J'ai passé une bonne partie de la soirée à écrire à mon frère qui vit à Nouméa. Il y avait pas mal de temps que je n'avais pas correspondu avec lui - peut-être plus d'un an. Pour lui et sa famille, c'est déjà le milieu de la matinée. Je n'ai pas cherché à savoir quel temps il fait sur le sud de la Nouvelle Calédonie, en ce moment, ni à me représenter cette journée sous les tropiques. Mon frère en parlera peut-être dans son mail, s'il me répond.
Au fils des ans, on a perdu l'habitude d'échanger de nos nouvelles. L'important est de savoir que, l'un comme l'autre, chacun se tient encore debout et suit le cours de sa vie sans trop de difficultés.

Voilà 11 ans que nous ne nous sommes pas vus. Et encore... nous nous étions retrouvés pendant seulement 2 ou 3 jours, après avoir déjà été séparés 7 ou 8 ans. Je ne connais pas mon second neveu, sinon en photo. Comme je n'aime pas le téléphone, ni même le VOIP, je ne crois pas avoir entendu le son de sa voix. Je ne le connais qu'en photos. Lui même ne doit pas trop savoir qui est son oncle.
Au XXIème siècle, cette situation semble étrange.
Je vais me coucher.