Le fichier EXIF indique 02/08/2009 13:56:16 pour la photo ci-dessus, alors que la suivante a été faite quelques secondes auparavant.
On est au mois d'Août, et contrairement à la doxa, qui voudrait que le ciel de Montpellier soit toujours bleu en été, on devra reconnaître que c'est une fausse représentation. C'est seulement un stéréotype sur le climat de la région. D'ailleurs Weather Underground prévoit de nouveaux orages en fin de semaine.
A l'heure où je rédige ces mots - 14:15:34 - de magnifiques nuages dérivent lentement en provenance du sud-est. Weather Underground annonce encore de la pluie pour la nuit prochaine. Tant mieux ! Ça empêchera tous ces cons, qui s'installent sur leurs balcons pour picoler au coucher du soleil, de nous les briser avec leurs rires forcés de vacanciers qui se veulent à tout prix heureux. Ce que j'aime avec l'orage, c'est que les borrachos sont obligés de s'abrutir au pastis à l'intérieur, dans leurs appartements ; aussi, on les entend beaucoup moins beugler que lors des belles soirées d'été.
Ces ivrognes me fatiguent !
Cela faisait des mois que je ne m'étais pas intéressé à la scène régionale. En déroulant le PDF, j'ai failli vomir mon p'tit déj' : une pleine page de sport en une et des faits divers sur toutes les autres pages.
Mais des faits divers comme il ne peut n'y en avoir que dans cette région à la con : des histoires ridicules provoquées par des gens stupides, racontées dans un français approximatif, parce que les journalistes du Midi Libre sont au niveau des "évènements" qu'ils rapportent.
Quelle misère !
C'est donc avec cette note que va s'achever le mois de Juillet 2009. Un mois qui sera celui d'un record, puisque je pense que c'est la première fois, en cinq ans, que je publie 37 posts sur un même blog au cours d'une telle période. Bien sûr un record n'existe que pour être battu.
Une simple note, très courte, qui ne reflétera que la trace de mon passage rapide sur le dashboard de ce blog. Je colle pour l'occasion une petite image faite, en deux ou trois mouvements, avec Pixia et je raccroche ma ligne ADSL. La nuit n'est pas très avancée, mais j'en ai assez. J'ai mon compte !
Ma mère ne doit pas vraiment se rendre compte de la manière dont je vis les choses. Ce n'est que ce soir qu'elle m'a appris, au téléphone, la mort de ma cousine Isabelle, à peine plus âgée que moi. Son décès remonte à l'année dernière. Ma mère l'avait appris, mais ne m'en avait pas parlé.
Ma mère ne sait pas que j'aimais beaucoup Isabelle. Je ne lui ai rien dit. Seule BBL le sait. Passa la vida...
De temps en temps, j'ouvre une photo qui représente un paysage comme celui-ci et, pour une durée de quelques secondes, mon esprit se transporte ailleurs.
Je suis en pleine phase "souvenir" en ce moment. Ces commémorations vont finir par me coller le blues.
"La salle Francophone - Un endroit où on partage le contenu Francophone. Aussi pour apprendre." [via l'indispensable jérôme Flipo ;-) ] - narvic from BookmarkletC'est de cela dont je parlais hier sur SCH 2009. Bien entendu "l'indispensable jérôme Flipo" léchera à son tour le cul d'un autre "indispensable" quelconque. Ça n'arrête pas ! C'est comme ça sur la plupart des blogs français ; ça déborde sur Twitter et maintenant sur Friendfeed, parce que ces connards viennent de découvrir cet outil. Et, bien entendu, les léchouilleurs vont se regrouper dans "un endroit où on partage le contenu Francophone". Comprendre que le troupeau va se rassembler dans la bergerie francophone. Pov' moutons francophones !
En lisant Rob Reimen, j'ai appris qu'au pied de la statue de la Liberté est gravé un poème d'Emma Lazarus :Une femme puissante avec une torche, dont la flammeVu la renommée de la "femme puissante", c'est quelque chose que j'aurais du savoir depuis longtemps. Je ne sais pas comment j'ai pu ignorer cela jusqu'à maintenant. Pourtant, malgré la notoriété de cette statue, qui s'appelle officiellement Liberty Enlightening the World [La liberté éclairant le monde], je suis persuadé que, tout comme moi, peu de gens savent qu'elle représente la Mère des exilés.
Est la foudre emprisonnée, et son nom
Mère des exilés.
Enfin, je dis ça mais je n'en sais rien. En réalité, j'étais peut-être une des rares personnes à ne pas le savoir. Il faudra que je pense à interroger les gens dans mon entourage à ce sujet, bien que cela ne serve en aucun cas de véritable sondage.
Je n'ai pas posté sur Twitter aujourd'hui, pas la moindre phrase. Par contre, en jetant un oeil sur les followers, j'ai eu une intuition : le montpelliérain qui, il y a 2 ou 3 jours, avait mis mon Twitter en following et que, par politesse, j'avais placé en followers avait du se rétracter entre temps, une fois qu'il avait su que je le suivais. Et, ça n'a pas raté : vérification faite, c'est bien ce qui s'était passé. Sur Flickr, parmi mes 256 contacts, je n'ai accepté qu'une seule personne de Montpellier, sachant qu'elle est d'origine canadienne. C'est la même règle que j'appliquerai dorénavant pour Twitter : aucune personne de Montpellier ou de cette région n'entrera dans la liste "following". C'est simple et ça permet de conserver le sourire.
Riemen parle de son amitié avec Élisabeth, la fille de Thomas Mann, et d'une rencontre à New York, au River Café, avec un ami cher à cette dernière, Joseph Goodman, un grand musicien, fou de l'immense poète Walt Whitman. J'aime beaucoup Walt Whitman que j'avais découvert après avoir vu l'excellent film de Jim Jarmusch : "Dawn by law". Je regrette seulement de ne jamais avoir lu Thomas Mann. Aussi, je me suis promis de me lancer très bientôt dans la lecture de cet illustre auteur. En attendant, j'en suis à la page 44 de "La noblesse de l'esprit", un livre qui débute de manière fort intéressante. Je me trouve juste à l'endroit où Riemen entame un chapitre sur Baruch Spinoza. J'adore !
Hier, j'ai consacré dans la soirée un long moment à mettre en forme une page HTML. Je l'ai ensuite publiée sur "Traverses". Cette nouvelle page qui donne une idée de l'atmosphère qui règne dans le Quartier des Universités situé au nord de Montpellier. 12 photographies faites en plein milieu du mois de Juillet, au moment où la plupart des habitants sont en vacances. C'est une des meilleures périodes de l'année.
C'est un portrait inédit de la France écrit en 1941, au coeur des années sombres dont Sylvie Pierre-Brossolette du magazine Le Point parle en ces termes : "Ce court livre, édité par L'Herne, se lit aujourd'hui avec émotion, tant les accents de lucidité et de pessimisme auxquels cet auteur nous a habitués font réfléchir sur les ressorts profonds d'un pays à la fois jouisseur et désespéré. Cet amoureux de la France, né en 1911 en Roumanie, mort à Paris en 1995, au passé sulfureux, dissèque à sa façon les grandeurs et petitesses d'une nation qui le fascine."Ces extraits sont à lire sous le titre : Le grandiose désastre français.
Des conditions météo suffisamment exceptionnelles pour cette région au climat pourri que je me devais de signaler. Étant donné que la ville s'est presque vidée de sa population de culs terreux prétentieux et hargneux, je ne peux que louer le ciel pour avoir vécu cette situation en tout point remarquable.
C'est Tommy qui va être déçu, lui qui espérait assister ce soir à son premier concert. Un concert qui devait être donné par le célèbre groupe de country music Double Jack's, en plus ! I'm a creep !