Demain, j'essayerai de rédiger quelque chose de plus conséquent.Bonne nuit.
Demain, j'essayerai de rédiger quelque chose de plus conséquent.
Il a fait une très belle journée. J'ai pris quelques photos à l'extérieur, ce que je n'avais pas fait depuis une ou deux semaines.
Des nuages, encore des nuages et toujours des nuages. Des nuages en couleurs et des nuages en noir et blanc. Mais des nuages quand même.
Trois boites d'antibiotiques achetées à la pharmacie du coin. Retour à la casa, face au PC. C'est long !
Je viens de relire le Bonte & Izard : l'ethnie n'est pas simple à définir. A.C. Taylor, qui signe l'article, dit que c'est un "signifiant flottant" qui peut s'appliquer à des contenus sociaux très hétérogènes. Le terme ethnie désigne un ensemble linguistique, culturel et territorial d'une certaine taille, le terme "tribu" étant généralement réservé à des groupes de plus faible dimension.

Les prisons sont bâties avec les pierres de la Loi, les bordels avec les briques de la Religion.William Blake
On verra ultérieurement, c'est à dire demain, si je trouve suffisamment d'inspiration pour rédiger quelque chose d'intéressant.
Je raccroche, je vais me coucher. Bonne nuit.
La semaine se finit en douceur. J'ai aussi l'impression que la bloggosphere est plus calme. Comme le climat est plus clément, je suppose que de nombreux bloggers doivent délaisser leur PC pendant le week-end. Ils choisissent sûrement d'aller se promener plutôt que de rester entre quatre murs, le nez collé sur un écran LCD.
Mon frère m'a bien répondu, mais sans rien me dire du climat de la Nouvelle Calédonie. Cela fait deux ou trois jours que je pense à lui expédier quelques unes de nos nouvelles. Lui dire que BBL est obligée de travailler à la maison parce que les grèves à la fac sont loin de vouloir aboutir. Et, lui dire aussi, que je n'ai plus qu'une idée en tête : qu'on puisse, BBL et moi, se barrer d'ici. Ce pays pue. Particulièrement dans sa partie Sud-Est. Chaque jour la tension monte d'un cran. Les gens sont de plus en plus cons...
Il ne me reste plus qu'à trouver quelque chose à dire sur Cloudy Days.
Voilà 11 ans que nous ne nous sommes pas vus. Et encore... nous nous étions retrouvés pendant seulement 2 ou 3 jours, après avoir déjà été séparés 7 ou 8 ans. Je ne connais pas mon second neveu, sinon en photo. Comme je n'aime pas le téléphone, ni même le VOIP, je ne crois pas avoir entendu le son de sa voix. Je ne le connais qu'en photos. Lui même ne doit pas trop savoir qui est son oncle.
Et comme, la plupart du temps je ne dis rien, je peux éteindre mon PC et aller dormir tranquille, la conscience en paix. Je me demande pourquoi je ne passe pas plus de temps à ne rien dire, plutôt qu'à essayer de dire quelque chose.
C'est le cas pour Celebration, mis en ligne en début d'après-midi : une construction qui se rapporte à la journée de la femme qui débutera dans une heure environ. Eikasia compte 125 images.
Les plus vielles photos faites avec mon Coolpix 4500, stockées sur ce PC, celui avec lequel je rédige ce texte, datent du mois de Novembre 2002.
Il me semble que ce ne sont pas les plus anciennes et que j'en ai certainement conservées d'autres prises auparavant. Mais, elles sont sûrement archivées sur des CD-Rom que je n'ai pas à porté de main et je n'ai pas envie de les chercher.
Voici, donc quelques tranches pixellisées qui ont plus de six ans d'existence. Ce sont des images qui représentent l'Esplanade de l'Europe, vers Antigone, un quartier récent de Montpellier, dessinée par le cabinet d'architecture de Ricardo Bofill.
Un de ces jours, il ne sera plus question de politique sur mes blogs : mes billets parleront uniquement de la pluie et du beau temps.
Le ciel de la franco bloggosphère n'est pas toujours bleu. Cloudy Days regarde passer les nuages et rend compte des orages... parfois dévastateurs...Si, pour l'instant, j'ai cessé d'alimenter C.D., il est maintenant peu probable que je détruise ce blog.
Il n'y a pas de liberté en dehors de la rencontre traumatique avec l'opacité du désir de l'Autre : la liberté ne veut pas dire simplement que je me débarrasse du désir de l'Autre - je suis en quelque sorte plongé dans ma liberté quand je fais face à cette opacité comme telle, privé de la couverture fantasmatique qui me dit ce que l'Autre veut de moi. Dans cette situation difficile, angoissante, où je sais que l'Autre veut quelque chose de moi sans savoir quoi, je suis renvoyé à moi-même, forcé à assumer le risque de déterminer librement les coordonnées de mon désir.Je suis sûr qu'il y a là, dans cet extrait, de quoi vous faire réfléchir. Je vous laisse avec vos fantômes, je vais dormir... avec mes sept démons...
C'est le détail d'une photo prise sur un mur de la faculté de Lettres de Montpellier. Je revois encore les militants coller, à la sauvette, des stickers sur des affiches déjà en lambeaux. Je ne fais aucune description de ces militants, tout le monde les connaît : jeunes, l'air un peu niais, mal coiffés, mal rasés, mal lavés, mal habillés, mal réveillés, l'un des trois porte un keffieh.
Cette image aussi fait partie des clichés de la vie estudiantine : l'étudiant africain en grande conversation avec la blonde socialiste qui s'inquiète de l'avenir des pécheurs du lac Victoria, parce qu'hier, elle a vu en avant-première, le film d’Hubert Sauper, Le cauchemar de Darwin.
De même que les saisons se suivent, donnant à l’arbre solidement planté, plus de profondeur pour ses racines, un large épanouissement de ses branches, et un mûrissement de ses fruits, cet anniversaire national revient pour t’apporter, à chaque fois, cher peuple, davantage de réalisations de tes doléances et aspirations et un enrichissement de tes acquis.Je ne peux pas ignorer cette date, elle a rythmé une bonne partie de ma vie : du jour où Hassan est monté sur le trône, alors que j'étais enfant, jusqu'à sa mort. Chaque année j'y pense, même si cette journée, depuis que M6 a succédé à son père, n'est plus inscrite au calendrier des fêtes civiles.
J'aime entendre, en fond sonore, les voix geignardes du bon peuple français qui s'apprête à mourir de faim, dans les mois à venir. C'est pathétique.
"Je n'y suis pour personne": m'a toujours plu cette phrase du théâtre de boulevard, ou du roman mondain.Moi aussi, j'aime cette phrase et j'aime le site de Camus. J'aime ce qu'il dit et la manière dont il le dit. Didier Goux doit avoir raison, lorsqu'il prétend que Camus est un très bon écrivain. C'est aussi ce qu'il me semble. Je dis "me semble" parce que je n'ai encore rien lu de lui. Rien lu sur une distance suffisamment grande pour prétendre l'avoir lu. Seulement quelques passages sur son site et quelques extraits de ses romans éparpillés de-ci, de-là. Ce n'est pas la première fois que je le dis, je le répète : je lirai Renaud Camus.