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dimanche 8 décembre 2013

Une idée stupide

Mes animaux et moi nous n'avons pas mis longtemps pour nous mettre d'accord : l'idée, qui avait germé dans ma cervelle, pourtant bien faite, était une idée stupide. Mes animaux m'ont presque ri au nez, quand ils en ont pris connaissance. Ils ont bien retenu l'argument de la contrainte, qui seul semblait valable à leurs yeux, mais, dans l'ensemble, ce projet restait une idiotie. D'où le fait que je ne me suis pas torturé pour produire de quoi alimenter Horizon, depuis dimanche dernier. Je me suis contenté de mettre quelques photographies en ligne dont Pizza du jour qui représente l'ultime publication de la semaine. Je ne sais pas de quoi sera faite la semaine qui débute dans quelques heures — qui le saurait ? —, mais, ce qui est sûr, c'est que dorénavant je me garderai bien d'émettre par écrit le moindre projet concernant mon activité artistique — au sens premier, celui d'une aptitude à créer quelque chose. Perfectionnons notre esprit, mais évitons de brusquer bêtement notre subtil intellect par un volume inconsidéré de publications. Je retiendrai la leçon.

dimanche 1 décembre 2013

Challenge

En fin d'après-midi, m'est venue l'idée de publier un maximum de billets sur Horizon, tout au long de ce mois de décembre, afin de tenter de battre le record de publications mensuelles établi en juin dernier, et, de surcroît, dépasser ainsi la barre des 200 billets annuels, ce qui serait d'un certain point de vue assez remarquable. Pourtant, j'hésite à me lancer dans ce type de performances, parce que ça ressemble trop à cette idée à la con qui hante ces bourrins de coaches, et qui voudrait qu'on doive se dépasser pour exister, relever des challenges, mener sa vie comme une entreprise cotée en bourse. C'est le truc le plus stupide que l'on puisse faire, sans parler de la déplorable mentalité qui est le lot des crétins qui s'aventurent dans un projet pareil. D'un autre côté, je sais que ce type de contraintes pousse à se sortir d'un certain confort et oblige à réduire le taux naturel, inné, presque irréductible de laisser-aller qui est l'une des caractéristiques saillantes de ma conduite sur les chemins tortueux, non balisés et faiblement tracés de mon existence. Le perfectionnement de son esprit, comme le dirait Baudelaire, n'est pas la pire des choses à envisager, surtout pour un type comme moi qui n'a rien d'autre de mieux à faire, en dehors de veiller sur le bien-être de ses animaux. J'hésite encore parce que je ne suis pas gouverné par des pulsions masochistes telles que les décrit Freud dans son époustouflant portrait de Dovstoïevski — je suis en train de le lire —, bien au contraire. Écrire peut, pour moi, s'avérer parfois comme une véritable torture et je veux éviter de me touver dans une situation pareille. Aussi, je vais prendre conseil auprès de mes animaux, en discuter longuement avec eux, peser le pour et le contre — comme le fait si bien Pat quand il s'agit de choisir la meilleure manière d'entamer sa sieste — avant de déclarer qu'en ce mois de décembre, on pourra lire sur Horizon plus de 30 billets. Rien ne presse, ne nous emballons pas. Réfléchissons encore.

lundi 18 novembre 2013

Rien


Je n'ai pas réduit ma consommation de café, je ne l'ai d'ailleurs pas augmentée, elle reste stable, alors que la production de billets pour mes blogs est réellement en chute libre. Je vois dans ce phénomène, qui n'a rien d'extraordinaire, le fait qu'en ce moment, je suis replié dans un univers de pensées orné de réflexions qui ne peuvent pas être rendues publiques, parce qu'elles n'intéresseraient vraiment personne, et qu'il y a déjà trop peu de monde qui s'intéresse à ce que je peux écrire. Publier quelques phrases donne quand même l'illusion de s'adresser à une intelligence quelconque, procure le sentiment de ne pas simplement monologuer, à longueur de temps. Certes, ce n'est pas aussi satisfaisant que de parler à mes animaux, qui représentent, pour moi, d'authentiques interlocuteurs, mais c'est une sorte de supplément à nos passionnantes conversations. Si, exceptés mes animaux, je ne parle jamais à personne où presque, c'est parce qu'il est généralement plus intéressant de parler à un mur, qui peut parfois renvoyer un écho, plutôt que de s'adresser à un quadrupède humain doté d'une cervelle tellement poreuse et inconsistante qu'il est alors impossible d'avoir le moindre retour sous forme de langage plus ou moins bien articulé. Et comme, je n'aime pas perdre mon temps, déjà dûment rempli par le foisonnement de mon courageux et infatigable intellect toujours prêt à déconstruire le monde, pour en examiner les rouages et en comprendre toute la complexité du fonctionnement, je m'abstiens le plus souvent de faire part de mes opinions qui, forcément, resteront incomprises du public. Non, je n'ai pas rien à dire, rien à écrire, mais ce que je ne veux surtout pas, c'est me fatiguer pour rien. D'où le faible volume de mes publications.

vendredi 18 octobre 2013

A quoi bon ?

C'est régulier, à une période ou une autre, j'en arrive toujours à me demander s'il ne serait pas temps de mettre définitivement fin à cette manie qui consiste à créer des textes — insignifiants — afin d'alimenter mes blogs, dont celui-ci, en particulier. Ce questionnement survient généralement quelques jours après m'être déshabitué à produire des billets, car, contrairement à ce que prétendent les auteurs de littérature exigeante, cette espèce de pseudo écrivains foisonnante sur le Web francophone, écrire est loin de représenter une nécessité favorisant le sentiment d'exister. C'est plutôt, à mes yeux, une façon d'employer paisiblement des moments perdus, comme d'autres font du tricot, du macramé, des sudokus ou des mots croisés. Pour écrire véritablement, il faut avoir quelque chose à dire et très peu de gens ont réellement quelque chose à dire. Seule une infime partie des quadrupèdes humains a quelque chose de vraiment intéressant à dire ; elle seule est en mesure de produire des textes qui valent la peine d'être lus, des textes qui entreront sans ambiguïté dans la catégorie Littérature. Le reste relève de l'information insipide et du divertissement plus ou moins stupide. Et le discours sera d'autant plus stupide que l'auteur pensera pouvoir échapper facilement à la bêtise en se faisant de terribles illusions sur l'importance de ce qu'il aura à exprimer. Tout cela pour noter que, dans la fabrication de billets, qui demande pourtant une certaine régularité, chaque interruption prolongée m'amène à cette réflexion : « À quoi bon ? » « Oui ! À quoi bon ? » me demandent mes animaux qui pensent que je ferais mieux de faire la sieste avec eux, car, de leur point de vue, cela serait bien plus utile, puisque, même sans être pris par la fièvre de l'écriture, mon corps dégage une température constante de 37°C, soit un bon moyen de chauffer le lit. Ce qui, en ce début d'automne, n'est certainement pas désagréable pour ces paresseux félins frileux. Je ne leur donne pas tort : la sieste est certainement une activité bien plus noble et digne d'intérêts que la fabrication d'un blog, soit l'interminable production d'un discours inepte.

jeudi 3 octobre 2013

Bureau

J'ai réaménagé la chambre et fait en sorte que le bureau qui s'y trouvait, et que j'avais retiré, soit remis en place. J'ai surtout voulu qu'il devienne un peu plus sûr — il menaçait en permanence de s'écrouler — et un peu plus fonctionnel. Je pensais qu'une fois cette opération effectuée, j'allais m'y attabler et noircir à l'encre des pages et des pages de cahier. Je n'ai pas pu produire un mot. Aussi, pour me consoler, j'ai fait deux photos.

samedi 24 août 2013

Humidity: 94%

Je n'ai rien publié sur Horizon, depuis 10 jours. Je n'ai d'ailleurs rien écrit sur aucun de mes blogs, car, dans ce maudit pays, les conditions météorologiques sont tellement pourries qu'elles coupent toute envie de rédiger le moindre petit billet. Ce matin, le taux d'humidité dans l'air bat des records : Temperature: 21°C | Humidity: 94% | Pressure: 1014hPa (Steady) | Conditions: Scattered Clouds | Wind Direction: Variable | Wind Speed: 4km/h. Je ne reprendrai le clavier que lorsque la situation atmosphérique se sera améliorée. Au cours de mon existence, je ne pense pas avoir déjà vécu un été aussi merdique que celui-ci, peut-être parce que je n'ai passé, de toute ma vie, que très peu d'étés à Montmerdier. Dire qu'il y a des gens qui payent pour passer leurs vacances dans la région, et qu'ils sont prêts à se tuer sur les routes pour ça ! Putain de civilisation.

vendredi 5 juillet 2013

Humeur noire

Pas de billet publié hier, sur Horizon. J'ai préféré écrire pour Traverses : Cons fleuris. Mon humeur n'est plus sombre, comme elle l'était il y a trois jours, non. Elle est depuis devenue aussi noire que le boîtier de mon Nikon. C'est surtout le manque de sommeil qui me met dans cet état, mais aussi le fait que la densité démographique n'a pas tellement baissé dans mon environnement, alors que je comptais sur l'arrivé de l'été pour que s'allège le fardeau de la promiscuité. Hier, pas plus qu'aujourd'hui, je n'ai réussi à me replonger dans la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, débutée en même temps que mon humeur s'obscurcissait. Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de pages. J'en suis ici. Pour ce que j'en ai lu, ce roman me semble plutôt bien. Ce qui ne me surprends pas trop, parce que je conserve le souvenir de quelques passages d'un autre roman — il me faudrait rechercher le titre — de P. A., lu il y a maintenant 20 ans. Je viens de jeter un oeil sur Wikipedia, il s'agit de La Musique du hasard. Un bon roman. C'est sûr. Allez ! J'arrête abruptement mon billet ici, parce que Saki, le plus jeune de mes animaux, fait tout pour que je m'intéresse à lui. Il s'ennuie. Aussi, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ce que j'écris. Je reprendrai le clavier peut-être demain.

mercredi 3 juillet 2013

Un certain rythme

Je me demande si je tente de réitérer « l'exploit » de juin, c'est à dire publier autant, sinon plus, de billets qu'il y a de jours dans le mois, mais en réalité, je n'en ai pas tellement envie. Ou plutôt, je ne tiens pas à ce que produire du texte devienne une contrainte machinale. Je vais tout de même essayer d'écrire le plus souvent possible, parce que quitte à tenir un blog, autant l'alimenter fréquemment. D'autant plus que relever le défi fixé le mois dernier s'est révélé être une entreprise assez agréable à mener. Je ne sais donc pas, pour l'instant, si le compteur d'Horizon affichera 31 billets, fin juillet. Je ne prévois rien qui puisse aller dans ce sens, pour le moment. Mais, je vais tenter de garder un certain rythme de publication. Ça me semble maintenant plus facile qu'auparavant.

dimanche 30 juin 2013

30/30

C'est en écoutant un album de Death Cab for Cutie que je rédige le 30e billet, en ce 30 juin. Mon pari est gagné, puisque j'ai publié autant de billets qu'il y a de jours dans le mois. Remplir cette mission n'a pas été aussi facile qu'on peut le penser, surtout pour quelqu'un comme moi qui déteste les contraintes de toute sorte. Pourtant, je sais que c'est la contrainte qui permet de former ce qu'on pense pouvoir faire, mais qu'on ne met pas en oeuvre, justement parce qu'on est pas enclin à réaliser un projet qui n'a rien d'essentiel pour exister, rien de vital. Bref, cette espèce de défi m'aura permis de me creuser la cervelle pendant quelques minutes, quotidiennement, afin de produire un nombre suffisant de phrases pour constituer un semblant de billet, alors que, la plupart du temps, je n'ai rien de particulier à écrire. Non, décidément, je n'entre pas dans la catégorie des graphomanes, même si ces 30 publications successives pourraient le laisser croire. J'écrirai peut-être un 31e billet, avant la fin de cette journée, pour faire bonne mesure, mais rien n'est sûr.

mercredi 26 juin 2013

Corrections

BBL, qui a relevé une coquille dans le billet précédent, me l'a signalée au milieu de notre dernière conversation téléphonique. Je n'ai pas immédiatement fait la correction, et quand, plus d'une heure après, j'ai pensé à la faire, je ne me souvenais plus de quelle erreur BBL m'avait parlé. Il m'a fallu relire 4 ou 5 fois le billet pour, enfin, me rendre compte qu'il manquait l'article "le" dans la phrase suivante : « je ne prêche pourtant pas dans le désert ». BBL est une formidable correctrice : rien n'échappe à son oeil. Antidote que, par flemme, je n'utilise presque jamais, est bien loin de réaliser des corrections aussi minutieuses que celles pratiquées par BBL. C'est d'ailleurs, ce qui explique le fait que je me passe si facilement de ce logiciel. Par contre, c'est sûr, je ne pourrai pas me passer de BBL.

mardi 25 juin 2013

4 Lecteurs


Selon une infographie publiée, ce soir, par l'AFP, il y aurait 2,4 milliards d'utilisateurs d'Internet dans le monde. Alors, je me demande pourquoi je n'ai que 4 lecteurs — BBL, Pat, Schnoo & Saki — qui consultent régulièrement mes multiples blogs. Si l'on en croit l'AFP, je ne prêche pourtant pas dans le désert. C'est étrange. La rumeur, sur le Web, prétend qu'un blogeur qui n'a pas de lectorat est un blogueur qui sera vite amené à abandonner son blog. Je suis donc l'exception à cette règle à la con. D'ailleurs, je ne cherche pas à rameuter, comme le font les blogueurs exigeants en mal de reconnaissance, une bande d'idiots quasi-illettrés qui liront, forcément de travers, tout ce que je pourrai publier. Non, rien ne me poussera à ça. Je me passe très facilement de ce genre de lectorat et même de lectorat tout court. Exceptés mes 4 lecteurs qui valent largement les 2,4 milliards d'individus connectés à l'Internet. C'est pour ces quatre personnes que j'écris et, en réalité, c'est avant tout pour moi-même, dans un état d'esprit qui peut peut-être se rapprocher de ce que déclarait Sylvia Plath et plus sûrement de ce qu'annonçait La Voix, il y a peu de temps.

samedi 22 juin 2013

Festivo vicinus

Au lendemain de La Fête de la Musique, une autre fête est venue réjouir le coeur du bon Français : La Fête des Voisins. En ce tout début d'été, festivo vicinus est un homme heureux, comblé. Pour lui, la saison commence merveilleusement bien. Bizarrement, personne de ma résidence n'a pensé à m'inviter à participer à cette soirée festive qui s'est tenue dans le parc, sous mes fenêtres. Je me demande pourquoi. En tout cas, c'est sans importance pour moi, surtout en comparaison de ma principale préoccupation : publier, au minimum, 30 billets au cours de ce mois de juin. Celui-ci sera le 21e, alors que nous sommes déjà le 22, presque le 23. J'ai donc pris un billet de retard. Il ne me reste qu'à peine plus d'une semaine pour atteindre le but que je m'étais fixé, au début du mois. Ces derniers jours, j'ai eu beau presser ma noble cervelle comme un pamplemousse, il n'en est pas sorti grand-chose. Ces fêtes m'ont perturbé. Il va falloir intensifier mes prochaines publications. J'y parviendrai !

vendredi 14 juin 2013

En mission

Chacun de mes billets représente — pas seulement à mes yeux — une charmante et verdoyante oasis perdue, quelque part, dans l'immense désert culturel que représente le Web. J'ai parfaitement conscience, à chaque publication, de donner un peu de vie à ce sinistre paysage. Grâce à moi, les employés de la NSA, qui passent leur temps à espionner Internet, ne tombent pas irrémédiablement dans la mélancolie. Un blog comme Horizon favorise le maintien d'une belle et bonne santé mentale pour ses lecteurs. Je mesure toute l'utilité de mes écrits. Ce qui me pousse à rédiger régulièrement, depuis que j'ai réalisé combien cette activité pouvait être salvatrice pour un grand nombre d'individus assoiffés de culture, errants comme des âmes en peine dans cet environnement aride et inhospitalier. Je sais maintenant que j'ai une mission à remplir et qu'il en va de la survie de l'humanité. C'est une lourde responsabilité, je n'en doute pas, mais je ne faiblirai pas. Je publierai quoi qu'il m'en coûte. C'est juré. Je serai le gardien infaillible de cette douce et merveilleuse civilisation.

lundi 10 juin 2013

149 - 106

En nombre de billets annuels sur Horizon, 2011, avec ses 103 publications, est aujourd'hui surpassée : je suis en train de rédiger le 106e. J'en arrive même à me demander si je ne pourrai battre tous les records de publications annuelles dès la fin de ce mois-ci, car 44 posts sont maintenant suffisants pour faire plus qu'en 2009. Mais, Pat vient de me faire remarquer que c'est une idée assez futile, pas vraiment digne d'un blogueur exigeant. Par contre, il n'est pas impossible que cela se produise avant la fin de l'été. Peut-être même, bien avant. Pat est d'accord : sans nuire à la qualité rédactionnelle, avant l'automne, c'est envisageable !

Bon à tirer

Il pleut. Il n'a presque pas cessé de pleuvoir de toute la journée. Je suis heureux. Pourtant, j'ai souffert à force de corrections. Mais, c'est fait ! Le texte, dont je parlais hier, où plutôt avant-hier — minuit a déjà sonné —, est enfin publié, sous un titre assez anodin : Mauvais rêve. Le comité de rédaction a accepté mes modifications sans trop rechigner. Je n'ai pas eu besoin de le menacer méchamment ; les mails échangés sont restés courtois. BBL et mes animaux sont fiers de moi, car Noyau Fondamental, revue de littérature d'avant-garde, très exigeante, appartenant à la célébrissime maison d'édition LOVIATAR, compte dorénavant dans son catalogue, une ou deux de mes nouvelles et quelques uns de mes poèmes en prose. Sur le Web, ça et là, des voix s'élèvent et se font entendre jusque dans l'antre de la plus connue des académies royales de Suède. On presse déjà la comité de m'accorder le prochain prix Nobel de Littérature. Je proteste parce que je pense que c'est un peu prématuré. Mon œuvre n'en est encore qu'à ses débuts. Je demande qu'on m'accorde un peu plus de temps. D'autant plus que je n'aime pas particulièrement ce types d'honneurs souvent liés à des considérations politiques. Certes, mes écrits sont en passe de changer la face du monde. Mais, quand même... Enfin... On en reparlera. Il pleut et c'est déjà très bien. Un tout petit orage suffit à faire mon bonheur. N'oubliez pas ! Je suis un poète.

samedi 8 juin 2013

Demande de corrections


La situation peut encore changer, mais, vue l'heure, c'est assez peu probable. Grâce au vent du Sud, qui pousse sur Montmerdier des nuages chargés de pluie, le voisinage ne batifole ni dans le parc, ni sur les balcons. Le mauvais temps protège des cons. Peut-être à cause de cette atmosphère plutôt calme et détendue, je me suis lancé dans l'écriture d'un texte, sorte de petite nouvelle qui m'a occupé une bonne partie de l'après-midi. BBL, qui, pour le moment, et mis à part mes animaux, est la seule a l'avoir lue, a apporté quelques demandes de corrections qu'elle m'a expédiées par mail, accompagnées du mot suivant :
Cher auteur, cher collègue,
Veuillez trouver en fichier joint une version révisé du texte que vous avez soumis à notre insigne comité de rédaction.
Notre expert n°1 attire votre attention sur quelques erreurs d'orthographe et propose quelques suggestions pour vous aider dans l'élaboration de votre littérature.
D'une façon générale, le comité de rédaction, réuni ce matin en séance plénière, note la pertinence de votre propos, son inscription dans les réalités empiriques et la finesse des références à la psychologie, particulièrement complexe, des personnages.
Quelques points, qui concernent notamment les changements de temps inexpliqués, restent à éclaircir.
Nous serions donc très heureux de publier votre texte dans notre (torchon) euh notre admirable revue, dont le niveau d'excellence dépend de nos (indigents) euh éminents experts, si vous acceptez de revoir votre copie selon nos brillantes remarques et suggestions.
Cher collègue, avec toute notre considération.
Le Dr. de la revue LOVIATAR !!
Évidemment, j'en tiendrai compte ;-) Mais, depuis, je n'ai pas pris le temps de reprendre cet écrit si brillant. On verra ça demain, dès l'aube. J'ai aussi passé un petit moment, ce matin, à fabriquer trois nouvelles planches pour Throw Them To The Lions : 1 | 2 | 3. Je peux donc conclure en disant que la journée d'aujourd'hui a été relativement calme, et fructueuse sur le plan de la créativité. Demain, les conditions météorologiques seront presque identiques à celles de ce samedi, ce qui fait que j'aurai, quand il prendra fin, toutes les raisons d'être satisfait de ce week-end.

vendredi 7 juin 2013

De bonne humeur

Alors que je rédigeais le billet précédent, BBL a téléphoné. Elle sortait du travail, donc, comme tous les vendredi, du CHU d'Angers, et se retrouvait à l'extérieur avec une température de 28.7°C, selon le bulletin de Weather Underground. Quand je lui ai appris qu'il ne faisait que 21°C, au même moment, à Montmerdier, elle n'a pas pu s'empêcher de ricaner. Ça se comprend. Voilà, un nouveau week-end débute dans la bonne humeur. Par ailleurs, je remarque que j'ai atteint la centaine de billets publiés sur Horizon, depuis le début de l'année. Encore trois petites publications pour dépasser le nombre de billets publiés en 2011. Il ne m'aura fallu que six mois pour écrire, ici, autant qu'en une année, il y a deux ans. Et six mois seulement, pour écrire presque le double de textes par rapport à l'année dernière, ainsi que par rapport à l'année 2010. Plus qu'une cinquantaine de publications, avant le 31 décembre, pour battre tous les records ! Bien sûr, je veillerai à ce que la quantité ne se fasse pas au détriment de la qualité. Je ne saborderai pas, pour de viles raisons comptables, un blog comme Horizon, fait d'une série de textes dignes d'être inscrits au répertoire de la littérature exigeante, sinon mieux. Jusqu'ici, tout va bien.

Faire des courses

Pas de publication sur Horizon, hier. Ce qui devrait m'obliger à publier deux billets aujourd'hui, si je ne veux pas me laisser distancer quant à l'objectif à atteindre et décidé il y a deux jours. Il me faudrait même essayer de prendre un peu d'avance en ce début de mois, en publiant plusieurs billets par jour, ce qui me laisserait, par la suite, une marge de manœuvre concernant le rythme des publications. Dimanche dernier, je remarquais que du côté de la photographie, là aussi, on pouvait noter un certain ralentissement dans la cadence des mises en ligne de nouvelles images. Je me suis un peu rattrapé, hier, en créant une nouvelle page — la 17e — sur Traverses : Au Sud de la ville. 11 images faites sur le trajet qui m'a conduit, après de multiples détours, jusqu'au supermarché Géant Casino, situé dans la "zone industrielle" de Montmerdier. Faire des courses ! Cette corvée, m'a tellement fatigué, déprimé que, dans la soirée, je n'avais plus le courage, ni l'envie d'écrire pour Horizon. Sachant, maintenant, que, mes animaux et moi, nous avons de quoi nous nourrir pour une dizaine de jours, je me sens plus enclin à rédiger des billets, j'ai l'esprit beaucoup plus libre. D'ailleurs faire des photos, avant d'aller faire des courses, est généralement ce qui me motive à quitter l'appartement pour prendre la direction d'un supermarché. Sans cela, je pense que nous connaîtrions régulièrement quelques journées de triste disette. Comme quoi, et contrairement aux idées reçues, la photographie nourrit son homme et ses animaux.

mercredi 5 juin 2013

Tentative

Dans une folle tentative de dépassement de soi, je me suis mis en tête qu'Horizon, en ce mois de juin, serait le théâtre d'une performance inouïe si j'arrivais à y inscrire au moins 30 billets, soit un billet par jour. Je regrette un peu de ne pas y avoir pensé en février, mais ce sera toujours plus facile à réaliser qu'en juillet ou en août. Reste l'incontournable problème : avoir quelque chose à dire et donc à écrire, ce qui est, somme toute, assez rare. Aujourd'hui, pas plus qu'hier, je n'ai matière à rédiger un billet qui soit porteur d'informations, ce qui représente le minimum lorsqu'on tient un blog. Évidemment, révéler que je suis en compétition avec moi même, peut être considérer comme une information, mais ce n'est certainement pas un apport capital pour l'intelligibilité du monde. Quoique... Si l'on prend en compte les informations que la presse, et, plus généralement, les médias diffusent à longueur de temps, cette annonce — inscrire au moins 30 billets —, au regard des inepties dont nous abreuvent continuellement les journalistes, ne semble pas si anodine. D'autre part, je ne vois pas pourquoi ma parole devrait paraître moins importante que celle, par exemple, d'un éditorialiste d'un quotidien quelconque. Tout dépend du point de vue du lecteur. Pour BBL et mes animaux, un billet comme celui-ci a beaucoup plus d'intérêts que ce que peuvent écrire Natalie Nougayrède, ce soir, dans l'édito du Monde : « La preuve en est désormais apportée. De manière scientifique et irréfutable. Des armes chimiques ont bel et bien été employées en Syrie » ou Pierre Rousselin, ce matin, sur Le Figaro : « Le modèle turc en question ». Que représentent des infos sur la Syrie et la Turquie, pour BBL et mes animaux, en comparaison d'un billet qui parle de leur foyer, si cher à leur coeur ? Hein !?! Donc ce post a toute sa raison d'être. N'est-ce pas ?

vendredi 31 mai 2013

Graphomanie II

J'écrirai peut-être un autre billet avant minuit, mais c'est peu probable. On peut donc considérer que ce billet représente la dernière publication de ce vilain mois de mai, et de cette non-moins vilaine semaine, faite de travail intensif. J'ose accoler "intensif' au terme "travail", parce qu'il ne s'est pas passé une seule journée, depuis vendredi dernier, sans que je ne rédige un billet pour Horizon. Cette performance doit être respectueusement saluée. Mais d'un autre côté, ce remarquable travail a, pour moi, quelque chose d'inquiétant : je redoute de verser dans la graphomanie. On ne sait jamais ! Je prends des risques. Toujours est-il, que, d'ores et déjà, mai 2013 s'inscrit au troisième rang des mois qui, sur Horizon, ont connu le plus de publications. Bien entendu, je ne peux rien prédire quant à la cadence d'écriture pour les textes qui s'ajouteront dans les semaines à venir. Je ne sais pas encore si je tiendrai à ce rythme effréné tout au long du mois de juin. Je ferai de mon mieux.

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