était l'occasion de mettre à l'épreuve mes deux dernières réalisations, d'autant plus que BBL m'avait vivement encouragé après les avoir visionnées. J'ai donc été très content de découvrir, ce matin, au réveil, que les deux collages, Summer 57 et Sister Morphine, avaient été cinq fois additionnés dans la rubrique "Favorites". Aussi, je pense que d'autres collages, peintures digitales, ou bien quelques photos, ne tarderont pas à suivre sur ce site.

Sans trace

BBL a fêté son anniversaire, hier. Pat et moi, nous lui avons expédiés une carte postale digitale. BBL rentrera demain pour passer deux ou trois jours avec nous.canon ixus 500J'ai constaté, ce matin, avec une certaine tristesse, que le petit Canon, qui donnait déjà quelques signes de faiblesse, avait définitivement rendu l'âme. Il m'avait fidèlement accompagné, pendant de nombreuses années, dans tous mes déplacements, puisque je le glissais dans une poche du blouson à chaque sortie. Je trouverai peut-être un moyen de le ressusciter.

dimanche 5 septembre 2010

Conversations

Depuis vendredi dernier, je n'ai pas publié le moindre petit billet : aucun de mes blogs n'a été mis à jour. Je me suis seulement contenté de faire du copier|coller pour alimenter NOTESU. Le week-end est passé sans même que je n'y prête attention. Je ne sais pas trop à quoi j'ai occupé mon temps, en dehors des longues conversations que j'ai eu, au téléphone, avec BBL et celles que j'ai eu, en face à face, avec Pat. Quand une conversation téléphonique avec BBL prenait fin, je m'empressais de la rapporter à Pat, aussi fidèlement que possible. Ce qui générait aussitôt un échange de commentaires, entre Pat et moi. Cette discussion, je la rapportais, en retour, à BBL. Les commentaires étaient alors commentés. Et, de nouveau, Pat était mis au courant : une nouvelle conversation en suivait... C'est comme ça que le week-end s'est déroulé. C'est pour ça que je ne l'ai pas vu le temps passer.

vendredi 3 septembre 2010

Hésitations

J'ai passé deux bonnes heures à essayer de faire tenir un collage, alors, qu'habituellement, une demie-heure de manipulations sur Photoshop me suffit amplement pour achever ce genre de composition. Mais, cet après-midi, malgré le temps passé, je ne suis pas parvenu à obtenir quelque chose de satisfaisant. C'est à dire que j'ai fini par enregistrer un fichier .psd et sa copie .jpg sans être tout à fait sûr que le collage réalisé puisse être intéressant.summer 57Je n'ai pas pu vraiment trancher sur ce point. Je voulais surtout en finir, d'autant plus que mes idées devenaient de plus en plus confuses. J'ai tout de même mis en ligne cette nouvelle image sur Eikasia. Et là, au moment de publier, c'est le titre qui s'est avéré difficile à trouver. Après de longues secondes de réflexion, j'ai opté pour Summer 57.

mercredi 1 septembre 2010

BBL est partie ce matin

La première journée de Septembre s'achève. BBL est partie ce matin, à 10:00 h. Depuis, Pat et moi nous sommes un peu désemparés. L'atmosphère dans l'appartement n'est plus celle de ces dernières semaines. On l'a vraiment ressenti au moment où la nuit est tombée. Le contenu de nos gamelles n'avait plus la même saveur. Du coup, on n'a presque rien mangé. Pat a passé la soirée dans la penderie, pendant que, de mon côté, je traînais sur le Web, mettais à jour quelques logiciels et reclassais une partie des photos faites au cours de l'été qui tire maintenant à sa fin. Quand Pat est s'est enfin décidé à sortir de la penderie, il est venu me confier que, pour la première fois depuis deux mois, il avait un eu un peu froid. Il m'a avoué avoir essayé différents pull-overs en prévision de l'hiver. Je lui ai dit que moi aussi, j'avais un peu froid. Pat et moi, nous sommes bien d'accord : la température a sensiblement chuté avec le départ de BBL.

lundi 30 août 2010

Rétrospective

Puisque, je parle de Montmerdier et de photos sur le post précédent, autant rester dans la continuité, pour signaler quatres nouvelles publications d'images sur Songlines. Ce sont des photos de cette maudite ville datant de plusieurs années déjà.tas de sableMais comme, en ce moment, dans ce domaine, je ne produis rien de neuf, je remonte à la surface d'anciennes prises de vues que je n'ai jamais affichées ni sur Flickr, ni sur d'autres blogs auparavant.bords du lezIl est fort probable que dans les semaines qui viennent les prochaines photos, que je placerai en ligne, toujours sur Songlines, ne seront pas tellement plus récentes que Station to Station, Hot Dogs in the City, Wheels ou Bac à Sable.

Fire

Plusieurs incendies se sont déclarés, aujourd'hui, dans l'Hérault. Je pense que la colonne de fumée qui passe à l'Est provient de l'incendie qui se situe juste au Nord de la ville, sur un secteur situé entre Juvignac et Grabbels. C'est ce que j'ai appris en consultant un bulletin de l'AFP.incendieVers 17:00 h, j'ai pris une photo de cette colonne de fumée qui se détache nettement sur le ciel d'un bleu intense, ce qui est souvent le cas, dans la région, quand souffle le Mistral.

dimanche 29 août 2010

Crimson

Je viens d'installer, sur le PC, Crimson, une très belle police de caractères dessinée par Sebastian Kosch, avec laquelle je cite Baudelaire.citationJe ne compte plus le nombre de "fonts" récupérées, au fil des ans, sur le Web. Parfois j'utilise la police qui me semble adaptée à la thématique du texte. Une police du genre "typewriter" pour un article journalistique ou bien une police "garamond" pour un classique de la littérature, par exemple. Je ne sais presque rien de l'art typographique, mais je pense que je gagnerais à en apprendre un peu plus dans ce domaine, surtout après avoir lu la critique du livre de Jost Hochuli, Le détail en typographie.

mardi 24 août 2010

93°F in the Shade

06:30 AM | Temperature: 34°C | Humidity: 28% | Pressure: 1012hPa (Steady) | Conditions: Partly Cloudy | Wind Direction: WNW | Wind Speed: 26km/h Je vais attendre encore un petit moment avant d'aller faire des courses. Attendre que le soleil soit couché, parce que je vais rouler vers l'ouest mais aussi, parce qu'en raison du ramadan, il y aura un peu moins de circulation à l'heure du moghrab.

Compteurs

941 C'est le chiffre de la somme des posts publiés sur les cinq blogs, installés sous un même profil, ici, sur Blogger.
Les cinq compteurs indiquent un nombre impair de publications. Intéressant, n'est-ce pas ?

Ikhwanbook

Twitter était en rade, comme cela arrive fréquemment ces derniers jours. Aussi, pour passer le temps, je me suis inscrit sur Ikhwanbook, la réplique de Facebook, propulsé par les Frères Musulmans. Une différence notable entre IB et FB, c'est que Ikhwanbook ne diffuse pas de publicité sur son site, ce qui représente une source d'emmerdements - harcèlement visuel - en moins, par rapport à FB. Pour le reste...

lundi 23 août 2010

Rébellion matinale

Mal dormi. Temps gris, chaud et humide. Hier, dans la nuit, j'ai fini Le gai savoir de Nietzsche. Ce matin, au réveil, juste après avoir bu un café, j'ai relu l’intervention de Miguel de Unamuno du 12 octobre 1936 à l'Université de Salamanca, ainsi que les commentaires qu'en avait fait Michel del Castillo sur son blog et que j'avais conservés. Il est possible que je republie ses commentaires, puisque, malheureusement, depuis pas mal de temps déjà, del Castillo a bazardé sont site. Et, je me répète encore une fois, qu'il me faudra absolument lire Ortega y Gasset "dont La rébellion des masses, plus que tout le fatras marxisant, éclaire notre siècle" comme le rappelle del Castillo.

dimanche 22 août 2010

Sous les tropiques

Today 20:00 | Temperature: 26°C | Humidity: 82% | Pressure: 1015hPa (Falling) | Conditions: Clear | Wind Direction: SE | Wind Speed: 17km/h. Si hier, à la même heure, l'atmosphère était encore supportable, c'est bien moins le cas ce soir. Le taux d'humidité et beaucoup trop élevé, ce qui donne la sensation de vivre sous les tropiques. Or, je déteste ce type de climat. Je hais les tropiques. Trop tristes.

samedi 21 août 2010

Connexions



Lignes manuscrites

09:00 PM | Température: 28.0 °C | Humidité: 61% | Pression: 1020 hPa | Vent: WSW 16.7 km/h. Des conditions climatiques pas vraiment agréables, en raison du taux d'humidité de l'air, mais rien d'insupportable non plus. J'ai enfin réussi, hier dans la nuit, à écrire une page de présentation pour SCH 2009. Mais, je n'en suis pas très satisfait. Je compte la modifier bientôt.magiciansToujours au sujet de l'écrit, et, au cas où un graphologue échouerait par hasard sur ce post, j'affiche, histoire de le distraire, quelques lignes manuscrites, il y a déjà quelques années, sur une des feuilles d'un précieux carnet de notes.video Alors que je pianote sur le clavier pour rédiger ce petit message, BBL regarde des vidéos sur le portable, et Pat, qui s'est bien calé l'estomac, se livre, couché sur le canapé, à son passe-temps favori : piquer un petit somme.

jeudi 19 août 2010

Hier, demain

Hier, je regrettais de ne pas avoir fait grand chose de ma journée, mais je me consolais en écrivant : "J'essayerai d'en faire un peu plus demain." Nous sommes demain et pas très loin d'après demain - minuit dans quelques minutes - , mais je dois constater que, concernant le blogging, la journée n'a pas été mieux remplie que celle d'hier. Il me faudrait pourtant écrire une page d'accueil pour SCH 2009, une sorte de présentation du blog, quelques chose dans le style "About me", qui renseigne a minima les improbables visiteurs sur l'auteur, tout en lui permettant de découvrir rapidement dans quel traquenard il vient de poser les pieds. C'est le genre de texte qui demande un peu de temps et un minimum de réflexion. J'y penserai demain.

Sombre présage

Le calme relatif, qui régnait ces dernières semaines dans la résidence, est en train de s'effriter : les moutons braillards sont de retour. La fête de l'Assomption étant passée, les vacanciers commencent à refluer de l'enfer paradisiaque, où ils s'étaient entassés dès le début de l'été, vers l'enfer véritable, celui qu'ils construisent quotidiennement, passionnément le restant de l'année. Depuis deux jours, je constate avec un peu d'effroi qu'une partie du troupeau revient occuper les appartements qui furent un temps fermés et silencieux. Il me faut dès à présent m'attendre au pire puisque l'ignoble masse bien bronzée, bien abêtie par les quelques merveilleux jours de vacances inoubliables ne tardera plus à retrouver son domicile principal. Je suppose que, dès le week-end prochain, tout le troupeau sera là, étalé sous mes yeux ahuris, la vue troublée par le spectacle désolant de cette engeance frénétique et déboussolée courant de nouveau les rues et les avenues. Misère...

mercredi 18 août 2010

Fin de journée

Je viens de publier Boreas, sur Eikasia. C'est un de mes plus vieux collages. Il tranche un peu, par son style et son format, sur les tableaux publiés précédemment. Mais c'est sans importance.borea eikasiaJe n'aurais pas fait grand chose de la journée qui s'achèvera dans quelques minutes à peine. Pourtant, depuis ce matin, je n'aurais pas souvent quitté mon poste, bien calé face à l'écran du PC. Mais je n'ai rien relevé de vraiment intéressant sur le Web, aujourd'hui, mis à part trois reportages de Luis Lema, pour Le Temps. Lema parle de sa rencontre avec des habitants de l'Amérique profonde et a su trouver le bon angle pour chacun de ses articles. De plus ses photos sont réussies. Voilà, ce sera tout. Je coupe ici ma machine. J'essayerai d'en faire un peu plus demain.

Cool Memory

Rappeler l'état d'esprit, le contexte dans lequel on pouvait se trouver un an auparavant, et ceci à une journée près, ne pose pas trop de problèmes quand on poste régulièrement sur un blog. Ainsi, je peux faire remonter à la surface des bribes de souvenirs sur la journée du 18 août 2009. Donc, je sais maintenant que, vers 01:00 AM, je n'étais pas de très bonne humeur. Malencontreusement, je n'en disais pas assez sur ce billet pour en connaître précisément la cause, aujourd'hui. Par contre, ça m'a fait prendre conscience qu'à cette période se déroulait une guerre dans le Caucase : un événement que j'avais oublié ou, du moins, que je ne situais plus à cette époque. Pourtant, en y pensant, je me souviens que je n'étais pas resté indifférent à l'entrée des troupes russes en Ossétie du Sud. Cette histoire m'amène à réaliser que j'avais pris le temps d'illustrer ce conflit avec un collage intitulé : Fuck and Run. Encore une chose que j'avais oubliée. Je dois admettre qu'un blog représente une aide précieuse pour raviver la mémoire.

mardi 17 août 2010

Pixias

souvenirsdarwin

Like a Bird

Mauvaise surprise : les jardiniers sont de retour, la pollution sonore est à son comble. Pat prolonge difficilement sa nuit sur le canapé. Bonne surprise : un commentaire en provenance de Koweït-City à la suite de Woodward Ave. Mon frère Mohammed, dit Le Linguiste, vient de donner signe de vie.free like a birdLa température extérieure a chuté de quelques degrés, le vent est orienté nord/sud, l'atmosphère climatique est bien plus agréable depuis deux jours. C'est peut-être ce qui m'incite à reprendre le fil des publications sur les blogs. Quant à BBL, elle est très contente d'avoir pu mettre un point final à son dernier article. Il ne reste plus qu'à espérer que la revue à laquelle il est destiné s'empresse de le publier : une affaire plus complexe que la simple mise en ligne d'un post sur un blog.

samedi 14 août 2010

Aucun écho

Hier, j'ai consulté Google Analytics, ce que je ne faisais plus depuis fort longtemps. Sur l'année écoulée, et pour l'ensemble de mes blogs, je n'ai pas pu relever la moindre visite de la part de ma famille. Sachant que ce blog ne représente aucun intérêt pour une personne qui n'a pas de lien réel avec moi, je sais dorénavant que je pourrais orienter la tonalité de mes billets vers des couleurs ou des sons bien différents. Je pourrais essayer de capter le lectorat que je n'ai pas. Mais je ne le ferai pas. C'est avant tout pour BBL, Pat, mes animaux et moi que je rédige ce blog. Que les textes publiés sur Horizon soient presque totalement ignorés - idem pour mes autres blogs - ne me pose pas de problèmes. C'est même rassurant, puisque je me sens encore plus libre d'inscrire en ligne ce qui me plaît sans avoir à imaginer comment peut être perçu et interprété mon discours. Aucun écho donc, sinon celui produit par le temps, sous la forme de pâles souvenirs, quand il m'arrive de me relire. Mais ce n'est pas très fréquent.

Substituts

Je ne vois pas souvent ma famille dispersée aux quatre coins du monde : deux ou trois fois par an, en ce qui concerne mes parents et ma soeur A., une fois tous les trois ans, quant à mon frère B., et une fois tous les dix ans s'agissant de P., le dernier de la fratrie. Je téléphone régulièrement à ma mère, un peu moins souvent à ma soeur, mais presque jamais à mes deux frères avec qui j'ai cessé de correspondre par mail depuis pas mal de temps, déjà. Ce qui d'ailleurs est le cas pour tous mes anciens correspondants, à une ou deux exceptions près. Aussi, en ouvrant Horizon, je pensais que les membres de ma famille, tous connectés sur le Net, pourraient suivre sur ce blog les méandres de mon indolente existence. Les posts comme substituts pour combler l'absence de correspondance classique.

mardi 10 août 2010

En panne

BBL ne regardera plus la TV pendant quelques temps : il y a deux ou trois jours que le petit écran Sony a rendu l'âme. D'un commun accord, BBL et moi, nous avons décidé de ne pas le remplacer, estimant que payer une redevance pour des programmes aussi merdiques, que ceux que diffusent généralement les chaînes nationales, équivalait à se soumettre à un véritable racket. Mais comme BBL est privée de ses feuilletons policiers, je me suis dis qu'il me fallait, le temps qu'elle en fasse le deuil, lui offrir un divertissement de substitution.woodward avenueJ'ai donc rédigé le premier épisode d'une toute nouvelle série, une sorte de feuilleton. L'idée m'est venue en écoutant Woodward Avenue de Rai Knight - je ne savais pas encore qu'elle s'appelait Knight, je ne connaissais que son prénom, mais c'est une autre histoire. Ainsi, j'ai laborieusement écrit. Ensuite, j'ai publié mon texte sur SCH 2009.woodward avenueDepuis qu'elle l'a lu, BBL va beaucoup mieux. Pat est très heureux d'avoir si bien joué son rôle. Aussi, tous les deux demandent maintenant une suite, un nouvel épisode... De plus, Pat aimerait vraiment reprendre le volant. Malheureusement pour BBL et Pat, je suis dorénavant dans le même état que le petit Sony : en panne.

Que mes animaux me guident !

J'ai trouvé plus de péril chez les hommes que chez les bêtes ; Zarathoustra suit des chemins périlleux. Que mes animaux me guident !
Friedrich Nietzsche

jeudi 20 mai 2010

The Early Pat II

Pat est persuadé que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Il a décidé de faire de moi l'opulent propriétaire d'un vaste ranch conquis sur les territoires inexplorés du temps infini. Ainsi, tous les matins, dès que, vers l'Est, le ciel se délave de l'encre de la nuit, Pat, qui, de la fenêtre du salon, a guetté les premières lueurs du jour, se précipite dans la chambre pour clamer là que l'Avenir est à portée de main, que je dois me réveiller, sortir du lit, m'habiller, courir et conquérir le nouveau monde. Mais, Pat n'oublie jamais d'ajouter, qu'il me faudra - avant tout - penser à remplir son écuelle d'une belle portion de petit pâté à la sardine, tout en l'accompagnant d'une onctueuse crème de gruyère, minuscule récompense au regard des grands espaces que je vais pouvoir gagner sur l'Avenir, grâce à lui. Pat est un artiste libéré du passé, ce boulet de forçat que l'homme traîne derrière lui. Mon Pat, ce magnifique chat à l'oreille tatouée de la Croix de guerre des Volontaires, n'a vraiment peur de rien.

samedi 15 mai 2010

The Early Pat I

Il était à peine plus de 06:00 h lorsque Pat est venu miauler dans mes oreilles pour me sortir du lit. Il n'avait pas vraiment faim, mais tenait absolument à contempler le lever du soleil et me demandait de lui ouvrir les volets.catPour avoir bouquiné Globes de Sloterdijk jusque tard dans la nuit, je ressens en ce moment un sérieux manque de sommeil. Je n'arrive pas à inscrire au clavier plus de trois mots sans multiplier les fautes de frappes. Tandis que Pat, assis en face de moi sur le canapé, m'observe attentivement en se demandant, si par mégarde, ce matin à l'aube, il n'aurait pas déterré une sorte de zombie.

vendredi 14 mai 2010

Désagréable sensation

Si hier, j'ai pu noter deux bonnes nouvelles, aujourd'hui, j'ai eu l'impression que la roue de la Fortune avait inversé le sens de sa rotation. Mais je ne dirai rien sur la cause de cette désagréable sensation puisque ça n'a pas grande importance.engineL'image ci-dessus donne un indice sur la nature du problème qu'il m'a fallu résoudre dans la journée. Sans cet indice visuel, il est très peu probable que je me souvienne de cet épisode plus tard.labyrintheVoilà donc un billet aussi insignifiant que peuvent l'être la plupart des événements quotidiens au cours d'une existence. La vie n'est qu'un labyrinthe inextricable conçu par un débile boiteux.

jeudi 13 mai 2010

Trace

La première bonne nouvelle, c'est que le Canon Digital Ixus 500, offert par BBL, il y a quelques année déjà, et que je croyais définitivement hors d'usage - suite à une panne datant de plusieurs mois -, fonctionne de nouveau parfaitement, bien que je ne puisse déterminer les causes de la panne, ni celles de cette soudaine remise en marche.printempsLa seconde bonne nouvelle, c'est qu'il y a eu un rayon de soleil aujourd'hui qui m'a permis de prendre une photo avec ce petit Canon. Une image qui a la couleur du printemps, trace pixelisée témoignant que cette saison existe quelque part en coulisse, alors qu'elle refuse encore de se dévoiler complètement sur la grande scène du temps.

lundi 10 mai 2010

Du fond de la caverne

Bien que la température extérieure était de 19°C en début d'après-midi, je n'ai pas coupé le radiateur rallumé samedi dernier. Aussi, la pièce baigne dans une atmosphère estivale. Ce qui me permet d'oublier les rigueurs du climat pourri qu'il m'a fallu subir au cours des mois passés. De plus, Pat approuve le fait que le radiateur soit encore allumé, puisque cela rend encore plus confortable la caverne dans laquelle nous vivons retranchés. Il peut, dans ces conditions, prolonger ses siestes qui, lorsqu'il faisait moins chaud, me semblaient pourtant déjà interminables. Mais Pat est un artiste qui façonne sa vie grâce à la matière féconde qu'il puise dans ses rêves somptueux. Et cet artiste est mon meilleur ami. Alors, j'aime imaginer que notre caverne puisse se situer dans le vaste bush australien, non loin d'Ayers Rock, ou bien au pied d'une falaise bordant le Kalahari. Ainsi, quoi qu'il arrive demain, le radiateur ne sera pas éteint.

Vent de panique sur Twitter

Vent de panique sur Twitter, il y a un peu plus d'une heure. Suite à un bug généré par des hackers turcs, Twitter a passé tous les compteurs, qui indiquent le nombre de followers et de following, à zéro.twitter zeroCette panne n'a duré qu'une trentaine de minutes, un laps de temps suffisant pour que les utilisateurs, connectés sur le site à ce moment-là, se mettent à réagir bruyamment. Petit événement assez marrant.

dimanche 9 mai 2010

C'est la crise !

muralÀ quoi bon faire trop d'efforts, puisque c'est la crise !mural

samedi 8 mai 2010

Se tirer d'ici !

En début de soirée, j'ai rallumé un radiateur électrique, après avoir poussé le thermostat au maximum. Je ne crois pas avoir vécu un printemps comme celui-ci depuis l'année qui m'a vu naître. Voici plus d'une semaine qu'il fait incroyablement froid. Depuis hier, il ne cesse de pleuvoir. Le Languedoc est une région terriblement moche, surtout en bordure de la Méditerranée. C'est un territoire peuplé d'une majorité d'individus cérébelleux particulièrement laids. Habiter cet endroit n'avait pour avantage que son climat relativement ensoleillé. Avec une météo, qui, au mois de mai, ressemble à celle d'une fin d'automne, vivre à Montpellier est devenu une véritable épreuve. Je rêve de pouvoir bientôt quitter définitivement ce maudit pays. BBL ne souhaite pas mieux, et Pat, mon meilleur animal, avec qui j'en ai discuté cet après-midi, partage le même espoir : se tirer d'ici, le plus vite possible !

Le point zéro du temps

J’ai rapidement parcouru ce blog. Je me rends compte de la facilité avec laquelle je rédigeais de petits textes pour entretenir le rythme de mes publications. Au cours de la rédaction de ces textes, je ne me posais pas beaucoup de questions sur la profondeur du discours qui, quelques minutes plus tard, s’afficherait en ligne. Une phrase ou deux reflétant l’humeur du moment, la copie d’un bulletin météo, un commentaire sous une photo, suffisaient à produire un billet. J’éprouve, aujourd'hui, un peu de mal à retrouver cet élan.flowerJ’ai délaissé l’idée d’échafauder ce blog en une lente accumulation de points zéro du temps. Je n'avais pour mobile que le simple plaisir de réactualiser le souvenir d’un bref instant passé pour en faire, à la relecture, un nouveau un temps présent, un nouveau point zéro, selon la formule de Paolo Spinicci qui se demande comment peuvent s’harmoniser l’objectivité rigide et la subjectivité fluente du temps et qui propose donc de prendre appui sur un point zéro, qui serait d’ordre subjectif : "Dans le présent, chaque instant s’impose à la subjectivité comme le point zéro du temps."
Mais, je crois maintenant être en mesure de dessiner de futurs points zéro sur la ligne d’Horizon.

mardi 4 mai 2010

Délires angoissés

Au moment où je rédige ce texte, la température extérieure est de 8.4°C. Je viens de consulter les archives en ligne de Weather Underground relatives à la météo de Montpellier. Ces archives débutent en 1996. Au cours des 14 dernières année, W. U. indique que la moyenne des températures maximales est de 22°C, avec un record de 25°C, en 2005.
Quand je pense que, sur cette même période, la doxa nous a abreuvée de ses délires angoissés sur le réchauffement climatique...

dimanche 2 mai 2010

Comme une horloge

Il y a tout juste un an, jour pour jour, je formatai le disque dur de mon PC. Une opération que je n'ai pas répétée depuis parce que le temps où j'installais des software à la chaîne pour les tester est maintenant révolu. Je me contente aujourd'hui des quelques logiciels qui me sont strictement indispensables - une vingtaine -, après avoir sélectionné ceux qui me semblent les meilleurs : de Foobar2000 à SeaMonkey en passant par Photoshop et ACDSee, sans oublier CryptEdit et HTML-Kit. XP-Pro, bien réglé, tourne comme une horloge et ne me cause aucun problème.
Quand j'entends des gens se plaindre continuellement de leur machine, sachant qu'ils les utilisent dix fois moins souvent que moi, et seulement pour expédier des mails ou perdre leur temps sur Facebook ou YouTube, je me demande toujours comment ils se démerdent. C'est quelque chose que les plus brillants des psycho-anthropologues des temps modernes ne parviendront jamais à élucider.

dimanche 25 avril 2010

Portée disparue

Alors que Pat trouvait un havre de paix, la petite Tomie allait courir le monde. Depuis Pâques, elle est portée disparue. Il est bien possible qu'elle ait succombé aux charmes d'un beau mâle et qu'elle l'ait suivit assez loin de son territoire natal.tomieMais rien ne dit qu'elle ne sera pas de retour d'ici la fin du mois, accompagnée de jeunes chatons, sa première descendance.

vendredi 23 avril 2010

Pat au 205

Pat a trouvé refuge au 205. Il avait trop longtemps couru les rues. Il ne demandait rien de mieux que d'avoir un endroit où il pourrait faire ses interminables siestes, sans être régulièrement dérangé dans son sommeil. Pat n'aime pas que ses rêves puissent êtres brusquement interrompus.schnoufAussi, la découverte du 205, un îlot silencieux, meublé de fauteuils, de poufs, de canapés, de lits, de tapis, fût encore plus important pour lui que le débarquement à San Salvador des Bahamas pour Christophe Colomb.

jeudi 8 avril 2010

Let's Rock!

Il y a quelques jours, j'ai découvert par hasard un audio player qui s'intègre parfaitement dans un texte, puisqu'il n'affiche qu'un petit triangle noir sur lequel il suffit de cliquer pour faire jouer un mp3.
C'est donc avec Rage against the answering machine du groupe new-yorkais Ugly Kid Joe, en rage contre un répondeur téléphonique, que s'installe le premier morceau de musique sur Horizon. Play it loud!

dimanche 14 mars 2010

See you later

Je coupe mon PC pour quelques jours. Il est temps pour moi de prendre des vacances.timeL'hiver a été très long, cette année. Je serai au bord de l'océan quand viendra le printemps.

vendredi 12 mars 2010

Migration

"You currently have blogs that are published using FTP. You must migrate your blogs to a new custom domain URL or a blogspot URL." Blogger est en train de changer ses paramètres de publication par FTP. Comme SCH 2009 entre dans cette catégorie, puisqu'il est inscrit sous le nom de domaine deligne.eu, il m'a donc fallu faire cette migration. Ce qui m'a demandé d'effectuer quelques opérations techniques sur le serveur 1&1. Rien de très compliqué, heureusement. En attendant, pour passer le temps et parce que je suis sur le tableau de gestion de Blogger - ce qui ne m'était pas arrivé depuis de lustres -, j'inscris quelques mots, ici, sur Horizon. J'ai complètement laissé tomber mes blogs depuis l'automne dernier. Rien ne me pousse à republier : l'ambiance qui règne sur la franco-bloggosphere a fini par me dissuader de participer à ce type d'activité. Je peux, au mieux, éditer des billets comme celui-ci ainsi que ceux qui précèdent : des posts qui ne s'adressent qu'à moi-même, sinon à un cercle de lecteurs très restreint - deux ou trois personnes, au grand maximum. C'est bien mieux comme ça. Les gens qui prétendent écrire pour les autres me font sourire. Pour l'immense majorité, la prose qu'elle ose mettre en ligne est d'une médiocrité affligeante - bien que cette majorité reste persuadée du contraire. De plus, les informations, les opinions que la plupart des bloggers tente de faire passer ne font qu'alimenter le long fleuve trouble de la doxa. Bref, je ne pense pas reprendre cette activité sous la forme du blogging ordinaire, comme j'ai pu le faire pendant plusieurs années. Ce dont témoigne encore Cloudy Days que je n'ai pas totalement effacé, contrairement aux quelques blogs de ce genre qui l'ont précédés. Voyons maintenant si cette migration, vers ma new custom domain URL est enfin terminée.

jeudi 25 février 2010

Voir le monde

Voir le monde dans un grain de sable
Le ciel dans une fleur sauvage
Tenir l'infini dans la paume de la main
L'éternité dans l'heure qui vient...

William Blake

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