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samedi 7 juin 2014

Poésie exigeante

Si les lecteurs de Noyau Fondamental pouvaient nourrir quelques doutes quant à ma qualité d'écrivain dans le domaine de la poésie exigeante, avec Soyouz, le dernier billet, ces réticences doivent être désormais complètement balayées. En tout cas, mes animaux ont adoré.

lundi 10 juin 2013

Bon à tirer

Il pleut. Il n'a presque pas cessé de pleuvoir de toute la journée. Je suis heureux. Pourtant, j'ai souffert à force de corrections. Mais, c'est fait ! Le texte, dont je parlais hier, où plutôt avant-hier — minuit a déjà sonné —, est enfin publié, sous un titre assez anodin : Mauvais rêve. Le comité de rédaction a accepté mes modifications sans trop rechigner. Je n'ai pas eu besoin de le menacer méchamment ; les mails échangés sont restés courtois. BBL et mes animaux sont fiers de moi, car Noyau Fondamental, revue de littérature d'avant-garde, très exigeante, appartenant à la célébrissime maison d'édition LOVIATAR, compte dorénavant dans son catalogue, une ou deux de mes nouvelles et quelques uns de mes poèmes en prose. Sur le Web, ça et là, des voix s'élèvent et se font entendre jusque dans l'antre de la plus connue des académies royales de Suède. On presse déjà la comité de m'accorder le prochain prix Nobel de Littérature. Je proteste parce que je pense que c'est un peu prématuré. Mon œuvre n'en est encore qu'à ses débuts. Je demande qu'on m'accorde un peu plus de temps. D'autant plus que je n'aime pas particulièrement ce types d'honneurs souvent liés à des considérations politiques. Certes, mes écrits sont en passe de changer la face du monde. Mais, quand même... Enfin... On en reparlera. Il pleut et c'est déjà très bien. Un tout petit orage suffit à faire mon bonheur. N'oubliez pas ! Je suis un poète.

jeudi 16 mai 2013

Un peu de patience

Le thermomètre a atteint son maximum pour la journée en affichant 18°C, vers 15:30 h. A l'heure où je rédige ce billet, il ne fait plus que 14°C. Mes animaux me demandent de rebrancher les radiateurs, et je pense ne pas tarder à satisfaire cette requête. Depuis hier, le ciel est couvert. Pas un seul instant, les rayons de soleil n'ont percé la couche nuageuse et grise qui s'étend au-dessus de Montmerdier. Ces conditions atmosphériques ont paralysé mes activités créatrices. Le nouvel élan qui, avec le retour du printemps, m'avait élevé vers la poésie exigeante est depuis retombé. J'ai publié très peu de choses en ligne, ces derniers jours. Je me force un peu pour écrire sur Horizon, histoire de ne pas laisser mes cyberadmirateurs dans le plus total désarroi, en leur signifiant que je suis encore vivant, et qu'ils doivent seulement s'armer de patience en attendant la prochaine vague qui déposera sur le rivage les perles luisantes de mon imagination.

jeudi 2 mai 2013

La vaisselle

C'est Le chauffeur de tracteur qui a occupé une petite partie cette matinée. Encouragé par BBL et mes animaux, je rédige des poèmes. Mais, ce ne sont pas seulement ces encouragements qui me poussent à les écrire. Rédiger un poème, c'est se mettre un moment à l'abri du monde, du temps ; c'est surtout faire reculer l'heure à laquelle il me faudra faire la vaisselle — une tâche, parmi les tâches ménagères, que je déteste particulièrement, mais à laquelle il est difficile d'échapper bien longtemps sans prendre le risque d'être amené à haïr encore un peu plus cette corvée. Vive la poésie !

jeudi 18 avril 2013

Shikoto

J'ai descendue les sacs-poubelle qui traînaient depuis samedi sur le balcon. J'ai pris la voiture. J'ai acheté une cartouche de Camel. J'ai fait des courses au supermarché. Je suis rentré. J'ai déjeuné en compagnie de mes animaux, avec qui j'ai ensuite fait la sieste. Au réveil, j'ai fait la vaisselle et composé un nouveau poème : Tâches. Journée harassante.

mercredi 17 avril 2013

Poésie exigeante


J'ai coupé les radiateurs, ce matin. Par habitude, mes animaux se couchent encore contre la tôle de ces appareils. Il n'est pas impossible que, dans les jours qui viennent, je sois obligé de les remettre en marche. Il paraît qu'une vague de froid descend du Nord de la France. BBL qui espérait rentrer à la maison, samedi prochain, se voit contrainte de repousser la date de son retour, au début du mois de mai. Elle ne sera jamais restée aussi longtemps absente. Sans elle, mes animaux trouvent le temps long. Pour tromper leur ennui, ils me poussent à écrire de la poésie exigeante que je leur lis ensuite à voie haute, pour leur plus grand plaisir. C'est ainsi que j'ai rédigé en début de soirée : Mélodie. Ils ont adoré. BBL aussi. Je fais du Quignard en beaucoup mieux : plus inventif, mieux rythmé, mieux balancé, plus marrant, etc. Il faut dire que, faire mieux n'a rien de difficile, tellement ces types manquent d'imagination et tombent facilement dans une espèce de routine, répétant toujours les mêmes recettes apprises par cœur en atelier d'écriture. J'ai composé Mélodie juste après avoir rédigé, en fin d'après-midi, après la sieste, un texte pour étoffer la page qui supporte mes dernières photographies : A l'Ouest, sur la D114. Une journée bien remplie.

lundi 15 avril 2013

Au firmament

Hier, tard dans la nuit, j'ai refait la page web concernant la D114, publiée sur Traverses. J'ai rajouté quelques photographies et j'en ai retranché d'autres. Contrairement à la première mise en page, je n'ai pas recadré les prises de vue ; je me suis contenté de jouer sur les teintes des images avec Photoshop. Le titre de la page est identique à celle publiée précédemment : A l'Ouest, sur la D114. Il me restait le texte à fabriquer, mais je n'en avais pas le courage. J'aurais pu le faire aujourd'hui, seulement je n'en ai pas eu envie. J'ai préféré ouvrir un nouveau blog pour écrire de la poésie exigeante. Ça m'a beaucoup amusé et, surtout, je me suis rendu compte que, même en rédigeant à peu près n'importe quoi, au final, mon texte sonnait bien mieux que ce que peuvent écrire bon nombre de web-poètes patentés qui, se prenant très au sérieux, vous affirment sans sourciller qu'ils sont capables de faire des omelettes sans casser d'oeufs. Un seul poème, rédigé cet l'après-midi, m'a d'emblée placé au firmament du ciel parnassien, largement au-dessus de ces m'avez-vous-vu de la poésie publiée en ligne. Je pars à la recherche d'un éditeur.

dimanche 10 février 2013

Hölderlin

J'ai acheté Hölderlin, par Philippe Lacoue-Labarthe, au format .epub que j'ai chargé dans le Sony Reader afin de le lire au lit dans la nuit. Pat, qui a pris connaissance du quatrième de couverture, est enchanté parce qu'il sait que je vais lui en faire la lecture. Aussi, je lui ai rapidement cité quelques passages, dont le suivant : « La question n'est pas de savoir si la pensée peut donner lieu à de la poésie. La question est plutôt: la pensée, lorsqu'elle pense vraiment (en vérité), n'est-elle pas inévitablement poétique ? » Pat est aux anges, persuadé qu'après la lecture du texte de PLL, nous allons pouvoir dormir comme de bienheureux savants ! J'en ai profité pour raconter à Saki et Schnoo — Pat était déjà au courant — la soirée que, BBL et moi, nous avions passée en écoutant une excellente conférence de PLL sur Hölderlin, il y a une quinzaine d'années. « Dommage que nous n'étions pas encore nés, se sont-ils exclamés, nous aussi, nous aurions bien assistés à cet événement ! » Hé oui, mes animaux, c'était le bon vieux temps.

mercredi 5 décembre 2012

Take Five

Chose inhabituelle, il y a deux jours, j'ai pris plaisir à écrire. J'ai passé une heure ou deux, dans l'après-midi, à rédiger un Poème à la con. Je m'en suis si bien sorti avec ce texte que j'ai récolté des encouragements. C'est vraiment un événement qui fera date dans ma vie de blogueur. J'imagine que ça ne se reproduira pas avant une éternité. Aujourd'hui, à Norwak dans le Connecticut, Dave Brubeck est mort. Il avait 91 ans. Take Five, peut-être le morceau le plus célèbre de ce pianiste, me ramène au temps des origines, parce qu'il servait d'indicatif à une émission quotidienne de la R.T.M. [S.N.R.T] que tout le monde, à cette époque, écoutait sur la gamme d'ondes "Moyennes fréquences", faute de pouvoir écouter clairement une autre radio, puisqu'il n'y en avait pas d'autre. Ou, du moins, pas d'autre station qui puissent être captée avec une bonne réception. Mises à part les bases américaines, qui émettaient en F.M. dans un très court rayon, il était impossible d'écouter une station radio, autre que la radio nationale, sans perdre régulièrement le son qui, de plus, était parasité par un bruit difficilement supportable dans la journée et légèrement moins la nuit quand les conditions atmosphériques étaient suffisamment bonnes. Alors il n'était pas rare d'entamer les après-midi avec Take Five annonçant, à 2:00 PM, le début d'une émission qui durait jusqu'au soir. Une émission qui s'est répétée pendant des années sans que l'indicatif ne soit une seule fois différent. Take Five était devenu inséparable des premiers moments de l'après-midi.

mercredi 13 avril 2011

Mes Chats

J'ai rallumé le radiateur. Non pas qu'il fasse très froid, mais parce que mes animaux aiment avoir une source de chaleur à proximité. Et moi, j'aime choyer mes animaux. J'ai pour eux la même tendresse et la même attitude que Charles Bukowski : when I am feeling / low / all I have to do is / watch my cats / and my / courage / returns. J'apprends beaucoup plus de mes chats que de la plupart des humains que je côtoie. Alors, when I'm feeling low, j'écoute de la soul music en compagnie de Pat & Schnoo, tel que Born For You de Rockie Charles et mon moral remonte facilement. Et si je veux ensuite faire danser Schnoo, il me suffit de passer le Paul Butterfield Blues Band avec Good Morning Little School Girl. Schnoo l'adore ! De plus, je sais que BBL, qui, à 900 kms d'ici, découvrira ce billet demain matin, sera enchantée d'imaginer Schnoo en train de danser, alors que Rockie Pat bat la mesure...

samedi 19 mars 2011

Je ne compte pas

L'hiver astronomique prendra fin demain à 23:20 UT, ce qui veut dire que, vraisemblablement, je suis en train d'écrire l'un des derniers posts de la saison, sinon le dernier. Une saison qui n'aura pas été trop difficile à vivre puisqu'il n'est pas tombé le moindre flocon de neige sur Montpellier au cours de cet hiver. Heureusement, car je déteste la neige. Pat et Schnoo la détestent encore plus que moi. BBL n'aime pas tellement ça, non plus, mais s'accommode mieux des intempéries depuis qu'elle passe une partie de l'année au nord du 47ème parallèle. Le printemps est de retour. Je pense déjà à l'été. J'entends la voix de Rilke. Je ne compte pas. J'attends.

jeudi 25 février 2010

Voir le monde

Voir le monde dans un grain de sable
Le ciel dans une fleur sauvage
Tenir l'infini dans la paume de la main
L'éternité dans l'heure qui vient...

William Blake

jeudi 17 décembre 2009

Je dénonce tous ceux

Je dénonce tous ceux / qui ignorent l'autre moitié, / la moitié non rachetable qui élève ses montagnes de ciment / où battent les coeurs des humbles animaux qu'on oublie...
Federico García Lorca

mardi 21 juillet 2009

Mother of Exiles

libertyEn lisant Rob Reimen, j'ai appris qu'au pied de la statue de la Liberté est gravé un poème d'Emma Lazarus :
Une femme puissante avec une torche, dont la flamme
Est la foudre emprisonnée, et son nom
Mère des exilés.
Vu la renommée de la "femme puissante", c'est quelque chose que j'aurais du savoir depuis longtemps. Je ne sais pas comment j'ai pu ignorer cela jusqu'à maintenant. Pourtant, malgré la notoriété de cette statue, qui s'appelle officiellement Liberty Enlightening the World [La liberté éclairant le monde], je suis persuadé que, tout comme moi, peu de gens savent qu'elle représente la Mère des exilés.motherEnfin, je dis ça mais je n'en sais rien. En réalité, j'étais peut-être une des rares personnes à ne pas le savoir. Il faudra que je pense à interroger les gens dans mon entourage à ce sujet, bien que cela ne serve en aucun cas de véritable sondage.

dimanche 19 juillet 2009

La noblesse de l'esprit

Vers 16 heures, j'ai entamé la lecture de "La noblesse de l'esprit, un idéal oublié" de Rob Riemen. Je m'étais arrêté à la préface de George Steiner que j'avais immédiatement lue quand j'ai eu ce livre en mains, à la fin du mois dernier, après que BBL me l'a ramené de la librairie.voie romRiemen parle de son amitié avec Élisabeth, la fille de Thomas Mann, et d'une rencontre à New York, au River Café, avec un ami cher à cette dernière, Joseph Goodman, un grand musicien, fou de l'immense poète Walt Whitman. J'aime beaucoup Walt Whitman que j'avais découvert après avoir vu l'excellent film de Jim Jarmusch : "Dawn by law". Je regrette seulement de ne jamais avoir lu Thomas Mann. Aussi, je me suis promis de me lancer très bientôt dans la lecture de cet illustre auteur. En attendant, j'en suis à la page 44 de "La noblesse de l'esprit", un livre qui débute de manière fort intéressante. Je me trouve juste à l'endroit où Riemen entame un chapitre sur Baruch Spinoza. J'adore !

mercredi 18 mars 2009

Prisons

Les prisons sont bâties avec les pierres de la Loi, les bordels avec les briques de la Religion.
William Blake

Libellés

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