Dans ma cervelle bien faite avait germé l'idée qu'Horizon dépasserait les 200 publications en 2014, mais l'interruption dans la mise en ligne de billets successifs, pendant plus d'un mois, m'oblige à penser que ce nombre ne sera pas atteint. Bien entendu, cela ne peut pas réellement m'affecter et je ne compte pas redoubler d'efforts pour atteindre un objectif aussi dérisoire. Mais, quand même... Je me peux toujours me consoler en imaginant que je publierai plus de 180 billets, cette année, dépassant ainsi le record établi en 2013. Toujours ce réflexe du « dépassement » inoculé par cette maudite civilisation et dont il est presque impossible de se débarrasser. J'ai réactivé
un compte ouvert en mai 2007 sur Facebook, mais gelé pendant plusieurs années, simplement pour le plaisir de retrouver les deux artistes Australiens dont j'étais, depuis trop longtemps, sans véritables nouvelles. La plate-forme de FB est toujours à l'image de la mentalité étriquée de son fondateur et donne encore plus l'impression d'enfermement que lorsque je l'avais quittée. Connecté sur FB, j'ai l'impression d'être assis dans une cage d'escalier mal éclairée, puant le renfermé et conduisant vers le troisième sous-sol d'un building délabré. Sensation à
l'inverse de Google Plus qui me donne le sentiment de poster depuis la terrasse d'un solide bâtiment dominant la radieuse citée — mais surtout pas Montmerdier. Il a d'ailleurs fallu que j'explique à mes animaux pourquoi je recommençais à fréquenter
Facebook, car ils s’inquiétaient au sujet de mon intégrité mentale. Ce sera tout pour le moment.