Je viens de jeter un coup d'oeil à ce que j'avais pu écrire en
mars 2011. Je ne suis pas remonté dans le temps plus loin que l'année dernière, ça m'a semblé inutile, puisque je sais que mon existence était sensiblement pareille à celle qui se déroule en ce moment : 2009 et 2010 ayant été presque identiques aux années suivantes, ainsi qu'aux années précédentes. L'éternel retour ! Il ne me reste plus qu'environ 70 pages pour terminer
L’Écriture ou la vie de Jorge Semprun. Une atmosphère qui dénote un peu au regard des deux précédents romans —
Jacques et son Maître de Milan Kundera et
Est, Ouest de Salman Rushdie — que j'ai lus depuis que BBL a repris le TGV en direction d'Angers, il y a maintenant deux semaines. J'ai aussi relu, pendant cette période, quelques nouvelles de Flannery O'Connor qui occupe l'une des meilleures places sur l'échelle des valeurs que j'accorde aux romanciers. Enfin, j'ai lu une cinquantaine de pages de
Un Homme, écrites par Philip Roth, et je ne suis pas sûr de pouvoir lire les 130 pages suivantes, d'arriver au bout de ce roman qui me semble absolument inintéressant. Pas vraiment mauvais, mais complètement atone. Je passe de moins en moins de temps sur les réseaux sociaux : Twitter n'est plus qu'un vague souvenir, Google+ ne m'occupe que quelques minutes au cours de mes journées, et l'engouement du départ pour
Pinterest est en passe de retomber. Mon abonnement pour
Flickr arrive à échéance : il expire le 14 mars. Je sais que je vais le renouveler, même si je n'ai publié aucune image sur cette plate-forme depuis le 10 novembre 2010. Je me suis contenté de regarder les photos mises en lignes par mes contacts, en ne prenant que très rarement le temps d'inscrire un commentaire. J'ai recentré, ces jours-ci, mon activité sur trois Tumblr :
Écumes,
Semaine et
Casaesauria. Lentement, mais sûrement, je mets de plus en plus de distances entre Web et moi. Je passe encore beaucoup de temps à naviguer sur le Net, mais je ne me rends, maintenant, que rarement loin des sites qui me semblent les plus intéressants. Je navigue de moins en moins souvent au hasard, pour passer le temps, par simple curiosité. Je rêve de plus en plus souvent de laisser tomber définitivement cet univers, de ne plus me connecter. Ça se réalisera, bientôt.