
Bonne nuit.
Les prisons sont bâties avec les pierres de la Loi, les bordels avec les briques de la Religion.William Blake
Le ciel de la franco bloggosphère n'est pas toujours bleu. Cloudy Days regarde passer les nuages et rend compte des orages... parfois dévastateurs...Si, pour l'instant, j'ai cessé d'alimenter C.D., il est maintenant peu probable que je détruise ce blog.
Il n'y a pas de liberté en dehors de la rencontre traumatique avec l'opacité du désir de l'Autre : la liberté ne veut pas dire simplement que je me débarrasse du désir de l'Autre - je suis en quelque sorte plongé dans ma liberté quand je fais face à cette opacité comme telle, privé de la couverture fantasmatique qui me dit ce que l'Autre veut de moi. Dans cette situation difficile, angoissante, où je sais que l'Autre veut quelque chose de moi sans savoir quoi, je suis renvoyé à moi-même, forcé à assumer le risque de déterminer librement les coordonnées de mon désir.Je suis sûr qu'il y a là, dans cet extrait, de quoi vous faire réfléchir. Je vous laisse avec vos fantômes, je vais dormir... avec mes sept démons...
De même que les saisons se suivent, donnant à l’arbre solidement planté, plus de profondeur pour ses racines, un large épanouissement de ses branches, et un mûrissement de ses fruits, cet anniversaire national revient pour t’apporter, à chaque fois, cher peuple, davantage de réalisations de tes doléances et aspirations et un enrichissement de tes acquis.Je ne peux pas ignorer cette date, elle a rythmé une bonne partie de ma vie : du jour où Hassan est monté sur le trône, alors que j'étais enfant, jusqu'à sa mort. Chaque année j'y pense, même si cette journée, depuis que M6 a succédé à son père, n'est plus inscrite au calendrier des fêtes civiles.
"Je n'y suis pour personne": m'a toujours plu cette phrase du théâtre de boulevard, ou du roman mondain.Moi aussi, j'aime cette phrase et j'aime le site de Camus. J'aime ce qu'il dit et la manière dont il le dit. Didier Goux doit avoir raison, lorsqu'il prétend que Camus est un très bon écrivain. C'est aussi ce qu'il me semble. Je dis "me semble" parce que je n'ai encore rien lu de lui. Rien lu sur une distance suffisamment grande pour prétendre l'avoir lu. Seulement quelques passages sur son site et quelques extraits de ses romans éparpillés de-ci, de-là. Ce n'est pas la première fois que je le dis, je le répète : je lirai Renaud Camus.