Ce n'est qu'au début de ce mois-ci que je me suis plongé dans la suite de l'oeuvre de Flanney O'Connor, alors que je pensais déjà
lire tous ses écrits dès le mois de mars. Ce matin, j'en suis à la 390ème page. Je lis, depuis hier, dans la nuit, son deuxième roman :
Et ce sont les violents qui l'emportent ; il est question du jeune Tarwater qui vit sous l'emprise de son grand-oncle fou et soi-disant prophète.
La Sagesse dans le sang, le premier roman de Flannery, lu précédemment presque d'une seule traite, est tout simplement excellent. L'histoire d'Hazel Motes, qui a fondé une église sans Christ et qui prêche, non pas dans le désert, mais à la sortie des salles de cinéma, est envoûtante. Ceci explique, en partie, pourquoi je passe beaucoup moins de temps à mettre à jour mes blogs. BBL qui pensait lire
Les Fous du roi de Robert Penn Warren, pendant sont séjour à Ajaccio, a finalement renoncé à cette idée : elle a encore trop de travail pour se consacrer à la lecture d'un roman. Pour elle, les vacances n'ont pas encore débuté. D'ailleurs, BBL se passera peut-être même de vacances cette année. Pat, c'est sûr, ne prendra pas de vacances : il ne veut faire aucune pause dans sa quête, soit la perfection dans l'Art de la Sieste. Inlassablement, il s'entraîne et met en pratique de très belles techniques, comme celles qui lui ont été enseignées pas les matous mexicains, lors de notre
séjour à Puerto Escondido. Pat travaille sans relâche. Quant à Schnoo, elle pense que l'été est une bonne période pour se laisser aller à la méditation, en s’allongeant lascivement sous les caresses du soleil qui inonde le balcon tous les matins. Sauf qu'elle ne médite pas toujours très longtemps : Pat, ne supportant pas l'idée qu'elle puisse attraper bêtement une insolation, la force régulièrement à prolonger ses extases méditatives à l'ombre, sur le tapis, à l'intérieur de l'appartement. De mon côté, j'aime que les quadrupèdes humains soient en vacances : la résidence est quasi déserte en ce moment, tous les bourrins de la création se sont agglutinés sur les plages puantes de la région. De temps à autres, quand j'y pense, je prie pour un petit tsunami.