vendredi 19 juillet 2013

Atmosphère

BBL, accidentée mercredi matin en allant travailler, ne s'est rendue aux urgences du CHU qu'hier soir, car dans un premier temps elle pensait qu'elle n'avait rien de grave, seulement quelques contusions. Elle est rentrée chez elle, en taxi dans la nuit, son bras cassé immobilisé dans une attelle. Elle est retournée travailler, ce matin. Mes animaux et moi, nous étions consternés. Je savais, dès le 21 juin, que cet été 2013 n'apporterait que des ennuis. Je ne m'étais pas trompé. Ce ne sont plus les étés comme Rilke a pu les connaître, ou même comme j'ai pu en connaître, ailleurs. L'été, en France, est depuis toujours la plus mauvaise des saisons. Mais, depuis que la soi-disant fête de la musique — fêtes des ivrognes en réalité, comme tout ce qui porte le nom de fête dans ce pays — a été instaurée, cette période est devenue catastrophique. C'est normal. Placer l'été sous le signe de la débauche, pour une nation qui ne sait déjà pas se tenir, car elle considère que « là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir », ne présageait rien de bon. Les étés sont donc de plus en plus pourris. Cette atmosphère estivale délétère ne peut être que propice aux emmerdements. Vivement l'automne !

lundi 15 juillet 2013

Merdique

Nous sommes à la moitié du mois et, jusqu'à présent, mes prémonitions se sont avérées exactes : juillet est particulièrement merdique. A tous points de vue, en commençant par les conditions climatiques : un temps relativement chaud, mais presque pas de vent soufflant du Nord, donc une atmosphère chargée d'humidité, type climat tropical. Ce que je déteste. Je ne suis pas le seul, mes animaux aussi détestent ce temps. A ce stade, je ne trouve plus beaucoup de plaisir à écrire, et les billets sur Horizon se font rares. Mes photoblogs sont eux aussi presque en panne, car si j'emporte toujours le Nikon avec moi, quand je suis contraint de sortir, il m'arrive, de plus en plus souvent, de rentrer sans avoir une seule fois déclenché l'appareil. Aussi, quand, vendredi 12, Flickr m'a expédié un mail disant : « Just a friendly reminder that your Flickr Pro account has expired », je n'ai rien fait pour renouveler mon abonnement, en pensant que ça attendrait encore quelques jours, sinon quelques semaines. En effet, je n'aurai pas beaucoup de photos à mettre en ligne dans un proche avenir. Seul Caseasauria — il me faudra trouver, pour ce blog, un nouveau titre, celui-ci ne fait plus sens — s'est enrichi de nouvelles images au cours du week-end passé : Les Matelles et A la source. Ce sera tout pour le moment.

mercredi 10 juillet 2013

Les mauvais relents


Le mois de Ramadan a débuté aujourd'hui. Ça ne signifie, maintenant, plus grand chose pour moi. Ma mauvaise humeur est passée. Ce qui ne veut dire pour autant que je suis de bonne humeur. Pour être de bonne humeur, en ces temps bordéliques de fin de civilisation, il faut être un peu niais et ne pas voir, ne pas comprendre où se dirige le monde. Mes animaux, eux-mêmes, sentent bien que l'atmosphère générale n'est pas actuellement propice à l'insouciance. Les occasions de se réjouir se font de plus en plus rares, sinon exceptionnelles. Il suffit de sortir quelques minutes sur son balcon pour saisir tous les mauvais relents portés par le vent, quelque soit sa direction. C'est ainsi ! BBL, mes animaux et moi, nous nous sommes trompés d'époque. Nous reviendrons, portés par la circularité du temps.

lundi 8 juillet 2013

Réouverture

Pas de billet publier, hier, et juste un petit mot ce soir pour signaler le fait que j'ai relancé Caseasauria, un blog dont j'avais effacé tout le contenu, fin mars. Je l'ai relancé avec Route, un billet composé de quatre images faites dans l'après-midi en rentrant de Gigean. Je les avais auparavant publiées sur Écumes, mais j'en ai marre d'être obligé de cliquer trois fois sur la même image pour l'afficher dans son format original. C'est le principal inconvénient du template Tumblr sur lequel j'ai construit Écumes, sans parler de l'affichage sur fond noir. J'ai réglé Caseasauria pour qu'il supporte les photographies au format 1024 pixels, dans la largeur, ce qui évite d'avoir à les ouvrir dans une autre fenêtre. C'est parfait. C'est ce que je voulais. D'autres images viendront bientôt compléter ce photoblog.

samedi 6 juillet 2013

Barrières

Hier, BBL, qui voulait échapper à l'enfer du réel, s'est cassée le nez, au bord du Monde, sur une barrière automatique. Sa tentative d'évasion a échoué. Depuis, elle révise ses plans. Je suis de moins mauvaise humeur. J'ai mieux dormi cette nuit. Mais, je suis encore loin d'être de joyeuse humeur. Pour le moment, je cogite. Tout comme BBL, je révise mes plans. Mes innombrables tentatives d'évasion ont, jusqu'à présent, toutes lamentablement échoué. Je suis sérieusement amoché, mais je ne renoncerai jamais. Dès que j'en ai la possibilité, je corrige mes projets. Les choses sont un peu plus compliquées depuis que j'ai mes animaux sont sous ma responsabilité. Il est hors de question que je m'évade sans eux. Alors, je pense, je calcule, je réfléchis. Ce qui est peut-être une erreur, car je ferais peut-être mieux de ne pas y penser et de ne compter que sur la chance, de me laisser guider par mon instinct. Mais, la Roue de la Fortune semble actuellement bloquée. On dirait même qu'elle est crevée. Mon, instinct, au fil du temps, et à force de recevoir des trempes, s'est émoussé. Je cogite surtout pour passer le temps, pour patienter en attendant que le Mécano céleste vienne réparer la Roue. Rien ne presse. Un jour, BBL, mes animaux et moi, nous pulvériserons les barrières.

vendredi 5 juillet 2013

Humeur noire

Pas de billet publié hier, sur Horizon. J'ai préféré écrire pour Traverses : Cons fleuris. Mon humeur n'est plus sombre, comme elle l'était il y a trois jours, non. Elle est depuis devenue aussi noire que le boîtier de mon Nikon. C'est surtout le manque de sommeil qui me met dans cet état, mais aussi le fait que la densité démographique n'a pas tellement baissé dans mon environnement, alors que je comptais sur l'arrivé de l'été pour que s'allège le fardeau de la promiscuité. Hier, pas plus qu'aujourd'hui, je n'ai réussi à me replonger dans la lecture de L'invention de la solitude de Paul Auster, débutée en même temps que mon humeur s'obscurcissait. Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de pages. J'en suis ici. Pour ce que j'en ai lu, ce roman me semble plutôt bien. Ce qui ne me surprends pas trop, parce que je conserve le souvenir de quelques passages d'un autre roman — il me faudrait rechercher le titre — de P. A., lu il y a maintenant 20 ans. Je viens de jeter un oeil sur Wikipedia, il s'agit de La Musique du hasard. Un bon roman. C'est sûr. Allez ! J'arrête abruptement mon billet ici, parce que Saki, le plus jeune de mes animaux, fait tout pour que je m'intéresse à lui. Il s'ennuie. Aussi, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ce que j'écris. Je reprendrai le clavier peut-être demain.

mercredi 3 juillet 2013

Un certain rythme

Je me demande si je tente de réitérer « l'exploit » de juin, c'est à dire publier autant, sinon plus, de billets qu'il y a de jours dans le mois, mais en réalité, je n'en ai pas tellement envie. Ou plutôt, je ne tiens pas à ce que produire du texte devienne une contrainte machinale. Je vais tout de même essayer d'écrire le plus souvent possible, parce que quitte à tenir un blog, autant l'alimenter fréquemment. D'autant plus que relever le défi fixé le mois dernier s'est révélé être une entreprise assez agréable à mener. Je ne sais donc pas, pour l'instant, si le compteur d'Horizon affichera 31 billets, fin juillet. Je ne prévois rien qui puisse aller dans ce sens, pour le moment. Mais, je vais tenter de garder un certain rythme de publication. Ça me semble maintenant plus facile qu'auparavant.

mardi 2 juillet 2013

La crise

J'ai complété le billet d'hier en écrivant un texte, Attendre l'été, sur Traverses. Aujourd'hui, mon humeur — sombre — ne s'est pas améliorée, c'est peut-être même le contraire. C'est la crise ! Les voisins, qui, jusqu'à présent, désertaient la résidence dès le début juillet, n'on pas l'air de vouloir partir et je crains d'être obligé de supporter, tout l'été, les plus miséreux d'entre eux ou les plus angoissés par l'avenir économique de ce maudit pays, ceux qui lorgnent fébrilement sur leur pouvoir d'achat et qui ne partiront donc pas en vacances. C'est vraiment la crise !

lundi 1 juillet 2013

Pierre noire

Le premier jour de l'été, j'ai eu le pressentiment que cette saison ne serait sûrement pas fameuse. Ce premier juillet en apporte la confirmation : journée à marquer d'une pierre noire, sur Horizon. BBL mes animaux et moi, nous en connaissons les raisons, les autres n'ont pas besoin de les savoir. Donc, je ne m'étendrai pas là-dessus. Allez mourir, il n'y a rien à voir ! D'ailleurs, je me demande si l'on peut parler d'été, car, à l'heure qu'il est, rien n'indique que la période estivale a déjà débuté, surtout pas le niveau des températures : Temperature: 20°C | Humidity: 78% | Pressure: 1017hPa (Steady) | Conditions: Partly Cloudy | Wind Direction: South | Wind Speed: 15km/h. Mais, bon, passons. C'est comme ça. Rien ne va dans ce maudit pays. La Roue hexagonale de la Fortune est crevée...

dimanche 30 juin 2013

30/30

C'est en écoutant un album de Death Cab for Cutie que je rédige le 30e billet, en ce 30 juin. Mon pari est gagné, puisque j'ai publié autant de billets qu'il y a de jours dans le mois. Remplir cette mission n'a pas été aussi facile qu'on peut le penser, surtout pour quelqu'un comme moi qui déteste les contraintes de toute sorte. Pourtant, je sais que c'est la contrainte qui permet de former ce qu'on pense pouvoir faire, mais qu'on ne met pas en oeuvre, justement parce qu'on est pas enclin à réaliser un projet qui n'a rien d'essentiel pour exister, rien de vital. Bref, cette espèce de défi m'aura permis de me creuser la cervelle pendant quelques minutes, quotidiennement, afin de produire un nombre suffisant de phrases pour constituer un semblant de billet, alors que, la plupart du temps, je n'ai rien de particulier à écrire. Non, décidément, je n'entre pas dans la catégorie des graphomanes, même si ces 30 publications successives pourraient le laisser croire. J'écrirai peut-être un 31e billet, avant la fin de cette journée, pour faire bonne mesure, mais rien n'est sûr.

samedi 29 juin 2013

Tour du quartier

Sur les conseils de mon vieil ami Charlie, qui m'a fait récemment remarquer que je ne marchais pas assez, hier, je suis parti, à pieds, faire le tour du quartier. L'idée de prendre quelques photographies, tout au long du parcours, n'est pas étrangère à la mise en action d'une telle expédition. Sans mon Nikon, je n'aurais probablement pas bougé de chez moi. Si je me déplace, c'est parce que j'ai un but, sinon, je ne gaspille pas de forces inutilement. Pat et moi, nous partageons un point de vue identique sur les économies de mouvements : n'user son corps que par nécessité, pour une finalité a priori bien établie. Pour nous, le sommet de l'horreur, c'est le sport. Passe encore l'idée absurde d'écrire, sur un blog, 30 billets dans le mois : performance idiote, mais relativement anodine sur le plan de l'effort corporel. Alors que courir après un ballon, faire un marathon, soulever des altères, grimper une falaise... représentent autant de choses hideuses, repoussantes qui, par simple évocation, peuvent nous rendre malade. Donc, hier, j'ai marché sur un parcours en boucle — plutôt mourir que de revenir sur mes pas — de 4 ou 5 kilomètres, environ. Ce n'est pas demain que ça se reproduira. A marquer d'une pierre blanche sur Horizon.

vendredi 28 juin 2013

Centre-ville


Aucune publication, hier, sur Horizon et ce soir, je ne vais pas m'étendre longuement. La fin de semaine a été assez épouvante et j'ai hâte de couper le PC. Juste un mot pour dire que je me suis rendu dans le quartier d'Antigone deux fois, en deux semaines. Alors que je n'y avais pas mis les pieds depuis deux ans. Rien n'a vraiment changé, sinon que le quartier m'a paru beaucoup plus sale que deux ans auparavant. Je ne sais pas dans quel état est le centre-ville — toute la partie qui va de la place de la Comédie aux jardins du Pérou, ou du côté de l'esplanade — parce que je ne m'y suis pas allé depuis quatre ou cinq ans. En réalisant ça, j'ai tout de même été un peu surpris, car je n'avais pas l'impression de ne pas m'être rendu au coeur de la ville depuis si longtemps. Une chose est sûre, c'est que ça ne m'a jamais manqué et que rien ne dit que j'y ferai un tour bientôt. Montmerdier n'a, pour moi, absolument aucun intérêt, ses habitants moins encore. Dernière note : j'ai fini L'Aleph de Borges, dans la nuit d'hier.

mercredi 26 juin 2013

Encore un rite

Selon Mary Douglas, le terme de rite est souvent synonyme de symbole. Il n’y a pas de rapports sociaux sans actes symboliques. Elle y assimile tout ce qu’elle appelle actes symboliques, ce qui suppose qu’il existe des rites en dehors du religieux. Nombre d’actions cérémonielles ne se revendiquent pas d’une pensée religieuse ou d’un rapport imminent au sacré. Cependant, en raison des pulsions émotives qu’elles mettent en jeu, et de leur capacité à symboliser, elle leur reconnaît le qualificatif de rituel. BBL a donc bien eu, de nouveau, affaire à un très sérieux rite de passage, dans l'après-midi. Un rite qui fera d'elle une initiée d'un niveau encore supérieur. Elle n'est pas tout à fait atteint le sommet de la montagne, mais s'en approche de près. Ce mercredi est donc à marquer d'une pierre blanche. Mes animaux et moi nous avons, à distance, été très vigilants sur le déroulement du rite. Mentalement, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour que la cérémonie s'accomplisse de manière parfaite. Ça a bien fonctionné. BBL, armée de son Power Point magique, a traversé sans encombre ce rituel de passage. Les sept sages, qui présidaient au rituel, donneront leur verdict dans peu de temps. Nous sommes confiants.

Corrections

BBL, qui a relevé une coquille dans le billet précédent, me l'a signalée au milieu de notre dernière conversation téléphonique. Je n'ai pas immédiatement fait la correction, et quand, plus d'une heure après, j'ai pensé à la faire, je ne me souvenais plus de quelle erreur BBL m'avait parlé. Il m'a fallu relire 4 ou 5 fois le billet pour, enfin, me rendre compte qu'il manquait l'article "le" dans la phrase suivante : « je ne prêche pourtant pas dans le désert ». BBL est une formidable correctrice : rien n'échappe à son oeil. Antidote que, par flemme, je n'utilise presque jamais, est bien loin de réaliser des corrections aussi minutieuses que celles pratiquées par BBL. C'est d'ailleurs, ce qui explique le fait que je me passe si facilement de ce logiciel. Par contre, c'est sûr, je ne pourrai pas me passer de BBL.

mardi 25 juin 2013

4 Lecteurs


Selon une infographie publiée, ce soir, par l'AFP, il y aurait 2,4 milliards d'utilisateurs d'Internet dans le monde. Alors, je me demande pourquoi je n'ai que 4 lecteurs — BBL, Pat, Schnoo & Saki — qui consultent régulièrement mes multiples blogs. Si l'on en croit l'AFP, je ne prêche pourtant pas dans le désert. C'est étrange. La rumeur, sur le Web, prétend qu'un blogeur qui n'a pas de lectorat est un blogueur qui sera vite amené à abandonner son blog. Je suis donc l'exception à cette règle à la con. D'ailleurs, je ne cherche pas à rameuter, comme le font les blogueurs exigeants en mal de reconnaissance, une bande d'idiots quasi-illettrés qui liront, forcément de travers, tout ce que je pourrai publier. Non, rien ne me poussera à ça. Je me passe très facilement de ce genre de lectorat et même de lectorat tout court. Exceptés mes 4 lecteurs qui valent largement les 2,4 milliards d'individus connectés à l'Internet. C'est pour ces quatre personnes que j'écris et, en réalité, c'est avant tout pour moi-même, dans un état d'esprit qui peut peut-être se rapprocher de ce que déclarait Sylvia Plath et plus sûrement de ce qu'annonçait La Voix, il y a peu de temps.

lundi 24 juin 2013

Intuition

Il y a deux ans, jour pour jour, j'ouvrais Immatriculation, sur Blogger, avec une citation de Bronislaw Malinowski au sujet de la kula. L'année suivante, j'ai fusionné ce blog avec Soustractions, sur lequel j'ai posté, dans l'après-midi, un court article sur L'intuition du joueur d'échecs. Saki, le plus jeune de mes animaux, qui suit, en ce moment, sur l'écran, ce que je suis en train d'écrire, me demande de lui lire, plus tard, d'autres articles sur l'intuition, car il sait que c'est le thème du dernier numéro de Sciences Humaines qui vient de paraître en ligne. Saki me dit que ses intuitions ne l'ont jamais trompé et il voudrait savoir ce qu'il en est chez le quadrupède humain, cet animal soit-disant doué de raison. C'est ce que je ferai, une fois ce billet publié. J'entends déjà Saki doucement ricaner.

Journalisme

J'ai dormi une bonne partie de la journée. C'était absolument nécessaire. Je manquais de sommeil. Je me couche tard, alors que Pat, le roi des mes animaux, me sort du lit quand le soleil se lève. Parfois, encore plus tôt. Je n'ai pas totalement comblé ce manque, mais ça va mieux. Je ne pique pas du nez sur le clavier du PC, comme c'est trop souvent le cas à cette heure-ci. Le quadrupède humain estudiantin, ce spécimen particulièrement stupide, qui peuple pour une grande part la ville de Montmerdier, au cours de l'année, a déserté la cité : il est rentré chez papa/maman, peut-être même chez papa/papa ou maman/maman — allez savoir ! En tout cas, Montmerdier est bien plus tranquille qu'à l'accoutumée et la circulation automobile bien plus fluide. C'est le grand avantage de l'été, ici, au Nord cette maudite ville. On peut certainement considérer ce billet comme un marronnier, car — je n'ai pas vérifié — je ne serais pas étonné de découvrir, sur Horizon, des textes disant sensiblement la même chose, en cette période, au cours des quatre années précédentes. Je suis maintenant au niveau du bon journaliste.

dimanche 23 juin 2013

El Aleph

Il me reste très peu de temps pour écrire un billet, afin de publier avant minuit, en cette ultime fin de semaine. Mais, comme souvent, je n'ai pas grand chose à dire, surtout quand la journée à été aussi calme que ce dimanche-ci. J'ai pu admirer le premier Power-Point réalisé, aujourd'hui, par BBL. Mais, je n'en dirai pas plus à ce sujet, pour le moment. J'ai ouvert un nouveau set sur Flickr, 6×6, pour rassembler quelques photographies recoupées en un format carré de 660×660 px par côtés. Je suis presque à la fin de L'Aleph de Borges. Je pensais, en débutant ce livre sur le Sony Reader, l'avoir déjà lu. Mais, je me suis rapidement rendu compte que ma mémoire se jouait de moi, car, après avoir parcouru quelques chapitres, j'ai du corriger mes pseudo-souvenirs : c'est la première fois que je lis cet excellent recueil de nouvelles. Comme d'habitude, j'ai cité à haute voix certains passages à mes animaux ravis d'entendre des bribes de texte du célèbre écrivain argentin traduit par Roger Caillois. Ce sera tout pour cette nuit fraîche et venteuse, brillamment éclairée par une Lune presque pleine.

samedi 22 juin 2013

Festivo vicinus

Au lendemain de La Fête de la Musique, une autre fête est venue réjouir le coeur du bon Français : La Fête des Voisins. En ce tout début d'été, festivo vicinus est un homme heureux, comblé. Pour lui, la saison commence merveilleusement bien. Bizarrement, personne de ma résidence n'a pensé à m'inviter à participer à cette soirée festive qui s'est tenue dans le parc, sous mes fenêtres. Je me demande pourquoi. En tout cas, c'est sans importance pour moi, surtout en comparaison de ma principale préoccupation : publier, au minimum, 30 billets au cours de ce mois de juin. Celui-ci sera le 21e, alors que nous sommes déjà le 22, presque le 23. J'ai donc pris un billet de retard. Il ne me reste qu'à peine plus d'une semaine pour atteindre le but que je m'étais fixé, au début du mois. Ces derniers jours, j'ai eu beau presser ma noble cervelle comme un pamplemousse, il n'en est pas sorti grand-chose. Ces fêtes m'ont perturbé. Il va falloir intensifier mes prochaines publications. J'y parviendrai !

vendredi 21 juin 2013

C'est la fête

Je donne une petite description, couleurs locales et nationales, de l'atmosphère qui règne en cette première soirée d'été, sur Traverses. Je n'en reparlerai pas ici, parce que c'est un sujet suffisamment trivial qui ne demande pas plus de mots que ceux que j'ai déjà écrit, il y a maintenant quelques minutes. Mes animaux, qui se méfient du quadrupède humain comme de la peste, sont véritablement désolés de savoir que j'appartiens théoriquement à cette espèce, bien qu'ils savent que presque tout me différencie des spécimens qui la composent. Ils sont heureux de constater que, par tous mes efforts, je fais en sorte de me tenir le plus loin possible de cette misérable engeance. Ils écoutent intrigués les sirènes des premières ambulances, qui remontent l'avenue en direction du CHU, ainsi que le vrombissement sourd et régulier des hélicoptères qui survolent, dans la même direction, la résidence. Pour quelques individus, la fête est déjà finie. Pour mes animaux et moi, il va falloir encore patienter, afin de retrouver un semblant de quiétude quand le soleil commencera à se lever. Et puis, en milieu de matinée, les bricoleurs reprendront le pouvoir...

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