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jeudi 30 mai 2013

Rien ne vaut le café

Je me suis allongé sur le lit, dans la chambre, après avoir ingurgité, vers 02:30 PM, une pizza au fromage et un morceau de pâte d'amandes en guise de dessert, tout en buvant du café au lait. Pat s'est installé sur ma poitrine, Schnoo s'est sagement endormie sur un oreiller, et Saki sur le linge propre laissé en tas, depuis deux ou trois jours, sur le bureau. J'ai allumé le Sony Reader pour lire la suite de la longue préface, entamée hier dans la nuit, écrite par Howard Cunnell pour l'édition de Sur la route, publiée assez récemment dans sa première version, celle qui a été dactylographiée sur un rouleau. Une préface qui remet radicalement en cause toutes les légendes qui courent sur Jack Kerouac et ce roman. J'ai relevé une phrase directement en rapport avec l'un de mes derniers billets sur Horizon : Performance. Un billet qui évoque une conversation téléphonique avec BBL au cours de laquelle je déplore ma faible productivité au regard de l'écrit, conséquence d'une existence vécue sans absorption de stimulants chimiques puissants. Mais, sur ce point, le passage, relevé dans la préface de Sur la route, m'a rassuré : « Quant à la légende qui veut que Kerouac ait carburé à la benzédrine, voici ce que l’auteur confie à [l'un de ses amis] Cassady : "J’ai écrit ce livre sous l’emprise du CAFÉ, rappelle-toi mon principe : ni benzédrine, ni herbe, rien ne vaut le café pour doper le mental." » Si Kerouac procède comme ça, alors rien n'est perdu pour moi, et Horizon a donc encore de beaux jours devant lui. Je vais me refaire un café.

mercredi 29 mai 2013

Scrivener, fin

Voilà, c'est fait. En fin de matinée, j'ai désinstallé Scrivener, sans même attendre que la période d'essai soit révolue. J'ai réfléchi aux utilisations que j'aurais pu avoir de ce traitement de texte, aux avantages qu'il aurait pu représenter par rapport à un traitement de texte tel que PolyEdit, par exemple, mais je n'ai pas trouvé de réponse. Rien ne m'a incité à conserver Scrivener, alors qu'il ne coûtait pas très cher, à peine 40 US$. Je sais, je me prive d'un outil dont les écrivains exigeants ne peuvent se passer, mais je reste persuadé que même avec un simple bloc-notes, du genre Metapad, je produirai, malgré tout, des textes d'une qualité bien supérieure à ce qu'ils peuvent publier sur le Web. C'est ainsi...

vendredi 24 mai 2013

Scrivener

Régulièrement, au cours de ces dernières années, je suis tombé sur des billets, des articles dont les auteurs portaient aux nues un logiciel sensé faciliter l'écriture : Scrivener. Même le New York Times, en janvier 2008, faisait les louanges de ce logiciel spécialement conçu pour les écrivains, journalistes, étudiants, etc.. A force d'en entendre parler, j'ai chargé et installé, hier, ce software. Il ne présente que très peu d'intérêts, et n'a absolument rien de révolutionnaire. Je ne tarderai pas à le désinstaller. Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski n'a jamais eu besoin d'un truc pareil pour composer son oeuvre, donc je m'en passerai tout aussi facilement.

dimanche 19 mai 2013

Performance

Je faisais remarquer à BBL, ce matin, lors d'une conversation téléphonique, qu'il me faudrait encore écrire 26 billets pour que l'année 2013 soit quantitativement plus féconde, pour Horizon, que les années précédentes — 2009 mise à part. Mais, même le record de 2009 pourrait être dépassé, puisque je n'aurai plus que 72 billets à publier pour que 2013 devienne l'année la plus productive. Afin d'atteindre cet objectif, il me faudrait maintenir, jusqu'à la fin décembre, une cadence dans mes publications d'environ un billet tous les 3 jours. Ça ne semble pas a priori insurmontable. Et, pourtant... Je ne suis pas certain d'y parvenir. Ce constat m'amène, une nouvelle fois, à me demander comment font ces écrivains qui peuvent comptabiliser plusieurs dizaines d'essais et/ou romans dans leur bibliographie, cela sur la durée d'une période d'un demi-siècle, environ. On ne peut sûrement pas parler pour çà de performance, mais de quelque chose qui me semble pourtant assez étrange. Étrange, car je cale facilement en cours de rédaction : au bout d'une dizaine de phrases, généralement. Il me faut ensuite une bonne journée pour me remettre de ce type d'exercice. Il y a quand même une explication : les auteurs prolifiques écrivent rarement à jeun ; ils ne se contentent pas, comme moi, d'un litre de café et d'un paquet de cigarettes, mais carburent très souvent à l'alcool, ainsi qu'aux amphétamines, à la cocaïne et à un tas d'autres substances encore qui boostent largement leur productivité. Ceci explique, en grande partie, cela. Enfin, ce billet est le 78e de l'année 2013, et le 450e depuis le lancement d'Horizon. Encore quelques décilitres de café 100 % arabica et quelques cartouches de Camel sans filtre. A suivre...

jeudi 16 mai 2013

Un peu de patience

Le thermomètre a atteint son maximum pour la journée en affichant 18°C, vers 15:30 h. A l'heure où je rédige ce billet, il ne fait plus que 14°C. Mes animaux me demandent de rebrancher les radiateurs, et je pense ne pas tarder à satisfaire cette requête. Depuis hier, le ciel est couvert. Pas un seul instant, les rayons de soleil n'ont percé la couche nuageuse et grise qui s'étend au-dessus de Montmerdier. Ces conditions atmosphériques ont paralysé mes activités créatrices. Le nouvel élan qui, avec le retour du printemps, m'avait élevé vers la poésie exigeante est depuis retombé. J'ai publié très peu de choses en ligne, ces derniers jours. Je me force un peu pour écrire sur Horizon, histoire de ne pas laisser mes cyberadmirateurs dans le plus total désarroi, en leur signifiant que je suis encore vivant, et qu'ils doivent seulement s'armer de patience en attendant la prochaine vague qui déposera sur le rivage les perles luisantes de mon imagination.

dimanche 12 mai 2013

Rédacteur tenace


Le soleil était encore sous la ligne d'horizon, quand, ce matin, Pat m'a sorti du lit. Je n'aurai dormi que trois heures dans la nuit. Autant dire tout de suite que, sur le plan de la créativité, cette journée est à passer directement au compte des pertes. Je n'ai rien fait depuis ce matin, et j'en ferai encore moins dans les heures à venir. Ce billet n'aura pour fonction que celle de sauver l'honneur du blogueur, de signifier par là que son tenace et volontaire rédacteur aura, malgré tout, pu écrire quelques mots avant de sombrer dans le coma. Quelle bravoure !

samedi 27 avril 2013

Agropolis International


Il a cessé de pleuvoir vers midi. Nous sommes en début d'après-midi, à la fin du mois d'avril. J'ai été obligé d'augmenter la puissance des radiateurs, rallumés il y a deux ou trois jours, parce qu'il ne fait que 9°C à l'extérieur. Zones Urbaines et Suburbaines compte maintenant une douzaines de pages. J'ai publié la dernière dans la nuit : Agropolis International. Elle n'est composée que de quatre photos surmontées d'un texte très court, rédigé seulement ce matin. J'ai fais ça, tout en écoutant un album de Night Beds, chargé sur Daytrotter, dont voici un extrait : Borrowed Time.

mercredi 17 avril 2013

Poésie exigeante


J'ai coupé les radiateurs, ce matin. Par habitude, mes animaux se couchent encore contre la tôle de ces appareils. Il n'est pas impossible que, dans les jours qui viennent, je sois obligé de les remettre en marche. Il paraît qu'une vague de froid descend du Nord de la France. BBL qui espérait rentrer à la maison, samedi prochain, se voit contrainte de repousser la date de son retour, au début du mois de mai. Elle ne sera jamais restée aussi longtemps absente. Sans elle, mes animaux trouvent le temps long. Pour tromper leur ennui, ils me poussent à écrire de la poésie exigeante que je leur lis ensuite à voie haute, pour leur plus grand plaisir. C'est ainsi que j'ai rédigé en début de soirée : Mélodie. Ils ont adoré. BBL aussi. Je fais du Quignard en beaucoup mieux : plus inventif, mieux rythmé, mieux balancé, plus marrant, etc. Il faut dire que, faire mieux n'a rien de difficile, tellement ces types manquent d'imagination et tombent facilement dans une espèce de routine, répétant toujours les mêmes recettes apprises par cœur en atelier d'écriture. J'ai composé Mélodie juste après avoir rédigé, en fin d'après-midi, après la sieste, un texte pour étoffer la page qui supporte mes dernières photographies : A l'Ouest, sur la D114. Une journée bien remplie.

Billets

Je réalise, non sans un certain émerveillement, qu'avec la publication du billet précédent, je dépasse le nombre de posts mis en ligne au cours de l'année 2010 qui ne compte que 57 billets. Je constate que, l'année dernière, ma production de textes pour Horizon n'a pas été non plus très fournie : 62 posts, seulement. Le billet, que je suis en train d'écrire actuellement, est le 59e pour l'année 2013. A ce stade, je crois que je n'aurais pas trop de difficultés à dépasser en nombre la production de 2012. Il me faudra tout de même penser à compter les billets de rang A pris en compte par l'AERES. C'est très important, car c'est ce qui donne toute sa valeur à un blog.

Projets

Je viens, à l'instant, de terminer la mise en page de Noyau Fondamental. Je persiste à penser que je vais publier sur ce blog, ouvert il y a seulement deux jours, des textes expérimentaux, c'est-à-dire que je m'apprête à mettre en ligne les phrases qui me passeront par la tête quand me viendra l'envie de défouler mes dix doigts en pianotant sur le clavier du PC. On verra ce que ça produira. Narcissiquement, je ne prends pas beaucoup de risques, parce que je suis certain que personne ne prendra le temps de lire mes futures publications. Comme, de surcroît, de moins en moins d'individus sont en mesure d'évaluer la qualité littéraire d'un texte, il est peu probable que je sois un jour obligé de fuir la Toile, accablé par les quolibets des lecteurs éventuels. Reste, pour que ce nouveau blog prenne forme, à surmonter mon épouvantable flemme qui fait que, la plupart du temps, je ne donne que trop rarement suite à mes géniales élucubrations. Ne pas désespérer : ce projet se réalisera peut-être...

lundi 15 avril 2013

Au firmament

Hier, tard dans la nuit, j'ai refait la page web concernant la D114, publiée sur Traverses. J'ai rajouté quelques photographies et j'en ai retranché d'autres. Contrairement à la première mise en page, je n'ai pas recadré les prises de vue ; je me suis contenté de jouer sur les teintes des images avec Photoshop. Le titre de la page est identique à celle publiée précédemment : A l'Ouest, sur la D114. Il me restait le texte à fabriquer, mais je n'en avais pas le courage. J'aurais pu le faire aujourd'hui, seulement je n'en ai pas eu envie. J'ai préféré ouvrir un nouveau blog pour écrire de la poésie exigeante. Ça m'a beaucoup amusé et, surtout, je me suis rendu compte que, même en rédigeant à peu près n'importe quoi, au final, mon texte sonnait bien mieux que ce que peuvent écrire bon nombre de web-poètes patentés qui, se prenant très au sérieux, vous affirment sans sourciller qu'ils sont capables de faire des omelettes sans casser d'oeufs. Un seul poème, rédigé cet l'après-midi, m'a d'emblée placé au firmament du ciel parnassien, largement au-dessus de ces m'avez-vous-vu de la poésie publiée en ligne. Je pars à la recherche d'un éditeur.

dimanche 14 avril 2013

Dérèglement

Une très courte série de photos faites vendredi : Quartier Richter. Une série plus importante faite hier, dans l'après-midi : A l'Ouest, sur la D114. Pour cette dernière série, il me faudra penser à rédiger du texte. Un texte que seule BBL prendra la peine de lire, mais ça ne fait rien : le texte qui surplombe les images a pour première fonction l'embellissement de la page. A l'heure qu'il est, il fait 17°C à Montmerdier, 23°C à Angers et 28°C à Biarritz : dérèglement climatique !

vendredi 12 avril 2013

Dans le silence

Hier, j'ai trouvé une solution pour relancer l'un des deux blogs récemment effacés. J'en ai profité pour rédiger le premier billet : Dans le silence de l'après-midi. La semaine se termine sur une hausse sensible des températures. Je vais devoir prévenir mes animaux qu'il va bientôt me falloir couper les radiateurs. J'entends déjà les protestations.

vendredi 18 janvier 2013

Arsouille

Je sais pourquoi j'ai tant de mal à écrire : ça me fait peur. J'ai peur que cet exercice me conduise un jour à discuter de mon improbable bouquin avec Marie Richeux sur France Culture. Cette idée me paralyse ! Je préférais me pendre plutôt que d'adopter le ton des arsouilles qu'elle invite régulièrement pour son émission. Je ne veux pas prendre ce risque. Ça me fait trop peur !

mercredi 16 janvier 2013

La parole

« Le silence est la condition de la parole » affirmait J.-B. Pontalis qui est mort dans la nuit du 14 janvier à l'âge de 89 ans. Le silence, qui règne entre deux billets sur Horizon, devrait être la condition de l'écriture. Pourtant, rien ne va vraiment dans ce sens : j'ai plutôt l'impression que le silence appelle le silence, et que, plus la durée de celui-ci s'étend, moins la reprise de la parole se produit facilement. Il me faut user mes poumons en soufflant sur les braises presque éteintes de la parole, substrat du billet précédent, quand je tiens à réanimer celle-ci pour inscrire quelque chose de nouveau ici. D'ailleurs, lorsqu'une maigre flamme s'élève, le feu ne se propage pas loin. Horizon ne risque pas de périr sous l'incendie.

jeudi 20 décembre 2012

Rédaction et réflexions

Demain à 11:11:37 AM UTC nous passerons en hiver. A moins que, d'ici là, il ne me reprenne l'envie d'écrire pour Horizon, je pense pouvoir affirmer que je suis en train de rédiger le dernier billet de l'automne 2012. Pour l'instant, c'est Cockroach, du blues joué par Albert King qui rythme mon activité, viendra ensuite la ballade de Coco Rosie, Good Friday, et avant même que je ne sois arrivé à la fin de ce billet, passera une autre ballade : Creep des Stone Temple Pilots, un groupe que j'écoute avec toujours autant de plaisir depuis près de 20 ans... 20 ans ? Incroyable ! Pour accompagner la fabrication de posts qui ne demandent presque aucune réflexion, j'ai composé une playlist sur Foobar 2000 avec des morceaux ni trop lents, ni trop bruyants. Lorsqu'il me faut un niveau de concentration un peu plus élevé, j'ai une playlist faite de musique instrumentale, afin de ne pas être distrait par les paroles. C'est en grande partie de la musique electro, tel que Dry de Rain Dog ou bien Kickshaw de Thrupence, pas mal de jazz aussi et quelques morceaux de musique classique. Mais comme ces genres de musique ne sont pas ceux que je préfère, on comprendra aisément pourquoi le niveau de réflexion, lié à la rédaction de mes billets, plafonne si souvent à l'échelon le plus bas. C'est la faute au Rock & Roll !

lundi 3 décembre 2012

Le dépassement


2012 touche presque à sa fin. J'hésite à me conformer aux exhortations de mon Surmoi, qui incite mon Moi au dépassement de Soi — très en vogue en ces temps de consciences troublées — en lui répétant régulièrement qu'il suffit juste de casser les barrières, que tout est possible. Mon Surmoi, contaminé par les débilités du Coaching, incontournable religion quand on fréquente le Web, veut me faire rédiger une centaine de billets afin de publier, avant la fin de l'année, plus que je ne l'ai fait en 2009. Depuis hier, mon Moi essaye de faire entendre à mon Surmoi qu'il me suffirait d'écrire une dizaine de billets, au cours de ces quatre prochaines semaines, pour dépasser le nombre de publications faites en 2010, et qu'ainsi, le fameux dépassement de Soi serait réalisé. Mon Moi tente de rappeler à mon Surmoi qu'il a pour tâche d’éviter les débordements impulsifs de mon Ça. Mon moi soupçonne ce dernier de tenter de corrompre l'intégrité de mon Surmoi en le poussant à lire en ligne Closer, Public, Gala, Psychologie Magazine et même Le Nouvel Observateur. Je suis donc pris, depuis hier, dans ce conflit, alors que ce que j'aimerais vraiment dépasser, c'est le nombre d'heures de sommeil beaucoup trop limitées ces derniers jours. Ce déficit me pousse à écrire n'importe quoi, incapable de mettre en oeuvre un billet qui ferait réellement sens sur Horizon.

mercredi 21 novembre 2012

Dans un mois

Ça m'arrive de plus en plus souvent : je peux passer des heures à sillonner le Web sans parvenir à trouver quelque chose de vraiment intéressant. C'est le cas aujourd'hui. Je n'ai pas quitté l'écran des yeux depuis le début de l'après-midi, mais sans que rien ne puisse retenir plus de quelques secondes mon attention. Malgré tout, j'ai continué jusqu'à présent à naviguer d'un site à l'autre en me laissant porter par les courants. Rédiger un billet sur Horizon me fera peut-être oublier le désagréable sentiment d'avoir perdu mon temps, face à l'écran. Je me rassure surtout en me disant que, dans un mois, jour pour jour, rien de tout cela n'aura plus aucune importance, puisque la fin du Monde mettra définitivement un terme à cet immense bordel. Comme je n'ai pas prévu d'embarquer d'ordinateur sur l'arche dans laquelle BBL, mes animaux et moi, nous prendrons place, à la veille de la fin des Temps, je serai enfin libéré des blogs et des réseaux sociaux. Dans un mois, toute prétention à communiquer via le Net quoi que ce soit vers qui que ce soit deviendra impensable. Jusqu'à cette date fatidique pour l'Humanité — mais pas pour nous —, il me faudra encore admettre que je puisse perdre mon temps. Par contre, dans un mois, si les Mayas ne se sont pas plantés dans leurs calculs astronomiques, je pourrai lire jusqu'au bout le second tome de L'Homme sans qualités, et bien d'autres choses encore, sans être régulièrement interrompu par la sonnerie de ma boite à mail indiquant qu'un idiot quelconque a laissé un commentaire, forcément stupide, sous l'une de mes publications. Vivement la quille !

lundi 19 novembre 2012

Pas d’efforts violents

3 années, 9 mois, 2 semaines et 4 jours représentent la durée de vie de ce blog. Soit une existence qui dure depuis 1387 jours, puisque le premier billet date du 1e février 2009. 355, c'est le nombre total de publications. Je sais donc que, tous les 4 jours, un nouveau billet s'inscrit sur Horizon. Vu sous cet angle, ce blog semble particulièrement vivace. Ce constat fait, je ne vais pas rajouter grand chose à ce que je viens d'écrire, parce que la lecture, vers midi, de mon horoscope m'a mis en garde contre tout débordement : "SANTE : Pas d’efforts violents." Conseil judicieux que je m'efforce calmement de suivre à la lettre.

Saine alimentation

Si je devais écrire seulement les fois où j'ai quelques chose à dire, je pense qu'il me faudrait alors renoncer à maintenir en vie un blog tel que celui-ci, parce qu'on ne pourrait y lire que deux ou trois billets par an, ce qui fait que ce blog aurait l'apparence d'un squelette, d'un blog affreusement sous-alimenté sur le point de mourir d'inanition. Aussi, je m'efforce de le nourrir avec tout ce qui me tombe sous la main, n'importe quelle touche du clavier sert à lui donner un maigre élan vital, suffisamment de force pour ne pas crever, la gueule ouverte, dans l’indifférence générale. Pauvre blog ! Victime du manque d'imagination de son géniteur qui n'a rien d'un graphomane génial, auteur de la phrase sans fin, sans virgule, ni point-virgule, et surtout sans point. Tout ce que produit le créateur inconséquent de ce blog ressemble à une course éperdue vers le dernier mot, la quête du point final. En finir au plus vite est son mot d'ordre. Horizon a quand même de la chance : il aurait pu avoir, pour veiller sur son existence, un de ces types qui n'ont rien de plus à dire que moi, mais qui n'hésitent jamais une seconde à employer toute la panoplie du dictionnaire en ligne, constamment affichée dans un coin de l'écran. Ces types y puisent des monceaux de mots hétéroclites servis à la louche, afin de gaver leurs billets jusqu'aux oreilles. Ils ne veulent rien savoir du régime syntaxique crétois et déversent, dans la gueule des blogs auxquels ils ont donné naissance, des mots gras, épais, grossièrement découpés, cuisinés dans des marmites pleines de saindoux avarié dans lesquelles rissolent des montagnes de chair à saucisses rancies, de lardons moisis, de tranches gluantes et presque pourries de langues de beaufs mal équarries. Vu de loin, Horizon pourrait inspirer la pitié, mais, en réalité, en y regardant de plus près, ce blog ne se porte pas trop mal.

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