jeudi 22 décembre 2011

Température : 18° C

Nous sommes donc en hiver depuis ce matin. Pourtant, les conditions climatiques de la journée ne correspondent pas aux stéréotypes associés généralement à cette saison. A 03:00 PM, Weather Underground affichait le bulletin suivant : Temperature: 18°C | Humidity: 40% | Pressure: 1024hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: NNW | Wind Speed: 24km/h. Alors qu'il venait de faire un tour sur le balcon, j'ai entendu Pat, en conversation avec Schnoo, soupirer : "Ya plus de saison, ma bonne dame !". Saki s'est mis de la partie, en posant mille questions. Mes animaux ont débattu un petit moment au sujet du réchauffement climatique, mais sans grande conviction. Aucun des trois n'aime la pluie, ni la neige, ni le vent, ni le froid. Aussi, si l'atmosphère terrestre se réchauffe... Quant à BBL, c'est le genre de choses qui lui passe largement au-dessus de la tête. Elle a suffisamment d'autres sujets d’inquiétude, pour l'instant. Elle n'a pas prêté attention au débat. Comme sur cette affaire climatique, je n'ai pas d'opinion bien arrêtée, j'ai laissé mes animaux discuter sans intervenir, mais en pensant qu'il me faudrait rédiger, ce soir, pour Horizon, le 100e billet de l'année. Voilà, c'est fait !

mercredi 21 décembre 2011

Tout va bien

BBL est rentrée d'Angers, sans encombres. Son TGV n'avait que 20 minutes de retard : un exploit exceptionnel pour les trimards de la SNCF, ces vaillants forçats du rail. Nous sommes donc tous les cinq ensemble, en train de vivre les dernières heures de l'automne 2011. Demain matin, à partir de 05:30 AM UTC, nous franchirons les portes de l'hiver. Mais, ça ne nous fait pas peur. Le 205 est bien chauffé. Depuis quelques jours, mes animaux ont presque renoncé à faire des allers et venues entre l'intérieur de l'appartement et le balcon. La période d'hivernation débute sous les meilleurs auspices. Le frigo est plein. Les petits pâtés et les sacs de croquettes sont stockés en abondance. La majeure partie du voisinage est en vacances. Les journées se déroulent dans la plus grande sérénité. Tout va bien.

mardi 13 décembre 2011

Civilisation

Pris, dans l'après-midi, d'une bouffée imprévisible de graphomanie aiguë, j'ai rédigé un billet pour SCH 2009. Ce blog en avait bien besoin, le dernier post datait du 2 juillet de cette année. Voilà, je suis calmé. Je n'ai plus à redouter ce type de crise dans un proche avenir. Enfin, je l'espère, parce qu'aligner, sans discontinuité, quelque chose comme 3540 signes, titre non-compris, est une aventure qui ne peut se répéter trop souvent. J'aurai alors l'impression de souffrir du mal si commun qui ronge inexorablement les bloggers, ceux qui se prennent pour des écrivains, ravageant le Web à coups de publications compulsivement répétées, histoire de se maintenir dans l'illusion d'être bientôt appelés à faire un beau discours lors du banquet annuel que donne l’Académie suédoise. Heureusement, tous n'ont pas cette ambition, et ne rêvent que d'un modeste prix Goncourt, sans penser vraiment que les pages de leurs blogs seront un jour réunies par les Éditions de la Pléiade. Malheureusement, la bloggosphere francophone est bien trop exiguë pour qu'il soit possible de ne pas manquer de perdre son équilibre mental, à un moment ou un autre, en glissant sur les feuilles électroniques de l'un de ces obsédés du verbe. Pire, la création assez récente de maisons d'éditions de livres numériques a exacerbé les délires des graphomanes en leur promettant de monnayer les sommes de stupidités qu'ils sont capables d'aligner sur des centaines de pages. Les plus timides d'entre eux n'y résistent plus et redoublent d'efforts, courbés en deux, dangereusement penchés sur les claviers, pour se faire remarquer. Quand je pense que cette civilisation est si fière de ses progrès technologiques qui ont fait naître le TGV et le Minitel, ivre de bonheur quand miroitent sous ses yeux les signes de sa sublime Culture, prête à reléguer au rang de sauvage un homme pour qui le nom de Frédéric Beigbeder ou Amélie Nothomb ou encore Amélie Poulain ne dirait absolument rien. Bon, j'arrête ici, parce que Pat, qui suis d'un oeil ce que je suis en train d'écrire, à la simple évocation du terme "civilisation", est à deux griffes de gerber ses croquettes...

lundi 12 décembre 2011

Saki le Chasseur

J'avais bien entendu la porte-fenêtre de la chambre claquer. Je pensai alors que Saki n'avait fait que se ruer contre les vitres, ainsi qu'il le fait habituellement en voyant les pigeons se poser sur le balcon. Comme, j'étais en train d'écrire pour SCH 2009, je n'ai pas pris la peine d'aller calmer mon jeune animal, ni d'aller examiner l'état des rideaux, puisqu'ils n'ont maintenant de rideaux que le nom, et sont plus proches de ce qu'il faudrait définir comme des lambeaux de tissu plutôt que de rideaux véritables. Absorbé par mon texte, je n'y faisais plus attention, pensant que Saki finirait par se calmer de lui-même. Ainsi, je me replongeai dans la rédaction du billet, le regard fixé sur l'écran du PC. Jusqu'à ce que je lève distraitement les yeux au-dessus de l'écran pour soudainement entrevoir, face à la fenêtre du salon, en ombre chinoise, une sorte de gros écureuil courir frénétiquement sur la rambarde du balcon. Réalisant immédiatement qu'il s'agissait de Saki, et non pas d'un gros rongeur égaré au quatrième étage du bâtiment, je suis très rapidement sorti par la porte-fenêtre de la cuisine pour le récupérer. Mais comme un pigeon se tenait encore devant la fenêtre de la chambre, Saki a sauté de la rambarde, où il se tenait encore en équilibre, sur le sol du balcon, afin de reprendre son élan pour se propulser d'un nouveau bond vers l'oiseau. C'est ce bond que j'ai intercepté en capturant, à la volée, l'intrépide chasseur que j'ai aussitôt ramené à l'intérieur de l'appartement. Les fenêtres bien refermées, j'ai relâché le fauve qui n'était vraiment pas content d'être de retour en cage. C'est Pat, lui qui avait suivi d'assez loin toute l'affaire, observant les péripéties de Saki d'un air légèrement réprobateur — Pat ne saute jamais sur les pigeons —, qui a fait les frais de cette mauvaise humeur et de l’excitation du vaillant chasseur. Saki, très fier de son exploit, voulait surtout que Pat l'applaudisse et le félicite chaleureusement en le serrant dans ses bras. Mais Pat à horreur de ce genres d'effusions. Alors, il a calmé, grâce à quelques coups de pattes bien appuyés sur le crâne de Saki, l'enthousiasme débordant de ce celui-ci. Tout est maintenant rentré dans l'ordre. Pat et Saki, remis de leurs émotions, se sont plongés dans la sieste rituelle des après-midis tranquilles. Quant à Schnoo, qui dormait déjà profondément lors de l'évasion de Saki sur le balcon, légèrement dérangée par toute cette agitation, n'a fait que changer de côté pour se rendormir contre l'accoudoir du canapé. Je vais remettre à bien plus tard la publication d'un billet sur SCH 2009 pour piquer, moi aussi, un petit somme, et cela par simple solidarité avec mes animaux.

dimanche 11 décembre 2011

Pat la Montagne

Les jours passent et se ressemblent. Il n'y a rien qui ressemble plus à un dimanche qu'un autre dimanche. Ce soir, c'est Pat qui a pris le relais de Saki : il pousse de petits cris de guerre en parcourant l'appartement. Ce qui est assez inhabituel, puisque Pat est plutôt du genre pacifique. Pacifique n'est peut-être pas le bon mot, car Schnoo et Saki ne le perçoivent pas sous les traits d'un sâdhu ayant fait allégeance à Shiva ou Vishnou. Pat a une personnalité assez autoritaire, heureusement, il n'a rien d'un incurable hippie, mais des traits de caractère qui le rapprocheraient un peu de la figure du Père de la Horde sauvage. Mais pas tout à fait quand même, car, ayant lu récemment Totem et Tabou, Pat craint maintenant de finir sous forme de tajine cuisiné par Saki et Schnoo. Il n'empêche qu'il aime qu'on le traite avec déférence, une notion que Saki n'a pas encore parfaitement assimilée. Ce qui fait que Pat maîtrise, du mieux qu'il le peut, ses émotions et ne se laisse aller que très rarement à des manifestations qui remettraient en cause l'image du Sage de la Montagne qu'il s'est patiemment forgé, peu de temps après l'arrivée de Saki, une image qu'il tient à conserver. D'où mon étonnement en remarquant que, ce soir, Pat se comportait un peu comme Saki, lorsque ce dernier annonce son départ en campagne, prêt à raser l'appartement, histoire de passer un bon moment tout en laissant libre cours à son vent de folie passagère. Mais Pat s'est rapidement repris. Le temps de rédiger ce billet, il avait retrouvé ses airs de majesté. Pat est la Montagne qui ne bouge jamais.

samedi 10 décembre 2011

Monotonie


Dans une semaine BBL sera de retour. Mes animaux sont impatients de la retrouver : les câlins et les friandises seront alors multipliés. Jamais BBL n'avait été aussi longtemps absente de la maison. Ce trimestre nous aura paru bien long et monotone. Heureusement que Saki, qui déborde d'énergie, nous a empêché de tomber dans l'apathie en semant régulièrement la panique. Ces moments fréquents sont annoncés par de petits cris stridents signifiant que Saki est sur le pied de guerre, que l'heure de la révolution a sonné. Ce qui est justement le cas à l'instant même. Il ne reste plus qu'à patienter, qu'à attendre l'armistice.

mardi 6 décembre 2011

Images et sons

Comme je suis assez satisfait des images publiées récemment sur le Web, j'ai poursuivi le travail de retouches et de publications. J'ai mis en ligne, dans l'après-midi trois nouvelles photos accompagnées de mp3 : Beautiful Day, My Blushing Grape et Maybeline. Ce qui me pose le plus de problèmes, parce que ça me prend pas mal de temps, c'est de sélectionner des mp3 dont la couleur musicale entre en résonance avec la tonalité des images. Je ne suis pas toujours sûr d'avoir fait le meilleur choix quant à la musique. Mais, pour le moment, je ne suis pas trop mécontent du résultat obtenu dans le montage son/image. Aussi, j'envisage de nouvelles et prochaines publications.

lundi 5 décembre 2011

Images

C'est quelque chose qui ne se produit pas souvent, mais qui m'arrive de temps en temps : fouiller les archives photographiques stockées sur le HDD du PC. Le premier décembre, j'ai remonté à la surface des photos que ma mémoire avait repoussées dans l'ombre opaque des souvenirs lointains. Comme certains de ces clichés n'ont jamais été publiés, j'ai pensé qu'il était peut-être intéressant de les mettre en lumière, c'est à dire de les afficher sur une page Web. C'est ce que j'ai fait pour deux images de la côte basque. Je ne sais plus à quelles époques correspondent ces photos, je n'ai pas pris la peine de lire les données EXIF inscrites sur les fichiers originaux. Mais ceci est sans importance. Parce que j'écoutais de la musique en retouchant ces photos, j'ai eu envie de les mettre en ligne ces images en y associant des mp3, comme il m'arrive de le faire sur des billets publiés sur Horizon. C'est ainsi que depuis jeudi dernier deux nouvelles pages flottent sur le Net : Looking for Summer et Lonely Last Summer. Enjoy !

samedi 3 décembre 2011

It's a boy!

C'est en début de semaine que le monde s'est renversé. Saki, le plus jeune de mes animaux, ce magnifique félin dont je parlais toujours au féminin, s'est révélé être un petit mâle. Quelque temps auparavant, le doute sur l'appartenance sexuelle de ce petit animal avait germé dans mon esprit, à cause de son comportement et parce qu'il me semblait bien trop solidement charpenté pour une femelle. Pourtant, je n'avais rien fait pour mettre fin à cette incertitude. Mais voilà, le doute n'est plus permis. Je me suis rendu à l'évidence. Saki est un mâle ! J'ai annoncé ça, par téléphone, à BBL. Une nouvelle qui ne lui a pas déplu. Nous nous sommes simplement demandés s'il ne fallait pas, dorénavant, rebaptiser Saki, en lui donnant un nom ayant une consonance un peu plus masculine. Mais rien ne presse. Aussi, nous avons laissé ça de côté, d'autant plus que Pat et Schnoo se moquent de nous, car pour eux cette confusion était absolument impossible. Pour Pat et Schnoo, il n'y a que les humains, ces quadrupèdes stupides, pour confondre un mâle et une femelle.

dimanche 27 novembre 2011

Une limace verte

Rien de spécial. L'hiver s'installe. Sous mes fenêtres, les arbres laissent entrevoir leur branches, maintenant, largement dénudées des feuilles roussies, recroquevillées et craquelées qui jonchent le sol du parc rectangulaire, petit arpent de verdure entre les bâtiments de la résidence. Je songe à détruire certains blogs sur lesquels je ne publie plus depuis longtemps. Je pense que les pages virtuelles devraient subir le sort des feuilles d'un chêne ou d'un platane. Mes animaux rallongent la durée des multiples siestes faites dans la journée. Je vis au même rythme qu'eux. BBL nous manque. Elle est à mille kilomètres d'ici. Elle ne sera de retour que dans trois semaines. Le temps semble s'être figé, sauf pour Saki qui, hormis les moments de sieste, déborde d'énergie et semble insensible aux variations climatiques. Mais pas toujours : Saki marque quelques fois des temps d'arrêt. Alors, tous les quatre, nous regardons approcher l'hiver, comme on peut suivre des yeux une limace verte et baveuse se faufiler dans l'herbe brune, tachetée, humide et froide d'un terrain vague s'étendant presque à perte de vue au milieu des ruines d'une zone industrielle.

mercredi 23 novembre 2011

Jour de deuil

Depuis deux ans, tu nous manques, ma G.

mardi 22 novembre 2011

Schnoo donne une fête


Mes animaux et moi, nous avons fêté le premier anniversaire de l'arrivée de Schnoo au 205. BBL regrette d'être absente et Schnoo regrette que BBL ne puisse participer à cette fête. Pâtés et friandises à volonté ! Schnoo s'est endormie, heureuse d'être si bien choyée.

lundi 14 novembre 2011

Saki, Jesus and Mary

Je savais bien qu'il me faudrait mettre un petit mot, aujourd'hui, sur Horizon. Mais, je ne savais plus pour quelle raison j'avais gardé cette idée en tête toute la journée, car je ne me rappelais plus de quoi il était question. C'est en revoyant une photo de Saki que j'ai su pourquoi je voulais écrire sur ce blog : cela fait, exactement, trois mois qu'elle s'est installée au 205. Voilà trois mois que BBL a ramené Saki dans ses bras, après avoir découvert ce petit fauve errant, affamé, sur le parking de la résidence. Pat et Schnoo ont eu un peu de mal à accepter la présence de Saki, qui, les premiers temps, a eu quelques difficultés à se plier aux codes et aux bonnes manières des chats civilisés.
Mais, avec le temps, les choses s'arrangent : les conflits sont de moins en moins fréquents. Aussi, mes animaux commencent à cohabiter de façon plus pacifique, ce qui me permet de vivre plus détendu, sans avoir à jouer la police vingt fois par jour. C'est peut-être la musique qui a adouci les moeurs de Saki. Elle aime particulièrement, The Jesus and Mary Chains. Ce soir encore, Saki m'a demandé de lui repasser Drop, pour fêter ces trois mois passés en famille.
These twisted times
Can’t compare to mine
And heaven knows where loving goes

vendredi 11 novembre 2011

11|11|11 Les soldats

Le onze est un de mes chiffres préférés. Nous sommes le 11|11|11, ce qui m'incite à écrire ces quelques mots, tout en pensant à ce jour d'armistice marquant la fin de la Grande Guerre. Une guerre dont mon grand-père paternel a été démobilisé, les poumons gazés. Une guerre dont le frère aîné de mon grand-père maternel est rentré, une jambe amputée. Une guerre dont mon arrière-grand-père maternel n'aura pas connu la fin, mort quelque part - je n'ai jamais su où - sur une ligne de front, en 1917.
Gloire aux ancêtres !

mercredi 9 novembre 2011

Stray Cat

Voilà un an que je n'ai pas revu Vladimir. C'est avec une certaine émotion que je me souviens de l'époque où je m'occupais régulièrement de lui, ainsi que de Schnoo — les deux survivants. Régulièrement, H. me donne des nouvelles de Vladimir. Mais ce sont toujours les mêmes : Vladimir n’apparaît qu'au moment des repas ; en dehors des heures de repas, H. ne le voit pas. Vladimir n'a jamais été un animal sociable. Si Pat ne lui accordait que très peu d'attention, Schnoo avait un peu de mal à supporter sa présence. Il y a un an, Vladimir était un petit sauvage. Aujourd'hui, il n'est toujours pas civilisé. Vladimir est un authentique stray cat.

jeudi 3 novembre 2011

Et les écluses des cieux s’ouvrirent

Météo France a placé trois départements en vigilance rouge ce jeudi en fin de journée, l'Hérault, l'Aveyron et la Lozère, en raison de forts risques d'inondations. Temperature: 17.8°C | Humidity: 92% | Pressure: 1001.2hPa (Falling) | Conditions: Light Rain | Wind Direction: SE | Wind Speed: 40.2km/h. En raison de ces conditions météorologiques, mes animaux refusent d'aller faire un tour sur le balcon. Pat, pour passer le temps, s'est mis en tête de raconter à Schnoo et Saki de grands contes mythologiques. Il a un faible pour les récits apocalyptiques. Je l'entends citer la Bible (Genèse 7:11) : « En ce jour-là se fendirent toutes les sources de l’immense abîme d’eau et les écluses des cieux s’ouvrirent. » Schnoo et Saki l'écoutent, médusées. Pat est très fier du succès remporté par ses histoires, fréquemment ponctuées d'éclairs et de coups de tonnerre. Il s'emporte, par moment, et son récit s'enflamme. Pat est un grand prédicateur !

mardi 1 novembre 2011

Ô Rage !

Quand, au mois de juillet, j'ai commencé à utiliser Google Plus, j'étais sur le point de laisser tomber Twitter que je fréquentais de moins en moins, à ma grande satisfaction. Jusqu'au début de l'automne, G+ n'a pas occupé une grande place dans mon quotidien et j'ai carrément abandonné Twitter. Mais, lorsque, vers la fin septembre ou au début du mois d'octobre, G+ a ouvert sa porte à tous les utilisateurs munis d'un compte Google, les flux sont devenus bien plus intéressants à suivre. Le nombre d'interactions avec d'autres membres de cette plate-forme a subitement grimpé en flèche. Actuellement, il ne se passe pas plus d'une heure sans que je ne sois irrésistiblement attiré par le défilement incessant de textes, d'images, de vidéos que peuvent poster les 1727 personnes inscrites dans mes cercles. Je n'ai plus qu'à me plaindre, comme je l'ai fait cent fois, sous prétexte que Twitter bouffait mon existence. De nouveau, je rêve d'une panne de connexion. Les orages, qui, aujourd'hui, sont passés dans le ciel au-dessus de Montmerdier, n'ont malheureusement pas exhaussé ce souhait. Demain... Peut-être...

La solitude

La solitude, pour les uns, c'est le refuge du malade ; 
pour d'autres, elle est un refuge à l'abri des malades.
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

dimanche 30 octobre 2011

Épreuve de patience


Pour mettre ma patience à l'épreuve, Dieu, dans sa bonté infinie, m'a fait don de Saki ! L’Éternel devait savoir que Saki est incapable, surtout à son âge, de comprendre clairement les annonces faites à la radio, telle que celle d'hier, en fin de soirée, rappelant aux fidèles auditeurs que, dans la nuit, les horaires passeraient en mode hivernal. Aussi, dès cinq heure [heure d'hiver], ce matin, Saki, sûrement persuadée qu'il était sept heure, sinon plus, a mis toute son énergie à réveiller la maison et peut-être même, par son enthousiasme débordant — elle vit ça pour la première fois —, tout le quartier. Quand je pense à la voix suave de la journaliste fière de déclarer que le bon peuple des travailleurs gagnerait, comme par magie, une heure de sommeil...

lundi 24 octobre 2011

Alerte Orange

Lundi soir et dans la nuit, les pluies se renforceront nettement sur le Languedoc en remontant vers les Cévennes en même temps qu'elles se généraliseront à l'ensemble du sud-est du pays. L'intensité de l'épisode sera ensuite maximale en seconde partie de nuit des Cévennes au nord Languedoc. Super !

Libellés

#100 #1300 #200 #2000 #260 #300 #400 #600 #700 1917 1936 1978 2002 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 205 56 A/H1N1 accident aeres afrique amazon anthropologie antidote antigone arbre architecture arpenteurs célestes art artdoxa atlantique atmosphère australie automne baudrillard behance blake blog blogger bricolage burroughs bwc c.205 café calédonie camel camion canada canon capricorne caseasauria casino cat caucase challenge chance chasse chien ciel cigale cinéma cioran citation civilisation climat clôture électrique cloud cnn cognition collage collines communication concombre cosmos craven crise dayttroter dieu doxa dragon drogues e-books écumes eikasia ello enfer epub espagne été ethnie éthologie ethos étudiants euskadi existence facebook fb fête film firefox flamenco fleurs flickr fonts france free friendfeed geek godot google groutcha gtk 751 guerre hasard heccéité histoire hiver honda horaire horizon horoscope houellebecq HP html humeur hupomnêmata iit illusions illustration immatriculation incendie insecte internet isabelle islam jardiniers jaune jazz jean jihâd journalisme jux karaté kerouac lecture liberté lifelogger limace linguistique littérature ljnslpj llids loto lune magie maroc mauriac mayura me quem luna solet deducere médias memolane ménage mikkado minox montpellier mort moustiques mp3 mqlsd mural music musil mythe neige nietzsche nikon nirvana no milk today nouméa nouvelle-calédonie noyau fondamental objects oiseau opération orage pageviews palavas pâques passage pat paysage peinture philosophie photographie photoshop pigeon pinterest pixia pizza plante pmc poésie politique pont portrait posterous printemps prison profession projet proust psychanalyse psychologie qmv racines radio ramadan reader rédaction réel religion rêves riemen rita rome rouge route russe saki scène sch 2009 schikoto schnoo schopenhauer schwartz scoop.it semaine septembre sexe shuttle sieste simulacres skyline slideshow sloterdijk sncf software somewhere songlines sonic sony soustractions souvenirs spectator sport statistiques suburbia supermarché sycomore symboles synapsida technologie température template temps tommy toshiba trainspotting travail traverses ttttl tumblr twitter uk unamuno université urbanisme usa vacances vinyle vladimir voisins voyage vue des anges vw winston yahoo youtube zarathoustra zéro zizek zorro