vendredi 7 juin 2013

Faire des courses

Pas de publication sur Horizon, hier. Ce qui devrait m'obliger à publier deux billets aujourd'hui, si je ne veux pas me laisser distancer quant à l'objectif à atteindre et décidé il y a deux jours. Il me faudrait même essayer de prendre un peu d'avance en ce début de mois, en publiant plusieurs billets par jour, ce qui me laisserait, par la suite, une marge de manœuvre concernant le rythme des publications. Dimanche dernier, je remarquais que du côté de la photographie, là aussi, on pouvait noter un certain ralentissement dans la cadence des mises en ligne de nouvelles images. Je me suis un peu rattrapé, hier, en créant une nouvelle page — la 17e — sur Traverses : Au Sud de la ville. 11 images faites sur le trajet qui m'a conduit, après de multiples détours, jusqu'au supermarché Géant Casino, situé dans la "zone industrielle" de Montmerdier. Faire des courses ! Cette corvée, m'a tellement fatigué, déprimé que, dans la soirée, je n'avais plus le courage, ni l'envie d'écrire pour Horizon. Sachant, maintenant, que, mes animaux et moi, nous avons de quoi nous nourrir pour une dizaine de jours, je me sens plus enclin à rédiger des billets, j'ai l'esprit beaucoup plus libre. D'ailleurs faire des photos, avant d'aller faire des courses, est généralement ce qui me motive à quitter l'appartement pour prendre la direction d'un supermarché. Sans cela, je pense que nous connaîtrions régulièrement quelques journées de triste disette. Comme quoi, et contrairement aux idées reçues, la photographie nourrit son homme et ses animaux.

mercredi 5 juin 2013

Tentative

Dans une folle tentative de dépassement de soi, je me suis mis en tête qu'Horizon, en ce mois de juin, serait le théâtre d'une performance inouïe si j'arrivais à y inscrire au moins 30 billets, soit un billet par jour. Je regrette un peu de ne pas y avoir pensé en février, mais ce sera toujours plus facile à réaliser qu'en juillet ou en août. Reste l'incontournable problème : avoir quelque chose à dire et donc à écrire, ce qui est, somme toute, assez rare. Aujourd'hui, pas plus qu'hier, je n'ai matière à rédiger un billet qui soit porteur d'informations, ce qui représente le minimum lorsqu'on tient un blog. Évidemment, révéler que je suis en compétition avec moi même, peut être considérer comme une information, mais ce n'est certainement pas un apport capital pour l'intelligibilité du monde. Quoique... Si l'on prend en compte les informations que la presse, et, plus généralement, les médias diffusent à longueur de temps, cette annonce — inscrire au moins 30 billets —, au regard des inepties dont nous abreuvent continuellement les journalistes, ne semble pas si anodine. D'autre part, je ne vois pas pourquoi ma parole devrait paraître moins importante que celle, par exemple, d'un éditorialiste d'un quotidien quelconque. Tout dépend du point de vue du lecteur. Pour BBL et mes animaux, un billet comme celui-ci a beaucoup plus d'intérêts que ce que peuvent écrire Natalie Nougayrède, ce soir, dans l'édito du Monde : « La preuve en est désormais apportée. De manière scientifique et irréfutable. Des armes chimiques ont bel et bien été employées en Syrie » ou Pierre Rousselin, ce matin, sur Le Figaro : « Le modèle turc en question ». Que représentent des infos sur la Syrie et la Turquie, pour BBL et mes animaux, en comparaison d'un billet qui parle de leur foyer, si cher à leur coeur ? Hein !?! Donc ce post a toute sa raison d'être. N'est-ce pas ?

mardi 4 juin 2013

Nulle

Une journée nulle. Nulle, dans le sens où je ne l'ai même pas vue passer. C'est à dire que ce mardi ne laissera pas la moindre trace dans ma mémoire. Je peux déjà le considérer comme une journée inexistante, un jour fantôme. Alors que le soleil est sur le point de se coucher, je me rends compte que je n'ai rien fait de particulier, depuis le réveil. Et si ce n'était le billet que je suis en train de composer, là, maintenant, me permettant de vérifier que je suis encore vivant, je pense que ce mardi aurait été encore plus insignifiant — en admettant que ce soit possible. Enfin, c'est comme ça... Ainsi va ma vie.

lundi 3 juin 2013

Isolation

Sans être parti, je ne suis déjà plus là. Je suis en train de réfléchir au meilleur moyen de m'isoler de ce monde de merde, encore plus intensément que je n'ai réussi à le faire jusqu'à présent. Je me dis qu'il doit être possible de construire un univers parallèle à cette civilisation à la con, une sorte d'abri dans lequel se réfugier facilement, le plus souvent possible, en attendant la fin des temps. Je mets de côté les solutions rapides et radicales telles que les drogues, trop illusoires, ou la transe, trop épuisante ; je ne pense pas aux techniques méditatives, tels que la prière, le yoga et ces choses là qui demandent d'avoir a priori la foi ; je délaisse la musique, pas toujours suffisamment prenante, mais aussi, parce que je ne veux pas perturber les moments de repos sacrés de mes animaux ; je ne peux uniquement compter sur la lecture, car je ne ferais que lire, ce qui a pour inconvénient une certaine passivité ; il y a bien le dessin, la peinture, la sculpture, le macramé, le sudoku et les mots croisés, mais ça ne me dit rien ; j'ai depuis longtemps cessé de jouer aux échecs contre l'ordinateur : à force de le battre régulièrement, je n'y prends plus beaucoup de plaisir. Alors, je réfléchis encore. Je trouverai.

dimanche 2 juin 2013

Photographie


Je n'ai pas fait de photos depuis le mardi 21 mai 2013. Ou, plutôt, je n'ai pas fait de série photographique qui vaille la peine d'être publiée en ligne, parce que, des photos, j'en prends tous les jours. Sauf que ce sont surtout des images de mes animaux, affichées régulièrement sur un blog que seule BBL est en mesure de consulter, et aussi, des images produites du haut du balcon qui me permettent, ensuite, de suivre l'évolution de la végétation dans le parc. J'aime particulièrement voir les arbres pousser, les voir prendre de l'ampleur, au fil du temps. J'aime aussi conserver des images du ciel, plus ou moins nuageux, toujours différent, jamais deux fois le même. Restent quelques images prises à l'intérieur de l'appartement, sortes de natures mortes faites du cadrage d'un amas d'objets qui, par ses formes et ses couleurs, a retenu, un instant, mon regard. Toujours est-il que je n'ai pas passé beaucoup de temps sur Photoshop, ces derniers jours. Pourtant, rien ne me pousse à sortir pour faire de nouveaux clichés. J'ai l'impression, depuis le 15 mars 2013, d'avoir accompli le tour de la ville, et je n'ai pas, pour le moment, envie de refaire ce parcours. D'où, certainement, l'augmentation de la publication de textes sur Horizon, puisque je consacre maintenant moins de temps à la photographie.

samedi 1 juin 2013

Sister Cities

C'est aujourd'hui le premier jour au cours duquel j'ai éprouvé la sensation de vivre au printemps. Malgré le vent assez fort, qui soufflait du Nord, vers 07:00 PM, le thermomètre indiquait 25°C. Ce qui m'a semblé presque extraordinaire. Je parle du temps parce que je n'ai pas grand chose à dire, peut-être encore moins qu'habituellement. La seule chose de marquante, qui s'est produite dans la journée, est venue du Net, sous la forme d'une newsletter de Weathervane Music annonçant la parution d'un nouvel enregistrement : "The band is Hop Along, a Philadelphia group headed up by one awesome front woman, singer and songwriter, Frances Quinlan. The song, “Sister Cities”, has strong ties back to the 90’s (think The Replacements, The Breeders…)." Alors, j'ai chargé Sister Cities, et j'ai eu le plaisir de retrouver le son des morceaux que j'aimais tant, il y a... 20 ans. Le temps passe vite... très vite.

vendredi 31 mai 2013

Graphomanie II

J'écrirai peut-être un autre billet avant minuit, mais c'est peu probable. On peut donc considérer que ce billet représente la dernière publication de ce vilain mois de mai, et de cette non-moins vilaine semaine, faite de travail intensif. J'ose accoler "intensif' au terme "travail", parce qu'il ne s'est pas passé une seule journée, depuis vendredi dernier, sans que je ne rédige un billet pour Horizon. Cette performance doit être respectueusement saluée. Mais d'un autre côté, ce remarquable travail a, pour moi, quelque chose d'inquiétant : je redoute de verser dans la graphomanie. On ne sait jamais ! Je prends des risques. Toujours est-il, que, d'ores et déjà, mai 2013 s'inscrit au troisième rang des mois qui, sur Horizon, ont connu le plus de publications. Bien entendu, je ne peux rien prédire quant à la cadence d'écriture pour les textes qui s'ajouteront dans les semaines à venir. Je ne sais pas encore si je tiendrai à ce rythme effréné tout au long du mois de juin. Je ferai de mon mieux.

jeudi 30 mai 2013

Rien ne vaut le café

Je me suis allongé sur le lit, dans la chambre, après avoir ingurgité, vers 02:30 PM, une pizza au fromage et un morceau de pâte d'amandes en guise de dessert, tout en buvant du café au lait. Pat s'est installé sur ma poitrine, Schnoo s'est sagement endormie sur un oreiller, et Saki sur le linge propre laissé en tas, depuis deux ou trois jours, sur le bureau. J'ai allumé le Sony Reader pour lire la suite de la longue préface, entamée hier dans la nuit, écrite par Howard Cunnell pour l'édition de Sur la route, publiée assez récemment dans sa première version, celle qui a été dactylographiée sur un rouleau. Une préface qui remet radicalement en cause toutes les légendes qui courent sur Jack Kerouac et ce roman. J'ai relevé une phrase directement en rapport avec l'un de mes derniers billets sur Horizon : Performance. Un billet qui évoque une conversation téléphonique avec BBL au cours de laquelle je déplore ma faible productivité au regard de l'écrit, conséquence d'une existence vécue sans absorption de stimulants chimiques puissants. Mais, sur ce point, le passage, relevé dans la préface de Sur la route, m'a rassuré : « Quant à la légende qui veut que Kerouac ait carburé à la benzédrine, voici ce que l’auteur confie à [l'un de ses amis] Cassady : "J’ai écrit ce livre sous l’emprise du CAFÉ, rappelle-toi mon principe : ni benzédrine, ni herbe, rien ne vaut le café pour doper le mental." » Si Kerouac procède comme ça, alors rien n'est perdu pour moi, et Horizon a donc encore de beaux jours devant lui. Je vais me refaire un café.

Jeudi

mercredi 29 mai 2013

Scrivener, fin

Voilà, c'est fait. En fin de matinée, j'ai désinstallé Scrivener, sans même attendre que la période d'essai soit révolue. J'ai réfléchi aux utilisations que j'aurais pu avoir de ce traitement de texte, aux avantages qu'il aurait pu représenter par rapport à un traitement de texte tel que PolyEdit, par exemple, mais je n'ai pas trouvé de réponse. Rien ne m'a incité à conserver Scrivener, alors qu'il ne coûtait pas très cher, à peine 40 US$. Je sais, je me prive d'un outil dont les écrivains exigeants ne peuvent se passer, mais je reste persuadé que même avec un simple bloc-notes, du genre Metapad, je produirai, malgré tout, des textes d'une qualité bien supérieure à ce qu'ils peuvent publier sur le Web. C'est ainsi...

mardi 28 mai 2013

L'hiver en juin

Bulletin météorologique relevé à 02:00 PM CEST : Temperature: 12°C | Humidity: 85% | Pressure: 1007hPa (Rising) | Conditions: Light Rain | Wind Direction: West | Wind Speed: 30km/h. J'ai allumé la lampe, qui surplombe le clavier, pour distinguer les touches à peine visibles, tellement l'appartement est sombre, car la couleur du ciel tire sur le gris bien foncé. Je n'ai aucun mal à imaginer que nous puissions être à la fin du mois de novembre, que l'hiver ne devrait plus tarder. J'ai même l'impression de vivre dans l'hémisphère sud, du côté de la Patagonie. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Je ne suis pas dans la pampa, en Argentine, mais toujours à Montmerdier, cette maudite ville qui porte si bien son nom.

Solstice d'été

Je n'ai pas réussi à convaincre Pat de l'inutilité de me réveiller au moment où le soleil se lève. J'ai beau lui expliquer que je n'ai pas l'intention de devenir propriétaire de l'Avenir, Pat reste persuadé qu'il faut que je me lève tôt, et fait de son mieux pour me sortir du lit. Aussi, je suis pressé de voir arriver le 21 juin, date à partir de laquelle les jours vont commencer à diminuer, le soleil à se lever de plus en plus tard. Vivement le solstice d'été qui débutera, cette année, le 21 juin à 05:03:57 AM UTC !

lundi 27 mai 2013

1302

C'est en publiant deux images de Pat, 1301 et 1302, que GTK 751 a franchi, ce matin, la barre des 1300 images archivées. Soit presque le même nombre d'images que sur Flickr qui n'en compte, actuellement, qu'une cinquantaine de plus. Même en faisant abstraction du format 420×420 px, pour GTK 751, qui diffère complètement du format, bien plus large et rarement carré, des images affichées sur Flickr, les deux sites n'ont que très peu d'images en commun. Ce qui n'est pas le cas des mes autres photoblogs dont la majorité des images sont stockées sur Flickr. GTK 751 est un microblog à part. Horizon et GTK 751 [Mikkado] sont les deux blogs, parmi mes blogs accessibles au public, auxquels je tiens le plus. Pour cette raison, je ne fais aucune publicité sur le Web ni pour l'un, ni pour l'autre. J'ai d'ailleurs souvent pensé à en restreindre l'accès par un mot de passe, et il est parfaitement envisageable que cela se produise un jour ou l'autre.

dimanche 26 mai 2013

Tumblr en mai


Mai prendra fin dans 5 jours. Je peux déjà faire, côté Tumblr, une sorte de petit bilan, en ce qui concerne les publications photographiques au cours de ce mois-ci, parce qu'il est peu probable que je rajoute beaucoup d'images dans les 5 jours à venir. C'est Mikkado [GTK 751] qui prend la tête, avec 28 photos, suivi de Écumes qui en compte 21, et, seulement, 6 photos pour Cloud Number Nine. Pa Mi Casa est en panne depuis le mois d'Avril. Toujours sur Tumblr, mais du côté des collages réalisés ce mois-ci, avec Pixia, Throw Them To The Lions affiche 10 planches numériques, ce qui n'est pas si mal. Par contre, rien sur Synapsida depuis décembre 2012.

Les Arpenteurs Célestes

Quand BBL a appris, ce matin, la disparition programmée des Arpenteurs Célestes à cause de la future fermeture de Jux, elle m'a demandé de conserver une trace des Arpenteurs. L'idée était bonne. C'est donc ce que j'ai fait, en reproduisant la première page du site, par le biais d'une capture d'écran : Les Arpenteurs Célestes.

samedi 25 mai 2013

Jux & Tumblr


J'ai reçu un mail, dans la nuit, disant que Jux, faute de financement, fermera définitivement ses portes le 31 août prochain. C'est dommage, car Jux se démarquait des autres plates-formes, surtout par la possibilité d'éditer des pages en privilégiant le design, ce qui permettait d'avoir un site esthétiquement très soigné, comme peut l'être, pour quelques semaines encore : Les Arpenteurs Célestes. D'autre part, mais toujours au sujet du Web, je me suis rendu compte que le premier des mes Tumblr, longtemps intitulé Mikkado, et récemment renommé GTK 751 — en l'honneur de ma belle Groutcha et de tous mes animaux —, avait passé, le 14 mai, le cap de sa sixième année. C'est avec une photo de mon regretté petit Zorro que j'avais débuté ce microblog. Ces derniers jours, Tumblr a beaucoup fait parler de lui dans la presse généraliste, parce que cette entreprise, fondée en 2007, vient d'être rachetée pas Yahoo! Enfin, j'ai fait quelques photos dans mon quartier, cet après-midi, mais très peu. J'en ai publié deux : A bicyclette et Perchées.

vendredi 24 mai 2013

Visites

Horizon a dépassé, depuis peu de temps, la barre des 10.000 pages visitées. C'est assez surprenant, parce que je n'ai jamais fait la promotion de ce blog, en relayant les billets sur Twitter ou Google Plus. Il ne figure d'ailleurs pas dans les liens affichés sur mon profile G+. Horizon n'apparaît pas, non plus, dans les listes de liens affichées sur la plupart de mes différents blogs. Je ne chercherai pas, en tout cas, à résoudre cette énigme sans grande importance. Je me demande pourtant, qui — BBL mise à part — peut avoir intérêt à lire ce que je publie ici. D'autant plus que je sais que personne dans mon entourage ne prête attention à ce que je peux mettre en ligne, sur le Web. Je suis donc persuadé que la majeure partie de ces visites sont faites par de véritables inconnus qui se donnent la peine de prendre régulièrement de mes nouvelles. Mais, pourquoi ? C'est étrange. Pour mémoire : le 24 mai 2011, je relevais le bulletin météorologique. Les températures étaient nettement différentes de celles que nous avons connues aujourd'hui, au plus chaud de la journée, à 06:00 PM CEST : Temperature: 17°C | Humidity: 34% | Pressure: 1014hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: WNW | Wind Speed: 33km/h.

It's Friday !

A 06:00 PM CEST, le bulletin météorologique, pour la ville de Montmerdier, était le suivant : Temperature: 17°C | Humidity: 34% | Pressure: 1014hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: WNW | Wind Speed: 33km/h. Pour BBL, ce fut encore pire : la température n'aura pas dépassé les 13°C, aujourd'hui, et il a plu sur Angers. La durée du jour est bien trop longue pour qu'on puisse avoir l'impression d'être en automne, et donc, encore moins en hiver. Pourtant, on n'a vraiment pas le sentiment d'être au printemps, fin mai, qui plus est. J'ai même pensé rallumer les radiateurs. Mais, bon... Dans un sens c'est pas plus mal : moins souvent de cons sur les balcons ! C'est aujourd'hui la pleine Lune. Mes animaux me semblent un peu fébriles, surtout Saki qui est encore bien jeune. Il n'a pas cessé de courir d'une pièce à l'autre, au cours de la journée. Enfin... Zeus merci, nous sommes vendredi : la semaine de labeur est finie !

Scrivener

Régulièrement, au cours de ces dernières années, je suis tombé sur des billets, des articles dont les auteurs portaient aux nues un logiciel sensé faciliter l'écriture : Scrivener. Même le New York Times, en janvier 2008, faisait les louanges de ce logiciel spécialement conçu pour les écrivains, journalistes, étudiants, etc.. A force d'en entendre parler, j'ai chargé et installé, hier, ce software. Il ne présente que très peu d'intérêts, et n'a absolument rien de révolutionnaire. Je ne tarderai pas à le désinstaller. Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski n'a jamais eu besoin d'un truc pareil pour composer son oeuvre, donc je m'en passerai tout aussi facilement.

mercredi 22 mai 2013

Suburbia


Hier, Flickr a radicalement changé sa présentation des images. Ce fut, ce matin, l'occasion de créer un nouveau set intitulé : Suburbia, dans lequel j'ai déversé 194 photographies, soit une bonne partie des prises de vues sélectionnées par mes soins au cours des semaines passées. J'avais déjà publié la plupart de ces images sur Zones urbaines et suburbaines. Il me reste d'ailleurs à écrire deux textes pour les deux dernières pages qui ne sont pas encore mises en lien sur Traverses : Aux alentours du Zénith et Trifontaine. Mais, ce n'est pas cette nuit que je rédigerai ces textes, car Pat et Saki font tout pour que je coupe mon PC. On verra ça plus tard.

Luna Park

J'ai lu une cinquantaine de page de Luna Park dans l'après-midi, mais je n'irai pas plus loin. A la lecture de quelques passages, faite pour mes animaux, ceux-ci se sont exclamés : « Mais, laisse tomber ces inepties ! On dirait que tu nous cites des pages du magazine Closer. Tu n'as vraiment rien de mieux à lire ? » Ils ont raison. C'est un bouquin pour collégiens attardés. C'est l'impression que j'en avais eu dès les premières pages, mais arrivé à la 65e, je lâche l'affaire. Je comprends mieux pourquoi Bret E. Ellis rencontre un tel succès : c'est nul. Luna Park est un scénario pour série télévisée, rien de plus. Ce soir je vais lire : Se sacrifier pour exister et Le handicap neuro-psychique dans les processus démentiels, les deux derniers articles de BBL, qui, je le sais déjà, seront mille fois plus intéressants que ce roman écrit par une petite cervelle pour de petits cerveaux.

L'Homme sans qualités

Robert Musil avait mis plus de 20 ans à rédiger L'Homme sans qualités, un roman qu'il n'a jamais achevé puisqu'il y travaillait encore le matin de sa mort, le 15 avril 1942. J'ai mis plus d'un an à relire cet ouvrage. Je l'ai lu lentement, page à page, en prenant soin de ne sauter aucune phrase. J'ai fini L'Homme sans qualités, hier dans la nuit. Je me sens, depuis, un peu désemparé. J'ai à portée de main un tas de romans à lire. Bien entendu, j'en ai lu d'autres dans l’intervalle. J'ai entamé Luna Park de Bret Easton Ellis, samedi dernier. Mais, je sens déjà que L'Homme sans qualités, dont le second tome est posé à coté de moi, près du PC, va me manquer.

dimanche 19 mai 2013

Performance

Je faisais remarquer à BBL, ce matin, lors d'une conversation téléphonique, qu'il me faudrait encore écrire 26 billets pour que l'année 2013 soit quantitativement plus féconde, pour Horizon, que les années précédentes — 2009 mise à part. Mais, même le record de 2009 pourrait être dépassé, puisque je n'aurai plus que 72 billets à publier pour que 2013 devienne l'année la plus productive. Afin d'atteindre cet objectif, il me faudrait maintenir, jusqu'à la fin décembre, une cadence dans mes publications d'environ un billet tous les 3 jours. Ça ne semble pas a priori insurmontable. Et, pourtant... Je ne suis pas certain d'y parvenir. Ce constat m'amène, une nouvelle fois, à me demander comment font ces écrivains qui peuvent comptabiliser plusieurs dizaines d'essais et/ou romans dans leur bibliographie, cela sur la durée d'une période d'un demi-siècle, environ. On ne peut sûrement pas parler pour çà de performance, mais de quelque chose qui me semble pourtant assez étrange. Étrange, car je cale facilement en cours de rédaction : au bout d'une dizaine de phrases, généralement. Il me faut ensuite une bonne journée pour me remettre de ce type d'exercice. Il y a quand même une explication : les auteurs prolifiques écrivent rarement à jeun ; ils ne se contentent pas, comme moi, d'un litre de café et d'un paquet de cigarettes, mais carburent très souvent à l'alcool, ainsi qu'aux amphétamines, à la cocaïne et à un tas d'autres substances encore qui boostent largement leur productivité. Ceci explique, en grande partie, cela. Enfin, ce billet est le 78e de l'année 2013, et le 450e depuis le lancement d'Horizon. Encore quelques décilitres de café 100 % arabica et quelques cartouches de Camel sans filtre. A suivre...

samedi 18 mai 2013

Lectura

Fait assez rare pour être signalé : j'ai coupé le PC, vers midi, pour le rallumer, il y a une demie-heure environ. J'ai passé l'après-midi à lire, ce qui m'a permis d'arriver à 80 pages de la fin du second tome de L'Homme sans qualités, un roman que j'aurais mis beaucoup de temps à relire, mais avec le même plaisir qu'éprouvé lors de la première lecture faite il y a, maintenant, une dizaine d'années. Hier, dans la nuit, sur mon Sony Reader, j'ai entamé Luna Park de Bret Easton Ellis. Les premiers chapitres sont assez marrants, mais je ne sais pas si j'irai jusqu'au bout de ce roman. Je crains de m'en lasser rapidement. On verra. Je peux peut-être considérer Luna Park comme une sorte d'illustration du dernier essai de Guy Debord : Commentaires sur la société du spectacle, que j'ai fini avant-hier. Je pense dorénavant passer moins de temps sur le PC et beaucoup plus à lire, comme je le faisais avant l'arrivée de l'ADSL. C'est du moins, ce que je vais tenter de faire. Une bonne résolution plus facile à mettre désormais en pratique que par le passé, puisque l'effet de fascination produit par le Web s'estompe de semaine en semaine.

vendredi 17 mai 2013

Audition

Journée éprouvante pour BBL qui a fait un aller/retour en direction de La Capitale. Elle passait, ce matin, une audition à Paris VIII. Mes animaux et moi, nous avons exercé nos pouvoirs magiques pour que sa candidature ne soit pas retenue dans cette ville pourrie, pour que BBL n'ait pas à enseigner à des zombies décérébrés dans une faculté délabrée, prête à tomber en ruine. BBL saura si notre magie a réellement opérée dans les jours à venir. Nous avons confiance en nos pouvoirs.

jeudi 16 mai 2013

Un peu de patience

Le thermomètre a atteint son maximum pour la journée en affichant 18°C, vers 15:30 h. A l'heure où je rédige ce billet, il ne fait plus que 14°C. Mes animaux me demandent de rebrancher les radiateurs, et je pense ne pas tarder à satisfaire cette requête. Depuis hier, le ciel est couvert. Pas un seul instant, les rayons de soleil n'ont percé la couche nuageuse et grise qui s'étend au-dessus de Montmerdier. Ces conditions atmosphériques ont paralysé mes activités créatrices. Le nouvel élan qui, avec le retour du printemps, m'avait élevé vers la poésie exigeante est depuis retombé. J'ai publié très peu de choses en ligne, ces derniers jours. Je me force un peu pour écrire sur Horizon, histoire de ne pas laisser mes cyberadmirateurs dans le plus total désarroi, en leur signifiant que je suis encore vivant, et qu'ils doivent seulement s'armer de patience en attendant la prochaine vague qui déposera sur le rivage les perles luisantes de mon imagination.

mardi 14 mai 2013

Ma vie infra-ordinaire


Hier, je suis allé me changer les idées en passant un court moment hors des limites de Montmerdier. Pendant une demie-heure, j'ai parcouru deux ou trois kilomètres sur les étroites routes, en partie dégoudronnées, qui serpentent au travers des vignes et des champs où le blé est en train de lever. J'ai fait 71 photos, et, dans la nuit, j'ai choisi d'en publier 35, sous le titre : Aux alentours du Zénith. Car c'est sur les quelques hectares qui s'étendent au nord de cette salle de concert que j'ai entamé ce petit parcours. J'ai ramené quelques images qui montrent des coquelicots, ces fleurs qui ne poussent que dans les endroits ayant échappés à l'épandage généralisé des herbicides. Comme je suis rentré vers 04:30 PM, je n'ai pas pu me soustraire aux embouteillages. Aussi, j'ai passé autant de temps à respirer les gaz d'échappements qu'à respirer, dans l’ersatz de campagne d'où je venais, l'air à peine moins pollué. Enfin, cette sortie m'aura tout de même permis de changer momentanément d'environnement, de voir autre chose que les habituelles galeries de supermarchés qui représentent le bout du monde de ma vie infra-ordinaire. Je regrette seulement, dans ce cas, que mes animaux ne puissent pas m'accompagner. J'enrage de les savoir totalement prisonniers de l'appartement. Putain de civilisation !

dimanche 12 mai 2013

Rédacteur tenace


Le soleil était encore sous la ligne d'horizon, quand, ce matin, Pat m'a sorti du lit. Je n'aurai dormi que trois heures dans la nuit. Autant dire tout de suite que, sur le plan de la créativité, cette journée est à passer directement au compte des pertes. Je n'ai rien fait depuis ce matin, et j'en ferai encore moins dans les heures à venir. Ce billet n'aura pour fonction que celle de sauver l'honneur du blogueur, de signifier par là que son tenace et volontaire rédacteur aura, malgré tout, pu écrire quelques mots avant de sombrer dans le coma. Quelle bravoure !

samedi 11 mai 2013

Certaines lectures


Neuf planches, depuis le début du mois, sur TTTTL. J'en ai composé trois dans l'après-midi, mais je n'ai rien fait de plus. Bien que je sois levé depuis 06:30 AM, la journée est passée sans que je m'en rende compte. J'ai l'impression d'avoir perdu la notion du temps, l'impression que les 12 heures précédentes se sont contractées en quelques minutes. Étrange sensation. Enfin, pas si étrange que ça, puisque c'est une situation qu'il m'arrive de vivre assez souvent, surtout quand je me plonge dans certaines lectures. Ce qui fut en partie le cas, aujourd'hui, après avoir découvert pas mal de textes intéressants sur le Tumblr d’Élodie Gendreau, dont un texte de Stig Dagerman que je garderai en mémoire : Notre besoin de consolation est impossible à rassasier.

vendredi 10 mai 2013

Le pain amer de l'exil


Le temps est passé vite, très vite. BBL est repartie hier, en milieu d'après-midi. Elle est remontée en TGV vers le Nord, où elle mangera de nouveau le pain amer de l'exil pendant une durée indéterminée, puisqu'elle ne sait pas quand est-ce qu'elle pourra revenir. Alors, mes animaux et moi, nous avons retrouvé le rythme ordinaire de la routine. Nous avons rallongé les durées des siestes, raccourci le temps des repas, tout en les multipliant. Nous forgeons les armes de la patience en espérant ne pas avoir à les utiliser trop souvent, en souhaitant que BBL pourra rapidement se libérer et qu'elle sera bientôt de retour.

lundi 6 mai 2013

Le retour

BBL est rentrée vendredi, dans la nuit. Elle est restée absente de la maison pendant 85 jours. Jamais son exil, au-dessus du 47e parallèle, n'avait duré si longtemps. Mes animaux sont heureux de la savoir de retour. Avec le retour de BBL, le printemps s'est enfin installé. Les journées sont belles et lumineuses. Notre existence s'écoule lentement, paisiblement.

jeudi 2 mai 2013

La vaisselle

C'est Le chauffeur de tracteur qui a occupé une petite partie cette matinée. Encouragé par BBL et mes animaux, je rédige des poèmes. Mais, ce ne sont pas seulement ces encouragements qui me poussent à les écrire. Rédiger un poème, c'est se mettre un moment à l'abri du monde, du temps ; c'est surtout faire reculer l'heure à laquelle il me faudra faire la vaisselle — une tâche, parmi les tâches ménagères, que je déteste particulièrement, mais à laquelle il est difficile d'échapper bien longtemps sans prendre le risque d'être amené à haïr encore un peu plus cette corvée. Vive la poésie !

mercredi 1 mai 2013

Le ciel s'est éclaici

Je sors pour acheter du pain, c'est la seule chose dont j'ai besoin. Il est un peu plus de 11:00 heures, le ciel est encore bien couvert. Il pleut sur Montpellier depuis vendredi dernier, et un orage a éclaté dans la nuit. Je sais que nous sommes un jour férié, mais je me dis que le petit Casino, situé sur la route de Ganges, est peut-être ouvert... Lire la suite...

Joli mois

Le ciel est toujours nuageux, uniformément gris. Il y a eu des orages dans la nuit. Un radiateur est encore allumé. Joli mois de mai. Tu parles...

mardi 30 avril 2013

Tenebrae

Le samedi 30 avril 2011, je lançais Me Quem Luna Solet Deducere*. En deux ans, j'ai publié sur ce blog 44 textes littéraires, principalement des extraits de romans. Je n'ai publié qu'un seul texte, cette année : un article d'Ivo Andrić qui parle de ponts. Je repense au Pont sur la Drina, écrit par Andrić, que j'ai lu il y a déjà quelques années. L'un des meilleurs romans parmi ceux que j'ai pu lire. Le mois d'avril s'achève sous un ciel couvert et gris. Il n'a presque pas cessé de pleuvoir depuis vendredi dernier. J'ai donc passé pas mal de temps à pianoter sur le clavier du PC. Surtout hier, pour rédiger La Voix, et, ensuite, dans la foulée, Ce que je fais dans la vie. BBL et mes animaux ont bien aimé ces deux billets. A cause des mauvaises conditions météorologiques, je n'ai pas fait beaucoup de photos, mais j'en ai quand même publiées quelques unes sur GTK 751. Celle-ci est la dernière des images mises en ligne au cours de ce mois-ci. Il fait maintenant presque nuit, mais c'est à peine si je le remarque parce que les nuits ne contrastent pas beaucoup avec les jours ténébreux qui les précédent.

*Moi qui n'a d'autre escorte que la Lune

samedi 27 avril 2013

Agropolis International


Il a cessé de pleuvoir vers midi. Nous sommes en début d'après-midi, à la fin du mois d'avril. J'ai été obligé d'augmenter la puissance des radiateurs, rallumés il y a deux ou trois jours, parce qu'il ne fait que 9°C à l'extérieur. Zones Urbaines et Suburbaines compte maintenant une douzaines de pages. J'ai publié la dernière dans la nuit : Agropolis International. Elle n'est composée que de quatre photos surmontées d'un texte très court, rédigé seulement ce matin. J'ai fais ça, tout en écoutant un album de Night Beds, chargé sur Daytrotter, dont voici un extrait : Borrowed Time.

vendredi 26 avril 2013

Petite pluie

La semaine s'achève sous une petite pluie fine qui est la bienvenue, car je ne suis pas d'humeur à contempler un ciel tout bleu. Une grande partie des quadrupède humains, qui peuplent habituellement Montmerdier, est en vacances, donc hors des murs de cette maudite cité. C'est parfait ! La pression démographique s'est sensiblement allégée, je me sens moins cerné par les cons. La météo annonce des orages pour ce week-end, c'est encore mieux. Les cons resteront sous abris, j'en verrai d'autant moins traîner sous mes fenêtres. De plus les orages laveront la carrosserie de la voiture qui en a bien besoin. Tout va bien.

mardi 23 avril 2013

Here we go again


Quand le soleil s'est levé, Pat est sorti un moment sur le balcon. Baigné dans la lumière de ce jour nouveau, Pat a jeté un regard vers le passé. Voilà trois ans aujourd'hui que Pat s'est installé au 205. Après avoir médité sur ces dernière années, Pat est rentré, s'est installé sur la table de la cuisine, et, heureux de vivre notre inséparable existence, nous avons partagé un excellent petit-déjeuner. Born for you by Rockie Charles.

dimanche 21 avril 2013

Little Green Bag

Depuis trois jours, avec mes animaux, nous parcourons inlassablement les sentiers qui serpentent dans la forêt à la recherche du Little Green Bag. Mais, sans succès. Alors, jours et nuits, nous marchons encore et encore.
Lookin' for some happiness But there is so a loneliness to find Turn to the left turn to the right Lookin' upstairs lookin' behind, yeah
George Baker Selection

jeudi 18 avril 2013

Shikoto

J'ai descendue les sacs-poubelle qui traînaient depuis samedi sur le balcon. J'ai pris la voiture. J'ai acheté une cartouche de Camel. J'ai fait des courses au supermarché. Je suis rentré. J'ai déjeuné en compagnie de mes animaux, avec qui j'ai ensuite fait la sieste. Au réveil, j'ai fait la vaisselle et composé un nouveau poème : Tâches. Journée harassante.

mercredi 17 avril 2013

Poésie exigeante


J'ai coupé les radiateurs, ce matin. Par habitude, mes animaux se couchent encore contre la tôle de ces appareils. Il n'est pas impossible que, dans les jours qui viennent, je sois obligé de les remettre en marche. Il paraît qu'une vague de froid descend du Nord de la France. BBL qui espérait rentrer à la maison, samedi prochain, se voit contrainte de repousser la date de son retour, au début du mois de mai. Elle ne sera jamais restée aussi longtemps absente. Sans elle, mes animaux trouvent le temps long. Pour tromper leur ennui, ils me poussent à écrire de la poésie exigeante que je leur lis ensuite à voie haute, pour leur plus grand plaisir. C'est ainsi que j'ai rédigé en début de soirée : Mélodie. Ils ont adoré. BBL aussi. Je fais du Quignard en beaucoup mieux : plus inventif, mieux rythmé, mieux balancé, plus marrant, etc. Il faut dire que, faire mieux n'a rien de difficile, tellement ces types manquent d'imagination et tombent facilement dans une espèce de routine, répétant toujours les mêmes recettes apprises par cœur en atelier d'écriture. J'ai composé Mélodie juste après avoir rédigé, en fin d'après-midi, après la sieste, un texte pour étoffer la page qui supporte mes dernières photographies : A l'Ouest, sur la D114. Une journée bien remplie.

Billets

Je réalise, non sans un certain émerveillement, qu'avec la publication du billet précédent, je dépasse le nombre de posts mis en ligne au cours de l'année 2010 qui ne compte que 57 billets. Je constate que, l'année dernière, ma production de textes pour Horizon n'a pas été non plus très fournie : 62 posts, seulement. Le billet, que je suis en train d'écrire actuellement, est le 59e pour l'année 2013. A ce stade, je crois que je n'aurais pas trop de difficultés à dépasser en nombre la production de 2012. Il me faudra tout de même penser à compter les billets de rang A pris en compte par l'AERES. C'est très important, car c'est ce qui donne toute sa valeur à un blog.

Projets

Je viens, à l'instant, de terminer la mise en page de Noyau Fondamental. Je persiste à penser que je vais publier sur ce blog, ouvert il y a seulement deux jours, des textes expérimentaux, c'est-à-dire que je m'apprête à mettre en ligne les phrases qui me passeront par la tête quand me viendra l'envie de défouler mes dix doigts en pianotant sur le clavier du PC. On verra ce que ça produira. Narcissiquement, je ne prends pas beaucoup de risques, parce que je suis certain que personne ne prendra le temps de lire mes futures publications. Comme, de surcroît, de moins en moins d'individus sont en mesure d'évaluer la qualité littéraire d'un texte, il est peu probable que je sois un jour obligé de fuir la Toile, accablé par les quolibets des lecteurs éventuels. Reste, pour que ce nouveau blog prenne forme, à surmonter mon épouvantable flemme qui fait que, la plupart du temps, je ne donne que trop rarement suite à mes géniales élucubrations. Ne pas désespérer : ce projet se réalisera peut-être...

mardi 16 avril 2013

Journée blanche

Pour la première fois, depuis des mois, le thermomètre a franchi la barre des 20°C : il a fait 21°C en début d'après-midi, à Montmerdier. Voilà, c'est tout ce que je peux dire de cette journée au cours de laquelle j'ai passé le temps en faisant plusieurs siestes en compagnie de mes animaux. Une journée blanche, en quelque sorte.

lundi 15 avril 2013

Au firmament

Hier, tard dans la nuit, j'ai refait la page web concernant la D114, publiée sur Traverses. J'ai rajouté quelques photographies et j'en ai retranché d'autres. Contrairement à la première mise en page, je n'ai pas recadré les prises de vue ; je me suis contenté de jouer sur les teintes des images avec Photoshop. Le titre de la page est identique à celle publiée précédemment : A l'Ouest, sur la D114. Il me restait le texte à fabriquer, mais je n'en avais pas le courage. J'aurais pu le faire aujourd'hui, seulement je n'en ai pas eu envie. J'ai préféré ouvrir un nouveau blog pour écrire de la poésie exigeante. Ça m'a beaucoup amusé et, surtout, je me suis rendu compte que, même en rédigeant à peu près n'importe quoi, au final, mon texte sonnait bien mieux que ce que peuvent écrire bon nombre de web-poètes patentés qui, se prenant très au sérieux, vous affirment sans sourciller qu'ils sont capables de faire des omelettes sans casser d'oeufs. Un seul poème, rédigé cet l'après-midi, m'a d'emblée placé au firmament du ciel parnassien, largement au-dessus de ces m'avez-vous-vu de la poésie publiée en ligne. Je pars à la recherche d'un éditeur.

dimanche 14 avril 2013

Dérèglement

Une très courte série de photos faites vendredi : Quartier Richter. Une série plus importante faite hier, dans l'après-midi : A l'Ouest, sur la D114. Pour cette dernière série, il me faudra penser à rédiger du texte. Un texte que seule BBL prendra la peine de lire, mais ça ne fait rien : le texte qui surplombe les images a pour première fonction l'embellissement de la page. A l'heure qu'il est, il fait 17°C à Montmerdier, 23°C à Angers et 28°C à Biarritz : dérèglement climatique !

vendredi 12 avril 2013

Dans le silence

Hier, j'ai trouvé une solution pour relancer l'un des deux blogs récemment effacés. J'en ai profité pour rédiger le premier billet : Dans le silence de l'après-midi. La semaine se termine sur une hausse sensible des températures. Je vais devoir prévenir mes animaux qu'il va bientôt me falloir couper les radiateurs. J'entends déjà les protestations.

dimanche 7 avril 2013

20h/24h

Une nouvelle semaine débutera demain. Mes animaux et moi, nous avons revu et corrigé nos emplois du temps. Nous avons réussi à caser de nouvelles siestes, là où les affaires urgentes ne nous ont pas paru si urgentes que ça. C'est BBL qui nous a un peu poussés à reconsidérer nos agendas, après une conversation téléphonique sur les bienfaits du sommeil, en début de soirée. Aussi, mes animaux et moi, nous n'avons pas trop hésité à faire de la sieste la principale activité de la journée : 20h/24h !

samedi 6 avril 2013

Au ralenti


Des températures en dents de scie, au cours de cette dernière semaine, avec des écarts d'une dizaines de degrés presque d'un jour à l'autre. L'hiver traîne en longueur. J'avais coupé le chauffage, hier, je l'ai remis ce matin. Ces conditions météorologiques nous plongent dans la torpeur, un engourdissement dont, mes animaux et moi, nous ne cherchons pas à nous défaire. La vie au ralenti a vraiment du bon. Vive l'hiver !

jeudi 4 avril 2013

Hasardeux

Après avoir passé plus d'une heure à mettre en page Le périurbain, pourquoi, comment ?, un texte de Jacques Lévy sur l'urbanisme, en y incluant des images, après avoir vérifié que ce texte soit parfaitement lisible, purgé de toutes les inévitables coquilles, puis après l'avoir enfin publié, j'en arrive à me demander ce qui m'a poussé à passer autant de temps à réaliser une chose pareille. C'est, pour moi, un questionnement fréquent, un "à quoi bon" qui succède à presque toutes mes publications. Généralement, j'ai la réponse : la satisfaction d'avoir sous les yeux des données — images, textes — que je tiens à conserver et que je n'aurai pas de mal à retrouver quand j'en sentirai la nécessité, car publier est un bon moyen de classifier ma production. Mais, ce dernier texte ne m'appartient pas et, contrairement à certains textes littéraires, qui ne m'appartiennent pas non plus, mais qui pourraient éventuellement intéresser un quasi-improbable internaute doté de plus de deux ou trois neurones, amateur de belles Lettres, je suis persuadé que Le périurbain..., ne sera jamais lu par qui ce soit. Je me dis donc que j'aurais pu m'éviter de perdre mon temps. Mais, d'un autre côté, je me dis qu'un texte comme celui-ci, pourrait donner une chance à celui qui le lirait de se coucher moins con qu'il ne l'était le matin, au réveil. Cette éventualité a moins de chances de se réaliser que celles d'empocher le gros lot au loto, mais j'aime l'idée que ça puisse se produire quand même, un jour ou l'autre. C'est ma façon de provoquer le plus hasardeux des heureux hasards.

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