vendredi 9 mai 2014

JT dans la soirée

Temperature: 29°C | Humidity: 33% | Pressure: 1017hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: East | Wind Speed: 18km/h Je sais déjà de quoi sera faite la Une de tous les journaux télévisés de la soirée : « Canicule sur les bords de la Méditerranée ! » Seul Poutine est en mesure de faire changer cette Une en envahissant l'Ukraine dans l'après-midi. Et encore, dans ce cas, je ne suis pas certain que Poutine et ses troupes soient en première position dans la hiérarchisation des JT français.

LJNSLPJ


Je viens de rédiger un compte rendu, une sorte de mise au point concernant le contenu du Jour [qui] ne se Lèvera plus Jamais. Ce qui représente 113 planches, réparties sur 104 billets. J'ai publié sur ce blog, ce matin, la dernière composition : 09:45 AM. Lors de son lancement, en début d'année, je n'avais aucune idée de la direction que prendrait la succession d'images que je me préparais à fabriquer et à publier. Aujourd'hui, je ne distingue, pas plus qu'en janvier dernier, vers quelle finalité se dirige cette collection de planches. C'est comme çà !

Ébullition

Temperature: 27°C | Humidity: 32% | Pressure: 1018hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: Variable | Wind Speed: 9km/h Alors qu'il n'est que 11:00 AM, heure solaire, le niveau de la température est déjà élevée. Dans l'après-midi, les petits cerveaux dopés aux hormones, à l'alcool et au cannabis, vont entrer en ébullition. La pire période de l'année débute. C'est aussi la plus longue : elle durera jusqu'à la mi-octobre. Il va nous falloir prendre ce mal en patience. Vivement l'automne !

jeudi 8 mai 2014

Généalogie

Je n'ai rien publié sur Horizon depuis deux jours. Aussi, j'ai l'impression d'entendre les clameurs d'une foule immense, massée sous mes fenêtres, qui implore sans répits la mise en ligne de quelques phrases, quelques mots seulement, afin d'apaiser sa soif de lecture. Je pourrais lui dire, pour la calmer, que je suis en train d'examiner mon arbre généalogique. Lui révéler qu'en allant vers la plus profonde des racines — in illud tempus —, j'ai découvert une ascendance grecque assez surprenante. En effet, dans ma lignée directe, une branche ancestrale prend son origine avec le nom d'un patriarche qui, de nos jours, reste encore relativement célèbre. Comme je ne veux rien cacher à cette foule impatiente, je me sens dans l'obligation de parler de cette découverte et de lui dire ce, qu'après tout, elle sait déjà de façon intuitive. Cet ascendant, le plus ancien des anciens, s'appelle tout simplement : Zeus. En y repensant, je n'y vois rien de très étonnant. Je crois, d'ailleurs, l'avoir toujours su. Voilà, c'est écrit. Je remarque que la foule est, à présent, presque silencieuse. Je n'entends plus qu'une douce rumeur. Mes animaux et moi, nous pouvons maintenant aller tranquillement nous coucher. La nuit sera paisible.

mardi 6 mai 2014

Frileux

Si la terminologie française n'a pas d'antonyme pour "Frileux", c'est bien parce qu'il n'a jamais fait très chaud dans ce maudit pays. Je viens de rebrancher l'un des radiateurs pour le plus grande satisfaction de mes animaux transis. En mai fait ce qu'il te plaît... Mon œil !

Désastre

Samedi, dans l'après-midi, j'ai pris un bol d'air à peine moins pollué que celui qu'on respire, ici, à Montmerdier. J'ai voulu me donner l'illusion d'être en contact avec la nature, en roulant sur quelques kilomètres au nord de la ville. Pour imaginer cela, il m'aurait fallu ignorer les déchets de toute sorte qui jonchent le sol, partout où un véhicule a pu pénétrer afin de décharger des ordures. Il m'arrive assez souvent de chercher, sur un rayon d'une trentaine de kilomètres, un endroit quelque peu éloigné d'une zone d'habitation, histoire de me soustraire momentanément à l'insupportable pression démographique. Jamais je n'ai découvert, lors de ces sorties, une parcelle de terrain qui n'ait pas, plus ou moins servi, de dépotoir. La région est un véritable merdier. Une réalité qu'il est impossible d'occulter sans procéder à l'amputation de ses cinq sens et surtout du sixième. Seul l'abrutissement volontaire permettrait d'échapper à un tel désastre. Mais je ne suis pas doué pour ce genre d'exercices.

lundi 5 mai 2014

Fondamental

jeudi 1 mai 2014

Travail

En raison de la fête du travail, pas de billet sur Horizon, aujourd'hui.

mercredi 30 avril 2014

Lost Coastlines


Un dernier billet, ce soir, pour marquer la fin du mois d'avril et pour me fournir l'occasion de faire un lien vers l'une de mes dernières photographies accompagnée par la musique d'Okkervil River.

Allez, Marcel !

Avec De bonne heure, j'ai atteint le cap des 600 billets sur Horizon, ce qui ne me semble pas tout à fait négligeable. Bien sûr, ce que je conçois presque comme un exploit n'aurait pu qu'arracher un sourire ironique, sardonique, méprisant peut-être, à un type tel que Proust parce que ça n'aurait représenté, pour lui, s'il avait vécu à l'ère des blogs, que, tout au plus, quelques jours d'écriture, alors qu'il m'aura fallu plus de 5 ans pour en arriver là. Mais, que Proust ne rigole pas trop quand même, car quand je pense qu'il a noirci des tonnes de feuilles de papier sans raison valable, seulement pour apaiser ses angoisses, moi aussi, je peux me fendre d'un sourire... compatissant et peut-être même condescendant. Allez, Marcel ! Sans rancune.

Player Mp3


Ce billet était inscrit dans les drafs de ce blog depuis le 11 janvier 2010. Je l'avais préparé, tout ne sachant pas encore, à l'époque, si je publierais les MP3 sous cette forme. Comme j'y avais renoncé, Age Of Miracles de Chuck Prophet, n'avait donc pas été affiché ainsi sur Horizon, jusqu'à ce jour. Mais, il était apparu, le dimanche 14 novembre 2010, sous la forme choisie, par la suite, pour tous les MP3. C'est dans le but de ne pas conserver de brouillons que je le met en ligne, maintenant. C'est d'ailleurs le seul brouillon que je conservais. Il n'y en aura pas d'autres.

3/10

Si je devais noter, sur dix, les romans que j'ai le plus aimé, Le Château de Kafka, Les Frères Karamazov ou L'Idiot de Dostoïevski, Les Âmes mortes de Gogol, Trois contes de Flaubert, L'Homme sans qualités de Musil, Le Livre de Sable de Borges, par exemple, recevraient cette note sans la moindre hésitation. En prenant, ces romans — il y en a bien d'autres — pour la référence la plus élevée, j'accorderais alors un 3/10 à La Carte et le territoire de Houellebecq. Il me reste une demi-page à lire pour finir réellement ce roman. Si, au cours de cette lecture, j'ai qualifié quelques petits passages de "pas mal" et certains, beaucoup plus rares, d'un "c'est bien", globalement, ce texte est à ranger dans la littérature indigente. Les parties qui concernent l'assassinat de Houellebecq, personnage du roman, et l'enquête qui s'en suit, sont particulièrement nulles. J'en ai conclu que, si ses écrits précédents sont de la même veine — il n'y a aucune raison pour qu'ils ne le soient pas —, je n'avais pas couru, jusqu'à présent, le danger de passer à côté de l'oeuvre d'un écrivain méritant qu'on lui accorde un peu de temps, d'attention. Voilà, il ne me reste plus qu'à lire la dernière demi-page du seul roman de Houellebecq que le hasard m'aura conduit à ouvrir, mais je peux déjà affirmer que La Carte et le territoire ne restera pas longtemps inscrit dans ma mémoire, ni même dans celle de mon Sony Reader. Je n'ai pas encore décidé de quoi sera faite ma prochaine lecture romanesque. Côté journal de bord, je n'ai pas encore terminé Les Lignes et les jours de Sloterdijk. Je me délecte de ses remarques à caractère philosophique sur la Civilisation, la Culture, en ce début de IIIe millénaire.

mardi 29 avril 2014

De bonne heure

En cinq ans, depuis la mise en ligne de ce blog, je ne crois pas avoir posté un billet de si bon matin. Il me faudrait vérifier. Debout depuis 06:00 AM, j'ai occupé mon temps en publiant ce qui pourrait résumer, en images, mon activité au cours de ce mois d'avril finissant : les 42 thumbnails correspondants aux photographies publiées sur GTK 751, ce mois-ci. Je profite de cette occasion pour exprimer ma satisfaction au sujet de mes dernières photographies réalisées jeudi 24, en fin de journée, non loin de la maison. Elles sont publiées sur Cloud Number Nine et sur La Lumière Incertaine du Souvenir : Arbustes, Livraisons, Campus. Je tombe de sommeil. Je pense me remettre au lit.

lundi 28 avril 2014

Statistiques

Rien de plus réjouissant, en cette saison, que de lire les statistiques fournies pas les Services d'urgences des hôpitaux de France. On y apprend, qu'au printemps, les accidents résultants de la manipulation d'outils tels que les perceuses, disqueuses, ponceuses, tondeuses à gazon, tailles-haies, etc., sont en forte augmentation. J'en arrive presque à croire qu'il y aurait une Justice en ce bas monde. C'est assez rassurant.

So please...

Ce matin, les yeux à peine ouverts, en allumant la première Camel, sous mon crâne s'est alors mis à jouer Little White Lies de Deer Tick.
So please let me be lonely tonight,
How many times I thought that you were right,
But I knew that they were all Little White Lies.

dimanche 27 avril 2014

Horoscope

Allez, avant qu'il ne soit minuit, un dernier billet : la copie de mon horoscope, prévisions de l’astrologue Rob Brezsny.
Ma lecture de ta configuration astrale de la semaine te paraîtra peut-être farfelue, voire bizarre. Il arrive pourtant que l’existence soit imprévisible. Après mûre réflexion, j’ai conclu que le message le plus important que tu puisses envoyer à l’univers est de faire flotter un caleçon en oriflamme. Si, si, tu m’as bien lu. Affale un drapeau et hisse des sous-vêtements à la place. Choisis ceux de quelqu’un que tu adores, bien sûr. Quel est donc le sens profond de ce geste idiot ? Que te réclame la vie ? Simplement ceci : cesse d’être si raisonnable, surtout lorsqu’il s’agit de cultiver ton amour et d’exprimer ta passion.
Horoscope du du 24 au 30 avril 2014.
Cultiver mon amour et exprimer ma passion ? Rob Brezsny est totalement à côté de la plaque, cette semaine. Attendons le 1e mai !

La Carte

Je suis encore sous le coup de l'émotion provoquée, ce matin, par la publication d'un billet composé de 2234 signes. J'ai un peu de mal à réaliser que je suis l'auteur d'un tel exploit. Il va falloir que je m'y fasse. C'est peut-être la création d'une planche représentant William S. Burroughs, un instant auparavant, qui m'a incité à écrire autant de mots. Je ne trouve pas d'autres explications. Demain, débute une nouvelle semaine, mais je n'ai, actuellement, aucun projet pour occuper dignement les jours à venir. Je pense finir la lecture du dernier roman de Michel Houellebecq, La Carte et le territoire, que j'avais entamé à sa sortie et que j'avais laissé tomber au bout d'une trentaine de pages. Je l'ai repris, il y a trois ou quatre jours. Je pense maintenant le lire jusqu'au bout. Ce n'est pas ce que j'ai lu de pire, mais le problème, c'est que Houellebecq ne m'apporte rien ou pas grand chose. Son texte n'a rien de révélateur à mes yeux. Son regard désabusé sur la société française est habilement retranscrit, la distance qui fait l'ironie de son discours est bien choisie, on y trouve de bons mots, mais son point de vue n'est pas en décalage suffisant avec le mien, ce qui fait que la lecture de ce roman ne m'emballe pas beaucoup. C'est le premier ouvrage de cet auteur que je lis, et je crois bien que ce sera le dernier. Je pense déjà au prochain livre que j'ouvrirai, sans savoir encore vers quel écrivain je me dirigerai, mais ça ne sera certainement pas un auteur encore en vie. Un bon écrivain est un écrivain mort ou presque !

Clarification

Selon Virginia Woolf, l'art d'écrire s'apprend, car il « est au moins aussi difficile que les autres arts. Bien que les gens ne tiennent pas compte de ce genre d'éducation, peut-être parce qu'il est mal défini, vous verrez, en y regardant de près, que presque tous les écrivains qui ont pratiqué leur art avec succès l'avaient appris. » C'est une opinion que je partage. Je crois que l'art d'écrire demande un long apprentissage accompagné d'une volonté sans faille pour atteindre, ou plutôt, se rapprocher de ce but. Je n'ai jamais eu pour réelle ambition de faire de mon écriture un art véritable. Mes seuls soucis, lorsque j'ai commencé à écrire sur un blog, étaient d'ordre orthographique et syntaxique. Parce qu'un bon correcteur automatique facilite grandement la maîtrise de l'orthographe, je m'appliquais particulièrement à veiller sur la syntaxe. Je voulais avant tout que mes textes soient facilement lisibles. Dix ans plus tard, après avoir rédigé quelques centaines de billets, je considère que cet objectif est atteint. Je ne crois pas qu'un éventuel lecteur ait à se tordre les méninges pour déchiffrer le sens de mes phrases. Je suis maintenant trop vieux pour passer à l'étape supérieure, celle qui consisterait à faire de mon écriture un art. Bien sûr, comme 99,99 % des blogueurs, qui dans ce domaine n'ont jamais rien appris, je pourrais me bercer d'illusions, imaginer que je suis proche du Nobel de littérature. Encore faudrait-il, pour cela, que je puisse me faire à l'idée de devenir un écrivain ayant rendu de grands services à l'humanité. Mais, je n'ai aucune envie de me mettre au service de cette racaille. J'ai d'ailleurs suffisamment de travail avec mes animaux en me pliant humblement, tous les jours, à tous leurs desiderata. Ils me sont bien plus précieux que les sept milliards de petits cerveaux débiles qui peuplent la planète. Je ne serai donc pas invité à fréquenter les salons de l'Académie suédoise. Je n'ai aucun mal à renoncer à cette idée. Pourvu que mes textes soient clairs, presque aussi limpides que l'azur du ciel quand souffle le vent du Nord. Car écrire, c'est aussi une façon de déblayer les déchets moisis ou desséchés — selon l'humeur du temps — qui encrassent mes nobles pensées.

mercredi 23 avril 2014

Quatre ans


C'était un vendredi, il y a exactement quatre ans, Pat venait se réfugier au 205. Cela faisait déjà un peu plus d'un an que nous nous connaissions. Pat et moi, nous avons passé la journée à parler du bon vieux temps. Schnoo et Saki ont largement participé à cette longue et agréable conversation. Nous sommes la bande des quatre. Absolument inséparables.

mardi 22 avril 2014

Ma mission

Parce que le stock de victuailles, indispensable à notre survie est au plus bas, je vais rapidement me trouver dans l'obligation d'aller jusqu'au supermarché pour nous ravitailler. La perspective d'avoir à remplir cette mission me rempli d'effroi. L'idée de franchir la porte de l'appartement me glace le sang. Alors, je fais tout mon possible pour retarder ce moment fatidique. Et, pour cela, je n'hésite pas à relater, par écrit, mes hantises sur Horizon. J'en suis là... Putain de civilisation !

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