dimanche 27 avril 2014
La Carte
Je suis encore sous le coup de l'émotion provoquée, ce matin, par la publication d'un billet composé de 2234 signes. J'ai un peu de mal à réaliser que je suis l'auteur d'un tel exploit. Il va falloir que je m'y fasse. C'est peut-être la création d'une planche représentant William S. Burroughs, un instant auparavant, qui m'a incité à écrire autant de mots. Je ne trouve pas d'autres explications. Demain, débute une nouvelle semaine, mais je n'ai, actuellement, aucun projet pour occuper dignement les jours à venir. Je pense finir la lecture du dernier roman de Michel Houellebecq, La Carte et le territoire, que j'avais entamé à sa sortie et que j'avais laissé tomber au bout d'une trentaine de pages. Je l'ai repris, il y a trois ou quatre jours. Je pense maintenant le lire jusqu'au bout. Ce n'est pas ce que j'ai lu de pire, mais le problème, c'est que Houellebecq ne m'apporte rien ou pas grand chose. Son texte n'a rien de révélateur à mes yeux. Son regard désabusé sur la société française est habilement retranscrit, la distance qui fait l'ironie de son discours est bien choisie, on y trouve de bons mots, mais son point de vue n'est pas en décalage suffisant avec le mien, ce qui fait que la lecture de ce roman ne m'emballe pas beaucoup. C'est le premier ouvrage de cet auteur que je lis, et je crois bien que ce sera le dernier. Je pense déjà au prochain livre que j'ouvrirai, sans savoir encore vers quel écrivain je me dirigerai, mais ça ne sera certainement pas un auteur encore en vie. Un bon écrivain est un écrivain mort ou presque !
at
11:18:00 PM
Clarification
Selon Virginia Woolf, l'art d'écrire s'apprend, car il « est au moins aussi difficile que les autres arts. Bien que les gens ne tiennent pas compte de ce genre d'éducation, peut-être parce qu'il est mal défini, vous verrez, en y regardant de près, que presque tous les écrivains qui ont pratiqué leur art avec succès l'avaient appris. » C'est une opinion que je partage. Je crois que l'art d'écrire demande un long apprentissage accompagné d'une volonté sans faille pour atteindre, ou plutôt, se rapprocher de ce but. Je n'ai jamais eu pour réelle ambition de faire de mon écriture un art véritable. Mes seuls soucis, lorsque j'ai commencé à écrire sur un blog, étaient d'ordre orthographique et syntaxique. Parce qu'un bon correcteur automatique facilite grandement la maîtrise de l'orthographe, je m'appliquais particulièrement à veiller sur la syntaxe. Je voulais avant tout que mes textes soient facilement lisibles. Dix ans plus tard, après avoir rédigé quelques centaines de billets, je considère que cet objectif est atteint. Je ne crois pas qu'un éventuel lecteur ait à se tordre les méninges pour déchiffrer le sens de mes phrases. Je suis maintenant trop vieux pour passer à l'étape supérieure, celle qui consisterait à faire de mon écriture un art. Bien sûr, comme 99,99 % des blogueurs, qui dans ce domaine n'ont jamais rien appris, je pourrais me bercer d'illusions, imaginer que je suis proche du Nobel de littérature. Encore faudrait-il, pour cela, que je puisse me faire à l'idée de devenir un écrivain ayant rendu de grands services à l'humanité. Mais, je n'ai aucune envie de me mettre au service de cette racaille. J'ai d'ailleurs suffisamment de travail avec mes animaux en me pliant humblement, tous les jours, à tous leurs desiderata. Ils me sont bien plus précieux que les sept milliards de petits cerveaux débiles qui peuplent la planète. Je ne serai donc pas invité à fréquenter les salons de l'Académie suédoise. Je n'ai aucun mal à renoncer à cette idée. Pourvu que mes textes soient clairs, presque aussi limpides que l'azur du ciel quand souffle le vent du Nord. Car écrire, c'est aussi une façon de déblayer les déchets moisis ou desséchés — selon l'humeur du temps — qui encrassent mes nobles pensées.
at
10:54:00 AM
mercredi 23 avril 2014
Quatre ans
C'était un vendredi, il y a exactement quatre ans, Pat venait se réfugier au 205. Cela faisait déjà un peu plus d'un an que nous nous connaissions. Pat et moi, nous avons passé la journée à parler du bon vieux temps. Schnoo et Saki ont largement participé à cette longue et agréable conversation. Nous sommes la bande des quatre. Absolument inséparables.
at
10:31:00 PM
mardi 22 avril 2014
Ma mission
Parce que le stock de victuailles, indispensable à notre survie est au plus bas, je vais rapidement me trouver dans l'obligation d'aller jusqu'au supermarché pour nous ravitailler. La perspective d'avoir à remplir cette mission me rempli d'effroi. L'idée de franchir la porte de l'appartement me glace le sang. Alors, je fais tout mon possible pour retarder ce moment fatidique. Et, pour cela, je n'hésite pas à relater, par écrit, mes hantises sur Horizon. J'en suis là... Putain de civilisation !
at
11:59:00 AM
dimanche 20 avril 2014
Caverne
Qu'il puisse se raconter des histoires, çà, je peux le comprendre. C'est cette capacité qui fait l'une des principales caractéristiques de l'homme. L'animal, toujours en prise avec la réalité, est beaucoup moins stupide et n'a surtout pas de temps à perdre avec de telles futilités. Que le quadrupède humain se raconte des histoires, d'accord ! La durée de son existence étant relativement longue, il lui faut bien occuper sa petite cervelle à quelque chose, une fois son ventre plein. Mais, ce que j'ai beaucoup plus de mal à comprendre, c'est comment il en arrive à croire à ses propres histoires, toutes ces fadaises produites par son imagination, ces balivernes qu'il confond avec ce que le monde est réellement. Pourquoi pousser si loin ce besoin d'aveuglement permanent, ce désir inexorable de se rouler inlassablement dans la fange malodorante de la caverne platonicienne ? Lisez un quotidien, allumez la radio, interrogez votre voisin et vous saurez immédiatement de quoi il est question, ici.
at
2:54:00 PM
vendredi 18 avril 2014
La vaisselle
Ce qu'il faut pour parvenir à faire la vaisselle, c'est s'efforcer à ne plus penser. Il faut mentalement se transformer en machine à laver.
at
6:09:00 PM
jeudi 17 avril 2014
Improductivité
Si la religion de l'Improductivité devait être inventée, je serai alors son premier prophète. Mes animaux, mes premiers disciples.
at
4:19:00 PM
mardi 15 avril 2014
Patience
Un très beau portrait de Saki au regard très expressif. Le plus jeune de mes animaux est vraiment magnifique. Un texte, publié dans l'après-midi, sur Noyau Fondamental. Avec Le Match, la liste des billets sur ce blogs s'allonge un peu, bien qu'elle ne soit pas très fournie. Noyau Fondamental a vu le jour le 15 avril 2013 — un an ! — et ne compte, pour le moment, que 27 publications. Ce qui prouve, sans appel, que je n'appartiens pas à la catégorie des graphomanes. Le printemps est bien installé sur la région et je ne peux m'empêcher de regretter l'hiver, période pendant laquelle le quadrupède humain est le moins enclin à emmerder son voisin. Heureusement, dans une dizaine de jours, les vacances débuteront et la majeure partie des locataires de la résidence ira se faire voir ailleurs. C'est, en tout cas, ce que, mes animaux et moi, nous espérons. Patience.
at
11:09:00 PM
lundi 14 avril 2014
7100 photographies
7100 photos faites, avec le Nikon J2, en 474 jours. Soit une moyenne de 15 images par jour. Avant l'avènement des caméras numériques, seul un photographe professionnel, ou un richissime amateur, pouvait se permettre de produire une telle quantité d'images sur un laps de temps équivalent. Ne serait-ce que de ce point de vue, le numérique a largement modifié la pratique des photographes amateurs. Sur Cloud Number Nine, dernière photographie publiée tout à l'heure, mais faite le jeudi 10, vers midi, sur la route au Nord de Montmerdier, après une courte virée en voiture qui m'a conduit à quelques kilomètres d'Ales. Très peu de circulation, ce jour-là, dans ce secteur. Un temps très agréable. Cette nuit, c'est la pleine Lune. Mes animaux et moi, nous sommes un peu tendus.
at
10:30:00 PM
samedi 12 avril 2014
Rafistoleurs
« Flirte avec la paresse », tel était le conseil de Rob Brezsny, la semaine passée. C'est ce que je me suis efforcé de faire, avec un certain succès. D'où le faible nombre de publications sur mes photoblogs et, surtout, le fait que je n'ai pas rédigé la moindre phrase pour Horizon. J'ai d'ailleurs pu remarquer que les bricoleurs ne sont pas nés sous le signe du Capricorne, ou qu'ils ne lisent pas Brezsny : au cours de la semaine dernière, ces cons-là s'en sont donnés à cœur-joie. Les petits cerveaux, qui peuplent le voisinage, ont rivalisé d'efforts dans le maniement des perceuses, ponceuses, marteaux et autres outils du genre, pour faire de notre vie — celle de mes animaux et la mienne — un enfer sonore. Être Français, c'est vouer une passion au bricolage. Parce que ce maudit conservateur est incapable d'innover, d'évacuer le passé pour réellement faire du neuf, il se donne l'illusion du progrès en bricolant. Alors, bien sûr, rien n'est jamais achevé, au moins pour un temps donné. Personne ne peut dire dans ce pays : « Voilà, c'est fait ! C'est tout neuf, tout beau, tout propre, ça tiendra pendant des années, flirtons dès à présent avec la paresse. » Non ! Son pauvre esprit paralysé par son amour pour l'Histoire, le Français aime conserver les ruines, vénérer les vieilles pierres. Il consacre ainsi sa vie au rafistolage sans fin. Toujours dans la demie-mesure. C'est le propriétaire d'un arpent de choux qui élève un troupeau de chèvres. Sombre idiot !
at
10:51:00 AM
vendredi 4 avril 2014
Capricorne
Horoscope du 3 au 9 avril 2014
Pour l’avenir prévisible, je t’engage à ne pas gaspiller trop de temps à contrer des bureaucrates et des donneurs de leçons. Evite les projets frustrants qui exigeront une discipline de fer. Ne compte pas même mettre tes papiers à jour, ranger ton tiroir fourre-tout ou planifier les cinq prochaines années de ta carrière. Attache-toi plutôt à vagabonder longuement sur des chemins qui ne mènent nulle part. Rêve d’un film épique sur l’histoire de ta vie. Flirte avec la paresse. Joue à des jeux innocents avec des gens sans ambition. Pourquoi ? Parce que les bonnes idées et les décisions sages te seront inspirées par le farniente — si tu n’éprouves aucune culpabilité à ne rien faire.
L'horoscope de Rob Brezsny
Pour l’avenir prévisible, je t’engage à ne pas gaspiller trop de temps à contrer des bureaucrates et des donneurs de leçons. Evite les projets frustrants qui exigeront une discipline de fer. Ne compte pas même mettre tes papiers à jour, ranger ton tiroir fourre-tout ou planifier les cinq prochaines années de ta carrière. Attache-toi plutôt à vagabonder longuement sur des chemins qui ne mènent nulle part. Rêve d’un film épique sur l’histoire de ta vie. Flirte avec la paresse. Joue à des jeux innocents avec des gens sans ambition. Pourquoi ? Parce que les bonnes idées et les décisions sages te seront inspirées par le farniente — si tu n’éprouves aucune culpabilité à ne rien faire.
L'horoscope de Rob Brezsny
at
10:44:00 PM
jeudi 3 avril 2014
Le temps sans âge
Ce matin, vers 10 h, j'ai récupéré, dans la boîte aux lettres, le bouquin de Marc Augé : Une ethnologie de soi : Le temps sans âge, commandé, hier, via Amazon. Je pensais le lire après en avoir fini avec le dernier essai de Peter Sloterdijk, Les lignes et les jours, entamé la semaine dernière ; mais, à l'heure du repas, en début d'après-midi, j'étais déjà arrivé au bout de la lecture d'Une ethnologie de soi. Je n'ai pas perdu mon temps. La critique (« ce petit livre est une merveille »), faite par Roger-Pol Droit, n'était donc pas mensongère. Il me reste à poursuivre Les lignes et les jours, mais aussi à finir Sous les yeux d’Occident, l'un des célèbres romans de Joseph Conrad que je lis en alternance avec les carnets de notes de Sloterdijk. Je me demande pourquoi je passe, quotidiennement, autant de temps sur le Web, alors que j'ai largement de quoi occuper ma puissante cervelle, sans parler de la fabrication de planches qui n'a pas cessé.
at
11:59:00 PM
mardi 1 avril 2014
Rien
Je me creuse la cervelle pour essayer d'extraire quelques phrases qui pourraient remplir un peu d'espace, de quoi remplir un billet ; histoire de marquer le premier jour d'avril. Mais, je ne remonte rien, ou presque rien, à la surface. À l'évidence, je n'ai rien à dire. Alors, je me contenterai de cette petite centaine de mots pour poser le premier jalon et ouvrir ainsi la liste des billets qui seront publiés ce mois-ci. Je reprendrai peut-être le clavier, un peu plus tard, dans la nuit. Je vais creuser plus profond.
at
10:43:00 PM
dimanche 30 mars 2014
Torture généralisée
À cause de ce changement d'horaires à la con, ma sieste a pris fin vers 18:30 h. Ce qui, en réalité, ne change rien pour moi, puisque je ne suis contraint par aucun emploi du temps, pas même celui des programmes radio ou TV, car je ne suis aucune émission radiophonique régulièrement et qu'il y a bien longtemps qu'aucun poste TV n'occupe un coin de l'appartement. Comme, par ailleurs, je n'ai jamais rendez-vous avec qui que ce soit, ce changement d'horaire n'a pas la moindre incidence sur mon comportement. Sauf, moralement et ponctuellement, quand, à cette occasion, je remarque que des millions de torturés acceptent sans broncher de se lever vers 04:00 AM, heure solaire, pour pouvoir se présenter, deux ou trois heures plus tard, sur leur lieu de travail. Il y a quelque chose d'assez révoltant à se représenter une telle situation. Je me demande toujours comment quelques proxénètes, ultras minoritaires, qui détiennent les clefs du pouvoir, peuvent aussi facilement exploiter des milliards d'individus sans que ça fasse trop de vagues à la surface de cette putain de planète. Soumissions volontaires. Véritable énigme.
at
10:40:00 PM
Étrange satisfaction
Après avoir publié un billet sur Horizon, invariablement, j'éprouve une étrange satisfaction. Étrange, parce que démesurée au regard de la taille — un millier de signes — et de la qualité — ordinaire — du texte que je viens de rédiger. Ce sentiment trouve peut-être sa source dans l'impression d'avoir publiquement extériorisé une idée, une opinion, aussi banales soient-elles. Mais encore, étrange, parce que ce ne sont que les publications sur Horizon, et non sur l'ensemble de mes blogs, qui me procurent cette sensation. En y réfléchissant, je suis tenté de penser que c'est l'emploi immodéré d'un grand nombre de pronoms personnels, écrits à la première personne du singulier, qui engendre le plaisir inhérent à ces publications. Je, je, je... J'existe ! Absolument pathétique. Une sieste avec mes animaux s'impose. Ils savent parfaitement calmer mes émotions.
at
4:44:00 PM
Ah ! Les planches
J'ai un peu ralenti, en fin de mois, la cadence de fabrication des planches destinées à être publiées sur Le jour ne se lèvera plus jamais. A un moment, j'ai même envisagé d'arrêter cette production, parce que s'était en train de tourner vers l'horreur esthétique. Si j'ai quand même continué, c'est parce que je suis assez curieux de savoir ce que cette accumulation totalement hétéroclite de compositions réalisées avec Photoshop pourra signifier sur une longue période — rien probablement. Je sais, sans l'ombre d'un doute, que tout ça prendra brusquement fin, un jour ou l'autre, et sans raison apparente. En attendant, je fabrique et je publie sans trop me poser de questions, d'autant plus que ça suscite encore l'intérêt de mes animaux.
at
12:57:00 PM
samedi 29 mars 2014
De travers
Dernier billet écrit sous le régime des horaires hivernaux. Je ne me prononcerai pas sur le passage à l'heure d'été, qui aura lieu dans la nuit, parce que c'est quelque chose qui me met en rage lorsque j'y pense. Donc, passons directement à un autre sujet. N'importe quel autre fera l'affaire. Comme le fait, qu'il y a 5 ans, je lançais un nouveau blog : d'abord intitulé SCH 2009 et rebaptisé Traverses, par la suite. Or, Traverses est à l'abandon depuis le mois de juillet 2013. Pour un tas de raisons, je n'ai pas pris la peine de rédiger et publier, pour ce blog, un billet quelconque au cours des mois passés. L'une des raisons peut trouver sa cause dans le désintérêt total que je porte, aujourd'hui, à la marche du monde tel que la presse s'en fait inlassablement l'écho, alors que Traverses reflétait généralement mes humeurs, conséquences de ce que les médias pouvaient apporter comme informations ou pseudo informations. La ligne directrice de ce blog, l'angle de mes publications se sont ainsi brisés. Il me faudrait changer de thème pour pouvoir relancer Traverses. Mais, jusqu'à maintenant, je n'en ai pas éprouvé la nécessité. D'ailleurs, au fil du temps, de moins en moins de choses me semblent réellement nécessaires. Apanage de la vieillesse.
at
9:51:00 PM
mardi 25 mars 2014
Insignifiant verbiage
Debout depuis 07:00 AM, je n'ai presque pas quitté des yeux l'écran du PC de toute la journée, alors que je sens venir la nuit avec la désagréable impression qu'aujourd'hui j'aurais parfaitement perdu mon temps. Cette sensation n'a rien d'extraordinaire, elle se répète assez fréquemment. Mais, ce soir, elle mobilise ma conscience au point d'en arriver à être écœuré par ce comportement stupide. J'en viens à regretter la période où les pannes de connexion ADSL m'obligeaient à utiliser le PC de façon différente, bien plus intelligemment. C'est surtout le fait d'avoir relancé un compte Twitter qui me pousse à perdre inutilement mon temps. Il n'y a rien de pire que les réseaux sociaux pour s'égarer, être désorienté et se mettre à marcher au milieu d'un troupeau de quadrupèdes humains qui filent droit vers l'abattoir. Je me demande ce qui me pousse à suivre, en ligne, cet incessant et si insignifiant verbiage. Le pire, c'est qu'il m'arrive d'y participer, alors que j'ai bien mieux à faire, ne serait-ce qu'une sieste en compagnie de mes animaux, loin d'être "bêtes" comme on le prétend.
at
7:27:00 PM
mercredi 19 mars 2014
Pseudo hiver
D'un point de vue strictement astronomique, nous — les résidents de l’hémisphère nord — sommes en train de vivre le dernier jour de la saison hivernale. Mais, comme nous — les résidents de Montmerdier et des environs — n'avons pas eu d'hiver cette année, nous n'auront pas non plus de printemps. Alors, inutile de s'étendre sur ce genre de considérations. D'ailleurs, c'est bien connu, c'est inscrit depuis longtemps dans du registre des exclamations populaires : « Y a plus de saisons ! » C'est pour ça que j'aurais du m’abstenir de titrer mes dernières photos : Fin d'hiver. Mais, bon... Comme rien n'est plus ennuyeux que de titrer des images, je me contente, la plupart du temps, de la plus plate des banalités pour me débarrasser de cette fonction, pourtant utile quand, sur une liste, il s'agit de différencier les publications. Voilà, ce sera tout pour célébrer la fin de ce pseudo hiver. Le prochain billet sera publié au pseudo printemps.
at
10:54:00 PM
samedi 15 mars 2014
Créativité
D'après les cognitivistes — entendez par là une certaine catégorie de psychologues —, l'animal humain se montre créatif soit tôt le matin, soit tard dans la soirée. Par créativité, cette variété de psychologues parle de ce que peuvent mettre en oeuvre les artistes, les scientifiques, les philosophes, les entrepreneurs, les architectes, etc., toutes ces espèces qui forment la surface lisse, brillante et gratinée de l'humanité. Donc, tout le monde n'est pas créatif, mais, de surcroît, pour le devenir il faut choisir son heure. Le problème, c'est que je ne nage pas dans le gratin et que mon horloge interne a, depuis longtemps déjà, rendu l'âme. Pourtant, je suis en mesure de produire un billet, tel que celui-ci — reflet d'une indéniable créativité —, en début d'après-midi. Je suis l'exception qui confirme la théorie des cognitivistes. Ils vont m'adorer.
at
2:27:00 PM
Inscription à :
Articles (Atom)
Libellés
#100
#1300
#200
#2000
#260
#300
#400
#600
#700
1917
1936
1978
2002
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
205
56
A/H1N1
accident
aeres
afrique
amazon
anthropologie
antidote
antigone
arbre
architecture
arpenteurs célestes
art
artdoxa
atlantique
atmosphère
australie
automne
baudrillard
behance
blake
blog
blogger
bricolage
burroughs
bwc
c.205
café
calédonie
camel
camion
canada
canon
capricorne
caseasauria
casino
cat
caucase
challenge
chance
chasse
chien
ciel
cigale
cinéma
cioran
citation
civilisation
climat
clôture électrique
cloud
cnn
cognition
collage
collines
communication
concombre
cosmos
craven
crise
dayttroter
dieu
doxa
dragon
drogues
e-books
écumes
eikasia
ello
enfer
epub
espagne
été
ethnie
éthologie
ethos
étudiants
euskadi
existence
facebook
fb
fête
film
firefox
flamenco
fleurs
flickr
fonts
france
free
friendfeed
geek
godot
google
groutcha
gtk 751
guerre
hasard
heccéité
histoire
hiver
honda
horaire
horizon
horoscope
houellebecq
HP
html
humeur
hupomnêmata
iit
illusions
illustration
immatriculation
incendie
insecte
internet
isabelle
islam
jardiniers
jaune
jazz
jean
jihâd
journalisme
jux
karaté
kerouac
lecture
liberté
lifelogger
limace
linguistique
littérature
ljnslpj
llids
loto
lune
magie
maroc
mauriac
mayura
me quem luna solet deducere
médias
memolane
ménage
mikkado
minox
montpellier
mort
moustiques
mp3
mqlsd
mural
music
musil
mythe
neige
nietzsche
nikon
nirvana
no milk today
nouméa
nouvelle-calédonie
noyau fondamental
objects
oiseau
opération
orage
pageviews
palavas
pâques
passage
pat
paysage
peinture
philosophie
photographie
photoshop
pigeon
pinterest
pixia
pizza
plante
pmc
poésie
politique
pont
portrait
posterous
printemps
prison
profession
projet
proust
psychanalyse
psychologie
qmv
racines
radio
ramadan
reader
rédaction
réel
religion
rêves
riemen
rita
rome
rouge
route
russe
saki
scène
sch 2009
schikoto
schnoo
schopenhauer
schwartz
scoop.it
semaine
septembre
sexe
shuttle
sieste
simulacres
skyline
slideshow
sloterdijk
sncf
software
somewhere
songlines
sonic
sony
soustractions
souvenirs
spectator
sport
statistiques
suburbia
supermarché
sycomore
symboles
synapsida
technologie
température
template
temps
tommy
toshiba
trainspotting
travail
traverses
ttttl
tumblr
twitter
uk
unamuno
université
urbanisme
usa
vacances
vinyle
vladimir
voisins
voyage
vue des anges
vw
winston
yahoo
youtube
zarathoustra
zéro
zizek
zorro