Eikasia

Un de ces jours, je vous parlerai de ma méthode pour faire des collages à l'aide Photoshop. En ce début d'année, j'ai beaucoup ralenti la production de ce type de tableaux virtuels. Mais je n'ai pas renoncé à réaliser quelques assemblages, souvent liés à l'actualité.

C'est le cas pour Celebration, mis en ligne en début d'après-midi : une construction qui se rapporte à la journée de la femme qui débutera dans une heure environ. Eikasia compte 125 images.

Antigone

Les plus vielles photos faites avec mon Coolpix 4500, stockées sur ce PC, celui avec lequel je rédige ce texte, datent du mois de Novembre 2002.

Il me semble que ce ne sont pas les plus anciennes et que j'en ai certainement conservées d'autres prises auparavant. Mais, elles sont sûrement archivées sur des CD-Rom que je n'ai pas à porté de main et je n'ai pas envie de les chercher.

Voici, donc quelques tranches pixellisées qui ont plus de six ans d'existence. Ce sont des images qui représentent l'Esplanade de l'Europe, vers Antigone, un quartier récent de Montpellier, dessinée par le cabinet d'architecture de Ricardo Bofill.

Alimentation II

J'ai pris la décision de rouvrir Cloudy Days, parce que je ne pouvais pas laisser passer des âneries, telles que J.F. Khan en débite dans les médias, sans réagir. Et je voulais réagir sans qu'Horizon soit concerné par la petite politique, cette chose vulgaire pour laquelle je n'ai pas beaucoup d'estime.

Un de ces jours, il ne sera plus question de politique sur mes blogs : mes billets parleront uniquement de la pluie et du beau temps.

Alimentation I

C'est avec les mots suivants que je présentais mon principale blog aux membres du Blogcatalog :

Le ciel de la franco bloggosphère n'est pas toujours bleu. Cloudy Days regarde passer les nuages et rend compte des orages... parfois dévastateurs...

Si, pour l'instant, j'ai cessé d'alimenter C.D., il est maintenant peu probable que je détruise ce blog.
J'en dis un peu plus sur Observations.

Liberté

Je suis en train de lire La Marionnette et le nain de Slavoj Zizek. Il dit que nous croyons trop à notre réalité, nous sommes les fantômes des générations passées. Un fantôme est un mort qui vient tourmenter les vivants. Or, nous ne sommes même pas assez vivants pour être tourmentés par les fantômes, c'est pourquoi nous sommes nous-mêmes des fantômes. Nous ne voulons rien savoir, nous autres postmodernes, de notre passé, et nous ne voulons pas non plus penser à notre futur. C'est pourquoi nous errons, comme des fantômes. A la page 167 on peut lire ce qui suit :

Il n'y a pas de liberté en dehors de la rencontre traumatique avec l'opacité du désir de l'Autre : la liberté ne veut pas dire simplement que je me débarrasse du désir de l'Autre - je suis en quelque sorte plongé dans ma liberté quand je fais face à cette opacité comme telle, privé de la couverture fantasmatique qui me dit ce que l'Autre veut de moi. Dans cette situation difficile, angoissante, où je sais que l'Autre veut quelque chose de moi sans savoir quoi, je suis renvoyé à moi-même, forcé à assumer le risque de déterminer librement les coordonnées de mon désir.

Je suis sûr qu'il y a là, dans cet extrait, de quoi vous faire réfléchir. Je vous laisse avec vos fantômes, je vais dormir... avec mes sept démons...

Combat

J'ai découpé pas mal de photos en tranches avec l'intention de placer ces tranches sur Horizon.

C'est le détail d'une photo prise sur un mur de la faculté de Lettres de Montpellier. Je revois encore les militants coller, à la sauvette, des stickers sur des affiches déjà en lambeaux. Je ne fais aucune description de ces militants, tout le monde les connaît : jeunes, l'air un peu niais, mal coiffés, mal rasés, mal lavés, mal habillés, mal réveillés, l'un des trois porte un keffieh.

Cette image aussi fait partie des clichés de la vie estudiantine : l'étudiant africain en grande conversation avec la blonde socialiste qui s'inquiète de l'avenir des pécheurs du lac Victoria, parce qu'hier, elle a vu en avant-première, le film d’Hubert Sauper, Le cauchemar de Darwin.

Fête du Trône

C'est un extrait du discours de S.M. le Roi Hassan II, prononcé le 3 mars 1998, lors de la fête du Trône.

De même que les saisons se suivent, donnant à l’arbre solidement planté, plus de profondeur pour ses racines, un large épanouissement de ses branches, et un mûrissement de ses fruits, cet anniversaire national revient pour t’apporter, à chaque fois, cher peuple, davantage de réalisations de tes doléances et aspirations et un enrichissement de tes acquis.

Je ne peux pas ignorer cette date, elle a rythmé une bonne partie de ma vie : du jour où Hassan est monté sur le trône, alors que j'étais enfant, jusqu'à sa mort. Chaque année j'y pense, même si cette journée, depuis que M6 a succédé à son père, n'est plus inscrite au calendrier des fêtes civiles.

Sourd

Excusez moi de vous le dire aussi abruptement, mais je ne peux par l'exprimer autrement : "Les bloggers sont vraiment cons !" Pourquoi ? Mais simplement parce qu'ils veulent avoir en retour des commentaires sur ce qu'ils énoncent par écrit tout au long de leurs blogs, ce qui, forcément, induit toute une série de problèmes.

Alors qu'en se passant de ce retour, en bloquant la fonction commentaire sous les billets qu'ils affichent en ligne, ils se retrouvent en paix, libres d'imaginer que chaque lecteur, ayant pris connaissance du dernier post publié, s'est levé devant l'écran de son ordinateur pour applaudir à tout rompre.

Au contraire, en laissant les commentaires ouverts, ils se livrent à la toutes sortes de critiques, pas toujours très bien fondées. Des critiques qui les contraignent aux pires casse-têtes, à faire des réponses pour lesquelles ils ne sont pas bien préparés, provoquant des échanges qui se soldent, la plupart du temps, par de graves disputes.

Blogguez heureux, blogguez comme un sourd !

Crise

Quelques arbres recommencent à fleurir. On sent que l'hiver est passé, du moins ici, à Montpellier. Par contre, ce qui n'en finit pas de passer, c'est la Crise. Il suffit de tourner le bouton de la radio, sur la position ON, pour que se répande le flux des discours annonçant la fin du monde capitaliste, ce qui laisse entrevoir l'apocalypse d'une civilisation construite sur l'économie marchande.

J'aime entendre, en fond sonore, les voix geignardes du bon peuple français qui s'apprête à mourir de faim, dans les mois à venir. C'est pathétique.

Superstition

Je ne suis pas trop mécontent d'avoir cessé d'alimenter en billets Cloudy Days. Je suis satisfait de pouvoir prendre un peu de distance avec la franco-sphère. Je vais aussi cesser de suivre l'actualité, tout au moins de la suivre d'aussi près que je ne le faisais ces derniers mois. Une fois qu'on a lu les dépêches d'agence, rares sont les articles qui apportent un réel éclaircissement à une situation évènementielle donnée. La plupart du temps, les articles de presse n'apportent en supplément que le point de vue moralisateur du journaliste qui ne peut s'empêcher de prendre une position partisane au service de "La Cause". Les papiers les plus insupportables à lire sont les prophéties des "experts" qui pensent que le présent interfère sur l'avenir, qu'il y a une relation entre la cause et l'effet. Ces "prédicateurs" feraient bien de garder à l'esprit cette phrase extraite du Tractatus logico-philosophicus : "Nous ne pouvons inférer les événements de l'avenir des événements présents. La croyance au rapport de cause à effet est la superstition."

Personne

Je viens de lire sur le site de Renaud Camus la phrase suivante :

"Je n'y suis pour personne": m'a toujours plu cette phrase du théâtre de boulevard, ou du roman mondain.

Moi aussi, j'aime cette phrase et j'aime le site de Camus. J'aime ce qu'il dit et la manière dont il le dit. Didier Goux doit avoir raison, lorsqu'il prétend que Camus est un très bon écrivain. C'est aussi ce qu'il me semble. Je dis "me semble" parce que je n'ai encore rien lu de lui. Rien lu sur une distance suffisamment grande pour prétendre l'avoir lu. Seulement quelques passages sur son site et quelques extraits de ses romans éparpillés de-ci, de-là. Ce n'est pas la première fois que je le dis, je le répète : je lirai Renaud Camus.

Input

Je viens de parler, en commentaire, sous un billet de Criticus consacré au réseau LHC, du comportement pavlovien qui pousse le blogger à sauter sur son clavier pour rédiger une série de phrases, chaque fois qu'il pense avoir l'occasion d'établir une vérité qui n'est que la sienne en réalité.

Par ailleurs, je me dis qu'il n'est peut-être pas nécessaire de mettre une image sur chacun des posts publié sur ce blog.

Une dernière réflexion avant d'aller à la cuisine refaire du café : il me semble que la mise en page choisie pour Horizon est le format idéal pour construire un blog. Une publication faite de billets de 500 signes dont je parlais il y a déjà un an.

Décision

Hier, pour la seconde fois en trois ans, j'ai cessé de blogger sur Cloudy Days. J'avais ouvert C.D. pour faire la critique de la presse. J'avais besoin d'un format un peu plus large que celui dont je disposais sur Scheiroblog, ouvert deux ans plus tôt. C'est pour Cloudy Days que j'ai dessiné le premier template, dont on peut voir un détail sur cette image.

Je ne sais pas si, un de ces jours, je reprendrai la rédaction de billets d'humeur. Par moment, à bord de mon browser, j'ai vraiment l'impression d'être embarqué sur la Nef des fous. C'est cette sensation que j'évoquais dans un message écrit à une amie, cet après-midi.

Philo

Il devait être à peine 08:30 AM. C'était un matin, le dernier jour de la semaine de cours. Un jeudi, donc. J'étais arrivé en avance, car il faisait beau et parce que j'aimais le campus lorsqu'il n'était encore occupé que par très peu d'étudiants.

On avait cours en philosophie du langage, avec Valérie A., une jeune et belle femme, intelligente, mais avec un caractère épouvantable. Je m'étais installé au fond de la salle. A l'extérieur, il ne faisait pas très chaud. Je buvais un café et feuilletais une revue, en attendant que le cours débute. Un étudiant que je ne connaissais pas était déjà sur place. Il travaillait. Un véritable scoop.

Toiles

J'aime me rendre sur les galeries d'arts qui sont présentées en ligne. Il m'arrive souvent de charger quelques images, des reproductions de tableau. Mais je ne prends pas toujours le temps d'associer le nom de l'auteur aux œuvres que je copie en l'inscrivant sur le fichier digital. Par la suite, une fois que quelques semaines sont passées, j'ai souvent des difficultés à retrouver les artistes dont j'ai conservés les reproductions pixellisées de leurs toiles.

Ici, je sais que ce détail est celui d'une huile peinte pas une artiste contemporaine, une Ecossaise ou une Galloise. Mais, je n'ai pas beaucoup d'autres souvenirs, en ce qui la concerne.

Evolution

Je découpe des tranches, dans mes photos. Je fais ça un peu au hasard pour le moment, parce que je cherche toujours vers quelle direction ce blog va se mettre à cheminer. Deux photos, côte à côte, c'est déjà la début d'une histoire.

Entre ces deux tranches, on imagine facilement le passage de la photo argentique, analogique vers le mode digital, numérique. D'un côté, mes vieux outils, un Nikon FM2 et un Minox GTE, et de l'autre, de nouveaux outils, un Canon Ixus 500 et un Satellite de Toshiba. Entre la représentation de ces deux périodes : une évolution technologique, la naissance du Web, l'apparition de Flickr. L'informatique à la portée de tous.

D'accord, mais ça n'a rien de très passionnant cette histoire, surtout racontée comme ça, sur ce ton. J'essayerai de faire mieux sur le prochain post.

Cloudy

Je vais peut-être utiliser ce blog pour y coller mes souvenirs, ceux qui se sont perdus dans les nuages. Ou bien, je vais y mettre mes rêves, toutes ces choses irréalisables.

Développement

J'ai renommé ce blog : Horizon. Ce n'est pas le première fois que j'utilise ce mot pour intituler un blog.

Je ne sais pas encore exactement quelle forme il va prendre, mais l'image ci-dessus, les deux images précédentes et les quelques phrases inscrites orientent déjà son développement.

Partiel

Orange