dimanche 27 avril 2014

Clarification

Selon Virginia Woolf, l'art d'écrire s'apprend, car il « est au moins aussi difficile que les autres arts. Bien que les gens ne tiennent pas compte de ce genre d'éducation, peut-être parce qu'il est mal défini, vous verrez, en y regardant de près, que presque tous les écrivains qui ont pratiqué leur art avec succès l'avaient appris. » C'est une opinion que je partage. Je crois que l'art d'écrire demande un long apprentissage accompagné d'une volonté sans faille pour atteindre, ou plutôt, se rapprocher de ce but. Je n'ai jamais eu pour réelle ambition de faire de mon écriture un art véritable. Mes seuls soucis, lorsque j'ai commencé à écrire sur un blog, étaient d'ordre orthographique et syntaxique. Parce qu'un bon correcteur automatique facilite grandement la maîtrise de l'orthographe, je m'appliquais particulièrement à veiller sur la syntaxe. Je voulais avant tout que mes textes soient facilement lisibles. Dix ans plus tard, après avoir rédigé quelques centaines de billets, je considère que cet objectif est atteint. Je ne crois pas qu'un éventuel lecteur ait à se tordre les méninges pour déchiffrer le sens de mes phrases. Je suis maintenant trop vieux pour passer à l'étape supérieure, celle qui consisterait à faire de mon écriture un art. Bien sûr, comme 99,99 % des blogueurs, qui dans ce domaine n'ont jamais rien appris, je pourrais me bercer d'illusions, imaginer que je suis proche du Nobel de littérature. Encore faudrait-il, pour cela, que je puisse me faire à l'idée de devenir un écrivain ayant rendu de grands services à l'humanité. Mais, je n'ai aucune envie de me mettre au service de cette racaille. J'ai d'ailleurs suffisamment de travail avec mes animaux en me pliant humblement, tous les jours, à tous leurs desiderata. Ils me sont bien plus précieux que les sept milliards de petits cerveaux débiles qui peuplent la planète. Je ne serai donc pas invité à fréquenter les salons de l'Académie suédoise. Je n'ai aucun mal à renoncer à cette idée. Pourvu que mes textes soient clairs, presque aussi limpides que l'azur du ciel quand souffle le vent du Nord. Car écrire, c'est aussi une façon de déblayer les déchets moisis ou desséchés — selon l'humeur du temps — qui encrassent mes nobles pensées.

mercredi 23 avril 2014

Quatre ans


C'était un vendredi, il y a exactement quatre ans, Pat venait se réfugier au 205. Cela faisait déjà un peu plus d'un an que nous nous connaissions. Pat et moi, nous avons passé la journée à parler du bon vieux temps. Schnoo et Saki ont largement participé à cette longue et agréable conversation. Nous sommes la bande des quatre. Absolument inséparables.

mardi 22 avril 2014

Ma mission

Parce que le stock de victuailles, indispensable à notre survie est au plus bas, je vais rapidement me trouver dans l'obligation d'aller jusqu'au supermarché pour nous ravitailler. La perspective d'avoir à remplir cette mission me rempli d'effroi. L'idée de franchir la porte de l'appartement me glace le sang. Alors, je fais tout mon possible pour retarder ce moment fatidique. Et, pour cela, je n'hésite pas à relater, par écrit, mes hantises sur Horizon. J'en suis là... Putain de civilisation !

dimanche 20 avril 2014

Caverne

Qu'il puisse se raconter des histoires, çà, je peux le comprendre. C'est cette capacité qui fait l'une des principales caractéristiques de l'homme. L'animal, toujours en prise avec la réalité, est beaucoup moins stupide et n'a surtout pas de temps à perdre avec de telles futilités. Que le quadrupède humain se raconte des histoires, d'accord ! La durée de son existence étant relativement longue, il lui faut bien occuper sa petite cervelle à quelque chose, une fois son ventre plein. Mais, ce que j'ai beaucoup plus de mal à comprendre, c'est comment il en arrive à croire à ses propres histoires, toutes ces fadaises produites par son imagination, ces balivernes qu'il confond avec ce que le monde est réellement. Pourquoi pousser si loin ce besoin d'aveuglement permanent, ce désir inexorable de se rouler inlassablement dans la fange malodorante de la caverne platonicienne ? Lisez un quotidien, allumez la radio, interrogez votre voisin et vous saurez immédiatement de quoi il est question, ici.

vendredi 18 avril 2014

La vaisselle

Ce qu'il faut pour parvenir à faire la vaisselle, c'est s'efforcer à ne plus penser. Il faut mentalement se transformer en machine à laver.

jeudi 17 avril 2014

Improductivité

Si la religion de l'Improductivité devait être inventée, je serai alors son premier prophète. Mes animaux, mes premiers disciples.

mardi 15 avril 2014

Patience

Un très beau portrait de Saki au regard très expressif. Le plus jeune de mes animaux est vraiment magnifique. Un texte, publié dans l'après-midi, sur Noyau Fondamental. Avec Le Match, la liste des billets sur ce blogs s'allonge un peu, bien qu'elle ne soit pas très fournie. Noyau Fondamental a vu le jour le 15 avril 2013 — un an ! — et ne compte, pour le moment, que 27 publications. Ce qui prouve, sans appel, que je n'appartiens pas à la catégorie des graphomanes. Le printemps est bien installé sur la région et je ne peux m'empêcher de regretter l'hiver, période pendant laquelle le quadrupède humain est le moins enclin à emmerder son voisin. Heureusement, dans une dizaine de jours, les vacances débuteront et la majeure partie des locataires de la résidence ira se faire voir ailleurs. C'est, en tout cas, ce que, mes animaux et moi, nous espérons. Patience.

lundi 14 avril 2014

7100 photographies

7100 photos faites, avec le Nikon J2, en 474 jours. Soit une moyenne de 15 images par jour. Avant l'avènement des caméras numériques, seul un photographe professionnel, ou un richissime amateur, pouvait se permettre de produire une telle quantité d'images sur un laps de temps équivalent. Ne serait-ce que de ce point de vue, le numérique a largement modifié la pratique des photographes amateurs. Sur Cloud Number Nine, dernière photographie publiée tout à l'heure, mais faite le jeudi 10, vers midi, sur la route au Nord de Montmerdier, après une courte virée en voiture qui m'a conduit à quelques kilomètres d'Ales. Très peu de circulation, ce jour-là, dans ce secteur. Un temps très agréable. Cette nuit, c'est la pleine Lune. Mes animaux et moi, nous sommes un peu tendus.

samedi 12 avril 2014

Rafistoleurs

« Flirte avec la paresse », tel était le conseil de Rob Brezsny, la semaine passée. C'est ce que je me suis efforcé de faire, avec un certain succès. D'où le faible nombre de publications sur mes photoblogs et, surtout, le fait que je n'ai pas rédigé la moindre phrase pour Horizon. J'ai d'ailleurs pu remarquer que les bricoleurs ne sont pas nés sous le signe du Capricorne, ou qu'ils ne lisent pas Brezsny : au cours de la semaine dernière, ces cons-là s'en sont donnés à cœur-joie. Les petits cerveaux, qui peuplent le voisinage, ont rivalisé d'efforts dans le maniement des perceuses, ponceuses, marteaux et autres outils du genre, pour faire de notre vie — celle de mes animaux et la mienne — un enfer sonore. Être Français, c'est vouer une passion au bricolage. Parce que ce maudit conservateur est incapable d'innover, d'évacuer le passé pour réellement faire du neuf, il se donne l'illusion du progrès en bricolant. Alors, bien sûr, rien n'est jamais achevé, au moins pour un temps donné. Personne ne peut dire dans ce pays : « Voilà, c'est fait ! C'est tout neuf, tout beau, tout propre, ça tiendra pendant des années, flirtons dès à présent avec la paresse. » Non ! Son pauvre esprit paralysé par son amour pour l'Histoire, le Français aime conserver les ruines, vénérer les vieilles pierres. Il consacre ainsi sa vie au rafistolage sans fin. Toujours dans la demie-mesure. C'est le propriétaire d'un arpent de choux qui élève un troupeau de chèvres. Sombre idiot !

vendredi 4 avril 2014

Capricorne

Horoscope du 3 au 9 avril 2014
Pour l’avenir prévisible, je t’engage à ne pas gaspiller trop de temps à contrer des bureaucrates et des donneurs de leçons. Evite les projets frustrants qui exigeront une discipline de fer. Ne compte pas même mettre tes papiers à jour, ranger ton tiroir fourre-tout ou planifier les cinq prochaines années de ta carrière. Attache-toi plutôt à vagabonder longuement sur des chemins qui ne mènent nulle part. Rêve d’un film épique sur l’histoire de ta vie. Flirte avec la paresse. Joue à des jeux innocents avec des gens sans ambition. Pourquoi ? Parce que les bonnes idées et les décisions sages te seront inspirées par le farniente — si tu n’éprouves aucune culpabilité à ne rien faire.

L'horoscope de Rob Brezsny

jeudi 3 avril 2014

Le temps sans âge


Ce matin, vers 10 h, j'ai récupéré, dans la boîte aux lettres, le bouquin de Marc Augé : Une ethnologie de soi : Le temps sans âge, commandé, hier, via Amazon. Je pensais le lire après en avoir fini avec le dernier essai de Peter Sloterdijk, Les lignes et les jours, entamé la semaine dernière ; mais, à l'heure du repas, en début d'après-midi, j'étais déjà arrivé au bout de la lecture d'Une ethnologie de soi. Je n'ai pas perdu mon temps. La critique (« ce petit livre est une merveille »), faite par Roger-Pol Droit, n'était donc pas mensongère. Il me reste à poursuivre Les lignes et les jours, mais aussi à finir Sous les yeux d’Occident, l'un des célèbres romans de Joseph Conrad que je lis en alternance avec les carnets de notes de Sloterdijk. Je me demande pourquoi je passe, quotidiennement, autant de temps sur le Web, alors que j'ai largement de quoi occuper ma puissante cervelle, sans parler de la fabrication de planches qui n'a pas cessé.

mardi 1 avril 2014

Rien

Je me creuse la cervelle pour essayer d'extraire quelques phrases qui pourraient remplir un peu d'espace, de quoi remplir un billet ; histoire de marquer le premier jour d'avril. Mais, je ne remonte rien, ou presque rien, à la surface. À l'évidence, je n'ai rien à dire. Alors, je me contenterai de cette petite centaine de mots pour poser le premier jalon et ouvrir ainsi la liste des billets qui seront publiés ce mois-ci. Je reprendrai peut-être le clavier, un peu plus tard, dans la nuit. Je vais creuser plus profond.

dimanche 30 mars 2014

Torture généralisée

À cause de ce changement d'horaires à la con, ma sieste a pris fin vers 18:30 h. Ce qui, en réalité, ne change rien pour moi, puisque je ne suis contraint par aucun emploi du temps, pas même celui des programmes radio ou TV, car je ne suis aucune émission radiophonique régulièrement et qu'il y a bien longtemps qu'aucun poste TV n'occupe un coin de l'appartement. Comme, par ailleurs, je n'ai jamais rendez-vous avec qui que ce soit, ce changement d'horaire n'a pas la moindre incidence sur mon comportement. Sauf, moralement et ponctuellement, quand, à cette occasion, je remarque que des millions de torturés acceptent sans broncher de se lever vers 04:00 AM, heure solaire, pour pouvoir se présenter, deux ou trois heures plus tard, sur leur lieu de travail. Il y a quelque chose d'assez révoltant à se représenter une telle situation. Je me demande toujours comment quelques proxénètes, ultras minoritaires, qui détiennent les clefs du pouvoir, peuvent aussi facilement exploiter des milliards d'individus sans que ça fasse trop de vagues à la surface de cette putain de planète. Soumissions volontaires. Véritable énigme.

Étrange satisfaction

Après avoir publié un billet sur Horizon, invariablement, j'éprouve une étrange satisfaction. Étrange, parce que démesurée au regard de la taille — un millier de signes — et de la qualité — ordinaire — du texte que je viens de rédiger. Ce sentiment trouve peut-être sa source dans l'impression d'avoir publiquement extériorisé une idée, une opinion, aussi banales soient-elles. Mais encore, étrange, parce que ce ne sont que les publications sur Horizon, et non sur l'ensemble de mes blogs, qui me procurent cette sensation. En y réfléchissant, je suis tenté de penser que c'est l'emploi immodéré d'un grand nombre de pronoms personnels, écrits à la première personne du singulier, qui engendre le plaisir inhérent à ces publications. Je, je, je... J'existe ! Absolument pathétique. Une sieste avec mes animaux s'impose. Ils savent parfaitement calmer mes émotions.

Ah ! Les planches


J'ai un peu ralenti, en fin de mois, la cadence de fabrication des planches destinées à être publiées sur Le jour ne se lèvera plus jamais. A un moment, j'ai même envisagé d'arrêter cette production, parce que s'était en train de tourner vers l'horreur esthétique. Si j'ai quand même continué, c'est parce que je suis assez curieux de savoir ce que cette accumulation totalement hétéroclite de compositions réalisées avec Photoshop pourra signifier sur une longue période — rien probablement. Je sais, sans l'ombre d'un doute, que tout ça prendra brusquement fin, un jour ou l'autre, et sans raison apparente. En attendant, je fabrique et je publie sans trop me poser de questions, d'autant plus que ça suscite encore l'intérêt de mes animaux.

samedi 29 mars 2014

De travers

Dernier billet écrit sous le régime des horaires hivernaux. Je ne me prononcerai pas sur le passage à l'heure d'été, qui aura lieu dans la nuit, parce que c'est quelque chose qui me met en rage lorsque j'y pense. Donc, passons directement à un autre sujet. N'importe quel autre fera l'affaire. Comme le fait, qu'il y a 5 ans, je lançais un nouveau blog : d'abord intitulé SCH 2009 et rebaptisé Traverses, par la suite. Or, Traverses est à l'abandon depuis le mois de juillet 2013. Pour un tas de raisons, je n'ai pas pris la peine de rédiger et publier, pour ce blog, un billet quelconque au cours des mois passés. L'une des raisons peut trouver sa cause dans le désintérêt total que je porte, aujourd'hui, à la marche du monde tel que la presse s'en fait inlassablement l'écho, alors que Traverses reflétait généralement mes humeurs, conséquences de ce que les médias pouvaient apporter comme informations ou pseudo informations. La ligne directrice de ce blog, l'angle de mes publications se sont ainsi brisés. Il me faudrait changer de thème pour pouvoir relancer Traverses. Mais, jusqu'à maintenant, je n'en ai pas éprouvé la nécessité. D'ailleurs, au fil du temps, de moins en moins de choses me semblent réellement nécessaires. Apanage de la vieillesse.

mardi 25 mars 2014

Insignifiant verbiage

Debout depuis 07:00 AM, je n'ai presque pas quitté des yeux l'écran du PC de toute la journée, alors que je sens venir la nuit avec la désagréable impression qu'aujourd'hui j'aurais parfaitement perdu mon temps. Cette sensation n'a rien d'extraordinaire, elle se répète assez fréquemment. Mais, ce soir, elle mobilise ma conscience au point d'en arriver à être écœuré par ce comportement stupide. J'en viens à regretter la période où les pannes de connexion ADSL m'obligeaient à utiliser le PC de façon différente, bien plus intelligemment. C'est surtout le fait d'avoir relancé un compte Twitter qui me pousse à perdre inutilement mon temps. Il n'y a rien de pire que les réseaux sociaux pour s'égarer, être désorienté et se mettre à marcher au milieu d'un troupeau de quadrupèdes humains qui filent droit vers l'abattoir. Je me demande ce qui me pousse à suivre, en ligne, cet incessant et si insignifiant verbiage. Le pire, c'est qu'il m'arrive d'y participer, alors que j'ai bien mieux à faire, ne serait-ce qu'une sieste en compagnie de mes animaux, loin d'être "bêtes" comme on le prétend.

mercredi 19 mars 2014

Pseudo hiver


D'un point de vue strictement astronomique, nous — les résidents de l’hémisphère nord — sommes en train de vivre le dernier jour de la saison hivernale. Mais, comme nous — les résidents de Montmerdier et des environs — n'avons pas eu d'hiver cette année, nous n'auront pas non plus de printemps. Alors, inutile de s'étendre sur ce genre de considérations. D'ailleurs, c'est bien connu, c'est inscrit depuis longtemps dans du registre des exclamations populaires : « Y a plus de saisons ! » C'est pour ça que j'aurais du m’abstenir de titrer mes dernières photos : Fin d'hiver. Mais, bon... Comme rien n'est plus ennuyeux que de titrer des images, je me contente, la plupart du temps, de la plus plate des banalités pour me débarrasser de cette fonction, pourtant utile quand, sur une liste, il s'agit de différencier les publications. Voilà, ce sera tout pour célébrer la fin de ce pseudo hiver. Le prochain billet sera publié au pseudo printemps.

samedi 15 mars 2014

Créativité

D'après les cognitivistes — entendez par là une certaine catégorie de psychologues —, l'animal humain se montre créatif soit tôt le matin, soit tard dans la soirée. Par créativité, cette variété de psychologues parle de ce que peuvent mettre en oeuvre les artistes, les scientifiques, les philosophes, les entrepreneurs, les architectes, etc., toutes ces espèces qui forment la surface lisse, brillante et gratinée de l'humanité. Donc, tout le monde n'est pas créatif, mais, de surcroît, pour le devenir il faut choisir son heure. Le problème, c'est que je ne nage pas dans le gratin et que mon horloge interne a, depuis longtemps déjà, rendu l'âme. Pourtant, je suis en mesure de produire un billet, tel que celui-ci — reflet d'une indéniable créativité —, en début d'après-midi. Je suis l'exception qui confirme la théorie des cognitivistes. Ils vont m'adorer.

Maigres résultats

J'avais abandonné Twitter depuis environ deux ans, mais j'ai réactualisé un compte dernièrement en ne listant que les timelines des individus polarisés sur la littérature. Cette affaire m'a diverti pendant quelques jours, mais ne m'a pas apporté grand-chose, car cela ne m'a permis de découvrir que très peu de sites ou de blogs intéressants. Alors que, pendant deux ou trois semaines, j'avais accumulé patiemment plus d'une centaine de comptes, les supposant aptes à m'orienter vers des vitrines exposants de la littérature digne de ce nom, j'en suis maintenant à opérer dans le sens contraire, c'est-à-dire à me défaire des comptes qui ne mènent nulle part, sinon vers des vendeurs de quincailleries pseudo littéraires et, quelques fois, vers de véritables déchetteries où s'amoncellent des merdes informes. Restera, au final, un certain nombre de comptes Twitter que je suivrai de loin, occasionnellement, pour avoir une idée de ce qui se produit de plus ou moins valable parmi les publications des textes en lignes, qui, somme toute, ne sont pas si nombreuses si l'on rapporte la totalité estimée de ces publications face à la masse de scripteurs francophones susceptibles d'aligner quelques phrases sur le Web, par ordinateur médié, en pianotant gentiment sur un clavier. Cette masse dont je fais partie. Wouai !

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