
Heureusement, sur France-Musique, il passait La Flûte Enchantée joué par l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Sir Thomas Beecham. Ça m'a permis de supporter un peu mieux l'après-midi.

Heureusement, sur France-Musique, il passait La Flûte Enchantée joué par l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Sir Thomas Beecham. Ça m'a permis de supporter un peu mieux l'après-midi.
Dans son journal, elle note :
Des orages ont éclaté dans la nuit et la pluie est de nouveau tombée en fin d'après-midi. La température ambiante commence à chuter. Il est 20:33:50 heures. Sensiblement, les jours raccourcissent.
Je sais que quelques personnes s'aventurent encore jusqu'ici pour avoir de mes nouvelles, sachant que je ne consacre que très peu de temps à ma correspondance. Astrale me dit par mail qu'elle aime bien Horizon. Ça m'encourage à publier, parce que j'ai le sentiment que je suis sur la bonne voie.
Je rédige la chronique décousue des heures, des jours, des semaines qui passent, centrée sur une vie faite de routines, isolée de tous les soubresauts qui secouent le monde. Une vie qui s'écoule facilement, simplement rythmée par le cliquetis des touches qui s'enfoncent dans le clavier du PC.
J'ai de nouveau fait du classement dans mes fichiers sur le PC. Je me suis particulièrement occupé du tri dans les fichiers textes. J'en reparlerai plus tard.
Elle est rentrée, deux heures plus tard, avec le livre en question, plus un bouquin de Slavoj Zizek : "Bienvenue dans le désert du réel" et un autre de l'antisémite Badiou : "Peut-on penser la politique ?".
Il me faudrait lâcher le PC plus longuement, au cours des journées, pour me remettre à lire sérieusement. J'ai l'impression de régresser.
En attendant de me lancer dans ces recherches, j'ai ré-installé Mayura Draw 4.3, un logiciel de dessin vectoriel, très simple et très agréable à manier. J'ai donc affiché ci-dessus un détail de l'image rapidement dessinée pour vérifier que Mayura fonctionne parfaitement. C'est bien le cas : ça marche !
Aujourd'hui, j'ai vraiment perdu mon temps : je n'ai rien fait de bien intéressant. J'ai lu pas mal d'articles sur la situation en Iran, mais rien de plus. J'ai aussi fait un peu de classement dans mes photos, ce qui était nécessaire.
La seule chose qui soit à signaler, c'est le fait d'avoir écouté deux morceaux du groupe Mary My Hope, Communion et Death Of Me, sur Youtube. Malheureusement, je n'ai pas pu mettre la main sur le moindre mp3 de cet excellent groupe, dont j'ai perdu les albums. Je n'avais pas écouté Mary My Hope depuis plus de 10 ans.
Elle restera couchée et refusera de faire le moindre mouvement tant qu'un peu d'air frais n'aura pas soufflé.
En marchant dans les rues, au nord de Montpellier, à proximité de la ligne de tram, le regard balaye inévitablement des images qui ressemblent à celles-ci.
Je suis en T-shirt, mais ce n'était peut-être pas l'été. Je fumais encore ; ce qui me permet d'écrire avec assurance que ce portrait remonte chronologiquement à une époque antérieure au mois de mars 2008. C'était au Pays Basque. La lumière indique que le soleil était bas sur l'horizon. Ce soir là, c'est BBL qui maniait le Coolpix 4500.
Du Pays Basque, Mouinti nous a expédiée des photos d'hortensias. Elle me donne une occasion d'inscrire un nouveau post. Mais, je n'éprouve plus le besoin de rédiger de billets, puis de les publier, comme par le passé.
J'ai tout de même fini par me fatiguer des polémiques que je provoquais uniquement pour le plaisir d'en découdre avec quelques bloggers. Maintenant, je ne converse qu'avec les fleurs.
Mais comment ai-je fait pour rester bloqué en France, alors que je ne faisais que passer ? Je devrais poster en espagnol, depuis Valparaiso ou de Perth, en anglais, si je n'avais pas déconné. Si je m'étais tiré de ce pays à la con, quand il était encore temps.
Mais, il est toujours temps... Je ne moisirai pas dans cette région pourrie que représente le Sud-Est de la France. Ici, les gens sont vraiment trop cons, il n'y a rien à en tirer : que des grandes gueules, toujours en train de la ramener, mais avec rien dans le ventre. Un peuple de lavettes croupissant sur un territoire en ruine depuis des siècles.
Enfin, le soleil se couche, la cité s'apaise. Sur la Hi-Fi,This bitter earth de Dinah Washington [lyrics] est en train de jouer. Le temps d'une chanson magnifique, la paix s'installe.
BBL est rentrée hier, dans l'après-midi. Je l'ai retrouvée à 04:00 PM à l'aéroport de Marignane et nous avons filés vers Montpellier. BBL était donc de retour pour assister, ce matin, au démontage de la grue qui se découpait contre le ciel, barrant l'horizon à l'Est, depuis le mois d'Octobre 2008. Les temps changent.
Je ne suis pas vraiment lassé de blogguer, mais comme mon intérêt pour les débats politiques et les questions sociales s'est sérieusement émoussé, je ne me sens pas en phase avec la francosphère qui est assez centrée sur les questions d'actualités.
Pour le moment, je suis en stand-by, scrutant l'horizon des pistes qui convergent vers le milieu du carrefour, sur lequel je me tiens patiemment debout en attendant une nouveau départ. Je suis loin de l'effervescence bloggosphèrique.
J'ai rapidement parcouru quelques pages sur Twitter et j'ai jeté un oeil sur Google Reader. La chose la plus marrante que j'ai pu lire, c'est cette déclaration du président Sarkozy : "En France une jeune fille qui veut porter le voile peut le faire. C'est sa liberté". Je sens que ces connards de laïcards vont encore se déchaîner sur les blogs.
Je recommence à penser que les relations interpersonnelles sont sans grande importance. Je ne devrais pas lire d'auteurs comme Slavoj Žižek ou Giorgio Agamben qui déconstruisent subjectivité et communauté, parce qu'ensuite je ne considère l'Autre que sous l'angle du cas clinique.
Je n'ai pas réussi à mettre mon courrier à jour. Aussi, je commence à douter de l'avenir, en pensant que je ne tiendrai peut-être pas les promesses faites précédemment à mes correspondants. Il est possible qu'ils ne reçoivent jamais de réponse.