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dimanche 30 mars 2014

Torture généralisée

À cause de ce changement d'horaires à la con, ma sieste a pris fin vers 18:30 h. Ce qui, en réalité, ne change rien pour moi, puisque je ne suis contraint par aucun emploi du temps, pas même celui des programmes radio ou TV, car je ne suis aucune émission radiophonique régulièrement et qu'il y a bien longtemps qu'aucun poste TV n'occupe un coin de l'appartement. Comme, par ailleurs, je n'ai jamais rendez-vous avec qui que ce soit, ce changement d'horaire n'a pas la moindre incidence sur mon comportement. Sauf, moralement et ponctuellement, quand, à cette occasion, je remarque que des millions de torturés acceptent sans broncher de se lever vers 04:00 AM, heure solaire, pour pouvoir se présenter, deux ou trois heures plus tard, sur leur lieu de travail. Il y a quelque chose d'assez révoltant à se représenter une telle situation. Je me demande toujours comment quelques proxénètes, ultras minoritaires, qui détiennent les clefs du pouvoir, peuvent aussi facilement exploiter des milliards d'individus sans que ça fasse trop de vagues à la surface de cette putain de planète. Soumissions volontaires. Véritable énigme.

dimanche 1 décembre 2013

Challenge

En fin d'après-midi, m'est venue l'idée de publier un maximum de billets sur Horizon, tout au long de ce mois de décembre, afin de tenter de battre le record de publications mensuelles établi en juin dernier, et, de surcroît, dépasser ainsi la barre des 200 billets annuels, ce qui serait d'un certain point de vue assez remarquable. Pourtant, j'hésite à me lancer dans ce type de performances, parce que ça ressemble trop à cette idée à la con qui hante ces bourrins de coaches, et qui voudrait qu'on doive se dépasser pour exister, relever des challenges, mener sa vie comme une entreprise cotée en bourse. C'est le truc le plus stupide que l'on puisse faire, sans parler de la déplorable mentalité qui est le lot des crétins qui s'aventurent dans un projet pareil. D'un autre côté, je sais que ce type de contraintes pousse à se sortir d'un certain confort et oblige à réduire le taux naturel, inné, presque irréductible de laisser-aller qui est l'une des caractéristiques saillantes de ma conduite sur les chemins tortueux, non balisés et faiblement tracés de mon existence. Le perfectionnement de son esprit, comme le dirait Baudelaire, n'est pas la pire des choses à envisager, surtout pour un type comme moi qui n'a rien d'autre de mieux à faire, en dehors de veiller sur le bien-être de ses animaux. J'hésite encore parce que je ne suis pas gouverné par des pulsions masochistes telles que les décrit Freud dans son époustouflant portrait de Dovstoïevski — je suis en train de le lire —, bien au contraire. Écrire peut, pour moi, s'avérer parfois comme une véritable torture et je veux éviter de me touver dans une situation pareille. Aussi, je vais prendre conseil auprès de mes animaux, en discuter longuement avec eux, peser le pour et le contre — comme le fait si bien Pat quand il s'agit de choisir la meilleure manière d'entamer sa sieste — avant de déclarer qu'en ce mois de décembre, on pourra lire sur Horizon plus de 30 billets. Rien ne presse, ne nous emballons pas. Réfléchissons encore.

vendredi 18 octobre 2013

A quoi bon ?

C'est régulier, à une période ou une autre, j'en arrive toujours à me demander s'il ne serait pas temps de mettre définitivement fin à cette manie qui consiste à créer des textes — insignifiants — afin d'alimenter mes blogs, dont celui-ci, en particulier. Ce questionnement survient généralement quelques jours après m'être déshabitué à produire des billets, car, contrairement à ce que prétendent les auteurs de littérature exigeante, cette espèce de pseudo écrivains foisonnante sur le Web francophone, écrire est loin de représenter une nécessité favorisant le sentiment d'exister. C'est plutôt, à mes yeux, une façon d'employer paisiblement des moments perdus, comme d'autres font du tricot, du macramé, des sudokus ou des mots croisés. Pour écrire véritablement, il faut avoir quelque chose à dire et très peu de gens ont réellement quelque chose à dire. Seule une infime partie des quadrupèdes humains a quelque chose de vraiment intéressant à dire ; elle seule est en mesure de produire des textes qui valent la peine d'être lus, des textes qui entreront sans ambiguïté dans la catégorie Littérature. Le reste relève de l'information insipide et du divertissement plus ou moins stupide. Et le discours sera d'autant plus stupide que l'auteur pensera pouvoir échapper facilement à la bêtise en se faisant de terribles illusions sur l'importance de ce qu'il aura à exprimer. Tout cela pour noter que, dans la fabrication de billets, qui demande pourtant une certaine régularité, chaque interruption prolongée m'amène à cette réflexion : « À quoi bon ? » « Oui ! À quoi bon ? » me demandent mes animaux qui pensent que je ferais mieux de faire la sieste avec eux, car, de leur point de vue, cela serait bien plus utile, puisque, même sans être pris par la fièvre de l'écriture, mon corps dégage une température constante de 37°C, soit un bon moyen de chauffer le lit. Ce qui, en ce début d'automne, n'est certainement pas désagréable pour ces paresseux félins frileux. Je ne leur donne pas tort : la sieste est certainement une activité bien plus noble et digne d'intérêts que la fabrication d'un blog, soit l'interminable production d'un discours inepte.

lundi 3 juin 2013

Isolation

Sans être parti, je ne suis déjà plus là. Je suis en train de réfléchir au meilleur moyen de m'isoler de ce monde de merde, encore plus intensément que je n'ai réussi à le faire jusqu'à présent. Je me dis qu'il doit être possible de construire un univers parallèle à cette civilisation à la con, une sorte d'abri dans lequel se réfugier facilement, le plus souvent possible, en attendant la fin des temps. Je mets de côté les solutions rapides et radicales telles que les drogues, trop illusoires, ou la transe, trop épuisante ; je ne pense pas aux techniques méditatives, tels que la prière, le yoga et ces choses là qui demandent d'avoir a priori la foi ; je délaisse la musique, pas toujours suffisamment prenante, mais aussi, parce que je ne veux pas perturber les moments de repos sacrés de mes animaux ; je ne peux uniquement compter sur la lecture, car je ne ferais que lire, ce qui a pour inconvénient une certaine passivité ; il y a bien le dessin, la peinture, la sculpture, le macramé, le sudoku et les mots croisés, mais ça ne me dit rien ; j'ai depuis longtemps cessé de jouer aux échecs contre l'ordinateur : à force de le battre régulièrement, je n'y prends plus beaucoup de plaisir. Alors, je réfléchis encore. Je trouverai.

jeudi 30 mai 2013

Rien ne vaut le café

Je me suis allongé sur le lit, dans la chambre, après avoir ingurgité, vers 02:30 PM, une pizza au fromage et un morceau de pâte d'amandes en guise de dessert, tout en buvant du café au lait. Pat s'est installé sur ma poitrine, Schnoo s'est sagement endormie sur un oreiller, et Saki sur le linge propre laissé en tas, depuis deux ou trois jours, sur le bureau. J'ai allumé le Sony Reader pour lire la suite de la longue préface, entamée hier dans la nuit, écrite par Howard Cunnell pour l'édition de Sur la route, publiée assez récemment dans sa première version, celle qui a été dactylographiée sur un rouleau. Une préface qui remet radicalement en cause toutes les légendes qui courent sur Jack Kerouac et ce roman. J'ai relevé une phrase directement en rapport avec l'un de mes derniers billets sur Horizon : Performance. Un billet qui évoque une conversation téléphonique avec BBL au cours de laquelle je déplore ma faible productivité au regard de l'écrit, conséquence d'une existence vécue sans absorption de stimulants chimiques puissants. Mais, sur ce point, le passage, relevé dans la préface de Sur la route, m'a rassuré : « Quant à la légende qui veut que Kerouac ait carburé à la benzédrine, voici ce que l’auteur confie à [l'un de ses amis] Cassady : "J’ai écrit ce livre sous l’emprise du CAFÉ, rappelle-toi mon principe : ni benzédrine, ni herbe, rien ne vaut le café pour doper le mental." » Si Kerouac procède comme ça, alors rien n'est perdu pour moi, et Horizon a donc encore de beaux jours devant lui. Je vais me refaire un café.

dimanche 7 avril 2013

20h/24h

Une nouvelle semaine débutera demain. Mes animaux et moi, nous avons revu et corrigé nos emplois du temps. Nous avons réussi à caser de nouvelles siestes, là où les affaires urgentes ne nous ont pas paru si urgentes que ça. C'est BBL qui nous a un peu poussés à reconsidérer nos agendas, après une conversation téléphonique sur les bienfaits du sommeil, en début de soirée. Aussi, mes animaux et moi, nous n'avons pas trop hésité à faire de la sieste la principale activité de la journée : 20h/24h !

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