vendredi 4 avril 2014

Capricorne

Horoscope du 3 au 9 avril 2014
Pour l’avenir prévisible, je t’engage à ne pas gaspiller trop de temps à contrer des bureaucrates et des donneurs de leçons. Evite les projets frustrants qui exigeront une discipline de fer. Ne compte pas même mettre tes papiers à jour, ranger ton tiroir fourre-tout ou planifier les cinq prochaines années de ta carrière. Attache-toi plutôt à vagabonder longuement sur des chemins qui ne mènent nulle part. Rêve d’un film épique sur l’histoire de ta vie. Flirte avec la paresse. Joue à des jeux innocents avec des gens sans ambition. Pourquoi ? Parce que les bonnes idées et les décisions sages te seront inspirées par le farniente — si tu n’éprouves aucune culpabilité à ne rien faire.

L'horoscope de Rob Brezsny

jeudi 3 avril 2014

Le temps sans âge


Ce matin, vers 10 h, j'ai récupéré, dans la boîte aux lettres, le bouquin de Marc Augé : Une ethnologie de soi : Le temps sans âge, commandé, hier, via Amazon. Je pensais le lire après en avoir fini avec le dernier essai de Peter Sloterdijk, Les lignes et les jours, entamé la semaine dernière ; mais, à l'heure du repas, en début d'après-midi, j'étais déjà arrivé au bout de la lecture d'Une ethnologie de soi. Je n'ai pas perdu mon temps. La critique (« ce petit livre est une merveille »), faite par Roger-Pol Droit, n'était donc pas mensongère. Il me reste à poursuivre Les lignes et les jours, mais aussi à finir Sous les yeux d’Occident, l'un des célèbres romans de Joseph Conrad que je lis en alternance avec les carnets de notes de Sloterdijk. Je me demande pourquoi je passe, quotidiennement, autant de temps sur le Web, alors que j'ai largement de quoi occuper ma puissante cervelle, sans parler de la fabrication de planches qui n'a pas cessé.

mardi 1 avril 2014

Rien

Je me creuse la cervelle pour essayer d'extraire quelques phrases qui pourraient remplir un peu d'espace, de quoi remplir un billet ; histoire de marquer le premier jour d'avril. Mais, je ne remonte rien, ou presque rien, à la surface. À l'évidence, je n'ai rien à dire. Alors, je me contenterai de cette petite centaine de mots pour poser le premier jalon et ouvrir ainsi la liste des billets qui seront publiés ce mois-ci. Je reprendrai peut-être le clavier, un peu plus tard, dans la nuit. Je vais creuser plus profond.

dimanche 30 mars 2014

Torture généralisée

À cause de ce changement d'horaires à la con, ma sieste a pris fin vers 18:30 h. Ce qui, en réalité, ne change rien pour moi, puisque je ne suis contraint par aucun emploi du temps, pas même celui des programmes radio ou TV, car je ne suis aucune émission radiophonique régulièrement et qu'il y a bien longtemps qu'aucun poste TV n'occupe un coin de l'appartement. Comme, par ailleurs, je n'ai jamais rendez-vous avec qui que ce soit, ce changement d'horaire n'a pas la moindre incidence sur mon comportement. Sauf, moralement et ponctuellement, quand, à cette occasion, je remarque que des millions de torturés acceptent sans broncher de se lever vers 04:00 AM, heure solaire, pour pouvoir se présenter, deux ou trois heures plus tard, sur leur lieu de travail. Il y a quelque chose d'assez révoltant à se représenter une telle situation. Je me demande toujours comment quelques proxénètes, ultras minoritaires, qui détiennent les clefs du pouvoir, peuvent aussi facilement exploiter des milliards d'individus sans que ça fasse trop de vagues à la surface de cette putain de planète. Soumissions volontaires. Véritable énigme.

Étrange satisfaction

Après avoir publié un billet sur Horizon, invariablement, j'éprouve une étrange satisfaction. Étrange, parce que démesurée au regard de la taille — un millier de signes — et de la qualité — ordinaire — du texte que je viens de rédiger. Ce sentiment trouve peut-être sa source dans l'impression d'avoir publiquement extériorisé une idée, une opinion, aussi banales soient-elles. Mais encore, étrange, parce que ce ne sont que les publications sur Horizon, et non sur l'ensemble de mes blogs, qui me procurent cette sensation. En y réfléchissant, je suis tenté de penser que c'est l'emploi immodéré d'un grand nombre de pronoms personnels, écrits à la première personne du singulier, qui engendre le plaisir inhérent à ces publications. Je, je, je... J'existe ! Absolument pathétique. Une sieste avec mes animaux s'impose. Ils savent parfaitement calmer mes émotions.

Ah ! Les planches


J'ai un peu ralenti, en fin de mois, la cadence de fabrication des planches destinées à être publiées sur Le jour ne se lèvera plus jamais. A un moment, j'ai même envisagé d'arrêter cette production, parce que s'était en train de tourner vers l'horreur esthétique. Si j'ai quand même continué, c'est parce que je suis assez curieux de savoir ce que cette accumulation totalement hétéroclite de compositions réalisées avec Photoshop pourra signifier sur une longue période — rien probablement. Je sais, sans l'ombre d'un doute, que tout ça prendra brusquement fin, un jour ou l'autre, et sans raison apparente. En attendant, je fabrique et je publie sans trop me poser de questions, d'autant plus que ça suscite encore l'intérêt de mes animaux.

samedi 29 mars 2014

De travers

Dernier billet écrit sous le régime des horaires hivernaux. Je ne me prononcerai pas sur le passage à l'heure d'été, qui aura lieu dans la nuit, parce que c'est quelque chose qui me met en rage lorsque j'y pense. Donc, passons directement à un autre sujet. N'importe quel autre fera l'affaire. Comme le fait, qu'il y a 5 ans, je lançais un nouveau blog : d'abord intitulé SCH 2009 et rebaptisé Traverses, par la suite. Or, Traverses est à l'abandon depuis le mois de juillet 2013. Pour un tas de raisons, je n'ai pas pris la peine de rédiger et publier, pour ce blog, un billet quelconque au cours des mois passés. L'une des raisons peut trouver sa cause dans le désintérêt total que je porte, aujourd'hui, à la marche du monde tel que la presse s'en fait inlassablement l'écho, alors que Traverses reflétait généralement mes humeurs, conséquences de ce que les médias pouvaient apporter comme informations ou pseudo informations. La ligne directrice de ce blog, l'angle de mes publications se sont ainsi brisés. Il me faudrait changer de thème pour pouvoir relancer Traverses. Mais, jusqu'à maintenant, je n'en ai pas éprouvé la nécessité. D'ailleurs, au fil du temps, de moins en moins de choses me semblent réellement nécessaires. Apanage de la vieillesse.

mardi 25 mars 2014

Insignifiant verbiage

Debout depuis 07:00 AM, je n'ai presque pas quitté des yeux l'écran du PC de toute la journée, alors que je sens venir la nuit avec la désagréable impression qu'aujourd'hui j'aurais parfaitement perdu mon temps. Cette sensation n'a rien d'extraordinaire, elle se répète assez fréquemment. Mais, ce soir, elle mobilise ma conscience au point d'en arriver à être écœuré par ce comportement stupide. J'en viens à regretter la période où les pannes de connexion ADSL m'obligeaient à utiliser le PC de façon différente, bien plus intelligemment. C'est surtout le fait d'avoir relancé un compte Twitter qui me pousse à perdre inutilement mon temps. Il n'y a rien de pire que les réseaux sociaux pour s'égarer, être désorienté et se mettre à marcher au milieu d'un troupeau de quadrupèdes humains qui filent droit vers l'abattoir. Je me demande ce qui me pousse à suivre, en ligne, cet incessant et si insignifiant verbiage. Le pire, c'est qu'il m'arrive d'y participer, alors que j'ai bien mieux à faire, ne serait-ce qu'une sieste en compagnie de mes animaux, loin d'être "bêtes" comme on le prétend.

mercredi 19 mars 2014

Pseudo hiver


D'un point de vue strictement astronomique, nous — les résidents de l’hémisphère nord — sommes en train de vivre le dernier jour de la saison hivernale. Mais, comme nous — les résidents de Montmerdier et des environs — n'avons pas eu d'hiver cette année, nous n'auront pas non plus de printemps. Alors, inutile de s'étendre sur ce genre de considérations. D'ailleurs, c'est bien connu, c'est inscrit depuis longtemps dans du registre des exclamations populaires : « Y a plus de saisons ! » C'est pour ça que j'aurais du m’abstenir de titrer mes dernières photos : Fin d'hiver. Mais, bon... Comme rien n'est plus ennuyeux que de titrer des images, je me contente, la plupart du temps, de la plus plate des banalités pour me débarrasser de cette fonction, pourtant utile quand, sur une liste, il s'agit de différencier les publications. Voilà, ce sera tout pour célébrer la fin de ce pseudo hiver. Le prochain billet sera publié au pseudo printemps.

samedi 15 mars 2014

Créativité

D'après les cognitivistes — entendez par là une certaine catégorie de psychologues —, l'animal humain se montre créatif soit tôt le matin, soit tard dans la soirée. Par créativité, cette variété de psychologues parle de ce que peuvent mettre en oeuvre les artistes, les scientifiques, les philosophes, les entrepreneurs, les architectes, etc., toutes ces espèces qui forment la surface lisse, brillante et gratinée de l'humanité. Donc, tout le monde n'est pas créatif, mais, de surcroît, pour le devenir il faut choisir son heure. Le problème, c'est que je ne nage pas dans le gratin et que mon horloge interne a, depuis longtemps déjà, rendu l'âme. Pourtant, je suis en mesure de produire un billet, tel que celui-ci — reflet d'une indéniable créativité —, en début d'après-midi. Je suis l'exception qui confirme la théorie des cognitivistes. Ils vont m'adorer.

Maigres résultats

J'avais abandonné Twitter depuis environ deux ans, mais j'ai réactualisé un compte dernièrement en ne listant que les timelines des individus polarisés sur la littérature. Cette affaire m'a diverti pendant quelques jours, mais ne m'a pas apporté grand-chose, car cela ne m'a permis de découvrir que très peu de sites ou de blogs intéressants. Alors que, pendant deux ou trois semaines, j'avais accumulé patiemment plus d'une centaine de comptes, les supposant aptes à m'orienter vers des vitrines exposants de la littérature digne de ce nom, j'en suis maintenant à opérer dans le sens contraire, c'est-à-dire à me défaire des comptes qui ne mènent nulle part, sinon vers des vendeurs de quincailleries pseudo littéraires et, quelques fois, vers de véritables déchetteries où s'amoncellent des merdes informes. Restera, au final, un certain nombre de comptes Twitter que je suivrai de loin, occasionnellement, pour avoir une idée de ce qui se produit de plus ou moins valable parmi les publications des textes en lignes, qui, somme toute, ne sont pas si nombreuses si l'on rapporte la totalité estimée de ces publications face à la masse de scripteurs francophones susceptibles d'aligner quelques phrases sur le Web, par ordinateur médié, en pianotant gentiment sur un clavier. Cette masse dont je fais partie. Wouai !

vendredi 14 mars 2014

9 de plus


Je me suis assis face à l'écran du PC, vers 09:00 PM. Le temps de sélectionner, retoucher et publier quelques images de Schwartzie, puis de remercier pour un #FF sur Twitter, il était déjà 11:30 h. Je ne voulais pas laisser finir cette journée sans avoir posté un billet sur Horizon, mais je devrai me contenter de ces deux phrases insignifiantes, car je n'ai plus assez d'énergie pour écrire un texte qui mériterait cinq minutes d'attention. J'ajoute tout de même une troisième phrase pour signaler que Le jour ne se lèvera plus jamais compte actuellement 79 planches, soit 9 de plus qu'au début de ce mois-ci. Je ferai mieux demain.

jeudi 13 mars 2014

Une goutte d'eau

Je ne me rappelais pas avoir rédigé ce qui suit : « Je crois que j'écris pour voir les heures se matérialiser. Comme écrire est quelque chose qui se fait de manière linéaire, chaque mot est le reflet d'un instant. Aussi écrire, c'est, pour moi, regarder couler le temps, le suivre des yeux, comme on regarde une goutte d'eau glisser le long d'une vitre, un jour de pluie. » Ça date du 20 mars 2009. Je me dis que, 5 années plus tard, mon état d'esprit vis-à-vis de mes écrits n'a pas changé. Depuis, les gouttes d'eau se sont tout simplement transformées en une étroite et sinueuse rigole.

mardi 11 mars 2014

L'instant propice

Je suis particulièrement content des deux images faites hier soir, Lundi soir, et publiées sur La Lumière incertaine du souvenir. D'autant plus content, que je n'ai eu qu'à soulever mon bras, tendre le Nikon vers le ciel et déclencher deux fois l'obturateur pour obtenir ces photographies. L'instant propice : une lumière rasante à la tombée du jour, un ciel océanique voilé par de longues vagues nuageuses, une demie-lune bien éclairée et contrastée, un petit avion à la silhouette noire bien dessinée, un pigeon qui se déplace rapidement. Et, ce que les images n'expriment pas, mais qui peut se deviner : le bruit assourdi, à peine audible, du moteur de l'avion mêlé aux faibles rumeurs de la ville. Pas un souffle de vent. Dans mon esprit, la musique de Bon Iver,Flume, l'un des meilleurs morceaux découvert sur Daytrotter, l'année dernière.

lundi 10 mars 2014

Lonely tonight

Alors que le soleil se couchait, je me suis dit qu'il serait temps d'envisager de laisser tomber le jihâd mineur, le combat avec les armes dans le monde extérieur, pour passer au jihâd majeur, le combat spirituel se livrant dans le champ intérieur de chaque homme, mais aussi dans un champ surnaturel aux dimensions cosmiques tel que le décrit Henry Corbin que j'ai lu ou relu, au cours de l'après-midi. L'heure est donc venue.
Assez de Little White Lies !
So please let me be lonely tonight,
For how many times I thought this was the life,
But I'm not so sure I even am alive.
Deer Tick

samedi 8 mars 2014

Nouvelle période

Si Schwartz a pu nous rejoindre au 4e, dans la matinée du Mercredi 5, ce ne fut plus possible dans la soirée, car les ouvriers, qui ont ravalés les façades de l'immeuble, avaient démonté, dans l'après-midi, la moitié supérieure des échafaudages qui permettaient, depuis le début de l'année, à ce petit animal de venir se faire nourrir régulièrement sur le balcon. Depuis mercredi soir, je nourri donc Schwartz en lui portant ses repas dans un coin du parc. Mes animaux sont désolés d'avoir à se passer de la présence, au 4e, de la petite acrobate au pelage noir, et moi aussi. Depuis jeudi, les travaux sont presque terminés. Le printemps s'est, maintenant, bien installé. Une nouvelle période commence.

mardi 4 mars 2014

Résistance


Ce qui est déplorable, lamentable, désolant quand on s'est mis en tête de tenir à jour son blog, c'est qu'on se voit contraint d'écrire, alors qu'on a presque rien à dire, la plupart du temps. Donc, résigné, on écrit ce qu'on peut ; on se dit qu'on résiste, histoire de se rassurer et de faire semblant de croire en Deleuze, ce grand délirant. Beaucoup de vent soufflant du Nord, ce matin. Un ciel bleu pâle parsemé de tous petits nuages informes, insignifiants. Saki et moi, nos regards orientés vers les rambardes du balcon, nous attendons Schwartz qui devrait être déjà là.

lundi 3 mars 2014

Timeline

Quand, un lundi matin, tu lis ce qui suit sur la timeline de ton compte Twitter, instinctivement tu poses ta main sur la crosse de ton revolver :
« Bonjour, mes piafs bigarrés de la Twittosphère! Je souhaite de tout coeur que, comme moi, vous vous leviez pour faire ce que vous aimez. »

dimanche 2 mars 2014

70 planches

Tout a commencé le 23 janvier dernier. Ce soir, je dénombre 70 planches affichées sur Le jour ne se lèvera plus jamais. 70 créations réparties sur 62 billets. Il me faudrait sûrement en virer plus de la moitié, sinon les ¾, pour que ce blog soit présentable. Mais je ne le ferai pas, car je veux m'en tenir à l'annonce faite, dès le début, disant qu'il faudrait considérer ces fabrications comme des essais, des brouillons, des ébauches. Je ne me souviens pas d'avoir renoncé à publier une seule de ces planches, une fois fabriquées, Photoshop refermé. Pour les planches pourries, celles qui ne valent rien ou pas grand-chose, je ne prends généralement conscience de leur misère esthétique que quelque temps après les avoir mises en ligne. C'est aussi vrai pour celles que je juge réussies, celles qui me procurent une certaine satisfaction, pourtant bien moins nombreuses. Ce sont les planches inscrites dans cette dernière catégorie qui m'incitent à continuer la fabrication presque quotidienne. Et surtout, je poursuis sur ma lancée, car ce blog divertit mes animaux. J'aurais pu rapidement me décourager, parce que, mis à part un commentaire, je n'ai jamais eu de retour sur ces publications. Ce ne sont pas les "Plus", que ces planches récoltent lors de leur passage sur Google Plus, qui me renseignent sur la façon dont elles sont appréciées. Je sais pertinemment que les "Plus" ou les "Like" en disent plus sur ceux qui ont cliqué que sur les publications en elles-mêmes. Ce dimanche, je n'ai pas créé la moindre planche, et donc rien publié sur LJNSLPJ. Mais la journée n'est pas encore finie. Peut-être qu'un nouvel affichage aura lieu avant minuit.

mercredi 26 février 2014

Entre Dos Aguas

Il est souvent près de minuit quand je pense à écrire un billet pour Horizon. Ce qui fait que, d’ordinaire, je renonce rapidement à cette idée, car je n'ai plus l'énergie nécessaire pour entreprendre une tâche qui me demande généralement beaucoup d'efforts. Aujourd'hui, je n'attendrai pas la nuit pour penser à écrire parce que je veux être sûr de laisser, ici, un repère chronologique en inscrivant une information entendue sur France Culture, à midi et demi : la mort de Paco de Lucia, hier à Cancún. Par le passé, la musique de Francisco Sánchez Gómez, de son vrai nom, m'a très souvent tenu compagnie. C'est aussi la seconde fois que je m'attriste sur le décès de FSG, car, par erreur, ma mère m'avait déjà annoncé, il y a quelques années, la mort du guitariste. J'aurais pu faire une photo de la statue de Paco de Lucia qui se dresse à l'entrée du port d'Algeciras, la dernière fois que je m'y suis rendu accompagné de BBL. Mais, je n'y avais alors pas pensé et c'est maintenant sans importance. Le ciel, qui était couvert et gris, ce matin, commence à se dégager. Le soleil est de retour. Saki et moi, nous guettons l'arrivée de Schwartz sur le balcon. Entre dos aguas.

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