jeudi 26 juin 2014

On the road

Il y a quelques jours, je ne sais plus quand exactement, j'ai repris le plus célèbre — peut-être pas le meilleur — des romans de Jack Kerouac : Sur la route. J'avais lu, l'année dernière, les pages préliminaires à ce texte composé de trois ou quatre préfaces biographiques, mais sans m'engager plus loin. C'est à 16 ou 17 ans que j'ai dévoré la version parue en 1957 — je ne l'ai jamais relue, depuis, mais j'ai eu l'occasion de lire tous ses romans par la suite. La version de Sur la route, dont je lis actuellement une dizaine de pages tous les soirs, est celle écrite sur le désormais fameux rouleau. Et ça se parcourt vraiment bien. L'Amérique de Kerouac est un monde qui me semble avoir presque totalement disparu, aujourd'hui. Dorénavant, personne, nulle part, ne peut croire en un avenir libre et radieux, alors que c'était encore facilement possible au beau milieu du XXe siècle. Kerouac, loin d'être idiot, imagine bien que la société américaine ne restera pas éternellement aussi insouciante qu'elle l'était à l'époque. Je suis à la moitié du roman, à la page 213. Jack, qui a passé quelques mois dans l'Ouest, rentre au début de l'automne sur New York. Il se trouve bloqué et sans un rond à 500 km de sa destination.
La nuit passée à Harrisburg m’a donné une idée des tourments des damnés, pas connu pire depuis. Il m’a fallu dormir sur un banc dans la gare ; à l’aube, les receveurs m’ont jeté dehors. Car, n’est-ce pas, on entre dans la vie, mignon bambin confiant sous le toit de son père. Puis vient le jour des révélations de l’Apocalypse, où l’on comprend qu’on est maudit, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu ; et alors, fantôme funeste et dolent, il ne reste qu’à traverser le cauchemar de cette vie en claquant des dents. Je suis sorti chancelant, égaré. Je ne savais plus ce que je faisais. Je ne voyais du matin qu’une blancheur, une blancheur de linceul. Je mourais littéralement de faim.

Sieste

29° C, du vent du Nord à 22 km/h et seulement 15 % d'humidité dans l'air : il n'y a pas de quoi se plaindre. Des conditions climatiques relativement agréables, donc. Publication de trois photographies sur Cloud Number Nine. Mes animaux ont entamé une bonne sieste. Il est temps pour moi de les rejoindre. Ensuite, je penserai à travailler, mais pas trop.

Infréquentables

Parce que je n'ai pas sommeil, j'ai traîné un moment, pour passer le temps, sur le seul de mes comptes Twitter que j'ai dernièrement alimenté, mais avec de moins en moins d'entrain. Au point de l'avoir presque abandonné à son triste sort, depuis deux ou trois semaines. J'ai ouvert le premier compte sur Twitter, il y a maintenant huit ans. Mais, ces dernières années, je n'utilisais presque plus ce réseau social. Et si, début mars, j'ai essayé de participer de nouveau à l'interminable brassage des messages, cette tentative ne fait que confirmer ce que j'avais déjà compris, il y a pas mal de temps : c'est sans grand intérêt. Sinon à utiliser Twitter comme un outil de veille, histoire de rester plus ou moins informé sur ce qui se trame sur le Web dans un secteur donné, tel que la "littérature" dans ce cas. Et encore, il ne faut pas trop en demander tellement le niveau culturel des participants est faible. Ce qui n'est pas surprenant, car rares sont ceux qui travaillent vraiment et prennent un peu sur leur temps pour alimenter une timeline qui soit réellement valable. En réalité, 95 % des individus inscrits sur Twitter sont des bons à rien, des petits cerveaux, des ignares infréquentables et reflètent presque parfaitement la composition de cette putain de civilisation. Non, décidément, Twitter et, plus généralement, les réseaux sociaux ne sont pas faits pour mes animaux et moi. C'est dit.

mercredi 25 juin 2014

Orages

Journée orageuse. Il a bien plu avant que le soleil ne se lève et plu encore un peu dans l'après-midi. Si seulement ces conditions météorologiques pouvaient se répéter tous les jours, jusqu'à la fin de l'été... Mes animaux et moi, nous ne nous en plaindrions certainement pas, et la végétation assoiffée encore moins. Cinq photographies de plus publiées, ce matin, sur LLIDS : Val Paradis. Une planche sur LJNSLPJ : Fell Good.

mardi 24 juin 2014

Banque

Banque Automatique, sur La Lumière Incertaine Du Souvenir. Rien de plus pour aujourd'hui. Je ferai peut-être mieux demain ou après demain.

10 000 pas

Objectif quotidien fixé par l’Organisation mondiale de la santé : 10 000 pas par jour, soit 8 km de marche ou une trentaine d’étages à gravir. Une personne inactive effectue moins de 5000 pas par jour. Pat m'a demandé si le fait de marcher sur quatre pattes permettait de doubler le décompte des pas quotidiens. Pour le rassurer, j'ai répondu par l'affirmative, mais je ne suis pas certain de la validité de cette réponse.

lundi 23 juin 2014

Backup

Vers midi, je recevais le HDD externe commandé samedi, via Amazon. J'ai donc passé une partie de l'après-midi à effectuer des sauvegardes ou backups. Je n'ai pas cherché, sérieusement, à dépanner le HDD précédent. J'y penserai quand j'aurai le temps et l'envie de trouver une solution.

dimanche 22 juin 2014

Sous-alimentation

Je n'ai fais que très peu de photographies ce mois-ci. En juin, La Lumière Incertaine Du Souvenir, l'une de mes plus belles vitrines ouvertes sur le Web, ne s'est enrichie que d'une seule publication : Tifontaine | Trioletto. Deux photographies qui datent d'hier. Les temps ne sont pas propices à la création artistique. Actuellement, mes photoblogs sont sous-alimentés.

samedi 21 juin 2014

Super

Et maintenant, les feux d'artifice ! Génial !!!

Fantastique

Depuis 10:51:14 PM UTC ou 12:51:14 PM CEST, nous sommes en été.
Ce soir, tout le monde fait la fête. C'est merveilleux !

vendredi 20 juin 2014

HDD HS

Selon Wikipedia, « en informatique, la sauvegarde (backup en anglais) est l'opération qui consiste à dupliquer et à mettre en sécurité les données contenues dans un système informatique. » Seule une partie de mes fichiers étaient réellement sauvegardés, dans le sens où ils étaient dupliqués sur un HDD externe, tels que les fichiers photo, mais ce HDD externe était bourré de données dont je ne conservais pas de double sur le HDD du PC. C'était le cas pour les MP3 : 14 000 fichiers sur le disque externe et seulement 3000 sur le disque du PC. Ce matin, le HDD externe, qui donnait des signes de fatigue depuis quelques jours, a fini par claquer. Près de 200 Go de données subitement volatilisés ! En me cassant un peu la tête, en cherchant une aide sur les forums, je pourrais peut-être récupérer ça, sinon, en confiant le HDD aux bons soins d'un informaticien professionnel. Mais, je pense que je ne le ferai pas. Il faut accepter les coups du sort et savoir perdre. Cet incident ne m'a même pas fait râler. J'ai interprété cette panne comme le couronnement de ce printemps pourri. Il ne me reste plus qu'à racheter un HDD, parce que, dorénavant, presque aucune de mes données n'est sauvegardée et je ne serai pas surpris de voir mon PC rendre l'âme, même si je n'en perçois pas les signes pour l'instant. Mais, je sais que l'été, qui débute demain, sera bien plus pourri que ne l'aura été ce printemps de merde. Alors, il me faudrait commander, dès maintenant, un disque via Amazon pour minimiser les risques de perdre le reste de mes données. Ou bien, je peux définitivement me débarrasser de tout cet appareillage électro-informatique à la con, car, après tout, j'ai parfaitement vécu jusqu'à la fin des années 80 sans avoir recours à ces machines beaucoup trop fragiles qui ne brillent donc vraiment pas par leur longévité. Cette dernière option est envisageable.

mercredi 18 juin 2014

lundi 16 juin 2014

Service minimum

Rien de particulier à signaler pour aujourd'hui. Sinon, Don't Tell Me A Lie, une planche publiée sur LJNSLPJ et deux photos faites dans la soirée, puis publiées sur CNN. Un lundi étrangement calme. Bizarre...

dimanche 15 juin 2014

Zones

En cherchant bien, parmi les milliards de photos qui s'entassent sur le Web, on peu découvrir quelques zones réduites réparties sur la planète où la vie semble encore possible, comme, ici, en Écosse. Et encore, ce n'est pas certain, car l'image peut être trompeuse et l'endroit infesté de touristes.

samedi 14 juin 2014

Prisonniers

Je maudis le jour où j'ai échoué, ici, à Montmerdier. J'ai eu, par la suite, deux ou trois fois l'occasion de renflouer mon embarcation afin de m'arracher de cet enfer, mais chaque fois l'opération s'est soldée par un échec. Je suis donc resté planté dans cette région marécageuse à l'atmosphère pestilentielle. Je suis maintenant trop vieux, trop pauvre et pas suffisamment stupide pour espérer, un jour, me barrer d'ici. Sachez que je ne joue jamais au Loto. C'est absolument inutile, je ne peux rien y gagner. Si j'étais verni, cela se saurait : il y a longtemps que je n'habiterais plus dans le coin. Je suis condamné à finir mes jours, ainsi que mes animaux — notre sort est lié —, dans cette ville de merde. Je ne pense pas qu'il puisse y avoir de villes vraiment plus vivables que Montmerdier, mais, je sais, pour avoir vécu quelques temps ailleurs, en France, qu'il existe des endroits où les gens sont un peu moins cons que dans le sud-est de ce pays. Non, l'ensoleillement ne fait pas tout, contrairement, à ce que prétend la doxa. Le soleil ravage encore plus rapidement les cervelles rabougries des buveurs de pastis amateurs de football, de beach-volley et de soirées entre copaings. Rien ne changera dans cet environnement, et si, par hasard quelque chose était amenée à changer, cela ne pourrait qu'être pire. Comme nous ne pouvons, mes animaux et moi, nous tirer de ce merdier, pas plus que nous y adapter, il nous faut, au jour le jour, inventer des solutions qui nous permettent de subsister tant bien que mal. Nous discutons très souvent de cette situation. Nous savons en permanence où nous positionner, comment nous comporter pour faire face à ce bordel quotidien. Nous nous soutenons mutuellement. De ce côté, aucun problème. Ce sont d'ailleurs mes animaux qui m'incitent à parler publiquement de çà, à ne pas tenter de nier l'existence des barreaux de la cage qui nous retient prisonniers. Nous imaginons parfaitement que le public ne veut rien connaître de pareilles histoires. Mais nous savons que nous ne devons pas rester muets, ce qui nous mettrait psychologiquement en danger. Mes animaux, fins connaisseurs des âmes en tout genre, me poussent donc à décrire et publier nos états d'humeur sur Horizon, ce que je viens de faire, ce soir encore... Avec un peu plus de mots qu'habituellement, certes.

En attendant


L'été astronomique ne débutera que le 21, mais, en début d'après-midi, la température est montée à 35° C. Il fait relativement chaud depuis lundi, et nous en avons déjà assez de ce climat pourri. Il va pourtant falloir supporter ça pendant de longues semaines, ainsi que les putains de braillards qui s'excitent, tous les soirs, devant leur écran de TV. Il n'y a vraiment pas de quoi ce réjouir, actuellement. Malgré l'envie de ne plus rien produire, en attendant que cette saison passe, je me suis quand même donné, en fin d'après-midi, la peine de fabriquer une nouvelle planche pour LJNSLPJ : The Letters. Elle est construite grâce au simple assemblage de deux très belles photographies faites par Jack Delano et par Loomis Dean. Rien de plus à écrire, pour cette nuit.

jeudi 12 juin 2014

Échappatoire


Pour échapper à cette ambiance calamiteuse, il ne va me falloir redoubler d'efforts dans la fabrications de planches, par exemple, ou tenter de faire encore plus de photographies. Côté planches, Le Jour Ne Se Lèvera Plus Jamais en compte deux supplémentaires, fabriquées cet après-midi : German Flower et Strange Attractor. Côté photographie, j'ai publié six nouvelles photos sur GTK 751, dont l'une est aussi affichée sur Cloud Number Nine. Toutes ces photos ont été faites dans la matinée.

Désastre

La coupe du monde de football a débuté dans la soirée. Inutile de consulter les médias pour le savoir, il n'y a qu'à entendre les beuglements de tous les connards qui, dans le voisinage, sont actuellement scotchés devant un écran TV. C'est dans une période comme celle-ci que l'on prend vraiment la mesure du désastre dans lequel se trouve plongée cette civilisation de merde qui fabrique, à très grande échelle, des masses de crétins bornés et irrécupérables. Vu l'ampleur du marasme, il n'est pas difficile de prédire un avenir encore plus sombre pour l'état du monde. Un monde absolument unique, irremplaçable, qui n'a désormais plus aucune chance de revoir, un jour, briller la moindre lumière, en dehors de celle qui illumine les écrans tout en ravageant les petites cervelles fascinées, totalement aliénées.

mercredi 11 juin 2014

Look


Dernière planche sur Le Jour Ne Se Lèvera Plus Jamais : A Heart Can Break. Dernière photographie sur In Illud Tempus : German Maestro.
Je n'ai rien fait d'autre de la journée. Le climat ne s'y prête pas.

Modification

Après en avoir parlé, ce matin, avec mes animaux, j'ai légèrement modifié ma devise : « Remets à après-demain ce que tu aurais déjà pu faire hier, et même avant-hier. » Ça me laissera une liberté de manoeuvre un peu plus importante. La liberté, c'est essentiel pour un écrivain, surtout s'il s'est mis en tête de faire des billets d'un niveau littéraire exigeant.

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