lundi 22 novembre 2010
Welcome Schnoo
Emprisonnée dans la cage prêtée par H., c'est vers 15:30 h que la petite Schnoo a passé la porte du 205. Libérée dans l'appartement, son interminable errance dans le périmètre de la résidence, qui durait depuis cinq ou six ans déjà, touchait à sa fin. Elle n'aura plus à chercher refuge d'un jardin à l'autre, à fuir les chiens le coeur battant, à se protéger comme elle le pouvait des intempéries, à éviter les voitures, à respirer le gaz des pots d'échappement, à craindre les passants. Pat a été très surpris de retrouver Schnoo. Il n'avait pas revue sa petite soeur d'infortune depuis le printemps dernier, depuis le 23 Avril, exactement. Pat va peut-être moins bien dormir cette nuit parce que Schnoo ne connaît pas encore les règles de la maison. Aussi, Pat va devoir passer quelques temps à expliquer à Schnoo comment se conduire dans les jours à venir. Schnoo est une fille intelligente, c'est à cette qualité là qu'elle doit sa survie. Elle s’adaptera très vite. Bienvenue Schnoo !
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10:07:00 PM
dimanche 14 novembre 2010
Miracles
Le temps de confectionner un sandwich et de le dévorer, j'ai écouté d'une oreille distraite la radio. Des journalistes, des experts, des politologues parlaient, sur un ton solennel, compassé, cérémonieux, du remaniement ministériel qui vient d'avoir lieu. Pat, assis sur un siège à mes côtés, secouait sa tête d'un air désolé. Il se demandait comment je pouvais écouter ça, sans avaler de travers. Au cours de la journée, je n'avais pas pris le temps de lire les titres de la presse nationale, via Google News. Aussi, je découvrais l'affaire du jour. Mais, visiblement, ça n'intéressait pas Pat. Et, honnêtement, ça ne m'intéressait pas non plus. Alors, la dernière bouchée du sandwich ingurgitée, j'ai cherché une station qui diffusait un programme plus en accord avec la crème caramel que je prévoyais de déguster. Au grand soulagement de Pat, qui écoutait attentivement, je suis tombé sur Age Of Miracles, un excellent morceau de Chuck Prophet. Dès les premières notes, Pat, ayant aussitôt reconnu l'un des ses morceaux préférés, s'est mis à fredonner. Un véritable miracle venait de se réaliser : le répugnant marécage de la politique était subitement remplacé par les sables sucrés de l'Océan Pacifique.
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9:11:00 PM
mercredi 10 novembre 2010
Pat n'aime pas les modernes
J'ai publié un billet, Flickr, mon ami, sur SCH 2009. Ce blog est resté à l'abandon pendant plus de deux mois. C'est peut-être parce que les températures ont sensiblement chuté que je retrouve le goût d'écrire, de me tenir assis, occupé à pianoter sur le clavier du PC, à proximité du radiateur allumé en fin d'après-midi. Pat a vivement applaudi en me voyant brancher le chauffage. Puis, il m'a confié que, pour lui, la meilleure façon de se réchauffer, c'est de jouer avec BBL. Il est impatient de la voir rentrer à la maison. Alors, pour lui faire passer le temps, en attendant que BBL revienne à Montpellier, je lui lis des passages de La Généalogie de la Morale, du Gai Savoir ou du Zarathoustra. Pat, qui pourtant n'a rien d'un bovidé, aime ruminer les aphorismes de Nietzsche. Pat n'aime pas les écrivains d'aujourd'hui, ces squelettes de poissons d'eaux saumâtres, ces cadavres-vivants inconsistants. Il ne veut même pas y goûter. Je le comprends. Pat et moi, nous aimons les choses qui remplissent l'estomac. Nous détestons la cuisine moderne et personne mieux que Nietzsche ne prépare les opulents tajines allemands que nous aimons tant dévorer, pour les ruminer paisiblement, ensuite, affalés sur la canapé, tout en sirotant du lait frais, du thé ou du café.
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9:10:00 PM
lundi 8 novembre 2010
Vladimir
Le petit Vladimir s'est fait piéger, hier soir. La porte grillagée de la cage d'H. s'est refermée sur lui. Il sera stérilisé, vacciné, tatoué. Il ne vagabondera plus comme il l'a fait pendant ces deux années passées.H. l'hébergera chez elle, à la campagne. Il sera choyé. Il vivra bien moins dangereusement. C'est cette perspective qui me console un peu. Le petit Vladimir va me manquer. Il me manque déjà.
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8:11:00 PM
lundi 1 novembre 2010
Courte nuit
Je suis devant l'écran du PC depuis 04:00 AM. Je me suis levé parce que je n'avais plus sommeil. Bizarrement, Pat ne m'a pas suivi lorsque j'ai quitté la chambre. Il doit avoir encore quelques réserves dans l'estomac.J'ai regardé avec horreur et fascination des photos satellites sur Google Maps montrant quelques lotissements résidentiels implantés au sud ouest de la Floride : ravages du collectivisme.Pat vient de se lever. Il hurle pour me signifier, comme tous les matins à cette heure-ci, qu'il est affamé. Ce post prend donc fin ici. On va déjeuner.
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5:10:00 AM
dimanche 31 octobre 2010
Rires sous l'Empire du Bien
BBL m'a offert en début de semaine les Essais de Philippe Muray. Depuis, BBL, Pat et moi nous passons de bons moments à hurler de rire chaque fois que ma chérie s'empare de l'épais volume pour en lire des passages à haute voix. Ce qui se produit plusieurs fois par jour. "La perspective de pouvoir me désolidariser encore de quelques-unes des valeurs qui prétendent unir tant bien que mal cette humanité en déroute est l'un des plaisirs qui me tiennent en vie", disait Muray. C'est le plaisir de lire ce genre de littérature qui nous permet, à nous trois, d'aller plus loin dans le refus de nombreuses valeurs actuelles que la doxa rabâche sans relâche. A commencer par la tolérance, la transparence, la résistance, la solidaristance, la sécuristance, la citoyennance, la travaillance, la grèvistance, la vacance, la bonheurance, la gastronomistance, l'oeunologistance, la voyageance, la culculturance, la poésistance, la technoécolonanoscience et toutes ces choses hyper-modernes, mais pourtant déjà bien rances, qui submergent la vie politique, merdiatique. Le rappel quotidien de ces valeurs moisies, inévitables dans les conversations mondaines, ruminées à longueur de temps par des troupeaux de blogueurs, empoisonne l'existence. Bien entendu, ce ne sont pas les quelques rares écrivains de la trempe de Muray qui mettront fin au cauchemar climatisé dans lequel la société s'est embarquée au siècle dernier. Mais des textes comme les siens permettent de respirer un peu d'air frai, de rigoler. Une larme roule sur le mur de cristal.
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4:01:00 PM
lundi 18 octobre 2010
Jamais plus, toujours moins
La règle absolue est de rendre plus que nous n’avons reçu. Jamais moins, toujours plus. La règle absolue de la pensée est de rendre le monde tel qu’il nous a été donné – inintelligible. Et, si possible, de le rendre encore un peu plus inintelligible.Je suis en train de lire une série d'hommages rendus par une pléiade d'artistes et intellectuels américains, au lendemain de la mort de Baudrillard qui a connu Outre Atlantique une immense renommée, bien supérieure encore à l’écho qu’il eut en France. Ce qui ne me semble pas tellement surprenant puisque, dans ce pays, ce sont des protoplasmes comme Onfray, BHL, Enthoven - découvert la semaine dernière -, Maffesoli ou E. Badinter qui font office de penseurs. Les Johnny Hallyday de la pensée. Triste situation, triste spectacle. Baudrillard avait bien vu la fonction séductrice de la simulation dans les médias, et bien compris que les masses ne sont en rien victimes d’une idéologie dominante, mais complices de la pourriture qui ronge la société, au point de la rendre totalement transparente et parfaitement intelligible. Rien d'étonnant, puisque qu'aucun de ces rapiats ne veut rendre plus qu'il n'a reçu mais cherche, au contraire, à capter, pour le thésauriser jalousement, le moindre don. Aussi, le monde rétrécit de jour en jour. Plus je me débats contre cette sensation d'étranglement, plus je suffoque.Jean Baudrillard - Le crime parfait
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9:31:00 PM
dimanche 10 octobre 2010
Nous sommes le 10/10/10
Nous sommes le 10/10/10. Cette date particulière est l'unique cause qui m'incite à fabriquer un billet. J'aurais pu prendre pour prétexte le fait que le département de l'Hérault soit classé en en alerte orange, ce qui pourrait représenter quelques chose d’événementielle, mais qui est, en réalité, surtout en cette saison, une situation météorologique des plus banales. Je suis même surpris que cette maudite ville n'ait pas encore été inondée, ce qui arrive régulièrement dès que l'automne s'annonce.Comme, depuis deux jours, le ciel est bien nuageux, et que, depuis ce matin, la pluie n'a presque pas cessé de tomber, Pat et moi, nous n'avons rien fait de plus aujourd'hui que de nous traîner d'un canapé à l'autre en cherchant, sans y parvenir vraiment, à oublier que nous étions en train de vivre la première journée véritablement pourrie depuis le printemps dernier. Résigné, j'ai dessiné quelques nuages de mots en utilisant Wordle, un outil sur lequel j'ai, par hasard, remis la main alors que je l'avais recherché, il y a quelques jours, sans parvenir à le dénicher. Pat a trouvé ça assez intéressant. J'ai expédié quelques captures d'écrans de ces beaux nuages de mots à BBL qui nous a renvoyée, par mail, plein de jolis mots bleus ciel, jaunes soleil.
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10:04:00 PM
dimanche 26 septembre 2010
Always The Sun
Temperature: 15°C | Humidity: 28% | Pressure: 1009hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: NNW | Wind Speed: 22km/h
Je n’arrive pas à y croire : la semaine dernière nous étions encore en été, je n’imaginais pas que j’allais si rapidement me mettre à grelotter. Pat va devoir s’habituer à vivre avec les portes-fenêtres fermées.Pour lui faire oublier la sensation d’être incarcéré, je lui fais défiler sur l’écran les photos que BBL nous a expédiées. On découvre son quartier, un lotissement situé dans un endroit boisé de chênes, parcouru de rues bien asphaltées bordées de trottoirs bien propres – nulles poubelles éventrées, débordantes ou renversées -, le long desquelles s’alignent de petites maisons bien blanches surmontées de toits ardoisés à forte pente. BBL habite maintenant loin de la zone sinistrée que représente la région de Montmerdier.Pat me demande si, nous aussi, nous émigrerons, un jour. Il veut savoir quand est-ce que nous fuirons le tiers-monde pour rejoindre BBL, et prendre, ensemble, la clef des champs. Pat ne comprend pas que, lui et moi, soyons considérés par les voisins comme deux possibles gredins, repoussés aux marges de la Bonne Société, accusés d’être irrigués d'un sang impur, coupables d’êtres porteurs d’un ADN étrange qui s’apparenterait à celui de la horde des Junkies disparus. Mais Pat est encore un peu trop jeune pour vraiment prendre conscience de tout ça. Il sait seulement qu’un jour, BBL, lui et moi, fatigués d’avoir trop souvent croisé sur notre chemin la race des citoyens civilisés, nous finirons par nous évader. J’ai rassuré Pat en lui disant que nous irons vivre dans un pays où le plus proche voisin sera à des années-lumière de l’endroit où nous habiterons, un pays où même l’eau chaude n’aura toujours pas été inventée, une contrée fertile où il ne viendrait jamais à l’esprit de personne d’élaguer une haie ou bien de répandre du compost - avec ou sans agrumes - dans la nature. J’ai décrit à Pat un univers sans média pour colporter des fadaises et des insanités. J’ai parlé d’un paradis sans voisins, sans bricoleurs, sans sportifs et sans touristes. A l’évocation de cette terre promise, Pat s’est lové sur la couette entre deux oreillers. Il m’a dit que je pouvais laisser les portes-fenêtres fermées.
Je n’arrive pas à y croire : la semaine dernière nous étions encore en été, je n’imaginais pas que j’allais si rapidement me mettre à grelotter. Pat va devoir s’habituer à vivre avec les portes-fenêtres fermées.Pour lui faire oublier la sensation d’être incarcéré, je lui fais défiler sur l’écran les photos que BBL nous a expédiées. On découvre son quartier, un lotissement situé dans un endroit boisé de chênes, parcouru de rues bien asphaltées bordées de trottoirs bien propres – nulles poubelles éventrées, débordantes ou renversées -, le long desquelles s’alignent de petites maisons bien blanches surmontées de toits ardoisés à forte pente. BBL habite maintenant loin de la zone sinistrée que représente la région de Montmerdier.Pat me demande si, nous aussi, nous émigrerons, un jour. Il veut savoir quand est-ce que nous fuirons le tiers-monde pour rejoindre BBL, et prendre, ensemble, la clef des champs. Pat ne comprend pas que, lui et moi, soyons considérés par les voisins comme deux possibles gredins, repoussés aux marges de la Bonne Société, accusés d’être irrigués d'un sang impur, coupables d’êtres porteurs d’un ADN étrange qui s’apparenterait à celui de la horde des Junkies disparus. Mais Pat est encore un peu trop jeune pour vraiment prendre conscience de tout ça. Il sait seulement qu’un jour, BBL, lui et moi, fatigués d’avoir trop souvent croisé sur notre chemin la race des citoyens civilisés, nous finirons par nous évader. J’ai rassuré Pat en lui disant que nous irons vivre dans un pays où le plus proche voisin sera à des années-lumière de l’endroit où nous habiterons, un pays où même l’eau chaude n’aura toujours pas été inventée, une contrée fertile où il ne viendrait jamais à l’esprit de personne d’élaguer une haie ou bien de répandre du compost - avec ou sans agrumes - dans la nature. J’ai décrit à Pat un univers sans média pour colporter des fadaises et des insanités. J’ai parlé d’un paradis sans voisins, sans bricoleurs, sans sportifs et sans touristes. A l’évocation de cette terre promise, Pat s’est lové sur la couette entre deux oreillers. Il m’a dit que je pouvais laisser les portes-fenêtres fermées.
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9:23:00 PM
mardi 21 septembre 2010
Fin de l'été
Dans moins d’une heure, l’été 2010 aura pris fin. Ce matin j’ai sorti un pull-over du placard, un vêtement que je n’avais pas eu à porter depuis plus de trois mois. Avec Pat , on discute de la meilleure manière de passer en mode hibernation. Pat craint que le stock de boites de pâtés et de sacs de croquettes ne soit pas suffisant pour affronter les rigueurs de l’hiver. Si je l’écoutais, il me faudrait en commander une demi-tonne chez Royal-Felix, sans oublier quelques palettes de fines et moelleuses tranches de dindes dorées au four. Pat est un fin gourmet. BBL n’a pas les mêmes préoccupations que Pat. Elle se demande simplement comment tenir le coup jusqu’à la fin de l’année universitaire sans succomber au burn-out.Je fais ce que je peux pour tenter de rassurer Pat et BBL en notant toutes leurs appréhensions, disant que je vais examiner la situation de près et trouver une solution à chaque problème. Je leur explique qu’il suffit de réfléchir plus pour penser plus, que j’ai beaucoup appris en suivant la politique et les méthodes du gouvernement dernièrement, et qu’on trouvera bien un bouc émissaire avant l’hiver…
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11:04:00 PM
mercredi 15 septembre 2010
When you scan the radio
BBL, qui nous avait rejoint samedi dernier, est repartie très tôt hier matin. J'ai doublé les rations de Pat pour essayer de le consoler de ce départ. Mais rien n'y fait. Affichant une triste mine, il déambule d'une pièce à l'autre. Alors, pour égayer l'atmosphère, pour que Pat retrouve la sensation des bons moments passés à jouer avec BBL, jusqu'à en perdre le souffle, je lui repasse Such Great Heights par The Postal Service. BBL apprécie particulièrement ce morceau d'electropop. Seuls deux musiciens, Ben Gibbard [vocals, guitar] et Jimmy Tamborello [electronics] composent cette formation. Give Up, sur lequel s'inscrit Such Great Heights est un bon album réalisé en février 2003. Iron & Wine reprendra Such Great Heights l'année suivante. Mais BBL, Pat et moi nous préférons la version originale. Et, j'entends maintenant Pat fredonner : And when you scan the radio / I hope this song will guide you home...
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4:11:00 PM
vendredi 10 septembre 2010
Run run run away
Pat déteste que je lui colle de la pommade dans les oreilles. Pourtant, il faut que je guérisse son otite. Je passe beaucoup de temps à la persuader de se laisser faire, jusqu'à ce que je parvienne à l'immobiliser pour le soigner : une opération qui ne dure pas plus d'une demie-minute. Malgré ça, une fois les soins finis, Pat est capable de me faire la tête pendant plus d'une heure. Il voit en moi un véritable tortionnaire. Il me fuit si je tente de l'approcher. Heureusement, lui et moi, nous finissons toujours par conclure une paix fraternelle. Je sais que Pat aime la musisque. Il me suffit de faire jouer quelques bons morceaux pour dissiper sa mauvaise humeur. Il y a deux jours, Pat m'a confié qu'il appréciait beaucoup What Part Of Forever de Cee Lo Green. C'est particulièrement l'intro qui lui plaît, lorsque Cee Lo se met à siffler. Alors, ce soir, ce morceau est passé plusieurs fois, en boucle. Run run run away so lost lost never comin...
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8:46:00 PM
ARTDOXA
Dans la nuit, je me suis inscrit sur ARTDOXA, the community for contemporary art, artists and audience. Ce site construit par Jonathan Meese est basé en Allemagne. C'est une véritable réussite, tant sur le plan ergonomique qu'esthétique. Après avoir découvert cette communauté, dans la soirée, je n'ai pas hésité à la rejoindre car la plupart des membres d'ARTDOXA - une quarantaine - ont un bon niveau artistique, ce qui est assez rare s'agissant d'autres communautés de ce type. Il se trouve que, généralement, sur la plupart des sites communautaires qui regroupent des "artistes", les pièces intéressantes sont noyées sous un fatras de choses innommables. Je n'ai publié que deux collages pour le moment. C'était l'occasion de mettre à l'épreuve mes deux dernières réalisations, d'autant plus que BBL m'avait vivement encouragé après les avoir visionnées. J'ai donc été très content de découvrir, ce matin, au réveil, que les deux collages, Summer 57 et Sister Morphine, avaient été cinq fois additionnés dans la rubrique "Favorites". Aussi, je pense que d'autres collages, peintures digitales, ou bien quelques photos, ne tarderont pas à suivre sur ce site.
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2:39:00 PM
Sans trace
BBL a fêté son anniversaire, hier. Pat et moi, nous lui avons expédiés une carte postale digitale. BBL rentrera demain pour passer deux ou trois jours avec nous.J'ai constaté, ce matin, avec une certaine tristesse, que le petit Canon, qui donnait déjà quelques signes de faiblesse, avait définitivement rendu l'âme. Il m'avait fidèlement accompagné, pendant de nombreuses années, dans tous mes déplacements, puisque je le glissais dans une poche du blouson à chaque sortie. Je trouverai peut-être un moyen de le ressusciter.
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2:02:00 PM
dimanche 5 septembre 2010
Conversations
Depuis vendredi dernier, je n'ai pas publié le moindre petit billet : aucun de mes blogs n'a été mis à jour. Je me suis seulement contenté de faire du copier|coller pour alimenter NOTESU. Le week-end est passé sans même que je n'y prête attention. Je ne sais pas trop à quoi j'ai occupé mon temps, en dehors des longues conversations que j'ai eu, au téléphone, avec BBL et celles que j'ai eu, en face à face, avec Pat. Quand une conversation téléphonique avec BBL prenait fin, je m'empressais de la rapporter à Pat, aussi fidèlement que possible. Ce qui générait aussitôt un échange de commentaires, entre Pat et moi. Cette discussion, je la rapportais, en retour, à BBL. Les commentaires étaient alors commentés. Et, de nouveau, Pat était mis au courant : une nouvelle conversation en suivait... C'est comme ça que le week-end s'est déroulé. C'est pour ça que je ne l'ai pas vu le temps passer.
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11:04:00 PM
vendredi 3 septembre 2010
Hésitations
J'ai passé deux bonnes heures à essayer de faire tenir un collage, alors, qu'habituellement, une demie-heure de manipulations sur Photoshop me suffit amplement pour achever ce genre de composition. Mais, cet après-midi, malgré le temps passé, je ne suis pas parvenu à obtenir quelque chose de satisfaisant. C'est à dire que j'ai fini par enregistrer un fichier .psd et sa copie .jpg sans être tout à fait sûr que le collage réalisé puisse être intéressant.Je n'ai pas pu vraiment trancher sur ce point. Je voulais surtout en finir, d'autant plus que mes idées devenaient de plus en plus confuses. J'ai tout de même mis en ligne cette nouvelle image sur Eikasia. Et là, au moment de publier, c'est le titre qui s'est avéré difficile à trouver. Après de longues secondes de réflexion, j'ai opté pour Summer 57.
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11:19:00 PM
mercredi 1 septembre 2010
BBL est partie ce matin
La première journée de Septembre s'achève. BBL est partie ce matin, à 10:00 h. Depuis, Pat et moi nous sommes un peu désemparés. L'atmosphère dans l'appartement n'est plus celle de ces dernières semaines. On l'a vraiment ressenti au moment où la nuit est tombée. Le contenu de nos gamelles n'avait plus la même saveur. Du coup, on n'a presque rien mangé. Pat a passé la soirée dans la penderie, pendant que, de mon côté, je traînais sur le Web, mettais à jour quelques logiciels et reclassais une partie des photos faites au cours de l'été qui tire maintenant à sa fin. Quand Pat est s'est enfin décidé à sortir de la penderie, il est venu me confier que, pour la première fois depuis deux mois, il avait un eu un peu froid. Il m'a avoué avoir essayé différents pull-overs en prévision de l'hiver. Je lui ai dit que moi aussi, j'avais un peu froid. Pat et moi, nous sommes bien d'accord : la température a sensiblement chuté avec le départ de BBL.
at
11:54:00 PM
lundi 30 août 2010
Rétrospective
Puisque, je parle de Montmerdier et de photos sur le post précédent, autant rester dans la continuité, pour signaler quatres nouvelles publications d'images sur Songlines. Ce sont des photos de cette maudite ville datant de plusieurs années déjà.Mais comme, en ce moment, dans ce domaine, je ne produis rien de neuf, je remonte à la surface d'anciennes prises de vues que je n'ai jamais affichées ni sur Flickr, ni sur d'autres blogs auparavant.Il est fort probable que dans les semaines qui viennent les prochaines photos, que je placerai en ligne, toujours sur Songlines, ne seront pas tellement plus récentes que Station to Station, Hot Dogs in the City, Wheels ou Bac à Sable.
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10:03:00 PM
Fire
Plusieurs incendies se sont déclarés, aujourd'hui, dans l'Hérault. Je pense que la colonne de fumée qui passe à l'Est provient de l'incendie qui se situe juste au Nord de la ville, sur un secteur situé entre Juvignac et Grabbels. C'est ce que j'ai appris en consultant un bulletin de l'AFP.Vers 17:00 h, j'ai pris une photo de cette colonne de fumée qui se détache nettement sur le ciel d'un bleu intense, ce qui est souvent le cas, dans la région, quand souffle le Mistral.
at
9:34:00 PM
dimanche 29 août 2010
Crimson
Je viens d'installer, sur le PC, Crimson, une très belle police de caractères dessinée par Sebastian Kosch, avec laquelle je cite Baudelaire.Je ne compte plus le nombre de "fonts" récupérées, au fil des ans, sur le Web. Parfois j'utilise la police qui me semble adaptée à la thématique du texte. Une police du genre "typewriter" pour un article journalistique ou bien une police "garamond" pour un classique de la littérature, par exemple. Je ne sais presque rien de l'art typographique, mais je pense que je gagnerais à en apprendre un peu plus dans ce domaine, surtout après avoir lu la critique du livre de Jost Hochuli, Le détail en typographie.
at
4:21:00 PM
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